SOYONS FOUS |

ft. Marek  # Polis - 29.11

Plus elle y pensait, plus elle s’ennervait quant à la manière dont les choses étaient réglées maintenant. Et rien, pas même la douce compagnie de Sekhmet, où les jeux qu’elle avait avec Echo – enfin ce n’était pas des jeux, c’était juste qu’elle… elle était fidèle à elle même, tel un chat qui jouait avec sa proie un peu, avant de s’en lasser, a moins qu’elle ne s’en lasse pas ? Elle verrait bien -  n’avait réussi à vraiment lui faire changer son humeur et son avis. Elle en voulait un peu à Heda d’accepter d’employer une technique de lache, alors qu’ils auraient du rayer les barbares de la carte depuis bien longtemps. Oh, elle n’allait pas se mettre à détester Lexa d’un coup, ni trahir la coalition, non, elle comprenait que la jeune femme ait du faire ce choix, Par le Leviathan, elle aurait peut être fait le meme si elle avait été à sa place, dans les memes conditions. Mais elle n’aurait jamais été dans cette condition la, elle n’aurait pas été une très bonne Heda, elle aurait voulu la guerre, pour préserver la paix, et elle aurait sacrifier des morceaux de son peuple, pour gagner des guerres. C’était acceptable, quand on était un bon chef de clan, une reine des mers comme elle, et qu’on régnait sur un peuple qui s’était construit à partir de descendants de voyou et de soldats… Ca l’était moins quand on était Heda des douzes clans, elle ne le savait que trop.  Et même si elle savait tout ça, qu’elle était assez intelligente pour le comprendre. Ca ne l’empechait pas d’être en colère, et peut être que le départ d’Echo pour des territoires dangereux le matin même, avait reveillé une autre colère, ou peut être qu’il y’avait une rémanence de frustration qu’elle devait évacuer, mais elle se surprenait à tourner en rond dans ses appartements comme un lion en cage. Elle ne voulait pas sortir dans un couloir, sous peine de croiser quelqu’un et de provoquer une colère d’Heda. Aussi courageuse soit elle, elle préférait éviter de finir passée par le balcon, et d’eviter à son peuple de chercher une nouvelle reine, elle était très bien la où elle était. Elle grognait donc presque intérieurement, - et peut être éventuellement qu’elle maugréait toute seule, avec son verre de vin et son canapé.  

Et c’est au milieu de ces grognements que l’un de ses gardes frappa à la porte, avant de l’ouvrir pour laisser rentrer quelqu’un. Pas n’importe qui, non. A la vue des cheveux et de la carrure musclée de son maitre d’arme, elle releva les yeux, et se leva du canapé, non sans amener sa coupe avec elle – elle n’allait pas s’en séparer de si tot en même temps, il était hors de question qu’elle arrete de boire pour la journée, à moins que quelqu’un n’ait quelque chose de mieux à lui proposer.  Il n’yavait pas de conseils de prévu, et elle attendait encore des nouvelles de Navya qui devrait être a mi chemin entre Sérön et Polis maintenant. Alors oui, elle pouvait boire, et d’un signe de la main, elle incita Marek a rentrer. «  Rentre Marek, tu ne me dérange pas. »  il semblait géné ? Est ce que c’était parce qu’elle portait une simple robe orange qui ne laissait pas grand place à l’imagination, - y comprit au niveau de ses tatouages, - ou bien parce qu’il était géné de manière générale ? Elle n’avait pas souvenir qu’il ait l’air aussi perturbé d’habitude, mais c’était peut être parce que c’était la première fois qu’ils se retrouvaient seuls tous les deux. Enfin ce n’était pas grave, elle n’avait jamais mangé personne. Pas comme ça. Et elle lui offrit un sourire. «  Que puis-je pour toi ? »  Elle espérait quand même qu’il ne mette pas trois heures a form… OH. Il avait un cadeau pour elle, et elle ne put réprimer le sourire qui se glissa sur ses lèvres, tandis qu’elle lui posait la coupe a moitié vide dans une main, pour pouvoir se saisir du paquet. «  Oh. »   Il ne fallut pas plus de temps pour qu’elle fasse bouger le linge, révélant les deux magnifiques livres qu’il venait de lui apporter. «  Je te remercie Marek, ils sont magnifiques. »  Elle espérait quand même ne pas s’être trompée dans son nom, surtout qu’elle l’avait prononcé deux fois en quelques minutes. «  Puis-je t’offrir à boire ? »  Elle s’imaginait déjà feuilletant ces merveilles. Il n’y’avait pas à dire, ses Sikrus étaient les meilleurs membres de clan dont l’on puisse rêver.

