We can be friends... please? {Rhodàn & Monty}

We can be friend?
Please?

«Heu... Suprise? I guess...»

Moi, le respect des lois? Jamais. Oh la, non, jamais. Ce serait trop espérer de moi. Pourquoi croyez-vous que l'on avait été envoyé au sol les cent? Parce que oui on avait commis des délits. Bon d'accord, j'étais rentré juste parce que je cultivait et consommait des substances illicites. En clair, rien de bien grave.
Ce n'était pas du tout la même raison qui m'avait poussée ici. Dans cette salle désaffectée. Enfin, pas désaffectée, en travaux. Il n'y avait personne à ces heures là. J'avais suivi un plan horaire que je m'étais fait moi-même quand Clarke était partie. J'avais écouté et regardé à quelle heure chaque ronde passait. À quelle heure chaque garde prenait la relève. Avec un plan fournit par la famille qui m'hebergeait, j'avais aussi vu quelle zone était en travaux. Donc, laquelle je pouvais fouillé sans soucis.

Non pas que fouiller était un grand plaisir pour moi. Quoique, trouver des objets qui me permettent à mettre sur pied une des mes idée était toujours agréable... Enfin, non pas que fouiller était un grand plaisir, ces derniers temps, sachant que je devais rester cacher, j'avais defié Leader Jasper qui nous avait intimé, aux 45 restant de rester bien enfermé dans les familles.
Mais il le savait, je ne savais pas rester en place sans bouger. Je devais trouver quelque chose qui nous aiderait. Alors je m'étais dit que dans une zone en travaux il y aurait sûrement des outils. Des postes de travail. Une radio peut-être? On avait besoin d'un truc pour discuter constamment avec Bellamy. Il fallait donc que je trouve un truc qui dévierait nos ondes. Un truc qui contournerait leurs brouilleurs. Mais pour ça j'avais besoin de matos.

J'avais regardé l'enfant de la famille qui m'hébergeait pendant quelques instants avant de lui passer négligemment une main dans les cheveux.
« Je vais revenir! Mais si je ne reviens pas, tu sais quoi faire pas vrai!? »
Il hocha doucement la tête et je me levais pour prendre la direction de la porte. C'était sûrement le plus mauvais plan que j'avais, mais il ne me suffisait que d'utiliser le conduit situer à droite du prochain croisement en partant vers la gauche.
Aussitôt dit, aussitôt fait, j'étais dans le conduit d'aération, en route vers la zone non habitée. Je sortis du conduit avec un dernier soupir et sauttais sur mes pieds silencieusement.

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We can be Friends.

Monty Green && Rhodàn Andersen

Elle n’était pas de patrouille aujourd’hui. Ce qui était une plutôt bonne chose, ça lui permettait de « flâner » allégrement – si l’on pouvait utiliser ce mot pour la décrire elle, ce qui n’était pas forcement… juste – dans les couloirs. Elle était passée dans les cuisines récupérer quelques muffins auprès de Howard, et elle était allée les distribuer aux enfants, du moins, ceux dont elle connaissait les positions. Ce n’était pas le cas de tout le monde, ils étaient 46 Dans cette montagne après tout. Peut être un peu moins ? Elle ne savait pas trop, en tout cas elle savait qu’ils aimaient les sucreries, comme tous les enfants devaient les aimer, et surtout, elle savait que leur temps était compté. C’était dur. Dur de vouloir les aider comme ça, alors qu’elle ne pouvait officiellement rien faire. Les choses ne changeaient pas, et depuis que Cage était au pouvoir, elle avait du accepter des choses qui ne lui plaisaient pas forcement. Beaucoup d’entre eux avaient du accepter des choses qui ne leur plaisaient pas forcement. Mais tous les citoyens de Mount Weather n’avaient pas le courage de s’affirmer, alors les rebelles restaient plutôt rares. Tant qu’ils cachaient les enfants, c’était suffisant. Oui, elle n’arrivait pas spécialement à les penser autrement que des enfants, et pourtant elle se disait qu’ils étaient bien plus rodés, bien plus matures que des adultes C’était le cas de Whisky par exemple – dont elle ignorait le prénom, ou du moins n’arrivait pas à s’en souvenir – qui semblait tenter de porter trop de choses sur ses épaules, comme les autres. Comme les autres.

Elle soupira, sa distribution était presque faite, et elle gardait les quelques muffins restant bien emballés dans son sac. Pas pour elle non, même si si quelqu’un la croisait et lui demandait la raison de telles pâtisseries elle devrait improviser. Ou simplement ne pas répondre. Elle était membres du corps armé de Mount Weather et avait le respect de la plupart de ses pairs pour ça. Ils n’osaient en général pas lui poser trop de questions. En règle générale.

