Friendship en family (fb ft Marx)

Sujet: Friendship en family (fb ft Marx) Sam 9 Avr - 22:45

Friendship en family

▬ Avec Marx – flashback mi-mai
Si la famille est partie les connaissances restent. Les amis aussi. Et ceux qui ont disparu qui peuvent parfois réapparaître quand on ne s’y attend pas…

Le printemps est revenu comme chaque année. Bien qu’en Azgeda, il n’y ait jamais vraiment de belle saison. Le froid semble toujours être là, encore et encore. Même s’il est moins mordant qu’en plein hiver. Asrid aime bien le printemps, les animaux sont plus présents. Mais comme toujours elle se rappelle des enseignements qu’elle a reçu : ne pas chasser les plus jeunes, toujours trouver les animaux plus âgés ou blessés. Pour qu’ils aient à manger toute l’année, pour ne pas user leurs ressources. Et elle les applique de son mieux. La solitude ne lui pèse pas tellement finalement. Moins qu’elle ne le pensait. Elle a même fini par s’y habituer, à l’apprécier. C’est plus facile de vivre seule, pas d’attache, pas de perte. Elle se le répète chaque matin. Encore un nouveau jour à ne se soucier que de soi. Et de ceux qu’elle contribue à nourrir. Mais c’est différent, les choses sont différentes. Elle respecte les siens, mais elle ne les aime pas. Pas comme elle aimait sa famille. Elle trouve ça plus facile au final. Même si au fond d’elle, elle se doute que ce n’est pas la bonne solution.

En tous cas, depuis que Syndra est au pouvoir, tout semble plus calme. Moins de querelle, plus de paix. Et le chasseur apprécie cela. Vraiment. Moins de mort. Cela lui donnerait presque envie de s’attacher à nouveau. Si elle ne savait pas que les choses peuvent changer du tout au tout en quelques secondes. Elle est méfiante à présent. Elle survit dans les terres de son clan, allant parfois jusqu’aux limites de celui-ci. D’ailleurs, aujourd’hui, elle a traqué un vieux loup solitaire jusqu’aux limites du clan des prairies, vers l’ouest. Elle aimerait pouvoir enfin faire main basse sur sa proie avant que celle-ci n’aille trop à l’ouest. Car Asrid n’ira pas s’aventurer trop à l’ouest, elle craint les légendes que ces terres abritent. Lorsque finalement, elle repère l’animal, fatigué d’avoir trop marché, elle descend de son cerf et le laisse là, abrité par quelques arbres avant de continuer à pied, contre le vent. Pour ne pas qu’il la sente arriver. Elle encoche sa flèche puis sans un bruit, elle tend la corde. Au moment où elle décoche sa flèche, un bruit un peu plus loin effraie le loup qui se redresse. La flèche le frôle sans le toucher et se plante dans le sol, plus loin. Le chasseur jure entre ses dents puis d’un geste souple et rapide tire une seconde flèche qui cette fois le touche dans le cou, juste avant que le loup ne décide de s’enfuir, coupant court à ses projets.

En s’approchant, Asrid récupère sa flèche puis l’achève proprement avec respect et humilité. Le chasseur sait ce qu’elle doit à la nature. C’est grâce à elle qu’elle mange tous les jours. Elle ramène péniblement la carcasse jusqu’à sa monture. Puis, au moment où elle va hisser sa proie le cerf, elle s’arrête dans son geste. N’est-ce pas un mouvement qu’elle a perçu sur sa gauche, elle s’arrête, se fige, et tourne la tête pour regarder. Elle se redresse doucement pour chercher du regard. Elle est loin de chez elle, peut-être un peu trop. Elle aurait dû faire demi-tour il y a des heures, mais elle ne l’a pas fait, elle voulait ce loup, vieux et fatigué. Elle sort sa hache et regarde autour d’elle en plissant les yeux pour voir d’où vient le bruit, sans un mot, mâchoires serrées, prête à se défendre au besoin.

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Asrid && Marx

Le chasseur renifle doucement en plissant les yeux. Il observe, silencieux, ce que les gens qualifient de cycle de la vie. A vrai dire il n'y connait pas grand chose, il n'a pas vraiment pris la peine de s'y intéresser. Croyez, Marx avait quelques soucis plus importants à régler avec certaines personnes ou certaines situations. Alors la terre qui l'entourait était rapidement devenu un simple... Fond de scène. Un imposant et magnifique décors auquel il s'y était habitué. L'idée était malheureusement triste et pourtant bien réaliste. Ce n'est que... Assez récemment qu'il n'a réellement pris conscience du monde qui l'entourait. C'est imposant. Bien évidement... A vrai dire, les saisons ont toujours été quelque chose d'inconnu pour lui. Jeune, Marx vivait dans le clan des glaces. Le simple mot glace retire la possibilité de trouver des saisons logiques... Et puis ensuite il a vécu à l'est. Là les saisons étaient plus tranchées. On les reconnaissait mais, chez les barbares on ne prend pas réellement le temps d'apprécier les choses. C'était leur façon de faire après tout. N'allons pas chercher les idées compliquées... Enfin, les choses changeaient.