SOYONS FOUS |

ft. Marek  # Polis - 29.11

Elle n’en revenait pas que le maitre d’armes lui ait offert des livres. Certes, elle supposait qu’il l’appréciait, tous les sikrus appréciaient Neith, elle avait sauvé son peuple, à plusieurs reprises, et elle se saignait aux quatre veines pour eux, elle avait batti des murs autour de Séron qui repousseraient leurs ennemis pour une éternité à venir oui. Elle était une bonne chef, alors ce n’était pas surprenant, mais ce qui la surprenait plus qu’autre chose, c’était que ce soit Marek, et puis, qu’il lui offre des Livres ! De sa part elle aurait pu s’attendre à une arme peut être, ou quelque chose du genre. Bien qu’il n’ait pas forcement de raisons de lui faire de cadeau. Enfin, c’était peut être louche, elle ne savait pas trop. Mais elle appréciait le cadeau. Il s’agissait clairement de livres magnifiques, et elle n’imaginait même pas ce qu’il avait du échanger pour les avoir. C’était fabuleux. Elle était exaltée par un tel cadeau. Et même si ce n’était pas première fois qu’on lui en offrait un, elle aimait particulièrement celui ci. Elle les garderait précieusement. « Sha, c’est un cadeau précieux. » Et elle arqua un sourcil devant sa gène alors qu’il disait avoir pensé à elle. Oh. Il n’y’avait pas de raison d’être gené, voyons ! Elle n’allait pas le manger ! Elle était une reine accessible, tellement accessible, et… Enfin soit. Ils lui plaisaient énormément, et même si elle n’allait pas épiloguer la dessus, elle était vraiment contente du cadeau.

Elle était déjà retournée dans la chambre, alors qu’il ne disait ne pas vouloir la déranger, et elle haussa les épaules faisant un mouvement de la main, qui signifiait qu’elle s’en fichait. « Tu ne me dérange pas. » Il y’eut un sourire qu’il ne put voir vu qu’elle avait le dos tourné, mais ce qu’il pouvait c’était l’immense trident dans son dos, et cette robe, qui ne cachait plus grand chose. La pudeur était en option, les sikrus n’avaiaent pas de problèmes avec ça, elle, n’avait pas de soucis avec ça. Et si un de ses guerriers voulait la reluquer, il pouvait clairement le faire, elle ne le ferait pas fouetter pour cela. Non. Tant qu’il n’y’avait que les yeux qui étaient en action et qu’elle n’apparaissait pas comme un jambon. Enfin soit, elle était déjà à proximité de l’espece de petit placard où elle avait stocké des alcools pour la durée de sa visite à Polis, et elle sortait une nouvelle bouteille. Un peu usée…. Quand il parla à nouveau des plans de guerre. « Tsssk. » Et déjà elle changeait d’avis. Ca nécessitait un alcool plus fort, elle se pencha un peu plus, attrapant une bouteille plus vieille, et un peu moins remplie.

