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 just gonna stand there and watch me burn | lizz

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MessageSujet: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeMar 16 Fév - 21:30

24:oo plus tard.


Elle avait été stupide. Elle avait été stupide. Elle ne se le repeterait jamais. Et c’est la raison pour la quelle après être passée en décontamination, elle était allée directement dans son logement, et s’y était renfermée. Vraiment renfermée, elle avait même poussé un fauteuil derrière la porte, pour être sure que personne ne vienne l’emmerder. – Bon il avait bougé, quelqu’un pouvait forcer la porte, elle ne s’en était meme pas rendu compte -  Et elle avait bu. Elle avait lu, de vieux livres d’histoires, se rappelant d’un passé  qu’elle voulait pourtant oublier. Elle avait bu encore. Et la bouteille de Whisky était partie rouler dans un coin de la pièce, tandis qu’elle s’était assise devant un vieux livre dans le quel Andrea et elle avaient griffonnées enfant. C’était stupide comme réaction. Franchement stupide. Mais elle ne faisait que ça. Etre stupide.  Elle mettait les gens en danger,  Elle avait été un assassin, et maintenant… Maintenant, elle avait risqué la sécurité de tout le monde. Parce qu’elle avait été heureuse de sortir, et triste de rentrer et qu’elle avait oublié  ce que ça faisait de devoir se décontaminer. Elle avait oublié ce que ça faisait de … faire attention à tout ? Elle avait été stupide. Elle avait été heureuse. Triste. Elle ne savait plus ce qu’elle était. Tout ce qu’elle savait c’était qu’elle s’affaissait complètement.

Et elle avait dans une période de lucidité commencé à préparer un gros sac. Elle l’avait récupéré quelques temps plus tot au cas où… Au cas où elle survivait, au cas où elle… Enfin, elle avait de quoi faire. Et elle avait commencé à y glisser quelques livres, son arme de service aussi, des vêtements, ceux qu’elle aimait bien, le reste elle les laissait à la mort, et des bibelots qu’elle avait recolté au fil du temps. Une carte des etoiles faite du sur tissu, des bouteilles d’alcool, celles qu’il restait, - la deuxième avait rejoint sa sœur, vide et morte sur le sol -  celles qu’elle voulait.

Puis elle s’était endormie, sur le sol comme le déchet qu’elle était et qu’elle méritait d’être. Puis elle s’était endormie sur le sol, et avait esperé que rien ne la reveille. Elle partirait le lendemain, c’était assuré, elle voyait son sac qui lui faisait de l’œil. D’abord elle passerait à Camps Jaha, saluer Whisky et son père, tenir sa promesse, lui offrir quelques bouteilles, puis elle irait plus loin. Vers le Sud peut être, vers la mer. Elle verrait bien où les étoiles la porteraient. Pour l’heure, c’était l’inconscience qui la menait vers les étoiles. Au moins, elle aurait un moment de calme, si elle ne faisait pas de cauchemars. Si elle ne se retrouvait pas hantée une fois de plus par l’ampleur de ses erreurs. Et si elle se réveillait peut être. Parce que pour l’heure, elle ronflait presque sur le sol de son chez elle et c’était mieux, cette fuite de l’existence. Demain elle quitterait la seule vie qu'elle avait jamais connu, et les endroits de ses meilleurs souvenirs - ainsi que des pires.
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeMer 17 Fév - 11:40

Lizz reconnaissait que, parfois, la colère s’emparait d’elle sans réelle raison. C’était sa manière de réagir au monde, de répondre au monde. Elle avait deux opposés. Soit le désintérêt total et inébranlable. Soit l’attachement trop féroce et insupportable. Et franchement, si Rhodan avait fait partie de la première tendance, la vie de Lizz aurait été tellement plus calme. Elle n’aurait eu qu’à se soucier des pervers qui trainaient dans la section d’élevage. Rhodan, Lizz avait jamais eu le choix. Parce qu’elle était dans sa vie avant même que le nourrisson puisse saisir la notion de l’autre. Rhodan, elle avait toujours été là, et elle aurait pu être toujours là. Bien sûr que non. Rhodan, elle était pas revenue. Rhodan, elle était pas passé. Rhodan, elle était pas là. Et une part de Lizz aurait dû en être satisfaite et ne pas chercher le traitre. Le laisser dans sa lâcheté et en être satisfaite. Il était trop tard pour faire marche arrière. Lizz avait avoué qu’elle ne pouvait pas se passer de la présence de l’autre blonde. Et elle ne la laisserait pas s’en sortir comme ça. C’était plus que personnel, maintenant. C’était gravé dans sa chair, dans ces rougeurs qui ne disparaitraient que dans quelques jours.

Après la contamination Rhodan, Lizz s’était rendue jusque l’infirmerie, où elle avait subi les questions envahissante de l’infirmier qu’elle n’aimait vraiment pas. Mais au moins avait-il eu la décence de garder ses réflexions quand elle l’avait rassuré qu’il n’y avait pas de brèche, que c’était seulement dû à Rhodan. Et le regard de celui qui l’avait soigné avait été suffisant. Arrête de te plaindre, tu l’aimes bien. Il était supportable. Ce qui l’était un peu moins, c’était la nouvelle : écarte des animaux pendant une semaine. Au cas où. Les douze heures d’observation qu’elle avait passée sur un lit puant le désinfectant, elle ne s’en était pas trop plainte. Mais être incapable de se rendre dans son havre de paix à cause de l’inefficacité de certains, ça, elle avait un peu plus du mal à avaler la pilule.

Au début, elle s’était jurée, Lizz, qu’elle n’irait pas voir Rhodan. Après tout, c’était au soldat de venir présenter ses excuses et lui servir ce regard si pitoyable. Mais voilà. Lizz n’était pas douée pour se mentir à elle-même. Les heures étaient passées et l’absence avait été familière. Il n’y avait eu aucun signe de vie et pour la première fois depuis bien des années, Lizz n’avait pas été satisfaite de ce manège. Elle était sortie de chez elle, déposant sa lecture vétérinaire sur sa table basse. Elle avait enfilé ses chaussures, retenu une grimace quand elle avait touché sa joue (elle aurait pu guérir plus vite, mais elle avait refusé catégoriquement le sang de n’importe qui. Il y avait toujours ce rejet des techniques et maintenant qu’elle pouvait se positionner sans avoir peur d’être considérée comme une rebelle, elle avait ri sarcastiquement au nez de l’infirmier).

Le logement de Rhodan. Elle savait où il était. Précisément. C’était le genre d’endroit qu’à force d’ignorer, Lizz ne pouvait que reconnaitre l’existence. Le peu de calme qu’elle avait eu sur le trajet s’envola une fois qu’elle fut devant la porte de métal et que son poing s’écrasa violement contre la porte, à plusieurs reprises. Ca aurait réveillé un mort, mais Andrea était belle et bien enterrée et il ne restait que les marionnettes misérables de sa disparition. A celui qui manipulerait le mieux l’autre pour le blesser. Se blesser en prime. Il n’y eut pas de réponse, mais n’abandonna pas pour autant, réitérant ses coups.
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeMer 17 Fév - 21:52

Elle ne boirait plus. Elle devait se le promettre, sinon un jour ça allait la tuer. Ok. Elle continuerait à boire. Et a se mettre des mines, minables. Elle continuerait, mais dehors, dehors il n’y’aurait plus jamais personne pour la voir. Dehors elle serait seule au monde et elle ne mettrait personne en danger.  Ces dernières pensées accompagnaient sa chute dans l’abîme.