Se passant une main sur le visage, le brun récupère son arbalète avec un petit soupir. A vrai dire il ne soupirait pas vraiment pour lui même mais il s'attendait déjà à la réaction d'Hajji lorsqu'il rentrerait probablement bredouille ce soir. Ceci dit, l'autre chasseur n'aurai pu être que plus productif que lui. C'est sur que jouer le chasseur en restant assit sur le sol à regarder le vent faire bouger les feuilles dans les arbres ou bien écouter le bruit de la forêt ne lui avait pas forcément donné les moyens d'attraper du gibier très facilement. Marx lève les yeux sur sa propre stupidité tandis qu'il reprend la marche dans les bois. Ces bois il commence presque a les connaitre par coeur. Lui et sa foutue mémoire de terrain... En effet ça reste chose assez utile pour lui. Enfin, quelques pas suffirent finalement à lui faire stopper sa marche. Le spectacle qui s'offrit à lui le fit sourire. De là où il était, Marx voyait la proie mais aussi le chasseur. Pardon. La chasseresse. Se passant une langue sur les lèvres, il fit un léger pas en avant pour observer ce qu'elle faisait. Faisant craquer une branche à l'occasion. Il cracha sur lui-même en voyant la demoiselle ratée sa cible avant de finalement l'avoir facilement. Haussant un sourcil, le barbare salua la simplicité efficace de ses gestes.

Puis elle s'approche. Laissant encore un Marx tout bonnement impressionné. Voilà un bon moment qu'il n'avait pas remercié la Terre pour ce qu'elle lui avait apporté. Le ritualiste du village le faisait très bien tout seul à chaque fois qu'il faisait bruler une nouvelle personne. Pesant le pour et le contre, il la regarda une nouvelle fois du coin de l'oeil. Il pouvait ne pas revenir si bredouille ce soir si il rapportait ce loup auprès de son feu de camps. Le chasseur retira l'arbalète de son épaule avant d'encocher une flèche. Le plus silencieusement possible. La Native de son côté avait sorti une arme à en croire ses yeux. Il avait peut-être pas été aussi discret que voulu. Sortant de l'ombre, le chasseur la mis en joue. « Lâche ton arme. » Il secoua la tête se souvenant qu'elle n'était pas une barbare. Il reformula sa demande en simple language Grounder. « Tu as un respect des animaux assez... Impressionnant. D'où viens-tu? »
(c) badwolf.

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▬ Avec Marx – flashback mi-mai
Si la famille est partie les connaissances restent. Les amis aussi. Et ceux qui ont disparu qui peuvent parfois réapparaître quand on ne s’y attend pas…

Quelle idiote ! Mentalement, le chasseur se traite de tous les noms tous plus cruels les uns que les autres qu’elle connait. Et en Azgeda, il y en a des insultes cruelles. N’importe quoi, c’est vraiment n’importe quoi. La chasseur aurait pu tirer son arc, comme elle le fait à chaque fois, mais non, il a fallu qu’elle sorte sa hache. Bon, ok, elle ne s’en sort pas mal au lancé de hache. Mais quand même… elle est meilleure à l’arc. D’autant plus que l’homme est loin, qu’il la tient en joue avec une arbalète dont la portée semble suffisante pour la toucher. Elle le regarde resserrant ses doigts sur sa hache. Cette langue, elle l’a déjà entendue avant. Il y a quelques mois, lorsqu’elle a rencontré cette fille étrange. Alors elle serre encore un peu plus ses doigts jusqu’à s’en faire blanchir les phalanges. Encore plus lorsqu’il répète la phrase en trigeda. Lâcher son arme ? Sérieusement ? Elle plisse les yeux. Et lorsqu’il lui demande d’où elle vient, elle pince les lèvres cette fois. Qui est-ce ? Un barbare de toute évidence. Elle s’est trop éloignée, trop exposée. Elle n’aurait pas dû suivre le loup aussi loin. « Ai will nou teik go ai gon… » (Je ne vais pas lâcher mon arme). Au moins, ça a le mérite d’être clair. Elle le regarde toujours fièrement, non elle ne faiblira pas. Même son cerf penche la tête, menaçant l’étranger. C’est un Azgeda lui aussi. Il ne se laissera pas abattre sans se défendre. Cependant, elle répond quand même : « Ai laik Asrid kom Azgeda… ». S’il connait un peu leur culture, il sait peut-être que les Azgeda sont élevés à la dure, qu’ils sont pour la plupart redoutable et cruelle. Et elle ne fait pas exception avec son air renfrogné, déterminé et son regard tranchant. Enfin… Elle ne fait pas partie des plus cruels mais il n’est pas obligé de le savoir. En tout cas, elle se défendra jusqu’à la mort, il peut en être sûr. « En yu, chon yu bilaik ? » (Et toi, qui es-tu ?). Avec un peu de chance, elle pourrait réussir à tirer son arc avant qu’il ne tire. Mais pour le moment, il est encore trop vigilant. Si elle esquisse un geste, il n’aura qu’à tirer. Elle continue à pester intérieurement contre sa faute d’attention. N’importe quoi, vraiment.