Un croisement, un bruit, et perdue la tête dans les étoiles, relâchant sa prudence comme elle n’aurait jamais du le faire, elle loupa un couloir, un deuxième, et finit par arriver dans une partie non habitée de la montagne. Bien sur, ça n’était pas bien grave, mais c’était un des endroits où il était plus dangereux de se faire prendre ? Pas qu’elle ne puisse pas trouver de solutions si il le fallait, mais tout de même. Des bruits des pas. Une bouche d’aeration qui s’ouvre, et elle se rapprocha, mue par la curiosité et l’inquietude aussi. Surprise de tomber en face de Monty Green, l’un des Cents, l’un de ceux qui avaient malheureusement plus souffert que les autres entre les mains de Tsing. Un soupir la prit, elle tenta de durcir un peu son apparence au cas où ils n’étaient pas seuls, et elle se rapprocha de lui. « Hey. Tu ne devrais pas être ici. » Ce n’était pas dit méchamment, c’était d’avantage le conseil d’une amie. Une vieille amie, qui s’inquietait trop pour des enfants qui ne semblaient pas connaître la prudence. Puis finalement elle lui offrit un sourire. Elle avait toujours du mal à s’adresser aux jeunes, parce qu’a chaque fois elle revoyait les opérations, elle revoyait leur souffrance. Et puis elle se rappelait qu’elle était censée être l’enemi, mais qu’elle ne pouvait pas l’être. « N’étais tu pas à l’abri ? » Diable. Comment avait il atterri dans les couloirs ?

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HRP:

We can be friend?
Please?

«Heu... Suprise? I guess...»

C'était peut-être pas la meilleure idée du monde. Ok, pour être sérieux, c'était carrément pas la meilleure idée du monde. Non non, franchement c'était plus près de la catastrophe que de l'idée de génie. Mais c'était bien la seule que j'avais. Et depuis tout petit j'étais réputé pour avoir des idée géniale que je mettais en oeuvre. Alors j'allais la faire devenir une idée géniale! J'allais faire ce que je fais depuis toujours. Me débrouiller. Me débrouiller avec les moyens du bord! Et je m'en sortirai ! Comme toujours! C'est la clé de la réussite! La confiance en soi... Bon, c'est aussi le plus gros mensonge qui soit. Ce n'est pas parce que vous avez confiance en vous que vous arriverez à vos fins. Demandez à Jasper. Lui il a confiance en lui mais il n'a malheureusement pas encore réussi à récupérer son cerveau. C'est un fait. Enfin... J'avais tellement l'air sur de moi! Il y a des fois je me demande comment je fais pour avoir autant de confiance. Je suis un lâche. J'ai toujours été un lâche. Depuis le départ. Un lâche qui avait vu trop de choses. Vécu trop de choses. On était à la maison dans l'Ark. On était à la maison et on a été éjecter. On a été envoyé pour être un "espoir". Comme me l'a dit une fois Murphy, ils n'en avaient juste rien à foutre de nous. Ils voulaient juste faire de l'air pour les gens à l'intérieur. On a juste subi. On était à la maison et on a été éjecter. Et quand on est arrivé sur Terre, qu'on a vu que c'était vivable, on a été chassés. Chassés, traqués. On a voulu nous faire mourir. Une fois encore. Comme si ce n'était pas assez. Et une nouvelle fois. Quand on croyait le lieu non hostile. Mais bien sur c'est là que se cachait la plus grande menace. Entre des murs. Dans une montage.

C'est pour ça que je devais bouger. On voulait notre mort depuis le début. Mais je me laisserais pas avoir si facilement. Je ne laisserais pas les autres se faire avoir si facilement. J'en avais déjà trop vu avec Harper. Je ne pouvais pas laisser les autres subir ça! Surtout depuis que j'avais vu ces... 46 cages à notre effigie. Cette idée me répugnait au plus haut point. Alors même si Jasper me l'avait formellement interdit, j'allais trouver une radio et j'allais en modifier les fréquences

Les conduits étaient vachement étroits ici! Bien plus que ce dont je m'attendais! J'avais avec moi un simple sac en bandoulière en toile qu'il allait falloir que je remplisse que très peu si je voulais continuer à passer. Bâ. De toute façon, comme je le savais, il ne me fallait que quelques outils, du câble et une radio. Pas de quoi en faire toute une histoire. À l'aide des indications fournit par la famille qui me gardait, j'avais moi-même fait un plan des tuyaux. Je savais exactement où j'allais! Descendre eu conduit fut par contre plus simple que d'y entrer. Tandis que je remettait le tableau, apparu à côté de moi une garde. Rapidement je pris peur, près à sortir mon excuse, à la taper en cas de besoin, avant de la reconnaitre petit à petit. Un soupir de soulagement monta de mes lèvres. Elle passait souvent là où je logeais. Rhòdan si mes souvenirs sont exacts. Là je pouvais m'estimer heureux. « Heu... Je sais... Je devrais être nul part en l'occurrence! » Être impétueux n'était peut-être pas la meilleure idée, décidément j'enchainais mauvaise idée sur mauvaise idée. Mais je ne savais pas comment répondre. Les gens avaient beau être gentil, je n'en avais que trop vu sur Mont Weather. Ce n'était qu'un mécanisme de défense, rien de plus. Alors oui, j'avais répondu brusquement. J'enfoncais les mains dans mes poches en regardant à gauche et à droite, légèrement inquiet. « Sans vouloir être vexant, tant que je suis dans cette montagne je ne serais jamais à l'abri. » Comme aucun de mes amis d'ailleurs...

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We can be Friends.

