#3 - aggro station | enquète

Elle n’avait plus parlé jusqu'à ce qu’ils arrivent à ce qui finalement était la station Agro, se contentant de manger sa barre de chocolat. Et puis soudain, elle aperçu le carnage. Agro fumait de toute part, le crash avait endommagé des circuits probablement, et il y’avait des traces de bataille, et un cadavre sur le quel fonça Asrid. Elle haussa les épaules elle, fixant un peu le vide et tout ce qui était la. C’était douloureux en un sens, de voir cette prison spatiale éclatée sur la terre ferme. Mais Juda était à l’abri plus ou moins, Jasper était sur Terre aussi, et le reste du monde ne comptait pas vraiment. Alors elle fixa le cadavre avant de se retourner vers la Rousse. « Je vivais dans cette station. C’est Agro. » Et elle regarda Skoll qui essayait de la rassurer, et elle lui sourit. « Je ne vais pas me briser, je m’en fiche tu sais. Mais merci. »

Il posait une question après ça, et elle hocha la tête. « Allons y. Certains devraient surveiller les environs pendant que l’on rentre, si ils sont à l’interieur et qu’on rentre en groupe, on passera pour des ennemis. Enfin, j’pense. » Après, elle, se faire tirer dessus elle s’en fichait un peu, ça arriverait si ça devait le faire. ET sans plus attendre elle descendait de cheval. « Ou j’peux y’aller seule. » Il restait peut être un peu de sucreries.

Ce n’etait pas beau a voir. Et pourtant le chef des Shiedgeda en avait vu des cadavres. Mais la c’etait vraiment un triste spectacle. Et même si ce n’etait pas des gens de son peuple il se disait que ca devait faire de la peine a Jimmy. Alors il se montrait rassurant. Comme il le pouvait. Les Grounder n’etaient pas non plus reputé pour leur affection. Sauf que la petite Skaikru ne semblait pas vraiment perturbé.

- Si ca ne va pas n’hesite pas a le dire.

Le chef des  Shiedgeda etait prêt a entrer dans l’etrange machine. Il n’avait pas peur. Même si cette boite métallique etait étrange. Jimmy suggéra d’aller dans son ancienne maison mais elle proposait aussi d’y aller seule. Asrid avait raison …. Et elle proposa d’aller guetter aux alentours.

- D’accord. N’hesite pas a nous alerter s’il y a quelque chose de bizarre.

Il se tourna vers Canjun et imladris. Il savait déjà a sui demander d’entrer et a qui demander de rester dehors. Pas qu’il le faisait de gaitée de cœur. Mais il avait très bien compris pourquoi Heda ne l’avait pas envoyer enquêter qu’avec des gens de son clan.

- Je viens avec toi Jimmy. Imladris viendra avec nous. Canjun surveillera l’exterieur.

Ils n’avaient plus qu’a se mettre en route.

Canjun se tenait là, inquiet de la scène et écoutant Jimmy avec attention, qui semblait ne pas être trop atteinte à la vue de la station ancrée dans la terre dont elle venait. Puis il acquiesça à sa proposition et lança un regard à Asrid, acceptant de l'accompagner. Après tout, si Sköll restait auprès de Jimmy, c'était Canjun qui connaissait le territoire de son Clan. Alors il serait plus apte à venir avec elle. Et de toute façon, Sköll lui donna l'ordre de surveiller l'extérieur. Ainsi, le guerrier hocha à nouveau la tête et se tourna vers la demi-Shiedgeda en lui adressant un sourire, comme pour tenter de la réconforter, si jamais à l'intérieur d'elle elle ressentait tout de même quelque chose à la vue de ce massacre. Puis, ses yeux ébènes s'égarèrent sur chacun de ceux qui entreraient à l'intérieur. « Faites attention. » dit-il dans un presque murmure, son sourire s'évanouissant, avant de rattraper la femme d'Azgeda qui commençait déjà à s'en aller. La torche en main, il illuminait la zone dans laquelle ils s'aventuraient, laissant son cheval auprès des autres. Canjun se demandait s'ils allaient tomber sur quelque chose, et se concentra sur sa mission, espérant que toute cette affaire soit bien vite résolue.