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Asrid && Marx

Marx hausse un sourcil. Hm, se perdre dans les bois pour de la nourriture, n'était ce pas ce qu'il était en train de faire tiens? Si si, ne nous mentont pas. Sauf que lui il n'était pas totalement perdu dans les bois. Il s'enfonçait plutôt parce qu'il le voulait. Disons que plus il allait proche des terres habitées plus trouver de la nourriture serait facile. Et non dans ce cas là nous ne parlions pas de la race humainre. Oui les barbares ne se nourrisaient pas uniquement d'humain même si la chair était relativement plus onctueuse. Enfin bref, là n'était pas la question et il n'était pas encore temps de s'en poser une. Le dilemme n'était pas encore là. Tuer ou ne pas la tuer. Disons que la question se posserait plus tard. Ils n'avaient aps encore posé les questions ou même se présenter. Disons que la moindre des politesses serait de dire bonjour? Même si en l'occurence ça pouvait être vu comme très vicieux de jouer avec la nourriture. « yu beda ai ask politely » (Tu devrais, j'ai demandé poliment). Et grand dieu c'était bien rare... « Azgeda? Hm... » Bien sûr c'était une mauvaise idée de parler d'Azgeda devant Marx. Parce que même si il avait été élevé tel un barbare durant de longues années, il avait été un jour un membre de ces clans. Et il voulait savoir. Bien sûr qu'il voulait savoir ce qu'était devenu les gens de là-bas. Parce que même si son père avait été le dernier des enfoirés, il y avait certaines personnes qu'il avait apprécié... « Ai laik Marx kom savages. » Toujours l'abalète fixée sur elle, Marx hésite légèrement. Il pouvait la tuer sur le champs et ainsi faire passer son envie de manger. Ou bien il pourrait lui poser des questions. Sur Azgeda. Et sur les gens qu'il a connu là-bas. Les gens qu'il appréciait. Nouveau soupir tandis qu'il réflechit. La curiosité l'emporte. « Yu laik far gon your land. Follow the wolf kom the trimani was noun clever » (Tu es loin de tes terres, suivre le loup à travers la fôret n'était pas intelligent)
(c) badwolf.

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▬ Avec Marx – flashback mi-mai
Si la famille est partie les connaissances restent. Les amis aussi. Et ceux qui ont disparu qui peuvent parfois réapparaître quand on ne s’y attend pas…

Poliment. En la tenant en joue, bien sûr. La rouquine n’est pas sure de vouloir lâcher son arme, même s’il a demandé poliment. D’autant plus qu’elle n’est pas sure de faire mouche au lancé de hache. Elle le regarde toujours, elle guette chacun de ses gestes pour pouvoir anticiper, pour esquiver au besoin. Ou tenter de le faire parce qu’elle ne connait pas la vitesse de frapper de son arbalète. Elle fronce les sourcils. Marx. Marx. Ça lui disait quelque chose. Elle essaie de se souvenir d’où elle a déjà entendu ce pronom. Qui aurait pu lui en parler ? Personne qu’elle aurait croisé récemment. Non, elle s’en souviendrait. C’est autre chose. Qui aurait pu lui parler de ça ? Ça ne lui revient pas. Puis finalement, elle répond à ce qu’il lui dit : « Ai'm nou so far kom ai land... » (Je ne suis pas si loin de mes terres). Peut-être pas en zone peuplée et protégée mais elle est encore sur ses terres. Les limites sont proches, c’est sûr. Mais ce loup en valait la peine. Il pourra nourrir plusieurs familles et sa fourrure pourra faire un manteau. Ce nom continue à lui tourner dans la tête. Mais elle n’arrive pas à savoir pourquoi. Elle grimace un peu puis fini par demander : « Do yu often come hir ? » (Est-ce que tu viens souvent ici ?). Elle essaie de trouver pourquoi elle le connait. Mais plus elle cherche et plus l’idée s’éloigne. Plus elle fouille, plus sa mémoire disparait. Alors elle arrête finalement, dépitée et se contente de dire : « Ai think ai've heard gon yu... » (Je crois que j'ai déjà entendu parler de toi...). Peut-être qu’il répondra, ou peut-être pas. D’autant plus qu’elle tient toujours fermement sa hache. Mais il doit comprendre pourquoi. Il ferait la même chose s’il était à sa place…