« Tu es perspicace. » Elle se retournait déjà lui tendant un autre verre, rempli cette fois, prête à récupérer le sien pour le finir et le remplir à nouveau. « Comment pourrais-je apprécier un plan qui ne necessite pas la manière forte. Alors sha, je sais bien que j’ai proposé que le Kraken reparte avec des provisions après avoir déposé des guerriers, cette partie ne me dérange pas. Mais que des soldats se transforment en berger, n’est pas à mes yeux la meilleure des solutions. » Elle fixa Marek quelques instants. « Où seras tu toi ? Avec les faux moutons, ou aux défenses de Kalawen, espérant que l’attaque converge vers ce point ? »

SOYONS FOUS |

ft. Marek  # Polis - 29.11

Le cadeau l’avait mit en joie, mais malheureusement il avait fallu que Marek parle de la bataille à venir. A vrai dire, Neith ne savait pas encore où elle allait aller. Bien sur, elle savait que le Kraken serait entre de bonnes mains, il allait venir avec des hommes, puis repartir avec des provisions, ça n’était pas une tache pour elle. Le bateau ne participerait pas à l’attaque, pas du tout… Et elle n’allait pas rester inactive non. Il fallait qu’elle reste avec ses hommes, il fallait qu’elle reste la où la bataille ferait rage, probablement à Kalawen. Bien qu’elle eut esperé pouvoir faire quelque chose de mieux. Quelque chose de plus intense peut être. Bien que l’idéal pour elle aurait été de mener un bataillon qui assaillirait les barbares de toute part oui. Elle ne pouvait pas. Elle n’avait pas le droit. Elle savait que Lexa et Feyn s’occuperaient de la bataille de Kalawen, et elle, elle s’occuperait des défenses de la ville, avec les skaikru si ils le voulaient bien. C’était ce qui avait été dit. Ce n’était pas ce qui lui plaisait. Assurement pas. Mais ça ne lui plaisait pas non plus d’imaginer se mélanger aux paysans – pas qu’elle ne les aime pas non, mais juste… se cacher, ça ne lui plaisait pas.

Et alors qu’elle vidait son verre dans sa gorge, pour mieux le re-remplir de ce liquide ambré et terriblement fort – miam - elle écoutait Marek lui parler, il avait un bon avis, il avait le même avis qu’elle a vrai dire. Et elle s’appuya sur le rebord de son canapé en le fixant de haut en bas. « Sha. » Elle le fixa encore quelques instants, la détermination et la fureur – oh pas à son égard non – brulant dans son regard. « Les commandes du Kraken seront gérées par des personnes de confiance. Il ne fera que déposer quarantes de nos guerriers et repartir avec des provisions. Ma place n’est pas la bas. » Sa place, dans l’absolu, était aux cotés de Lexa. A aider le clan des prairies à monter les défenses de la ville, et puis après, dans le cœur de la bataille. En espérant que la bataille vienne. « Je suis censée être aux cotés d’Heda et de Feyn, à Kalawen. » Après tout, elle saurait expliquer, mieux que quiconque comment faire des murs qui repoussent les barbares. Mais voilà… Elle voulait combattre. Elle poussa un soupir. « Penses tu que j’arriverais à me faire passer pour l’un de ces paysans sans défenses que vous serez censés être ? »

SOYONS FOUS |

ft. Marek  # Polis - 29.11

Sa place n’était pas sur le bateau. Et ça lui brisait le cœur en un sens de savoir que la bataille ne serait pas une bataille maritime. En même temps, en mer, personne d’autre n’aurait fait le poids, c’était clair. Et les petits bateaux de guerre du kraken auraient été les tentacules de son pouvoir, pour montrer à quel point elle était bonne à ça. Oui, mais il ne s’agissait pas d’un combat marin, et elle assumerait de se battre sur Terre. Ou elle n’assumerait pas. A vrai dire elle était vexée, vexée de ne pas pouvoir faire le plan qu’elle désirait faire. Vexée de ne pas pouvoir tout bruler, et rayer une bonne foi pour toute les barbares de la terre. Elle était ennervée de cette incapacité qui la prenait. Et elle ne doutait pas que Marek puisse le comprendre. Il était un guerrier. Il était fait du même bois qu’elle. Du bois de ceux qui se battaient, qui étaient des armes, déterminées. Ils en avaient la carrure, ils savaient manier des armes, qui touchaient souvent leurs cibles, et ils n’aimaient pas l’inaction. Beaucoup de ses sikrus étaient comme Marek. Et beaucoup de ses sikrus étaient comme elle aussi.