Tes yeux bleus continuaient d'observer la scène macabre qui se dévoilait devant vous, et tu venais de proposer de chercher au plus vite les survivants, la réaction stoïque de Jimmy réveillant ta curiosité. Avait-elle été attachée à sa vie dans l'Arche ? Ou avait-elle envie d'oublier certaines choses qui s'étaient déroulés là-bas et de se détacher de cette vie qu'elle avait eu ? Tu n'en savais rien, et ce n'était pas le moment idéal pour de telles questions. Ainsi, même si tu aurais peut-être eu envie de lui dire quelques mots, tu ne dis rien, trop concentré sur la scène, et abaissa la tête de façon respectueuse lorsque Sköll t'annonça que tu le suivrais lui et la demi-Shiedgeda. Ainsi, gardant ton silence, tu mis pieds à terre, caressant une dernière fois Amrod avant de t'approcher de l'entrée de la Station. Et aux paroles du guerrier du Clan de Sköll, tu pris à nouveau la parole, ton regard se posant sur les deux terriens qui seraient aux aguets à l'extérieur. « Vous aussi. » dis-tu comme pour appuyer les dires de l'autre Chef quant au fait de les alerter si quoique ce soit se déroulait au dehors. Désormais, il était temps de passer à l'action et tu regard Jimmy, lui faisant un signe de la main en direction de la boîte métallique. « Après toi. » dis-tu simplement, ton visage se tournant une seconde fois vers les bois menaçant dans cette nuit hivernale. Puis, tu entra dans la Station, faisant suite à l'apprentie guerrière.

Les morts. Ca ne la perturbait pas à Jimmy. Voir une station de l’arche écrasée sur le sol, ça ne la perturbait pas non plus. Elle savait que Juda était en vie. Elle savait que Jasper était en vie. Et c’était tout ce qui comptait peut être. ils étaient son monde, le reste du monde n’existait pas. Ils parlèrent autour d’elles. Ils ne voulaient pas qu’elle y aille seule et elle haussa les épaules. «  Je vais bien. »  Mais elle offrit un sourire à Skoll parce qu’il était gentil avec elle, et elle décida d’aller dans la carcasse, suivie par le chef et par l’autre chef de clan.

«  Fais attention à toi aussi. »  sourit elle à Canjun.   Puis sans plus attendre elle s’enfonca à l’interieur de la station Agro et des décombres. «  C’était la station qui s’occupait de gérer les choses alimentaires, les plantations toutes ces choses qui faisaient que l’on survivait dans l’espace. »  Elle fronça les sourcils en remarquant des cadavres decapités. «  L’atterissage a du être douloureux. Mais je suppose que ça a été encore plus douloureux ensuite. »  Secouant un peu une lampe torche, elle l’alluma pour mieux regarder. «  Salut ? Ici Selwyn. Bon je suppose qu’il’y’a personne hein. Les gens du ciel sont pas assez fou pour vouloir vivre au milieu des cadavres. Quoi que.. » Enfin, elle fronça un peu les sourcils, en regardant la route vers les cabines. «  On devrait aller voir par la. »

La nuit continuait son cours, et Canjun se tenait aux côtés d'Asrid, torche en main pour illuminer le passage qu'ils traçaient tous les deux. De ses yeux sombres, le guerrier était aux aguëts, une dague dans sa main libre, observant avec attention ce qui se déroulait autour d'eux. Aucun bruit ne se faisait entendre pour le moment. Le calme régnait, et la respiration régulière du membre du Shiedgeda créait des nuages visibles par les flammes de la torche. Tout semblait tranquille, jusqu'à ce que le jeune homme entendit des bruits de pas venant en leur direction. Tournant vivement la tête en direction des pas, sa torche suivit le mouvement et observa alors trois individus portant les habits du Clan de la nuit. A cette vue, ses sourcils se froncèrent légèrement, et Canjun tendit la torche à la femme d'Azgeda, lui lançant un regard comme pour lui dire de le laisser parler d'abord. « C'est moi, Canjun ! » dit-il alors, son attitude se faisant moins tendue déjà, son regard égaré sur le trio. Après tout, ils étaient de son peuple alors selon lui, ils ne feraient rien du tout. « Que faites vous là ? Il y a t-il un problème ? » demanda t-il ensuite, son regard trahissant sa curiosité quant à leur présence ici.