Rhodan marchait sous les étoiles en compagnie d’une fille qui n’aurait pas du être la. Et la elle voyait Orion chassé par le scorpion, tandis qu’un peu plus loin Cassiopée se révélait. Elle les avait apprit les éoiiles, elle les connaissait bien, et c’est la main tendue qu’elle essayait de les expliquer.  Le ciel était clair. L’orage se fit pourtant. Un coup de tonnere. Puis deux. Encore et encore. Jusqu'à ce que finalement les images disparaissent, et que tout pour Rhodàn ne redevienne clair. Non, clair ce n’était pas vraiment le mot. Elle voyait flou, et autour d’elle la vie semblait tanguer comme elle supposait que cela aurait fait sur un bateau.  La vie n’était pas très stable. Elle ne l’était pas non plus. C’est probablement la raison pour la quelle elle mit quelques instants… Trois minutes, peut être, quelque chose comme ça. A réaliser que quelqu’un tapait à sa porte. Et elle ne voulait pas ouvrir, et elle ne voulait pas y’aller. Mais un sentiment d’inquietude mélé a une absurde lucite, la fit se relever.

… Essayer de se relever.  Car a peine tenta elle de se dresser sur ses deux jambes, elle chuta à nouveau, grimaçant en râlant, comme une vieille acariâtre un peu ivre. Ok. C’était peut être le cas à vrai dire.  A part qu’elle n’était tout de même pas trop trop vieille. Pas trop. Par contre elle était ivre. Elle avait au moins la présence d’esprit de le noter dans sa tête. Les coups continuèrent.  L’orage. Non, ce n’était pas l’orage définitivement…  Elle soupira encore. Et elle finit, tant bien que mal, non sans shooter dans une bouteille,  «  Ouais. »  Bon on avait fait mieux et plus cordial. Mais en meme temps, elle avait le pressentiment que de la merde arrivait. Alors bon. Enfin, en espérant que ça ne soit pas un infirmier qui vienne lui dire «  Lizz est morte c’est de ta faute. »  Enfin, ça serait le parachèvement de tout. Non, on allait espérer que ça ne soit pas ça.  

… Et qu’est ce que faisait ce putain de fauteuil au mileu ? Elle grogna encore, et d’un mouvement malhabile elle poussa le fauteuil, et ouvrit le loquet de la porte, s’écrasant magistralement sur le fauteuil au passage. C’était peu habile oui.  «  Voilà. »  Par chance, le tonnerre allait cesser, et elle pourrait prendre des cachets, puis se rendormir. Loin de la lumière, des gens, et de ce bruit immonde dans sa tête. Oh… Ca serait bien. Au moins. Enfin, elle ne s’attendait pas à ce qu’arrive un cyclone. A vrai dire elle n'avait meme pas regardé qui c'était. C'était la premiere fois de sa vie, qu'elle était tout sauf présentable. Elle était une loque.
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeJeu 18 Fév - 9:37

Lizz aurait pu réveiller un mort et peut-être était-ce ce qu’elle était en train de faire, en entendant les fragments qui venaient de derrière cette maudite porte. A la colère de devoir se déplacer pour obtenir des excuses, se mêla l’agacement du temps que Rhodan prenait à ouvrir. Elle avait sa petite idée de la raison pour laquelle le soldat prit aussi longtemps à surgir et quand la porte s’ouvrit en un entrebâillement assez étroit pour que Lizz passe, ce qui la marqua en premier lieu fut l’odeur. Elle leva les yeux au ciel, inspirant une goulée d’air traité contre les radiations. Elle poussa un peu plus la porte, fronça les sourcils en constatant que quelque chose bloquait le chemin. Heureusement, pour une fille qui était habitue à jouer des coudes avec des pachydermes de quelques centaines de kilos, elle réussit à se frayer un chemin acceptable. Une fois glissée à l’intérieur, elle regarda ce qui avait bloqué son chemin, jetant un regard blasé à Rhodan. Vicieusement, elle attendit que la saoularde donne un signe qu’elle avait capté la présence de la cadette. Puis, elle douta que les fonctions cognitives de Rhodan soient encore en service.

Alors, lentement, elle se pencha vers le traitre et sans la moindre once d’hésitation, lui donna une puissante claque sur le crâne. La paume de sa main brula (bon, frappé avec sa main blessée n’avait pas été la meilleure idée, mais elle était droitière. Et elle voulait faire mal à Rhodan. Donc.) et un sourire satisfait marqua ses traits l’espace d’un instant, avant qu’elle ne se dégage de tout geste potentiellement dangereux de la part de l’ivrogne affalé dans le fauteuil. Son pied cogna contre un objet et ses yeux suivirent le mouvement de la bouteille vide qui roula dans la direction opposée. « Tu es pitoyable. » Les mots furet articulés, forts et lourds de ce que pensait Lizz. La nature prit le dessus. Cette nature qui faisait qu’elle avait détesté le traitre avant que celui-ci ne le devienne aux yeux de toute la montagne. Cette tendance à blesser l’autre avec des propos qui étaient vrais et cruel.

Lizz se tenait là, droite, les muscles tendus, sa main gauche fermée tandis qu’elle sentait le sang battre sur la brulure de sa joue. Elle respirait l’air vicié qui remplissait ses poumons et elle plissa le nez, de ce dédain et de l’odeur. « Je ne peux pas comprendre comment Andrea ai pu aimer une fille comme toi. » La réponse était simple : Rhodan était différente. Innocente. Dans les souvenirs de Lizz, il y avait la figure de l’autre blonde qui rêvait d’étoile et qui voulait devenir professeur. Ici, Rhodan était imbibe d’alcool et du sang de ceux qu’elle avait tué, blessé, trahi. Et en juste retour des choses, Lizz lui offrait la blessure et la trahison. Andrea n’était qu’un outil sur sa langue, qu’une pierre lancée pour heurter Rhodan. C’était une lapidation privée, et Lizz avait encore plein de coups à porter. Mais avant, elle avait besoin de respirer. Elle se rendit donc jusqu’au panneau de contrôle du système d’aération, augmentant la puissance du système, qui emplit le logement d’un vrombissement froid. Tellement familier. Tout ce que leur relation était.
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeJeu 18 Fév - 18:08

Le soldat – qui n’était plus vraiment un soldat, non, le soldat qui n’était plus rien - était une sorte de loque humaine maintenant. Et encore plus en ce moment. Sa tête battait la cadence avec une symphonie qu’elle ne reconnaissait pas – et pourtant elle avait prit l’habitude des cuites, ou du moins… de moins terribles que ça - son corps entier appelait à l’aide, et la poussait a ne vouloir rechercher aujourd’hui que le confort d’un lit peut être – trop loin, trop fatiguant – et d’une couette – elle avait un peu froid, mais elle ne le sentait pas vraiment - et de toute façon, elle n’aurait rien de tout ça. La loque affalée sur le fauteuil, qu’elle avait vaguement poussée, aperçu à peine une silhouette passer. Ca lui semblait lointain. Elle était encore dans cette phase où le monde entier n’est qu’un flou que l’on peut ignorer.