Monty Green && Rhodàn Andersen

Ca lui brisait le cœur à chaque fois qu’elle voyait l’un de ces gosses tentant de s’echapper, de sortir, de faire une connerie qui le mettrait en danger. Bien sur, elle savait qu’a leur place elle aurait quasiment fait pareil. Diable, par contestation sur la montagne elle avait rejoint leur force armée pour les saboter de l’interieur, c’était probablement l’une des plus mauvaises idées que l’on pouvait avoir. Mais voilà. Non. Ca lui faisait quand même de la peine, et ça la rendait amère aussi de voir qu’ils avaient beau faire des tonnes d’efforts pour les enfants de l’exterieur, et qu’au final ceux ci n’en faisaient qu’a leurs tête. Il ne fallait pas qu’ils meurrent, c’aurait été stupide. Lui, autant que les autres, était nécessaire, nécessaire parce qu’ils ne pouvaient pas se laisser abattre, c’était leur vie, ils n’étaient que des enfants pris aux pièges entre les mains d’un roi fou. Un président. Ouais c’était un peu pareil. C’était une partie d’echec diabolique. Elle soupira un peu plus.

Et elle fixa l’enfant, qui se montrait presque insolent, et elle haussa un peu les épaules. Ils avaient tous étés jeunes, ils avaient tous étés des enfants, et si ils avaient eus des difficultés elles n’étaient pas pareilles. Oh bien sur ils risquaient la mort, elle l’avait payé au plus grand prix et ne serait plus jamais pareille, mais il y’avait la mort, et la mort par la torture pour servir à quelqu’un. C’était pire. Elle ne pouvait pas appréhender ça comme ça. Elle grimaça un peu. Interieurement. Puis elle reprit un air plus détendu.

« Effectivement. » Qu’est ce qu’elle pouvait lui répondre d’autre ? C’était un ado ? Un ado qui se rebellait contre une horrible autorité et qui avait raison de le faire. Elle sentit ses épaules s’affaiser un peu à ce qu’il disait, et ses mots résonnèrent dans sa tête. Il ne serait jamais a l’abri dans cette montagne. Elle jeta un coup d’œil, il n’y’avait pas de caméras dans le couloir où ils étaient, c’était déjà un point positif. « C’est pour ça qu’il faut en sortir. » Elle haussa un peu les épaules et le regarda, il était tendu.

« Ce n’est pas en risquant ta vie d’une manière stupide que tu parviendra à te sauver et a sauver tes amis. Ça prend du temps de comprendre ça mais une fois qu’on le realise tu verra que les choses s’arrangent. Un peu. » Elle n’était pas spécialement douée pour les discours d’encouragement, mais elle essayait, c’était déjà ça non ?

« Qu’est ce que tu essayais de faire dans ce couloir ? » C’était une question comme une autre. Elle espérait qu’il ne l’envoie pas spécialement bouler, elle n’était pas sure de pouvoir supporter une nouvelle confrontation avec quelqu’un comme ça. Et puis, peut être qu’elle pourrait l’aider, pour lui prouver qu’ils pouvaient s’entraider, qu’ils pourraient trouver un moyen de sortir. Peut être.

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Please?

«Heu... Suprise? I guess...»

Ne pas bouger. Rester sage et ne pas bouger. Comme ça on ne sera pas repérer. Comme ça on pourrait survivre. Je n'étais pas d'accord avec les paroles de Jasper. Il avait beau être mon frère, il arrivait que l'on ne soit pas d'accord sur un point. Et là, on était loin d'être d'accord. Je refusais pleinement qu'il ne me dise de ne rien faire. On avait BESOIN de bouger. Plus que tout. Il avait eu beau me menacer, il n'aurait pas vent de ma sortie. Enfin, si. Il en aurait vent à une condition. Il en aurait vent si je réussissais. Si j'arrivais à faire ce que je voulais faire depuis que je m'étais collé cette sortie en tête. Alors oui, à ce moment là il en entendrait parler. Je ne comptais pas me faire attraper. Je ne pouvais pas m'y permettre. Ne serais-ce même pas pour moi. Mais pour Jasper. Il m'avait promis, que si les hommes de la montagne m'attrapaient, il se jetterait à ma poursuite. Et je ne voulais pas que Jasper risque sa vie pour moi alors que j'avais été incapable de faire quelque chose pour lui le premier jour sur Terre. Je ne voulais pas. Parce que si quelque chose lui arriverait à lui je ne me le pardonnerais jamais.

Je savais bien que ce que je faisais était irresponsable. Je savais que c'était de très loin une mauvaise idée. Mais je devais le faire. Les gens d'ici nous aidaient au péril de 'leurs vies mais nous, nous sortions dans les couloirs. Bon, très peu des 46 faisaient ça. Certains n'osaient même pas sortir leurs têtes de sous la couette. Blasé à en mourir. Nous ne devions pas être plus de cinq à sortir. Jasper, Whisky, Moi, Jimmy peut-être et... Enfin bref. Je m'étais montré irrespectueux envers une personne qui essayait de nous aider et je me mordis la levre en me disant qu'il allait falloir que je fasse gaffe a qui je parle et comment surtout.

Ouai, la montagne n'était pas vraiment l'endroit le plus sécurisant pour nous. Si Bellamy et Clarke ne nous sortaient pas d'ici très rapidement, rester cacher dans les familles ne serait pas éternel. J'avais déjà eu la visite de plusieurs gardes quand j'étais dans l'appartement. Et à chaque fois la pression montait. Les gens qui me gardaient étaient très bon acteur. Mais le petit qui était avec moi avait tendance à pleurer. Ça avait failli nous avoir une fois. Solution : il fallait que l'on sorte d'ici. J'ochais la tête elle avait raison. « Oui, mais on ne peut pas rester les bras croisés en attendant une aide extérieure. On doit nous aussi nous mettre en marche ! »

« Un peu? Un peu? Je n'ai pas vu l'ombre d'une bonne nouvelle depuis... La dernière que j'ai eu. Alors non, je suis désolé, je ne peux pas rester à tourner en rond alors que l'on risque de se faire attraper et de... Je... » Un hoquet monta de mes lèvres. Je détestais parler du 'don de moelle' parce que j'en avais trop vu. J'avais vu la cruauté du docteur qui avait enfoncée une perceuse dans le dos de Harper... Trop vu.