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Asrid && Marx

Poliment était un bien grand mot. Il n'avait pas baissé les armes et ne lui avait pas offert un bouquet de fleurs non plus. Disons que ce n'était pas réellement le style de Marx, et ce n'était pas le style des barbares en général... Et il ne désirait pas non plus bien l'accueillir. Elle était l'ennemi. Et même si elle était encore sur ses terres. Ce n'est pas comme ça que Marx voyait les choses. Pas vraiment. Elle était l'ennemi mais elle restait aussi une possible source de nourriture. Et Marx serait capable de se battre pour avoir ce quelque chose qui ne lui appartenait pas en premier lieu. Mais il se battait souvent pour des choses qui n'étaient pas à lui aussi. Et pourtant il gagnait. Comme quoi il avait des mérites stupides. « maybe ba yu hir nau.far away.close gon ai. » (Peut-être mais tu es ici maintenant. Très loin et proche de moi.) Le loup en valait-il la peine? Voilà la question que se posait Marx, et elle demeurerait sûrement sans réponse. Enfin, il n'allait pas la tuer maintenant. Il discutait. Et elle n'avait rien fait de déplaisant envers lui. Ils pouvaient continuer a discuter sans s'entretuer ça pouvait être une excellente idée. Peu exploitée par le barbare par contre.
« nou since lot of years. » (Pas depuis un certain nombre d'années.) . il fronce un sourcil. Pourquoi cette question? Est-ce qu'elle aussi avait cette impression de déjà vu légèrement étrange...«ai don't vout in so.ai bants clan since lot of time » (Je ne pense pas. J'ai quitté le clan depuis longtemps.). Pourtant le doute subsiste. Et il baisse légèrement son arme,
(c) badwolf.

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Si la famille est partie les connaissances restent. Les amis aussi. Et ceux qui ont disparu qui peuvent parfois réapparaître quand on ne s’y attend pas…

La menace de l’homme est à peine voilée. Loin des miens, proche de lui. Clairement, l’Azgeda comprend le sous-entendu. Elle est seule, personne ne viendra l’aider ici. Avec un peu de chance, il est seul aussi. Mais Asrid le sait bien, il y a de grande chance qu’elle ne puisse pas avoir le dessus. Les cours qu’elle a pris avec les apprentis guerriers remontent à loin. Trop loin. La nomade le regrette un peu. Et elle se sent encore plus idiote d’être loin de son arc. Trop loin pour le saisir. Elle ne pourra pas encocher sa flèche et tirer avant qu’il ne tire lui aussi. Décidément, ce n’est pas une bonne journée. Roheryn baisse un peu la tête, grondant, ses naseaux se dilatent. Il s’impatiente, ne comprend pas ce qui se passe ici. Il est habitué à ce que sa cavalière discute avec d’autres gens, mais pas de cette façon, il sent bien qu’il y a quelque chose de bizarre et ça le rend nerveux. Asrid se tourne un peu vers l’animal lui soufflant quelques mots pour qu’il se calme, puis se tourne à nouveau vers l’homme. Longtemps qu’il n’est pas venu ? Un bon nombre d’année… Elle plisse un peu les yeux. Et lorsqu’il dit avoir quitté le clan il y a longtemps, cette fois elle penche un peu la tête, surprise. Il baisse un peu son arme, cela pourrait être l’occasion qu’elle attendait. Mais cette fois, elle a une raison de ne pas saisir son arc, d’ailleurs, elle laisse retomber son bras le long de son corps, sa hache cognant un peu contre sa hanche. Elle demande ensuite : « Yu come kom Azgeda ? » (Tu viens d’Azgeda ?). Cette fois, c’est de la surprise qui s’entend dans sa voix. Et un peu d’intérêt aussi. La jeune femme est intriguée. Peut-être est-ce pour cela qu’elle le connait. Des années ? Elle était plus jeune alors. Adolescente ? Petite fille ? Peut-être l’a-t-elle déjà croisé ? La curiosité est plus forte maintenant. Même si elle n’oublie pas que l’homme en face d’elle est probablement sanguinaire et déloyal, ce qui explique qu’elle n’ait pas totalement lâché sa hache. Elle aimerait comprendre pourquoi elle a l’impression de le connaître. Alors elle demande : « How long did yu bants ? » (Depuis combien de temps es-tu parti ?).