Son crane résonna encore plus quand le tonnerre le frappa directement. C’était brutal. Elle leva les yeux brusquement vers l’aggresseur, et celle ci put s’estimer heureuse que Rhodàn ne soit pas en état de se battre. Pas pour le moment, peut être plus jamais. « Tu es pitoyable. » Douloureux mots qui arrivèrent, assez clairement articulés pour qu’elle les comprenne, et qu’ils se fassent une place dans sa tête, s’insinuant comme un poison dans son système cérébral. « Lizz. » Sa voix était rauque c’en était pathétique. Elle choisit de ne plus rien dire, de ne pas tenter le diable – qui devait de toute façon déjà prendre son pieds - et elle ne prit meme pas la peine de se redresser d’avantage. Elle était un chiffon étalé sur son fauteuil. Mais c’était son fauteuil, et elle n’avait plus de comptes à rendre à personne. – Ca la changeait, elle avait toujours du renvoyer une bonne image, ce n’était plus la peine, elle pouvait déchoir de tous les piedestals. Demain elle ne serait plus la –

Et Lizz demeurait pourtant présente, comme un regret physique qui la fixait l’air en colère. Bonne nouvelle ! Pour une fois, Rhodàn s’en fichait clairement. Elle avait passé presque la moitié de sa vie à veiller sur Lizz comme Andrea aurait voulu qu’elle le fasse. Même si Lizz la haïssait et la considérait comme un traitre. Elle avait passé des années à se faire bouffer par les remords du mensonge qu’elle lui offrait, et même si elle avait essayé parfois de lui faire ouvrir les yeux, elle avait du vivre avec la connaissance qu’elle ne pourrait jamais lui dire la vérité, et qu’elle préférait être haï pour ça. Elle avait essayé, elle avait passé des jours à la surveiller parfois, et des moments à l’hopital. Elle s’était inquiétée. Elle avait voulu être la, en sachant qu’elle ne serait jamais assez. Et la, encore, maintenant qu’était tombée la montagne, et que ce masque de mensonge était tombé également, elle avait essayé. Tous ses essais se comblaient en échec. Et si elle s’était inquiétée. Si elle s’était punie. Elle en était peut être arrivée à un stade, où ça ne comptait plus. Elle ne se laisserait plus atteindre. Parole d’alcool ambré. « Je ne peux pas comprendre comment Andrea ai pu aimer une fille comme toi. » … Elle continuerait peut être de se laisser atteindre. Au diable la détermination, ça brulait, et Rhodàn se releva d’un bond aux prises d’une bataille entre la colère, la brulure et la tristesse, qui hantaient son âme.

Le silence. Le silence dura, pendant que Lizz bougeait dans la pièce comme si elle l’avait toujours connue, augmentant la ventilation, dans un vrombissement qui faisait secouer le crane de Rhodàn. Le soldat resta droite. « Pourquoi es tu ici ? » Elle tentait de garder ses dernières forces pour ne pas s’éffondrer à l’evocation d’Andrea. Mais Lizz venait de tirer un coup d’épée dans son cœur, qu’elle aurait du mal à gérer pour les temps à venir. Le soucis avec les gens aux quels on tenait – et y tenait à Lizz bordel, elle y tenait trop - c’était bien qu’ils touchaient toujours les zones sensibles. Enfin, ce qui était notable pour une fois, c’était que Rhodàn ne s’effondrait pas encore. En temps normal, sans la fatigue, la colère, les regrets et l’alcool, elle serait tombée. Mais elle était plus perdue que jamais, et à la fois affaiblie et plus forte. Parfois, se relâcher faisait des miracles. Que l’on regrettait plus tard.
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeJeu 18 Fév - 18:39

Lizz esquissa un pas en arrière face au geste busque de Rhodan et elle resta sur ses gardes, les défenses ouvertes, l’animosité sur le visage, alors que ses paroles avaient l’effet escompté. Elle regrettait définitivement de ne pas être sûre que le traitre se souvienne d’un traitre mot le lendemain. Mais elle gardait la répliquer dans un coin de son esprit, si elle en avait besoin. Andrea était une excuse facile, une attaque facile. Lizz n’avait jamais été une fille réglo et elle ne commencerait pas maintenant que Rhodan était dans un état pitoyable. L’enfant qui avait grandi trop vite aurait dû être satisfait du spectacle, mais aucun sentiment de ce genre ne tournoyait dans la cage vide qu’était son cœur. Lizz trouvait l’autre blonde misérable et abjecte. Celle qui tenait à peine debout et qui puait l’alcool. Tient, si elle avait eu un tuyau d’arrosage, elle n’aurait pas hésité à asperger l’ivrogne. Alors, elle ne fit rien une fois qu’un peu d’oxygène sain pénétrait dans la pièce. Tout aurait été considéré comme de la clémence et après l’échange qui remontait à 24h, Lizz n’était pas encore prête à montrer de l’intérêt pour Rhodan.

Si seulement tout ce que tu ne faisais pas prouvait le contraire. Elle poussa un soupir agacé, défiant le regard vitreux de celle qui se tenait en face d’elle. « Pourquoi es-tu ici ? » Elle haussa les sourcils, enfonça ses mains dans les poches arrières de son pantalon de travail. Par réflexe, elle avait enfilé celui-ci, avant qu’elle ne se souvienne qu’elle ne puisse pas retrouver ses bêtes avant une semaine. Six jours et douze heures. Un calvaire pour Lizz. Presque autant que de se retrouver dans cette pièce. Aussi impersonnelle que la sienne. Avec largement plus de livres. Au moins Rhodan avait-elle tenté de remplir sa cervelle si vide. « Parce que tu n’es pas venue me voir. » C’était accusateur. C’était le but. Chaque mot soigneusement prononcé avec cette condescendance propre qu’elle ne réservait à Rhodan que quand elle était réellement fâchée contre la plus vieille. Le soldat était blessé par sa présence ? Bien, Lizz ne culpabiliserait pas. Elle aussi avait été blessée. Malgré toute cette rancœur qu’elle avait envers l’ainée. « Tu m’en dois une, je te rappelle. » Elle tourna la tête, montrant sa joue rouge où la trace était encore bien visible. Elle ne dit pas que Rhodan avait foiré, qu’elle avait été une incapable. C’était un problème qui était déjà oublié et maintenant, elle était trop occupée à s’intéresser aux conséquences de l’imprudence du soldat.