« Je … Je cherche des câbles. Des câbles des fils électriques, un tournevis, un plan peut-être et… Une radio, bon, ça c'est en supplément. » J'avais un peu hésité. J'avais hésité pour lui dire. Mais, si elle était une des méchantes, j'aurais été dénoncé depuis longtemps. Si elle avait voulu ma moelle j'aurais une perceuse dans le bas du dos à cette heure ci. Et je me serrais éteind en laissant derrière moi l'attente... Ça ne devait pas être si mal.... Voilà la situation tellement désespéré que je tombais dans des pensées dépressives.

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Monty Green && Rhodàn Andersen

Ce Monty avait quelque chose d’interessant. Non, pas dans ce sens la, Rhodes n’était pas intéressée par les jeunes garçons, elle soupira à cette pensée stupide, non, si elle le trouvait intéressant c’était parce qu’il était intelligent. Il avait l’air capable de faire beaucoup de choses et n’était ce pas lui qui s’était infiltrée dans la salle de contrôle quelques jours plus tot, avant que la moisson ne commence ? Oui, c’était bien lui, ils en avaient parlé, forcement qu’ils en avaient parlé, tout se savait à Mount Weather, entre les militaires. Il y’avait des ordres qui circulaient, ils avaient des listes de gamin qu’ils devaient trouver plus que d’autres, parce qu’ils étaient dangereux. Monty en faisait parti. Ca faisait plaisir à Rhod’ de voir qu’il était en vie, mais ça ne lui faisait pas spécialement plaisir de voir qu’il était la, comme ça… Parce qu’il risquait sa vie stupidement alors qu’il pouvait être d’une grande aide à tout le monde.

Elle soupira. Puis elle croisa les bras. « Risquer sa vie d’une manière stupide n’est pas forcement non plus la solution. » Elle était sure de ce qu’elle disait. Elle le savait. Si il y’avait quelqu’un dans tout Mount Weather qui avait appris que la vengeance venait avec patience, c’était bien elle. Voilà plus de 10 ans maintenant qu’elle préparait cette vengeance. 12 ans peut être. Elle avait perdu le compte. Ou du moins c’était ce qu’elle voulait se dire. Parce que se dire que depuis exactement 10 ans onze mois et vingt jours elle préparait la mort de la montagne et qu’elle avait tout sacrifié pour ce faire, ça n’était pas une pensée rassurante. Dans le genre, pas du tout en fait. Et pourtant, pourtant elle venait d’y penser. Encore. Une fois de plus. Elle soupira un peu et se mordit la lèvre. Elle n’avait pas le temps de penser à ça, il fallait qu’elle protege le jeune Monty de lui même et de ses idées.

Il s’ennervait tout seul, et elle soupira. « Tu prefère courir dans les couloirs au risque de te faire tuer ? » Elle essayait de comprendre, elle ne jugeait pas. Tout dans sa voix était calme, tandis qu’elle essayait de lui parler. Avec … calme. Ouais, avec calme, parce que quel intérêt de le brusquer. Et puis finalement elle lui demanda ce qu’il faisait, elle avait senti l’hesitation mais il lui avait répondu quand même, et elle fronça un peu les sourcils. « Tu veux faire une radio pour converser avec les gens au dehors ? » Elle grimaça. Ce n’était pas que l’idée était déplaisante mais. « Mt. Weather capte toutes les ondes qui rentrent et qui sortent, en faisant ça tu risque de mettre tes camarades d’avantage en danger qu’ils ne le sont déjà. Et gâcher les efforts des gens qui sont dehors aussi. » Elle soupira un peu. « A moins que tu ais prévu de faire autre chose ? »

Elle ne pouvait pas savoir, il avait l’air d’avoir des idées et elle ne savait pas spécialement si elle devait l’aider ou pas ? Mais elle était toujours partante pour faire une bonne action. Tant qu’on ne la reconnaissait pas. Bon, allez. Elle pouvait bien faire ça. Elle se mordit l’interieur de la joue puis elle prit un air convaincu. « Viens avec moi. » Sans plus attendre elle tourna les talons et se dirigea rapidement vers une autre salle, ne se tournant qu’avant d’ouvrir la porte pour voir si il la suivait.

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«Heu... Suprise? I guess...»

A combien s'élevait le nombre de personnes qui était contre la prise de moelle osseuse ( oui le "don n'est vraiment pas le bon terme ) dans le mont Weather? Si on enlevait les enfants, bien sur. Le chiffre devait s'élever à une trentaine de personnes peut-être. Peut-être un peu plus. Je n'ai pas les chiffres exactes donc mes pourcentages seront eux aussi inexacts. Donc une trentaine de personnes... Sur à peut près... Une centaine? J'avais réussi à tomber sur une personne contre. Disons déjà que tomber sur une personne dans cette zone était assez rare, mais en plus pour qu'elle soit du côté des gentils, était une chose bien plus rare. Wow, j'étais chanceux aujourd'hui? Je trouverais peut-être finalement ce que je cherche avec un peu de chance! Enfin, il ne fallait pas non plus trop espérer. Whisky avait réussit à piquer des outils, mais ça n'était sûrement pas passé inaperçu. Ils devaient maintenant les cachés.