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Asrid && Marx

La menace c'est relativement stupide. Mais c'est un truc qu'il n'a aucun mal à faire Marx. Disons qu'il est né menacé et que sa vie entière se résumé par de la menace. Il vit parmi des barbares, question sécurité, on est pas réellement à la pointé. Et ça en va de même pour son père. C'était un putain de père violent qui l'insultait et le frappait pour une putain de mutation stupide. Sans rire, un oeil vert en quoi c'était gênant?! Mais non, ça ne lui plaisait pas. Et il laissait pendre des menaces. Une fois Marx a même pensé que se faire retirer son oeil était une idée intéressante. Il avait six ans. Le foyer de peur et de non stabilité dans lequel il a vécu à formé cette petite coquille, ce petit être violent qu'il est. Parce que Marx est affreusement violent. Mais pas ici. Pas aujourd'hui. Parce que l'intérêt se forme entre les deux êtres. Parce que la curiosité est un vilain défaut mais qu'elle est relativement plus forte que l'est la faim ou bien le besoin de sang. Elle avait attiré son attention en parlant de la cité qui lui donnait encore des frissons dans le dos. La cite qui l'effrayait autant qu'elle l'attirait. Il y avait un certain nombre de choses qui ne lui manquait pas dans cet habitat instable. Mais il y avait quelques petites choses qu'il regrettait. Ses connaissances. Ses amis plus précisément. Il n'en possédait pas un grand nombre, pour ne pas dire presque pas. Mais ceux qui l'appréciaient comme il était, eux lui manquaient. « sha.ba ai bants a long time ago. » (Oui, mais je suis parti depuis fort longtemps). Elle est surprise. Soufflant qu'elle le connait. Marx plisse les yeux. Il étudie le visage de la jeune fille. La connait-il? Ses traits ne lui sont pas inconnus. Mais il n'irait pas jusqu'à dire qu'il la connait. Son parlé et net et ses intentions tranchantes. Ça lui rappelle vaguement quelqu'un mais la nuance est là, tout reste vague dans sa tête. Foutue mémoire... « em been mo than twenty years. »(Ça fait plus de 20 ans)
(c) badwolf.

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Etonnamment, l’homme lui répond. Il est parti il y a longtemps. Puis il complète en ajoutant que cela doit bien faire plus de 20 ans. Alors Asrid fait rapidement le calcul des saisons qu’elle a compté. Cela fait longtemps qu’elle est seule et que plus personne ne se soucie de son vieillissement. Alors elle le fait pour elle. De temps en temps. Et en ajoutant cela, elle se rend compte qu’elle était petite fille. Elle devait avoir autour de 5 ans. Quelque chose du genre. Elle le regarde à nouveau. Pourquoi est-ce qu’elle se souviendrait de lui alors qu’elle était si petite ? Non, ça doit être autre chose. Alors elle dit : « Den ai was very yong… » (Alors, j’étais très jeune…). Elle tente de se souvenir de la raison qui pourrait lui rappeler quelque chose. Marx. Où a-t-elle déjà entendu ce prénom ? Elle ne se souvient pas que ça puisse être elle qui ai joué avec un Marx. Et si c’était lui, il était sans doute trop vieux pour jouer avec elle. Alors quoi ? Qui ? Les seuls grands avec lesquels elle jouait étaient les amis de son frère. Enfin. Non elle ne jouait pas avec mais…

« Marx, stelt eye... » (Marx œil caché…). Il y avait bien ce garçon avec lequel Andor s’entraînait et s’amusait à la fois, si tant est que les grounders puissent s’amuser. Elle n’est pas sure, mais dans ses souvenirs elle a l’impression que c’est comme ça que les autres l’appelaient. Jusqu’à ce qu’il ne disparaisse. Mais si c’est bien lui, alors il pourra lui parler de son frère. Et si ce n’est pas lui, il ne saura pas. Asrid reste méfiante quand même, il est hors de question qu’il se fasse passer pour quelqu’un qu’il n’est pas.