Le groupe venait de se séparer, et tu suivais désormais la demi-Skaikru à l'intérieur de cette boîte métallique, tes yeux bleus observant avec curiosité l'endroit dans lequel tu posais tes pas. Et avec attention, tu écoutais les paroles de votre guide, te demandant comment se déroulait l'agriculture dont elle parlait, dans cet espace où la terre n'était que peu présente. Ce peuple était décidément très curieux, et ta soif de connaissance ne fit que grandir un peu plus. Tu avais hâte de pouvoir les connaître plus en profondeur. Malheureusement, ce n'était pas le bon moment pour te montrer curieux quant à leur façon de vivre, et tu scruta avec silence les cadavres -ou ce qu'il en restait- du peuple de Jimmy. En effet, l'atterrissage n'avait sûrement pas été une partie de plaisir et si survivants il y avait, les séquelles physiques et mentales devaient être encore présentes. A ces pensées, ta mine se fronça et s'assombrit légèrement, et tu écouta la demi-Skaikru vérifier s'il y avait quelqu'un. Elle ne semblait pas certaine de recevoir une réponse, jusqu'à ce qu'un bruit retentisse. A cet instant,  tu décida de te mettre à ses côtés, ta main assurément poser sur le manche de ton épée, prêt à la saisir si jamais quelqu'un vous menaçait. « Je ne vais pas aller devant toi. On ne sait pas si c'est un survivant ou non, alors je préfère que tu reste dans le champ de vision de cette personne. » dis-tu simplement, sur un ton calme, presque en chuchotant, avant que ton regard ne s'égare quelques secondes sur Sköll, comme pour qu'il t'accorde le droit de rester à son côté et non d'aller en avant. Après tout, c'était lui qui menait l'opération.

Ils étaient à l’intérieur de la station maintenant, et Jimmy se senti avoir un peu la nausée. C’était sa maison quand même, et même si elle ne l’avait pas aimée cette maison, elle se retrouvait. Enfin… Non. Elle ne devait pas se laisser atteindre pour ça. Un bruit retentit, et le roux se rapprocha d’elle lui disant d’aller en avant, elle hocha la tête, fixant Skoll quelques instants pour attendre aussi qu’il lui donne l’autorisation. « Merci. » Oui, c’était plus judicieux de toute façon, et si elle mourait, ben elle manquerait a moins de gens qu’eux, donc, c’était l’un dans l’autre un risque qu’elle acceptait de prendre comme ça.

« Hey ! Survivant ? Pas survivant ? Est ce que tu peux montrer le bout de ton nez ? Promis, même si je t’aimais pas quand on était sur l’Arche je ne te peterais pas la gueule, pas comme ça quoi. »

Il aurait pu trouver perturbant que la petite skaikru – elle n’était plus vraiment skaikru maintenant , elle était presque une des siennes  - n’ai pas l’air aussi choqué que ça de pénétrer dans la carcasse de ce qui avait été sa maison. Son ancienne maison ?   Mais il était contrarié par autre chose pour le moment, il voulait savoir ce qu’il en était des tortures et des privations, il voulait savoir ce qui s’était passé et prouver à la coalition qu’Hati et son peuple n’étaient pas coupables.  Alors il était concentré Sköll, et il répondît brièvement au sourire de Jimmy, tandis qu’ils marchaient dans ce morceau de maison métallique. Elle parlait beaucoup, et lui, il restait concentré.

Des bruits retentirent. Jimmy proposa d’avancer, Imladris proposa de rester derrière elle, et Sköll hocha la tête, adressa un regard approbateur au chef de clan aux cheveux roux. «  Restez sur vos gardes surtout. »   ajouta t’il d’une voix determiné, tandis que la main posée sur le pommeau de son épée, il marchait à l’arriere de ses deux autres camarades.

Canjun observait les trois guerriers qui le reconnurent sans trop de peine, et de son regard sombre, il voyait une tension étrange sur leurs manières de se tenir. Mais le jeune homme ne se posait pas trop de questions dessus, faisant réellement confiance à chacun des membres du Shiedgeda. Après tout, si Sköll leur faisait entièrement confiance, le guerrier d'un clan désormais décimé n'avait aucune raison de se méfier. Et pourtant, il le devait. Néanmoins, pour le moment, rien ne lui paraissait alarmant, et Canjun répondit à la question du plus vieux d'entre les trois. « Nous sommes à la recherche de Skaikrus dont la station s'est écraser ici. Sköll et d'autres sont près de la carcasse de la station. Les avez-vous vu ? » demanda t-il avec calme, son attention porté sur le trio, son corps légèrement réchauffé par les flammes qui vivaient sur le haut de la torche qu'il avait tendu à Asrid. Puis il entendit faiblement le murmure de l'un des membres de son Clan, ne réussissant qu'à percevoir le prénom d'une femme qu'il connaissait : Hati. Intrigué, Canjun fronça doucement les sourcils et reprit la parole d'une voix toujours aussi calme. « Hati ? Que se passe t-il ? » demanda t-il, sa prudence se manifestant étrangement, sa main se resserrant sur sa dague.