Fronçant les sourcils face à son attitude, je levais un sourcil à ses paroles. « Vous n'avez peut-être pas tort, mais si je reste sans rien faite, c'est sûrement pire. Après tout, un sacrifice pour le bien de tous! » Oui je pesais mes mots. Et je savais exactement ce que je venais de dire. Ce n'était pas des paroles en l'air. Si il fallait que les Moutains Men attrapent quelqu'un, je refuse que ce soit où Jasper, Harper, Whisky, Jimmy, Clarke... Je refuse qu'ils touchent à mes amis. Alors je préfère qu'ils m'attrapent ici en train d'essayer de trouver un truc pour nous sortir de là , que terrer dans un trou à avoir peur à chaque grincement de porte. Je sauverai les miens. En employant tel ou tel moyen. Même si la mort était au rendez-vous... Wow, je ne me savais pas si... Courageux! Bon, après tout ce ne sont que des paroles. Je ne sais pas si je serais réellement capable de tels actes. Toute façon je ne pense pas vraiment avoir le choix si je me retrouve de nouveau devant le cher Cage et la copine perceuse. Celle qui me fait faire des cauchemars...

Voilà que je m'emportais tout seul devant public, ça ne s'arrange pas Mont Weather... « Vous avez parfaitement résumé la situation. Je préfère courir dans les couloirs même au risque de me faire tuer.» Ça pouvait paraître ridicule. Et ça l'était sûrement, mais... Voilà que je me trouvais des notions de sacrifice. Il arrive parfois où je regrette ma vie sur l'Ark. Non, le terme serait plus, il n'y a pas un seul moment où je ne regrette pas ma vie sur l'Ark... Dès le début on a su que notre très chère Sainte était pourrie... Ça se confirmait.
« Non! Oui... Enfin, sur le papier ça à l'air d'être une mauvaise idée, je sais... » Personne, mais PERSONNE dans cette fichue montagne trouvait mon idée intelligente! « Vous savez ce que c'est? Est-ce que vous savez ce que c'est que d'attendre une aide sans savoir si elle arrivera un jour? Vous savez ce que ça fait... J'ai besoin d'aider. Je suis vraiment entrain de devenir fou à tourner ou à regarder le même programme télé depuis la soixante-troisième fois et demie! » Je baissais la tête en soupirant. « C'est pas une radio que je veux faire. Pas à proprement parler. Juste, détourner leurs systèmes. »

La vérité me venait naturellement. Je ne pouvais pas m'empêcher de la dire. Jasper ne voulait pas l'entendre, Hardin, le gamin de la famille ne pouvait pas comprendre et la même famille se portait bien mieux sans savoir mes plans. Je ne voulais pas qu'ils en sachent trop. Pour leurs propre sécurité. J'ouvris de grands yeux pleins d'espoir, jetais un nouveau regard à gauche, à droite et me jetais à sa poursuite. Si elle pouvait m'aider!

We can be Friends.

Monty Green && Rhodàn Andersen

[HRP : Vraiment désolée pour le délai choupinet Keur

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Il n’allait pas fallu grand chose pour que finalement elle se décide. Elle allait aider Monty à faire ce qu’il désirait. Et tant pis si elle se faisait prendre, il était temps que quelqu’un ne la chope de toute façon. Ou il était temps que cette montagne explose. Point. Quoi qu’il en soit il fallait reconnaitre une chose c’était que Monty avait eu de la chance de tomber sur elle, sinon, il aurait pu être dans de sales draps. Ce qu’elle ne s’empêcher pas de lui faire remarquer. Oui les leçons de morales ces choses la, elle n’était pas spécialement fan mais parfois il fallait. Et vraiment quel bien cela aurait il fait aux cents si Monty s’était fait prendre. De ce qu’elle avait comprit il était plutôt proche de leur leader alors si… Enfin. De toute façon leur leader aussi avait disparu. Elle secoua la tête, et puis finalement elle le fixa longuement après ce qu’il venait de dire.

« Tu penses vraiment que vous etes en bonne position pour faire des sacrifices ? » Elle soupira un peu tristement. « Ta mort serait inutile à tout le monde. Et ta souffrance le serrait aussi. » Ca sonnait vraiment très moralisateur. Mais tant pis. Elle avait vécu avec des gens qui n’hésitaient pas à se sacrifier. Elle avait… Enfin. Elle réprima un soupir et elle s’interessa à ce qu’il faisait.

La radio aurait pu être une bonne idée. Si ils n’avaient pas été a Mt. Weather. Alors elle le laissa s’exprimer un peu plus, elle le laissa se plaindre - car c’était plus ou moins ça - du fait qu’il puisse tourner en rond, et elle planta ses yeux verts dans ceux marrons du jeune garçon. « Je ne sais pas spécialement ce que ça fait d’attendre de l’aide. Mais je sais ce que ça fait d’attendre quelque chose. » Elle garda le regard froid. Oui, elle savait ce que ça faisait. Elle et les autres résistants attendaient depuis bien longtemps maintenant. Ils attendaient le moment adéquat. Elle attendait le moment de sa vengeance. Le moment où l'esprit de celle qu'elle avait perdu serait liberé des contraintes. Elle attendait sa mort et la chute de la montagne. Elle ne pouvait pas dire mieux.