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Asrid && Marx

Plus d'une vingtaine d'années... L'idée lui donne presque des frissons dans le dos. Comment à t'il fait pour partir si longtemps sans que les années soient marquées coup après coup? Et... Il y avait une question que c'était toujours posé Marx. Une question étrange mais qui avait ses raisons... Lorsqu'il avait disparu du village, qu'est-ce que ses parents avaient raconter aux autres habitants? Il était "mort dans l'incendie" cette nuit là ou il s'était fait dévorer par les loups en tentant de fuir la maison? Et une autre question se posait... Est-ce que les gens y avaient cru? Marx était battu ce n'était un secret pour personne... Les gens avaient cru à ça? « how old was yu? » (Quel âge avais-tu?). Il avait pu la connaître. Peut-être. Elle était certainement beaucoup plus jeune que lui mais là n'était pas la question a vrai dire. Elle n'était pas très vieille mais ce qui voulait dire qu'elle était déjà né. Asrid... Les traits de son visage... Oui, il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus mais elle ne lui était pas inconnue. Ça c'était relativement sur. Pas besoin d'être dieu pour savoir ça.

« chit did yu say? » (Qu'est-ce que tu as dis?) Mais il avait très bien entendu... Il connaissait ce surnom mieux que tout le monde. Et ça le faisait rire petit. Marx oeil caché. Il portait en permanence son cache-œil... Il ne voulait pas que les gens voient son oeil. L'ancien Grounder ne voulait pas sentir la pitié et le dégoût sur le visage des gens. Alors il restait caché derrière sonncache-oeil. Toujours. Si elle savait ça. Alors elle le connaissait. « bilaik was me... »(C'était moi...)
(c) badwolf.

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Cela fait trop longtemps qu’elle a arrêté de compter la rouquine. Elle ne regarde plus les ans, elle ne compte plus vraiment les saisons. Elle vit et elle survit comme elle peut. En solitaire depuis maintenant de trop nombreux mois. Même si dans le fond ce n’est pas désagréable, elle en a un peu perdu de vue son âge. Elle s’en fiche un peu dans le fond. L’âge ne veut rien dire c’est l’expérience qui compte, les actes qu’elle réalise. Ce qu’elle fait pour les sien, pour protéger la paix. Alors elle répond : « mebi 4 o 5 years old… » (Peut-être 4 ou 5 ans…). Mais même si l’âge est imprécis, cela lui montre qu’elle était très jeune. Elle n’a que des bribes de souvenir.

Lorsqu’elle prononce le surnom dont elle se souvient, il semble réagir. Elle penche un peu la tête et esquisse un très léger sourire. Aurait-elle tapé juste ? Il semblerait d’après ce qu’elle entend. Et très vite d’ailleurs il confirme que c’est bien lui. Elle le regarde. Il a bien veilli. Il aurait l’âge d’Andor. Et d’un coup, elle se rappelle à quel point il lui manque. Mais elle ne dit rien, elle ne le montre pas. Son frère est loin à présent. Ils se reverront un jour, oui. Mais en attendant, elle continue à vivre. Puis elle lui demande : « Where were yu hogeda disha time? » ( Ou étais-tu tout ce temps ?). Elle se demande ce dont il se souvient, de qui il se souvient. Elle aimerait qu’il puisse lui raconter ses souvenirs d’enfance, lui parler de son frère. Mais elle ne veut pas qu’il la prenne pour une idiote. Elle continue à se méfier de lui. Elle ne veut pas mourir pour une raison aussi futile que les souvenirs.

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Asrid && Marx

Il y avait quelques petits trucs qui étaient marquant. Qui avaient été marquants lorsqu'il n'était qu'un gamin. Quelques personnes qu'il n'avait apprécié plus que sa personne. Quelques amis avec qui il aurait bien voulu fuir. Il y avait ces animaux sauvages qui étaient toujours prêt du village et qui l'attirait plus que jamais. Son village c'était tout de même beaucoup de choses... Et... Est-ce qu'elle, est-ce qu'elle était là? Quand elle était petite. « so...yu was hir.ona the stegeda.»(Donc tu étais la.. Dans le village.) Il fronce les sourcils. Asrid. Ça ne lui était pas inconnu. Il en était sur. Mais ce n'était pas clair. Il n'était pas sur.

Ce surnom le faisait rire lorsqu'il était petit. Les gens avec qui il jouait s'amusait avec ce surnom. Il y avait ce garçon... Il l'aimait bien. Il était comme son meilleur ami. Le nom échappait à Marx. Il soupira en tentant de se rappeler. Il les entendait presque. Les enfants qui l'appelaient lui et son cache-oeil. Andor? Andor... N'était-ce pas le nom qu'il cherchait? Celui de son meilleur ami? Marx n'en était pas sur. Et ces souvenirs qui partaient dans tous les sens le mettait en colère contre lui-même. Pourquoi diable n'arrivait-il pas à bien se rappeler?! « kom the savages.ai did'nt had the choice. » ( Avec les sauvages. Je n'ai pas eu le choix). Il penche la tête doucement sur le côté. Elle est toujours soucieuse et cette fois ci il baisse totalement son arme. « yu can pull yu gon.ai nou want kom kill yu anymore asrid. »(Tu peux baisser ton arme. Je ne veux pas te tuer Asrid.) Il soupire. Avant de demander peu sur de lui. « did yu know...andor? something like bilaik. »(Connais tu... Andor? Ou quelque chose comme ça.)
(c) badwolf.