Elle était belle, la fine fleur de la montagne. « Et c’est comme ça que je te retrouve. Occupée à cuver. » Elle pencha la tête sur le côté, ses cheveux blonds détachés tombant en une cascade si rarement libre. « Quelque chose à fêter ? » Sarcasme sur le bout de la langue, rancune sur le bord des lèvres.
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeJeu 18 Fév - 20:37

Peut être que demain Rhodàn ne se rappellerait de rien, mais elle se rappellerait toujours de son idée. Elle partirait. Alors autant que Lizz prenne son pieds une dernière fois en l’envoyant bouler. Après elle n’en aurait plus l’occasion. C’était affreux en fait cette pensée, ce qui passait dans la tête de Rhodàn maintenant. Peut être que c’étaient toutes les années de remords et de retenue, peut être que c’était toute l’amertume ? Elle n’en avait aucune idée, mais c’était la saillant, et elle se dégoutait de penser ça. Parce qu’au fond il demeurait cette femme brsée qui pensait mériter la mort et la haine, et que cette Rhodàn la, la rêveuse, l’amoureuse, l’idéaliste. Celle qui avait niée tout ça pour le mieux, pour la vengeance. Cette Rhodàn la, ne disparaitrait jamais. Mais sur le moment c’était une autre Rhodàn, c’était l’incarnation de ses regrets peut être, une force mentale qui se mettait en carapace. C’était… désagréable. A la fois pour elle, et pour les gens en face – pour la fille en face, parce qu’il n’y’avait que Lizz, et peut être qu’il y’avait Lizz qui comptait d’avantage – mais c’était comme ça. C’était tant pis.

Alors elle resta droite, avec ses yeux vitreux, sa vision toujours un peu flou, tentant de défier la blonde qui se mouvait dans l’appartement. La question était lancée, blasée et un peu lasse. Et elle tentait tout de même de ne pas montrer ce qu’elle ressentait, à quel point Elise lui avait fait mal en parlant d’Andrea. Les mots fusèrent finalement. « Parce que tu n’es pas venue me voir. » Elle encaissa. Elle le savait elle aurait du y’aller. Elle aurait PU y aller. Elle ne l’avait pas fait, elle avait preferé boire, et tenter d’oublier qu’elle avait blessée la personne au monde qu’elle avait jurée de protéger. Elle ferma les yeux quelques instants, pour tenter de faire partir la douleur dans sa tête, mais c’était toujours la, sourd, et agressif. Comme le regard de Lizz. « Tu m’en dois une, je te rappelle. » Le silence encore. Elle respira. L’air devenait plus agréable un peu, bien que chargé de cette électricité statique, de ce froid entre elles deux. Et elle ne savait pas comment elle devait faire pour gérer ça. Parce que deux être en elle, se battaient réellement. « Et c’est comme ça que je te retrouve. Occupée à cuver. » Ca faisait mal encore, parce que c’était juste vrai, et comme pour donner raison à Lizz, Rhodàn aperçu une bouteille égarée sur le sol. Ca ne l’empecha pas non plus de voir les cheveux de Lizz et de les trouver jolis. C’était stupide ça aussi. Elle grommela presque. « Quelque chose à fêter ? » Et finalement c’était peut être un peu trop fort ? C’était peut être un peu trop. Juste un peu trop. Et elle garda le regard haut, la tête droite, en répondant d’une voix qu’elle espérait non tremblante. « La même chose que depuis des années. » Finalement, la Rhodàn épuisée de tout gagnait a nouveau la guerre. « Mon incapacité à protéger ceux que je dois protéger et ma tendance à tout enveminer. » Elle poussa un soupir, et regarda un peu autour d’elle. Hagarde. « Je te sers un verre. Je suppose que tu sera ravie de trinquer à cette réalisation. »
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeJeu 18 Fév - 23:04

C’était un brouillon. Un amas de crasses et d’imperfections. De ratures brisées. Les éléments de leurs vies. Rhodan en était l’incarnation parfaite, pleine de cet alcool et de ces regrets qu’elle ne savait pas gérer. Lizz la trouvait pitoyable et la satisfaction se faisait écrasée par ce dégout terrible qui la prenait à la gorge et l’aurait fait vomir cette culpabilité qui suintait de tous les pores de l’autre blonde. Le traitre qui ne supportait pas son rôle. Elle applaudit, tient. Ses mains faisant écho dans le vide tendu, augmentant le burlesque de leur échange. Saluant la prestation misérable de Rhodan. « La même chose que depuis des années. » Lizz avait encore sa tête penchée sur le côté et à sa gestuelle s’ajouta ce rire faux, plein de crocs. C’était noir dans le fond de ses pupilles et ça l’empêchait de paniqué à la détresse qu’elle visualisait. Car Rhodan n’avait pas répondu à la sienne et l’enfant qu’elle était n’était pas prête à mettre son orgueil en jeu une deuxième fois. Alors que tout ce qu’elle désirait faire, tout ce qu’elle finirait par céder, ce serait de prendre Rhodan par le col et de la secouer et de lui demander si ce qu’elles avaient dit, la veille, avait un sens, ou si ces paroles avaient été vides comme elles l’étaient.

« Mon incapacité à protéger ceux que je dois protéger et ma tendance à tout envenimer. » Lizz retint un soupir et ce fut à son tour de fermer les yeux, sentant cette brulure se fondre sous ses paupières alors que la colère grattait l’intérieur de son corps et qu’elle se retint de ne pas donner une deuxième gifle à l’ivrogne. Elle se concentra sur sa paume brulée et quand elle ouvrit les yeux, tout le dédain qu’elle avait pour Rhodan était encore là. Il ne partirait jamais, probablement. « Je te sers un verre. Je suppose que tu sera ravie de trinquer à cette réalisation. » Lizz porta son regard sur la bouteille vide, premier cadavre de la soirée. Elle s’assurerait qu’il ne soit pas le sol à joncher le sol ce soir. De manière métaphorique ou non. « Tu ne seras pas la raison pour laquelle je me mettrai à boire. » Lizz faisait si peu dans l’alcool. En fait, elle se souvenait bien des trois rares occasions où elle avait accepté un verre. Elle aimait trop sa solitude pour la gaspiller avec une substance. Elle avait un travail quotidien, sur lequel elle s’acharnait, où elle ne voulait pas faire d’erreur. Un travail qu’elle ne pourrait rejoindre que dans une semaine.