Sa decision fut prise finalement et elle tourna les talons marchant vers un petit local qui serait - elle le savait de source sure - vide. « Je ne sais pas si ton idée est réalisable » Murmura t'elle en ouvrant la porte « Mais si il y'a quelque chose à l'interieur qui puisse t'aider. Sers toi. » C'était un local qui avait jadis servi de local de maintenance. Son père le lui avait montré et parfois avec Andrea elles étaient venues se cacher ici. Il y'avait des vieilles pieces mecaniques, et des ordinateurs qui ne marchaient plus. Peut être que Monty y trouverait son bonheur ?

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«Heu... Suprise? I guess...»

De tout les adolescents descendu sur Terre en premier lieu, j'avais sûrement été - et de loin - le plus rationnel d'entre eux. Je ne suis pas du genre à me lancer des fleurs, mais à part Clarke et Bellamy - peut-être - les autres jeunes préféraient passé le temps autrement qu'en pensant logiquement. Faut dire que dès le premier jour se faire enlever son meilleur ami permet bien d'avoir les pieds sur Terre. Et sans mauvais jeu de mots. C'était vraiment un point "Bienvenu sur Terre" J'avais donc été le plus rationnel... En premier temps seulement. Je l'avais été jusqu'à ce que la prise de risque du être prise en compte dans ma vie. Jusqu'à ce que les autres et moi devions prendre des décisions fâcheuses. Alors aveugler par le besoin d'assouvir la curiosité, le besoin ou l'envie, on bravait la logique. Quitte à mettre nos vies en péril... Je ne suis pas sur que c'est ça qui va retenir les autres.

« Non c'est vrai m'dame. Les sacrifices ne sont pas d'actualités. Mais est-ce qu'on est vraiment en position de faire quelque chose? » C'était une question purement rhétorique. Après tout, elle et moi connaissions la réponse. « Si vous saviez... La douleur je ne la connais pas. Mais j'ai vu de quoi le docteur... De quoi elle est capable. » Je l'avais vu faire et ça hantait mes cauchemars depuis le jour où la perceuse s'était enfoncée dans le dos de Harper. Je savais en effet de quoi le docteur était capable. Parce que j'aurais pu y passer.

En fait mes explications sonnaient creuses. Non pas que je ne croyais pas en ce que je disais. Si il y avait bien une personne qui devait y croire, c'était moi. Mais j'avais entendu tellement de gens critiquer mon idée. Bien sur c'était pas la meilleure du monde. Mais c'était la seule que l'on avait... « Alors bienvenu au club! » Je lui lançais un sourire à demi compatissant. Si elle savait elle pouvait comprendre ce que ça faisait de ne rien pouvoir faire. D'avoir cet étrange sentiment de... D'inutilité au creux de la poitrine. Et sincèrement, j'avais du mal à me faire à l'idée qu'il puisse rester la plus longtemps. Je voulais sortir. Je voulais faire sortir mes amis. Mais pour l'instant, il fallait juste attendre.

Je froncais les sourcils en la voyant tourner les talons. Maintenant qu'elle savait pour moi, je comptais bien la suivre. Peut-être pouvait-elle m'aider? « Je ne le sais même pas moi-même... » Même si je n'en doute pas. Elle ouvrit la porte d'un local. « C'est vrai? Je peux? Enfin, merci de bien vouloir m'aider. Je sais que vous risquer assez gros. » Ça y est. J'étais comme un gosse à Noël. Comme Hardin quand je lui avais appris à faire un yoyo. Il n'avais jouer qu'a ça pendant quelque temps. Et comme le sol était jonché de débris, je ne doutais pas sur le fait que j'y trouverais mon bonheur.

We can be Friends.

Monty Green && Rhodàn Andersen

Elle n’avait pas pu s’empecher, notre brave soldat, de faire une remarque sur le sacrifice. C’était stupide un peu, en sachant qu’elle était prête à se sacrifier pour sauver ces enfants… Mais elle se disait dans un coin de sa tête qui réfléchissait trop, que son sacrifice ne viendrait qu’au dernier moment. Pour l’heure elle était ici pour aider ces enfants, et les faire sortir de la montagne. Ensuite, elle se sacrifierait avec le reste des habitants. Et si elle devait mourir en route. Et bien elle mourrait en route. Ça serait comme ça. Quoi qu’il en soit elle avait visiblement réussi à faire réaliser au jeune Monty que se sacrifier n’était pas la bonne chose, et quand il posa une question qui ne nécessitait pas de réponse, elle garda le silence, sentant son sang se glacer a ce qu’il dit ensuite.

« Je ne te mentirais pas en disant que je connais cette douleur. Nous savons que ce n’est pas le cas. Mais venant de personnes qui sont capables de tuer les leurs à partir du moment où ils remettent leur façon de voir en cause. Je suppose que l’on peut s’attendre à tout. » Elle fronça les sourcils. Elle n’avait pas prévu de trop parler d’elle non plus de toute façon. « Nous tenterons de les empêcher de vous faire du mal. C’est ce que nous essayons de faire de toute façon. »

Et si ça devait passer par la pseudo radio, qui n’était qu’un brouilleur finalement, ça passerait ainsi. En beaucoup de sens, elle le comprenait ce jeune garçon. Elle savait ce qu’il pouvait ressentir, le fait de se sentir inutile. Elle avait abandonné tous ses reves elle, pour faire quelque chose d’utile, alors… Oui elle pouvait comprendre, et si elle n’allait pas commencer à lui raconter sa vie, elle pouvait juste lui dire qu’elle comprenait c’était bien. Elle pouvait l’aider aussi. C’était ce qu’elle était déterminée à faire maintenant, et la raison pour la quelle elle l’avait amené vers un des locals de maintenance.