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Si la famille est partie les connaissances restent. Les amis aussi. Et ceux qui ont disparu qui peuvent parfois réapparaître quand on ne s’y attend pas…

Visiblement le chasseur a pu semer le trouble dans son esprit, lui permettre de replonger dans sa mémoire. Elle le regarde, toujours sa hache à la main. Visiblement, l’affrontement ne semble plus obligatoire. Peut-être chacun pourra repartir de son côté sans avoir à se battre. Peut-être Asrid pourra rentrer chez elle avec le loup, pour nourrir une ou deux familles et revendre sa peau à un poste d’échange. Ses propres fourrures, elle les a changé il n’y a pas longtemps. Encore chaudes et en bon état, elle n’en a plus besoin, mais d’autres pourraient en avoir besoin eux. Et lorsqu’il lui demande si elle était là, demande ou affirme du coup, elle acquiesce simplement. Elle était là, oui. Elle a grandi là. Ou du moins, non loin. Son enfance lui paraît tellement loin maintenant. Une vie qu’elle n’oublie pas. Même si elle n’a pas été tendre, elle n’a pas souffert. Ses parents étaient des gens justes, pas des plus affectueux mais elle n’a jamais pris de coups gratuits. Quelques gifles pour lui apprendre lorsqu’elle faisait des erreurs. Mais en grandissant dans le clan des Azegda, elle aurait pu s’attendre à pire.

A sa question, il répond qu’il était avec les sauvages. Elle penche la tête. Enfant, elle peut comprendre. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Pourquoi reste-t-il avec eux au lieu de revenir vers les siens ? Elle ne comprend pas très bien. A-t-il finit par s’attacher à eux ? Par trouver sa place parmi eux ? Mange-t-il les siens lui aussi ? A cette pensée, Asrid a un léger mouvement de recul, méfiante. Elle ne veut pas être dévorée. La rencontre avec cette étrange femme accompagnée d’un fauve lui a laissé un mauvais souvenir. « Why nou be returned growing up ? » (Pourquoi ne pas être rentré en grandissant ?). Oui, le chasseur aimerait bien le savoir, pour savoir à quoi s’attendre, pour comprendre. Puis, il lui dit qu’elle peut ranger son arme. Parce qu’il ne veut pas la tuer. Mais elle reste méfiante, cependant, pour montrer qu’elle est disposée à l’écouter, elle range sa hache à sa ceinture. Puis, lorsqu’il lui parle d’Andor, elle se penche un peu vers l’avant. Alors il se souvient bien de lui. Pour la première fois depuis qu’ils sont face à face, la rouquine sourit. Elle esquisse un sourire au souvenir de son frère. « Andor was ai bro... » (Andor était mon frère). Elle le regarde et demande : « Do yu remember em ? » (Est-ce que tu te souviens de lui ?). Elle aimerait l’entendre parler de son frère, lui raconter ce qu’ils faisaient lorsqu’elle ne pouvait pas les voir.

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Asrid && Marx

La mémoire c'est de la merde. C'est la première chose qui lui passe à l'esprit à vrai dire. Parce que ses souvenirs ils étaient toujours là alors que Marx ne pouvait plus être ce grounder qu'il avait été autrefois. Et les souvenirs ça l'avait toujours paralysé à vrai dire. Il avait été recueilli par des Barbares et finalement on l'avait prit tel quel. Alors qu'il était né dans le clan des glaces et ce n'était pas franchement bien vu. Et même avec le temps. Ses souvenirs, sa curiosité. Tout ça qui l'avait poussé à revenir sur les Terres... les Terres qu'il n'avait plus le droit de visiter maintenant. Parce que ce n'était plus chez lui. Et parce que ça ne l'avait jamais vraiment été. Elle affirme qu'elle était là, enfant au village. Ça lui tire un petit sourire. Est-ce qu'il se souvenait d'une enfant aux cheveux de feu? Il devait s'en souvenir. Ce n'était pas n'importe qui. Si elle se souvenait de lui. Peut-être qu"elle l'avait connue. Lui et son cache-oeil. Son magique cache-oeil qui ne le quittait jamais.