Lizz secoua la tête et donna l’impression qu’elle allait abandonner la discussion là. Mais non. Rien dans sa gestuelle se relâcha, pas même quand elle fit quelques pas sur place, son regard gris retrouvant la saoularde dans la pièce. « Tu ne fais que t’apitoyé sur ton sort. » Premier coup, qui fut cinglant dans le silence de mort. « Tu vois tout ce qui a été perdu et tu n’es que ça. Une grossière perte. » Elle prit une courte pause, prenant soin d’articuler tout ce venin, de lui donner forme et force. S’assurer que les mots s’imprègnent en Rhodan, qu’ils dépassent la barrière de l’alcool. « Tu es restée à la case départ. » Elle prit le risque de s’approcher un peu, d’un pas, surveillant la gestuelle de Rhodan, consciente que si un geste devait surgir, elle ne pourrait pas l’éviter. « Est-ce que tu es plus en paix qu’il y a 11 ans et 51 jours ? Est-ce que tu as jamais dépassé la mort de ma sœur ? »
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeVen 19 Fév - 14:12

Elle aurait pu avoir le monde à ses pieds. Ou du moins elle aurait pu être heureuse. Maintenant bien sur ça ne serait jamais le cas. Depuis plus de 11 ans, ça ne pouvait plus être le cas. Elle était un lambeau pathétique qui avait essayé de se tenir pendant plus d’une dizaine d’année. 4066 jours. 4066. Et maintenant elle n’avait plus rien pour la raccrocher. Elle avait du être droite pour preparer sa vengeance, elle était juste brisée d’avoir réussi. Et si elle amenait la paix aux autres, elle ne l’aurait pas. Elle prenait sur ses épaules, ou peut être qu’elle était en train de ployer désormais. Et la chute n’était pas belle à voir. Tant pis, Lizz ne méritait pas ça, mais Lizz cherchait la merde aussi. Pourquoi est-ce qu’elle était la ? Pour voir la glorieuse décadence du parfait petit soldat qui n’avait jamais été qu’un sale traitre ?  Elle pouvait se vanter d’être la seule à assister à ça, elle pouvait se vanter oui… car plus personne ne verrait jamais Rhodàn, dans un tel état. – Personne ne l’avait jamais vu -
Et voila, les mots fusaient finalement. Et Rhodàn sentait le regard de Lizz sur son corps, sur son état. Elle se sentait étrangement jugée, mais elle avait toujours cette impression de le meriter sans le meriter. Lizz serait sa perte, ou peut être qu’a la base du problème, Andrea l’avait été.  Elle haussa les épaules, lacha tout ce qu’elle avait en de pathétiques petits mots. Sa proposition fut refusée, et elle resta droite quelques instants, peu sure de ce qu’elle pouvait faire maintenant.  C’était fini non ? Elle allait pouvoir partir ?  Tout était clos. Et malgré ce qu’elles avaient pu dire, malgré son affirmation qu’elle ne partirait pas, malgré l’étreinte de Lizz et les mots que celle-ci lui avait dit la veille, elle était persuadée que leur relation – et quelle était elle ? Elles étaient unies par une morte qui les blessait encore sans l’avoir jamais voulu. Du moins, qui blessait Rhodàn, et elle n’était pas assez égoïste pour penser être la seule. – aussi tendue sans l’être toujours, soit elle, prenait fin sur le moment, quand Lizz passerait la porte.

Mais Lizz ne partit pas, comme un démon assoiffé de sang qui n’avait pas encore fait assez saigner.   Malgré son état, Rhod entendait tout. «  Tu ne fais que t’apitoyer sur ton sort. » Un coup. Il était justifié, elle haussa les épaules. «  Tu vois tout ce qui a été perdu et tu n’es que ça. Une grossière perte. » Deuxième balle. Une rafale peut être ?  Ca faisait mal, elle se sentait pourtant vide mais elle souffrait. Parce que les mots de Lizz touchaient la verité, touchaient un nerf qu’elle avait trop souvent ignoré. Oui, elle avait bu pour Andréa la première nuit après sa mort. Et elle avait prit la plus dure décision de sa vie. Mais ensuite… Ensuite, elle avait tenté d’ignorer cette peine, de ne pas montrer qu’elle en révait encore la nuit, de ne pas montrer qu’elle était dans l’une des pires souffrances que l’humain puisse connaitre : Le manque. «  Tu es restée à la case départ. »  Les mots la clouaient sur place, parce qu’elle voyait dans le regard de Lizz l’étincelle d’une determination qu’elle avait vu bien longtemps auparavant. Et Lizz s’approchait sans qu’elle ne puisse bouger. Immobile. Incapable. Apathique. « Est-ce que tu es plus en paix qu’il y a 11 ans et 51 jours ? Est-ce que tu as jamais dépassé la mort de ma sœur ? »  Ce fut le dernier coup. Comme une lame dans le ventre que l’on ressort aussitôt pour re-rentrer immediatement. Rhodàn figea littéralement, et fixa ses yeux troubles dans ceux de Lizz.

«  Ce que j’étais est mort quand elle est morte. »  C’était froid, comme si Rhod tentait de se distancer de ce qu’elle disait. Mais la douleur était encore présente, et puis finalement, elle se laissa tomber le cul sur le sol, comme un gamin blessé ou fatigué. « Je ne me suis pas apitoyée pendant 4065 jours, Elise. Il est peut être temps que j’ai le droit de le faire. » Et ce n’était même plus froid, c’était vide, tandis que des larmes commencaient à couler, silencieuses. «  J’ai fais ce que j’avais à faire. C’était une route solitaire. Je l’ai pris parce qu’il le fallait. Alors oui, j’accepte d’être une perte, j’accepte de retourner à cette case départ pour prendre la réelle route cette fois. »  il serait temps qu’elle arrive à faire son deuil. Elle n’y arrivait pas. Et desormais ses yeux humides fuyaient Lizz. «  Je ne suis même pas capable de ne pas te blesser. Si tu savais comme je m’en veux. »  Elle était un bordel. Une femme en vrac. Elle ne savait meme pas si ce qu’elle disait avait du sens, pour elle, plus grand-chose n’en avait.
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeVen 19 Fév - 21:14

Lizz n’avait aucune retenue, aucun remord. Les mots qu’elle prononçait, elle les pensait. Tous. Les uns après les autres, sans aucun mensonge, sans aucune honte. Elle ne prenait pas la peine de considérer les sentiments de Rhodan. Elle aurait même préféré que le soldat n’en ait aucun et après avoir passé tant d’années à faire semblant, peut-être que Lizz arrivait à la croire, un peu. Les deux blondes étaient similaires, jouant particulièrement bien le rôle des intouchables. Et elle savait ce qu’il y avait sous la carcasse. C’était ça qu’elle cherchait à atteindre, celle qui s’occupait des bêtes. Parce qu’elle n’avait aucune retenue, aucun amour pour Rhodan. Qu’un profond dégoût que lui inspirait l’ivrogne en face d’elle. Et un dégoût encore plus profond, qu’elle s’adressait à elle-même, Lizz, en songeant à toutes ces paroles, à tout ce mal qu’elle enfonçait dans l’être du traitre. Parce qu’elle en était satisfaite, du tremblement de son ainée. Et elle voulait que Rhodan tremble encore plus, jusqu’à ce qu’elle se brise. Comme ça, elles seraient brisées ensembles.