Elle but à nouveau, lui faisant signe de boire aussi, tandis qu’elle se laissait tomber dans un des canapés. Ils étaient confortables, ils étaient la pour ça. Elle n’allait pas rester debout toute la journée.
« Assieds toi. » Au calme. Qu’il n’ait pas tant peur d’elle. Seuls les barbares devaient la craindre. Et les traitres à la coalition. Car oui, elle se ferait un plaisir d’empaller et enchainer ceux qui tenteraient de faire tomber Heda. Assurement. Ce n’était pas le sujet. Non, le sujet était la, dans l’assaut qu’ils mèneraient, et dans les places où ils seraient respectivement. Et où elle aurait peut être aimé être.

La question était la en tout cas pourrait elle clairement passer pour une paysanne. Ca sous entendait plein de choses, peut être grimer son visage, abandonner son trident au profit d’une fourche sale – eurk- et attendre aussi. Mais ça voulait dire aussi, tuer plus de barbares, être au plus prés des combats, au plus prêt de l’action. Elle pourrait coordonner ceux qui s’était infiltrés, elle pourrait faire de tout ça une très bonne chose, et gouter sur son corps le sang de ces barbares qui attaquaient son peuple. La réponse vint, de la part de Marek, et elle arqua un sourcil quand il la qualiifa de jolie femme. Oh, elle n’avait pas ignoré ce qu’il avait dit sur les vêtements, elle le gardait dans un coin de sa tête, mais le compliment passa, et elle lui offrit un sourire. Devait elle l’embeter ? Le taquiner à ce propos ? Oh. Elle allait lui laisser quelques instants de répit, pendant les quels il s’expliquait mieux, et elle lui offrit un sourire très sincère. « Sha, je trouve également que ça serait une bonne idée. Dans les deux cas il y’a des avantages et des inconvénients. J’y réfléchirais. Je serais honorée cependant de gracier mes soldats de mon beau visage à leur coté.» Elle eut le regard qui brilla quelque peu. Elle y réfléchirait au calme, elle parlerait avec Sekhmet, car elle savait que quoi qu’il se passe Sekhmet serait à ses cotés sur le champs de bataille ou dans les infiltrés. Et elle savait aussi qu’elle était l’une des plus aptes à donner des renseignements pour ériger les défenses. Ca ne l’empechait pas de ne pas vouloir forcement y être. Enfin, elle but encore plus, et c’est peut être pour ça qu’elle changea de sujet. Elle avait décidé de jouer un peu. Et Marek était la, lui tendant des perches. C’était plus fort qu’elle finalement peut être. « Trouves tu que je ne sois pas assez vêtue Marek ? »

SOYONS FOUS |

ft. Marek  # Polis - 29.11

Et bien entendu que ses soldats seraient honorés de combattre à ses cotés. Qui ne le serait pas ? Elle était la Keryonsi, l’ame de la mer et des sikrus. Elle était celle qui les galvanisait sur le champs de bataille. Et même si… même si elle avait dit plus tot à Echo, qu’elle serait honorée d’être à ses cotés sur le champs de bataille pour la vrai bataille de Kalawen, elle savait que son instinct la poussait à être auprès des sikrus, au plus prêt des barbares. D’une manière technique si ils parvenaient à faire ce qu’ils devaient faire, ils reviendraient de toute façon, pour la grande bataille. C’était le plan. Et Neith ne pouvait imaginer rester inactive en attendant. Alors oui. L’idée d’être aux cotés de Marek, aux coté de ses soldats, emplissait son esprit d’images de batailles, réjouissantes. « Je n’en doute pas. » Et il y’eut un sourire. Mais elle prendrait quand même le temps de réfléchir. Elle verrait oui. Le combat était encore loin de toutes les manières.