Il est resté chez les barbares et n'avait jamais vraiment pensé à revenir vivre dans le petit village qui avait été sien auparavant. Sa famille il l'avait dégustée. Sa vengeance avait été faite alors pourquoi venir pourrir une nouvelle fois les terres. Marx n'avait pas vraiment eu le choix. Il n'avait pas eu l'envie aussi. La vie avait toujours été compliquée en temps que petit Azgeda. Il ne se voyait pas vraiment en autre chose que Barbare. Et maintenant que les années de sa vie étaient écoulées, qu'il voyageait avec Hadji le barbare, les choses ne changeaient pas non plus. Il n'était plus ce gosse. « Did'nt had the choice. Did'nt want to » (Pas eu le choix. Pas voulu.). En fait il était effrayé. Parce qu'il ne savait comment les gens auraient réagis. Les gens sont si influençables là d'où il vienne. Mais le sujet passe vite tandis que Marx fouille dans ses souvenirs. Qu'il se rappelle des gens qui étaient avec lui. Qui l'appréciait pour ce qu'il était et non pas pour ce qu'il était sous son cache-œil. Il y avait ce garçon qu'il appréciait particulièrement. Il pouvait... Oui il pouvait certainement le considérer comme son meilleur ami. Ils jouaient souvent ensemble mais les noms étaient quelque chose de compliqué. « So ai remember yu Asrid sis gon Andor » (Donc je me souviens de toi Asrid soeur d'Andor). En effet légèrement. « Ai do. Em was the only won chon does'nt judge me gon ai eyes » (En effet. C'était le seul qui ne me jugeait pas pour mes yeux). les sourcils. Pourquoi sa soeur lui demande des informations? [color=#660000]« Ste em stedaunoun? »[i](Il est mort?.)
(c) badwolf.

Friendship en family

▬ Avec Marx – flashback mi-mai
Si la famille est partie les connaissances restent. Les amis aussi. Et ceux qui ont disparu qui peuvent parfois réapparaître quand on ne s’y attend pas…

Il ne pouvait pas revenir. Asrid l’entend lui répondre qu’il n’a pas fait le choix de rester loin de chez lui. Elle l’écoute et esquisse une légère grimace. Quelles circonstances se sont offertes à lui ? Est-il devenu esclave ? Forcé de les suivre, attaché comme un chien ? Ou a-t-il choisi de vivre parmi eux pour rester en vie ? Asrid aimerait en savoir un peu plus, elle est curieuse de savoir ce qui lui est arrivé, ce qui s’est passé pour lui tout ce temps. Il a l’air en plutôt bon état. Alors quoi ? Elle posera la question. Elle posera des questions. Beaucoup de questions pour tenter de comprendre leur mode de vie. A ses côtés, le cerf s’impatiente. Il ne bouge pas, si ce n’est sa peau qui tressaute. Ses muscles roulent un peu. Si la rouquine semble s’être détendue, ce n’est pas son cas. Lui est toujours nerveux, il n’aime pas cet homme qui les menace. Même si pour le moment personne n’est blessé.

Puis, la conversation dévie sur Andor. L’attention d’Asrid est toute dévouée au barbare qui lui fait face. Il a des souvenirs de son frère. Il va pouvoir lui en parler. Lui parler de lui. De son exemple. De celui qui lui a appris tant de choses par le passé. Qui lui manque tellement. Enfin, à la façon des grounders. Elle regrette ses leçons pas son affection. Elle ne sait pas ce que c’est la tendresse. Même si elle n’a jamais pris de coups injustifiés. Elle le regarde et acquiesce un peu en disant : « Sha, em could appreciate emo chon deserve em... » (Sha, il savait apprécier ceux qui le méritaient…). Elle acquiesce un peu. Leurs parents les ont élevés comme ça tous les deux. Observer, juger, réfléchir. Ne pas frapper inutilement. Ne pas sacrifier ceux qui méritent de vivre. Vraiment. Des valeurs dont Andor s’était pleinement saisi. Il aurait fait un grand guerrier. Alors elle complète en réponse à sa question : « Em died in an ambush kom the rest gon our family. » (Il est mort dans une embuscade avec le reste de ma famille.). Aucune tristesse ne transparaît dans sa voix juste un profond respect. Cela fait longtemps à présent. Avec toutes ces précisions, elle se dit qu’il comprendra peut-être un peu mieux la conversation. Puis finalement elle lui dit : « Ai don many questions gon yu...en ai wish yu could answer. » ( J'ai de nombreuses questions à te poser... Et j'aimerais que tu puisses y répondre.). Il est libre de refuser bien sûr et de rentrer chez lui. Mais cela sera décevant pour elle, de ne pas pouvoir obtenir de réponse.

Sujet: Re: Friendship en family (fb ft Marx)

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