« Ce que j’étais est mort quand elle est morte. » Lizz leva les yeux au ciel, poussant un long soupir. Rhodan n’aurait aucun soutient de sa part et comme si la métaphore s’appliquait à la réalité, l’imbibée tomba au sol et Lizz secoua la tête, enfonçant les mains dans les poches. « A quoi tu joues là ? » Railla-t-elle, alors qu’elle écoutait les pleurs et les remords de Rhodan. « Alors oui, j’accepte d’être une perte, j’accepte de retourner à cette case départ pour prendre la réelle route cette fois. » Ca ne faisait pas sens, et Lizz avait du mal à comprendre les propos alourdis par l’alcool. Elle ne fit aucune remarque pour autant, s’accroupissant au niveau du traitre, gardant toujours une distance entre elles, incapable de la rompre, la chérissant trop – la distance. Vous êtes pitoyables quand vous pleurez. « Tu parles d’un beau départ, dans ce cas. » C’était comme si tout ce que Rhodan s’était interdite de montrer surgissait là, devant Lizz. L’enfant qui avait grandi trop vite était dans l’antre du soldat Andersen. Elle était chez elle. Était-ce ce qui la rendait sur fragile ? « Je ne suis même pas capable de ne pas te blesser. Si tu savais comme je m’en veux. » Lizz baissa les yeux, serra les lèvres, se mordit la langue, pour ne pas rire du ridicule de la situation. Eh oui, ce fichu complexe du héros. Il avait le don d’exaspérer Lizz au plus haut point.

Elle haussa les épaules, prit son courage à deux mains, alors qu’elle rencontrait le visage plein de larmes de Rhodan. « T’as une drôle de manière de le montrer, en jouant les absentes. » Son front se plissa et toute la colère revint dans son regard, ceux yeux qui avaient été presque doux, parfaitement amusés. L’écart n’était plus, et si la rigidité était à nouveau présente, le ton était moins vociférant qu’auparavant. « Tu m’as blessée, oui. Et alors ? » Elle avait subi la plus grande des blessures quand elle n’était qu’une enfant. Ca, le rouge sur sa main, sur sa joue, ce n’était rien. Une marque temporaire. Ca partirait. Pas comme les cicatrices qui marquaient ses poignets et qu’elle voyait tous les jours. « C’était un accident. » Elle précisa. « Un stupide accident. » Lizz hésita, l’espace de quelques secondes et elle fut clairement partagée. Puis, elle choisit mieux que de conforter Rhodan. Elle allait le faire à sa manière. Lizz se redressa et s’approcha de l’autre blonde, la dévisageant de toute sa hauteur. « Etre triste n’excuse pas tout. Et ça ne t’excusera certainement pas toi. Tout le monde est triste et tout le monde est dans un profond désespoir. Ne me donne pas l’excuse d’une fille qui est morte il y a plus de dix ans. » Elle plissa le nez et tourna de la tête, sentant cette brulure acide, quand elle évoqua sa sœur de cette manière, oubliant immédiatement ce qu’elle venait de dire. « Tu veux recommencer les choses à zéro ? Okay. Fais les choses correctement. Pour une fois. » Et le ton restait accusateur. Presque cruel. Terriblement vrai.
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeSam 20 Fév - 11:33

Les dernières défenses de Rhodàn étaient parties. C’était probablement parce qu’elle avait bu. Mais c’était surement aussi parce qu’elle avait tout retenu pendant bien trop longtemps pour que ça ne soit humainement possible de continuer à gérer. Les barrages avaient explosés, et comme pour symboliser tout ça, quelques larmes coulaient de ses yeux.  Elle était faible. Elle aurait tant honte d’elle le lendemain quand elle réaliserait tout ça. Quand elle réaliserait à quel point elle avait été pitoyable. Elle se haïrait. Enfin, elle n’arrivait déjà pas à se regarder dans un miroir, alors plus ou moins… Non. Ca serait pire. Elle savait que ça serait pire. Et le pire de tout ça c’était que même en le sachant elle n’arrivait pas à s’arrêter. Bien sur, les larmes n’étaient pas des torrents, et ses yeux restaient humides sans qu’elle ne se permette de trop les laisser filer. Mais elle était la, effondrée sur le sol, tentant de fuir le regard de Lizz sur elle. Elle savait qu’elle devait être pleine de haine, ou de dégout. Diable, elle même se serait regardée avec le pire des dégouts. Et oui ? A quoi jouait elle ? Elle ne savait même pas ce qu’elle racontait. Ou peut être qu’elle ne le savait que trop, même si il sortait  au plus mal.

«  Tu parles d’un beau départ, dans ce cas. » Elle fronça les sourcils, essayant de comprendre. Et elle ne reagit pas spécialement ça. Non, elle était déjà partie autre part, sur une lancée qu’elle aurait voulu ne pas prendre. Mais voilà, les barrières cédaient face au whisky – et ça n’avait rien à voir avec le Whisky avec qui elle se sentait bien -  et elle énonça peut être le point le plus lourd de la situation.  Elle avait blessé Lizz. Et plus que tout le reste, cette simple chose l’avait hantée. Elle avait blessé Lizz parce qu’elle avait été stupide, elle avait blessé Lizz parce qu’elle n’avait pas pensé…  Elle poussa un soupir. Et osa enfin croiser le regard, qui fut presque doux un instant.   «  T’as une drôle de manière de le montrer, en jouant les absentes. »   Elle fronça les sourcils, et secoua la tête. Il fallait qu’elle parle, qu’elle s’exprime, qu’elle dise quelque chose. Elle n’en eut pas le temps. Elise continuait à assener des vérités que Rhod ne voulait pas voir. «  C’était un accident. Un  Stupide accident. » Sa bouche s’ouvrit et se referma immédiatement tandis que Lizz se redressait et lui assenait encore des choses qu’elle ne voulait pas entendre. – Elle en avait besoin. En avait elle besoin ? -    Ses sourcils se froncèrent. Et elle ne tenta pas de se relever tout de suite. Tu veux recommencer les choses à zéro ? Okay. Fais les choses correctement. Pour une fois. » Le ton était cruel, et peut être qu’elle manqua de défaillir. Peut être.  Elle ne pouvait pas tomber plus bas de toute façon. Alors elle attendit un peu, elle laissa filer une dernière larme, et elle tenta de se relever avant de reprendre la parole.