Et une autre conversation prenait déjà place. Ca avait été innocent, elle avait un peu de mal peut être a s’imaginer recouverte d’un poncho, abandonnant son trident. Elle le ferait si nécessaire bien sur. Elle le ferait si cela lui permettait de tuer du barbare, et quand bien même dusse t’elle les empaler du bout d’une fourche ou avec la corne d’une chèvre, elle le ferait aussi. Soit. Ca avait mené a une autre question, sur le ton de l’amusement, rappelant au monde qu’elle était taquine, qu’elle était du genre à saisir les perches qui passaient devant elle, pour en faire des armes aiguisée. Le maitre d’arme sembla perdu, et elle sourit un peu plus. Ce n’était pas la première fois qu’elle provoquait cette réaction chez quelqu’un, mais c’était toujours aussi plaisant à voir. Elle posa son verre, se pencha quelques instants pour le faire, et releva la tête avec un sourire amusé sur le visage. « Je te remercie pour ce compliment. » Et peut être d’accord que sa robe ne cachait pas grand chose, ni tatouages, ni morceaux de peau, mais il y’avait des morceaux de tissus qui cachaient l’essentiel. C’était bien suffisant.

Reprenant un air sérieux, elle s’installa mieux dans son canapé, et passa la main dans ses cheveux. « Ne sois pas si gêné voyons. » Qu’il se ressaisisse tout de même ! Le maitre d’arme n’était pas un enfant non ? Et autant cela était il attachant et mignon, elle ne voulait pas qu’il fasse une crise cardiaque en face d’elle. Tout de même… Etait il gay pour être a ce point géné par la vue de quelques morceaux de corps ? Et une simple question vestimentaire ?

SOYONS FOUS |

ft. Marek  # Polis - 29.11

Elle commençait sincèrement à se poser des questions sur la sexualité de Marek. Non, parce que bien entendu elle savait qu’ellez ne laissait pas les gens indifférents – sauf les aveugles peut être – mais de la a avoir l’air aussi gené devant son corps presque nu – et encore, elle avait une robe, certes elle était fine et peu large, mais elle existait -   ça commençait presque à devenir gênant pour Neith.  Par chance il s’expliqua. Par chance pour elle, et malchance pour lui peut être. Pas qu’elle ne soit du genre à se moquer de ses sikrus, mais elle n’allait pas le nier Altaïr lui manquait, et avoir quelqu’un qui la défierait intellectuellement et avec quelques mots d’esprits bien placé lui manquait. Sans les autres dimensions, celles ci passaient au second plan. Alors voilà, elle était taquine. Un peu trop peut être. Et elle n’allait pas laisser tomber l’information dans l’oreille d’une sourde. «  Sha Marek.  Tu n’es pas obligé de partir. »   Elle lui sourit, s’installant un peu mieux dans le canapé, et désignant les bouteilles et les verres. «  Ressers toi si tu veux.  Je ne vais pas te faire fouetter pour un compliment. »   Elle l’avait apprécié même. En meme temps, il n’avait peut être dit qu’une vérité, mais elle était belle dans cette robe orange. Elle se souvenait d’ailleurs de la remarque d’Echo quelques soirs plus tot, au sujet de son apparence légèrement dévêtue et elle esquissa un sourire un peu plus grand. «  Peut être aurais-je du mettre cette robe au conseil, les autres m’auraient d’avantage ecouté. »  Et c’était une plaisanterie bien sur, qui cachait néanmoins son amertume quant aux décisions. Amertume, qui malgré le bon moment qui passait, ne partait pas.