« Je ne le dirais pas si ce n’était pas vrai. Et ce n’est pas un piège non plus. » Elle préférait le préciser, et cette pensée la fit sourire. « Enfin, je suppose que si j’étais un méchant qui te tendait un piège je dirais la même chose. Mais je peux t’assurer que tu peux me faire confiance. Je vais monter la garde pendant que tu cherche des choses utiles. » Ca au moins, c’était fait. Et c’était une bonne chose non ? Vraiment. Elle pouvait être utile finalement non ? Elle ne reagit cependant pas quand il parla de ce qu’elle pouvait risquer, se mordant la lèvre. Que risquait elle de plus que la mort en fait ? « Ne t’en fais pas pour moi. Je fais ce que tout être humain devrait faire. » A part que dans la montagne, la plupart des humains avaient perdus leur humanité à cause du désir et de la peur.

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Please?

«Heu... Suprise? I guess...»

Le sacrifice... J'avoue que ce n'est pas la première pensée qui m'était venue en tête. Mais si on devait en arriver là pour que je sauve les miens, pour que mes amis soient en sécurité, pour que Harper récupère sans avoir peur de se faire reprendre à un moment où à un autre, alors oui je serais capable d'aller aussi loin même si ça me faisait clairement peur. La notion de sacrifice n'était pas quelque chose que l'on vous apprenait dans les classes inférieures ou celles d'ingénieries... Mais c'était quelque chose que j'avais déjà vu. Un jour au marché noir. Un enfant et son père était à un étalage. L'enfant avait prit quelque chose mais le père s'était dénoncé à la place. Et si le système judiciaire avait été sérieux, le père avait été jeté dans l'espace...

« Je ne dirais pas que je comprend les propos que tu tiens, que j'en comprend le sens de chaque mot, mais on à tous vécu des épreuves plus ou moins dur dans notre vie. La mienne c'est celle-là, la tienne à du être aussi dure que la notre. » Je me grattais l'arrière du crâne en faisant mine de réfléchir, quelque peu gène par les propos que l'on venait de tenir. « Et je crois que l'on vous a pas encore remercier, ou que l'on ne vous remerciera jamais assez pour ce que vous faite pour nous. »

Ils encouraient tellement de risques... Bien sur la peine finale serait la même pour tous les délits nous concernant. Les gens nous ayant parler, nous ayant vu, entendu ou encore cacher sans en parler aux gardes, aux gens qui nous voulaient, subiraient tous le même sort. La sentence serait la mort... Enfin, je ne sais pas, mais ça paraissait logique. Ça paraissait logique pour un gamin qui venait de l'espace et qui avait vu un membre de sa famille se faire balancer dans l'espace pour une raison vide de sens... Et ça devait en avoir pour Cage... Ce torcionnaire. Cet... Ce psychopathe !

« Sans vouloir te vexer, je préfère prendre mes précautions... On ne sait jamais sur qui on peut tomber! » Je lui lançais un sourire timide. Ça non on na savait jamais! « En effet il dirait exactement les mêmes choses et ferait les mêmes choses. Monter la garde voudrait en fait dire Je vais chercher des gardes... Mais disons que je préfère te faire confiance. Il faut bien que je fasse confiance a quelqu'un... » La pensée d'un plan aussi pourri, aussi facile à deviner m'aurait faire rire en temps normal, mais les rires se faisaient rare et le temps était a présent compter. Alors je sortais un papier du sac que j'avais pour checker ce dont j'avais besoin même si j'avais la liste en tête... « Si c'est ce que tout être humain doit faire, alors les êtres humains sont rares ces derniers temps...» Je laissais un soupir s'échapper et je regardais la porte en me triturant les doigts pensifs...

We can be Friends.

Monty Green && Rhodàn Andersen

Rhodan appréciait ce que Monty lui disait. Peut être était il un des premiers enfants, non ce n’étaient plus des enfants depuis un moment maintenant… Peut être était il l’un des premiers étoiliens – elle trouvait cette appellation sympathique – a ne pas la juger spécialement. Il comprenait qu’elle avait probablement elle aussi vécu quelque chose de dur. Et si elle refusait d’en parler elle hocha la tête doucement. « Merci de le reconnaître. » C’était cependant naturel pour elle. Et elle soupira un peu. « Tu sais, nous faisons ce que nous faisons, parce que nous pensons que c’est la meilleure chose à faire. » Elle ne l’assomerait pas de sa culpabilité. Elle ne lui dirait pas que de toute façon ils le méritaient. Elle le méritait. Parce qu’elle voulait, elle voulait comment dire mourir. Parce qu’elle ne méritait pas de vivre. Elle avait des morceaux de gens qui n’étaient pas elle en elle, et elle n’arrivait pas à le supporter. Elle retrouverait son amie. Et elle serait heureuse par delà les étoiles. Une fois que les enfants seraient sauvés. Il était hors de question qu’elle se fasse prendre avant. Elle avait tant travaillée pour arriver la. Elle voulait voir la chute de la montagne.