«  Je suis désolée. »   Elle tanguait un peu, mais elle tenta de ne pas trop bouger. «  Je suis désolée de t’avoir blessée par accident, parce que je n’ai pas réfléchie. Desolée de ne pas être venue te voir comme je te l’avais promis. Désolée d’être dans un état aussi pitoyable. »  Elle la fixait, pour faire passer l’entière sincérité de ses mots. «  Je ne me sers pas d’Andrea. Je ne me servirais jamais de sa mort. Je ne sais juste pas comment fonctionner avec ça. »  C’était cruellement vrai encore. «  Parce que j’ai passé des années dans l’unique but de venger sa mort, de faire quelque chose de bien, et que maintenant je ne sais plus quoi faire. »  Peut être que la rudesse précédente l’avait dessaoulée immédiatement. Ou peut être que c’était croissant, enfin…  Elle l’esperait. – Elle voulait juste tenter d’être claire dans ce qu’elle disait. - «  Je ne suis pas sure de savoir faire les choses correctement. »  Et c’était comme une main tendue qui appelait à l’aide. Et elle était sure qu’elle n’aurait pas de réponse. Ou peut être, qu’elle espérait à la fois en avoir une et ne pas en avoir. Parce que c’était ainsi. Parce qu’elles ne savaient pas faire autre chose que se faire du mal. Le vouloir. Ne pas le vouloir. C’était douloureux de toutes les manières. Elle était juste perdue. Comme un bordel sans fin.
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeSam 20 Fév - 16:19

Il y eut un silence qui mit encore plus en exergue les paroles que Lizz venait de prononcer. Les couteaux de mots et les blessures de rancune qu’elle avait libérée, pour secouer un peu la faiblesse visible de Rhodan. C’était tout ce qu’elle pouvait faire, tout ce qu’elle voulait faire. La blonde n’était pas du genre à réconforter les humains (tout l’amour qu’elle pouvait avoir, elle le réservait à ses animaux. Et puisqu’elle ne pouvait les voir pendant une semaine, elle le garderait précieusement, ce sentiment. En contrepartie, elle libérait cette animosité si vive quand elle était en présence du traitre). Lizz expira calmement, surveillant les réactions de Rhodan, l’observant changer quelque peu, sous sa peau. Se redresser, finalement, de manière un peu gauche. Par réflexe, pour éviter que celle qui avait été un jour la meilleure amie de sa sœur (si ça n’avait été que ça), ne tombe grâce à tout cet alcool qui troublait ses sens, Lizz attrapa Rhodan par le coude, la soutenant, plus que lui apporter un quelconque réconfort physique. Ce n’était pas comme les approches que l’autre blonde dédiait à l’enfant qui avait grandi trop vite. Non. La poigne était forte sur le bras de Rhodan, la gardant en place. L’empêchant, aussi, de fuir.

Les excuses tombèrent, les unes après les autres. Et à chaque mot prononcer de manière légèrement engourdie par Rhodan, Lizz fronçait imperceptiblement son front. Elle ne doutait pas une seule seconde que le soldat était sincère. Ce n’était pas parce qu’elle avait menti pendant plus de dix ans sur ses motivations que Lizz la considérait come incapable d’être honnête. Non. Lizz la considérait comme une incapable tout court. C’est pour ça que vous vous entendez si bien. « Et que maintenant je ne sais plus quoi faire. » Des joies de perdre son but dans la vie. Des joies d’être une saloperie de fataliste prête à mourir pour une cause. « Je ne suis pas sure de savoir faire les choses correctement. » C’en était presque déroutant, de voir Rhodan dans cet état. Cette femme qui avait toujours semblé si forte aux yeux de Lizz et qui n’était, au final, qu’une fêlure de plus. La prise sur le coude de Rhodan s’amoindrit, mais elle refusait de la lâcher. Ainsi, sa présence fut moins agressive. Douce, elle ne le serait jamais. « Déjà, commence par arrêter de te lamenter sur ton sort. » Il y avait cet ennui présent dans sa voix, car pour elle, c’était une évidence de la vie de tous les jours.

Tu peux parler. Elle n’avait pas toujours été comme ça et peut-être aurait-elle pu faire preuve de compassion vis-à-vis de Rhodan. Peut-être que les mots durs de Lizz était sa manière de le faire. Car elle n’était pas partie. (Lizz avait horreur de ceux qui la quittaient sans un mot, et même si elle était une mauvaise compagnie, elle estimait que c’était toujours mieux que la solitude). Lizz savait ce que ça faisait, de toucher le fond. Et elle savait qu’il n’y avait rien de plus pénible que de reprendre goût à la vie. Ca n’était pas impossible pour autant. « Faire des erreurs n’est pas la fin du monde. Si tu en tires des leçons. » Elle marqua une courte pause, se mordant la lèvre inférieure, avant de pencher la tête vers Rhodan. « Qu’est-ce que tu as à retenir de hier et aujourd’hui ? »
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeMer 24 Fév - 22:49

Rhodan était complètement au fond du grouffre dans le quel elle avait refusée de plonger depuis plus de 11 ans. C’était bon désormais : la chute – si elle n’était pas physique, ou du moins si elle ne l’était plus, grâce à Lizz – était pire. Elle était mentale, et le soldat au moral d’acier, à la détermination sans faille, était juste brisé.  Elle savait savait que plus rien jamais ne serait pareil, elle savait que le vrai challenge existait maintenant. Elle allait devoir se relever et tenter de vivre la tête haute, mais ce n’était pas si facile que l’on pouvait le prétendre. Et peut être oui, que la fille en face d’elle, était une ancre qui la retenait vers le bas, un bois, peut être que des voix de bonne conscience lui auraient dit de partir maintenant, et de ne pas regarder en arrièere. Elle ne le pouvait pas. Elle ne le pouvait pas parce qu’elle avait promis.  Elle ne pouvait pas surtout, parce qu’elle tenait à Lizz, d’avantage peut être que la simple promesse à une morte, et malgré ce que son esprit ivre avait pu suggérer, elle ne voulait pas l’abandonner. Elle ne pourrait jamais le faire.

Peu à peu d’ailleurs, elle dessaoulait et retrouvait la clarté de son esprit – C’était suffisant pour se haïr, assez pour avoir honte et se trouver pitoyable (indice : elle l’était) ; mais pas assez pour repousser la main sur son coude. Pour refuser cette douce chaleur qu’elle ne méritait pas. Qu’elle aurait du fuir.   «  Déja, commence par arrêter de te lamenter sur ton sort. »   Arrêtes de te lamenter.  Et c’était fou, comme une simple phrase pouvait avoir le meilleur des effets. Et peut être que Lizz voulait dire ça méchamment, peut être que voulait lui faire mal, mais Rhodan le prenait bien. Comme une motivation.  Elle était faible ce soir, et stupide d’avoir besoin de ça, mais c’était ainsi. Demain elle serait forte.  Elle survivrait à ça, comme elle avait survécu au reste. – Elle survivait à trop - » Je sais. »  Voilà, elle se sentait un peu comme une enfant qui découvrait le confort des complaintes pour la première fois de sa vie. Mais voilà, ce qu’elle savait et ce qui sortait d’elle n’était pas forcement similaire, alors elle se contenta du silence, et elle hocha la tête comme un gamin que l’on punit. La souffrance. L’air perdu encore lisible dans ses yeux clairs. Et Lizz qui ne la lâchait pas – Ca lui faisait du bien un peu. -   «  Faire des erreurs n’est pas la fin du monde. Si tu en tires des leçons. »  Une pause. Son regard se fixa sur la plus jeune dont la tête penchait. Avec curioisité un peu, elle la regardait. «  Qu’est ce que as à retenir de hier et aujourd’hui ? »  Elle fronça les sourcils. Elle avait apprit des choses oui. Lizz ne voulait pas qu’elle parte. Les erreurs arrivaient et n’étaient pas la fin du monde. Il ne fallait pas tirer de conclusions hâtives. Beaucoup de choses. Le doute dans ses yeux demeura un instant, et enfin elle reprit la parole. «  Les accidents ne sont pas la fin du monde ? »  Elle baissa les yeux, puis les releva, plus determinés que jamais. «  J’apprendrais de mes erreurs. » Et une question qu’elle n’osait pas poser. Lizz l’aiderait elle ?
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeDim 28 Fév - 12:20