Soit. Elle but à nouveau, plus doucement cette fois. «  Tu n’as pas de raison d’être intimidé tu sais. Outre le fait que je sois ta reine bien sur. Je ne t’imaginais pas avoir peur des femmes presques nues. »  Et voilà. Peut être qu’il aurait été mieux pour la santé mentale du maitre d’arme qu’il parte. Mais Netih était lancée et vraiment, parler un peu avec lui. Le taquiner. Ça lui faisait passer le temps et penser à autre chose. Alors c’était forcement positif. Vraiment.  Elle lui était déjà redevable pour le bon moment qu’elle passait. Et pour les livres.  C’était toujours appréciable d’avoir un cadeau comme ça, surtout quand il était désinteressé – et il l’était n’est ce pas ? -  

SOYONS FOUS |

ft. Marek  # Polis - 29.11

A la réflexion de Marek elle ne put s’empecher de sourire en levant son verre comme si elle portait un toast. « Et bien, si ils n’avaient pas suivi, ils n’auraient probablement pas eu d’autres choix que de suivre le mien. » Elle eut un sourire plaisant. C’était vraiment facile de parler avec lui finalement, et même si elle le taquinait un peu quant à la manière dont il réagissait vers sa tenue, elle ne pouvait pas s’empecher de vouloir qu’il reste. Elle n’avait pas eu une conversation aussi plaisante avec quelqu’un comme ça depuis des jours. Echo ne comptait pas, les conversations étaient différentes. Neith aimait les défis, les jeux, et toutes ces choses la, mais elle aimait aussi parler de guerres et de batailles avec quelqu’un du Sud. Quelqu’un qui ne l’admirait pas sans faille (du moins elle le supposait) et qui pourrait lui offrir divertissement et un peu de challenge. Pour l’heure, le défi était la, de savoir ce qui perturbait Marek dans sa tenue. Et si il approuvait que la robe avait un coté perturbant – elle remercierait Sekhmet de la lui avoir amenée, elle avait des conversations fascinantes à cause de cette robe - il affirmait cependant ne pas être effrayée par les femmes.

Pire. Il se redressait, fier, affirmant qu’elle n’était pas qu’une femme. Et il n’avait pas tort, elle était mieux que ça. Elle n’aurait pu le nier. Et peut être qu’elle s’était trompée, peut être que lui aussi l’admirait sans faille, comme la plupart des hommes et femmes du sikru. Peut être faisait il parti de ceux qui la voyaient comme leur sauveuse, comme la reine fabuleuse qu’elle était, ou du moins qu’elle tentait d’être pour eux. Et ça la touchait vraiment. Parce que c’était pour le sikru qu’elle se battait. Toujours. Du moment où Brähn l’avait prit dans ses bras et lui avait donné un nom, elle avait dévoué son corps, son ame, et son cœur à ce peuple qui l’avait receuilli et qui était le sien. Elle était une sikru. Elle les aimait. Tous. Et le fait d’être aimée, ou admirée par les guerriers, les pécheurs, les paysans, les maitres d’armes, ça la galvanisait pour les combats à venir. Elle sourit, ses yeux brillant quelque peu – a cause de l’alcool probablement - « Je te remercie Marek. C’est un joli compliment. » Et vraiment, elle aurait pu jouer d’avantage avec lui, lui demander pour lui ce qu’elle était de plus. Mais pour elle, il n’y’avait rien de vraiment sous entendu la dessous. Elle était la Keryonsi. Elle n’était pas une simple femme. Et ça avait un coté on ne peut plus plaisant.

« Serais-tu donc intimidé par les autres reines ou chefs de clans ? » Et elle sourit un peu plus, ne pas trop le taquiner ce n’était pas le taquiner du tout. Et elle était curieuse de savoir sa réponse, même si Feyn et Lexa étaient probablement trop jeunes par exemple pour qu’il ne pose les yeux dessus. Des enfants. De belles enfants certes, mais des enfants tout de même. Neith se resservit, et lui tendit la bouteille.