Lizz n’était pas faite pour la compassion. Elle pardonnait difficilement, n’oubliait jamais totalement. Elle n’était pas innocente. Elle n’était pas pure. Sa vie était marquée par la perte de sa sœur, la distance volontaire avec ses parents, son éloignement des autres, quelques tentatives de suicides, un amour irréprochable pour les bêtes. Une saloperie de Rhodan qui revenait toujours dans le paysage. Comme si ça te déplaisait. Oui, elle était bien incapable de le dire. Aussi détestable trouvait-elle la présence du traitre, Lizz, en quelques sortes, en avait besoin. C’était plus fort qu’elle. C’était pour ça qu’elle avait pleuré dans les bras de l’ainée, vingt-quatre heures auparavant et qu’il lui était impossible de laisser Rhodan en paix, de l’oublier, de la laisser à ses erreurs et son alcool. C’était pour ça qu’elle ne la lâchait pas et qu’elle assurait l’équilibre précaire du soldat saoul. Ce n’était pas de l’amour. Non. C’était tellement différent, mais tout aussi puissant. Lizz avait encore du mal à l’accepter, mais c’était là et elle était incapable de le combattre.

« Je sais. » Ce qu’elle pouvait combattre, par contre, c’était l’imbécilité de Rhodan et les actes dénués de sens qu’elle continuait de commettre, comme si l’autre blonde n’arrivait pas à comprendre le monde qui l’entourait, alors qu’elle vivait là depuis tellement plus longtemps que Lizz. Lizz qui leva les yeux au ciel et qui continua de remettre Rhodan en place. « Ce n’est pas pour autant que tu le fais. » Ferme ta gueule et bouge. C’était plus ou moins ça. Leur monde venait de prendre fin, mais Rhodan avait précipité celle-ci. Elle n’avait aucun droit de se lamenter sur son sort. Personne n’en avait le droit. La vie continuait et indéniablement, ils étaient en vie. Dans un état déplorable. Que ce soit brulé à l’intérieur ou à l’extérieur. Mais ils étaient en vie. Et c’était tellement important. Un tel supplice. Incarné en Rhodan ce soir, qui tentait de suivre les propos de Lizz. Elle pouvait bien le faire, ce serait la dernière fois que l’enfant qui avait grandi trop vite se permettrait de rassurer Rhodan. Ce n’était pas son rôle, elle n’était pas confortable dans celui-ci. Rhodan était un meilleur sauveur qu’elle. Certes, elle avait des progrès à faire, le soldat. Mais elle s’en sortait bien. Pour quelqu’un avec plusieurs grammes d’alcool dans le sang. « Les accidents ne sont pas la fin du monde ?  J’apprendrais de mes erreurs. »

Rhodan n’était pas parfaitement sûre et ça manqua d’arracher un sourire à Lizz. A la place, elle secoua la tête et lâcha finalement le traitre, marqua un pas en arrière. « C’est ça, oui. » C’était ennuyé, comme toujours. Elle joua avec ses doigts, qui coururent sur la cicatrice fraiche de son avant-bras. « Et ne me pose plus de lapin. » Ne pas la laisser derrière. Andrea lui avait fait ça et elle vivait dans la peur constante, Lizz, d’être abandonnée par les autres. Elle supporterait la disparition de tout le monde. Pas de Rhodan. Elle se gratta un peu la peau, gênée, avant de changer de sujet. « Maintenant va te coucher. » Et c’était tellement autoritaire, pas assez détaché au goût de Lizz. Rien ne le serait jamais assez, quand il était question de cette femme.
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MessageSujet: Re: just gonna stand there and watch me burn | lizz   just gonna stand there and watch me burn | lizz Icon_minitimeDim 28 Fév - 23:04

Non. Elle avait raison Lizz.  Ce n’était pas pour autant que Rhodàn faisait ce qu’il fallait faire. Parce que Rhodàn malgré son complexe du héros martyre, parce que Rhodàn était parfois très con. L’alcool parlait un peu la. Mais elle était stupide, parce qu’elle voulait juste ce soir être faible, et qu’elle se l’était permit quelques instants. Ca reviendrait. Demain elle serait différente. Elle faisait des efforts. Et si elle ne titubait plus – grâce à Lizz – elle finit par trouver les mots qu’il fallait dire. Elle hésitait encore oui. Mais elle était sincère, elle apprendrait de ses erreurs. Elle apprendrait à être meilleure. A être un modèle. A être quelqu’un de bien. Elle apprendrait tout ça, parce qu’il le fallait. Parce qu’elle n’avait pas le choix. Parce que maintenant qu’elle vivait, il fallait qu’elle assume cette vie, et même si elle ne s’enfuirait pas, elle pouvait toujours sortir quand la montagne devenait trop dure. Non. Elle n’irait pas profiter des étoiles, elle ne les mériterait jamais. Mais elle pourrait sortir pour respirer un peu, quand le carcan rocheux deviendrait trop serré.

«  C’est ça, oui. » Une Lizz agacée était si familière, que Rhodàn aurait pu en sourire. «  Et ne me pose plus de lapin. »  Cette fois le visage de Rhodan se serra un peu plus. Contrariée par elle même à nouveau. Et elle fronça les sourcils. «  Je … »  Elle réprima une nouvelle excuse. Elle secoua un peu la tête, et reprit la parole, d’avantage sure d’elle. «  Je te le promets. »  C’était mieux qu’une excuse, c’était une promesse. Et Rhodan les tenait ses promesses, c’était quelque chose qui la suivrait toujours. Elle ne rajouta rien. Il n’y’avait rien  dire.

Lizz le sentait probablement d’ailleurs, tandis qu’elle changeait de sujet, l’exhortant a aller se coucher. C’était presque violent. Comme l’ordre que l’on donne à quelqu’un à qui on tient. Et le soldat était trop fatigué pour se poser des questions sur le lien qui les unissait. Sur cette idée de perte et d’attachement qui n’aurait jamais de nom. Sur elles. Elle hocha la tête. « Oui. »  Ça n’hésitait même plus. C’était comme ça, qu’elle aurait répondu à un ordre d’un supérieur, mais cette fois le cœur y était, pas comme lorsqu’elle était Andersen le soldat. Elle n’était qu’une femme. Et avant de partir vers sa chambre, son lit, elle reprit néanmoins. «  Je te verrais plus tard… ? »  C’était à la fois une affirmation et une question, l’intonation se faisait sur la fin, un peu hésitante peut être, comme si elle ne voulait pas donner l’impression d’attendre. Comme si, elle avait un peu peur de la réponse qui viendrait.
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