Soit. Ils étaient rentrés dans le petit local, et elle sourit un peu, osant un peu d’humour, rassurée quand il esquissa un sourire timide. Il lui plaisait bien ce Monty. Il semblait vraiment plein de ressources, et elle espérait qu’au bout du compte il fasse parti des survivants. Elle espérait qu’il survive, qu’il ne perde pas de gens à qui il tenait spécialement, et qu’il … ne… Non, il serait traumatisé de toute façon, ils l’étaient tous. Même Whisky, sous ses airs de débile devait être perturbé par ce qu’ils vivaient. Elle se mordit l’interieur de la lèvre un peu.

« J’aurais posé mon arme dans un coin pour te montrer mon innocence, mais je prefere être armée au cas où quelqu’un arrive. » Elle ne reagit pas tout a fait à ce qu’il avait dit. Puis elle reprit. « Je te remercie cependant de ta confiance, allez, va donc prendre ce dont tu as besoin, je reste en vue. » Elle voulait qu’il fasse vite quand même, elle n’avait pas toute la journée, une longue absence serait trop suspecte.

Ce qu’il dit lui fit cependant baisser les yeux. « Les êtres humains sont rares sous cette montagne. J’aime à croire que dehors ils sont différents. » Peut être que les « sauvages » , barbares, n’étaient pas si barbares que ce que le disaient les présidents. Elle reprit doucement. « Ne pas pouvoir sortir a joué sur notre humanité je suppose. » Un temps de silence. « J’espere que tu trouvera ce qu’il te faut. »

(c) badwolf.

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We can be friend?
Please?

«Heu... Suprise? I guess...»

On pouvait croire ce que l'on voulait, les 44 restants pouvaient penser ce qu'ils voulaient, mais je préférais pour ma part croire la vérité. La vie paraissait rose ici mais elle ne l'était pas plus ici qu'ailleurs. Dehors ils se battent pour survivre. Dans les étoiles nous étions obliger de survivre. Ici ils sont au stade le plus proche de vivre mais ça ne veut pas dire que leurs vies sont belles. J'ochais la tête comme pour lui dire de rien. Mais ça aurait sûrement été ridicule de le dire à voix haute. « Hum... C'est une parole sage mais je doute qu'elle soit vraie. Certaines personnes font ce qu'elles font par abus de pouvoir ou par la notion de justice erronée. » Qu'elle le croit ou non, j'étais un fin connaisseur sur le sujet. Tous les enfants descendus de l'Arche en savait plus que quiconque dans cette foutue montagne. Est-ce que le chancelier avait balancé ses parents dans l'espace pour un vol parce qu'il pensait ce choix être la meilleure chose à faire? Un vol! Alors qu'on ne vienne pas parler de "faire ce qui est juste" quand on a eu une enfance aussi incompréhensible que la notre.

C'était sympa de voir que l'humour n'avait pas disparu avec tout le monde! Après tout, ce n'est pas comme si on pouvait se permettre de rire ces derniers temps. On était coincés, le souffle coincé dans la gorge, en l'attende d'un événement qui pourrait ne jamais se produire. Le seul avec qui je pouvais rire était Hardin. L'enfant de la famille qui me gardait en sécurité. Mais ce n'était qu'un enfant. Il ne pouvait pas comprendre tout ce qui se préparait au dessus de sa tête. Il ne pouvait pas prévoir toutes les mauvaises choses, celles qui vont arriver, et celles qui n'arriveront jamais. Lui il pouvait rire. Pas moi. Pas nous.

« Sage décision. Je préfère moi aussi te savoir armé. » Je lui lançais un petit sourire que je voulais encourageant. « Il faut bien faire confiance à certaines personnes dans la vie, non? D'accord j'y vais, pardon. » Je me connaissais. Et quand j'avais quelqu'un avec qui discuter, je parlais beaucoup. Voir trop. Elle avait eu raison de me couper.

C'est vrai que l'humanité n'était pas vraiment très présente ici. « Heu... Et bien pour ma part je ne peux pas te renseigner. J'ai été le premier emmené ici. Et lorsque j'ai disparu de mon groupe, on menait une guerre contre les grounders. Mais j'aime à espérer aussi... » Ils avaient envoyés une lance dans le torse de mon meilleur ami en signe d'avertissement. Je ne vois pas trop comment ils ne pouvaient pas être "pas trop sauvage". « C'est triste de voir une humanité gâchée... » Le silence se fait presque religieux. « Oui merci! J'y vais! » En disant ces mots je me tournais vers le fouillis.

We can be Friends.

Monty Green && Rhodàn Andersen

Elle ne commencerait pas à philosopher avec Monty. Parce que malgré certaines paroles sages il restait un enfant qui n’avait pas forcement vécu des bonnes choses. Bien sur, il avait du avoir une vie difficile, elle doutait que quiconque dans ce monde puisse avoir une vie facile, ou qu’il vive, mais il ne pouvait pas savoir ce qu’ils avaient vécu eux ici. Tout comme peut être, elle ne pouvait pas savoir ce qu’ils avaient vécu dans le ciel. Elle n’était peut être pas spécialement la pour ça, même si Whisky lui avait parlé un peu, meme si il lui avait raconté des choses atroces sur ce qu’ils avaient vécu, sur les injustices. Au fond, eux aussi ils avaient visiblement oubliés comment être un être humain.

Alors elle ne repondit pas forcement à Monty. Qu’aurait elle pu lui dire ? Que pour elle la justice se ferait par la vengeance ? Ce n’était pas nécessaire le lieu ou le moment pour avoir cette conversation. Ce n’était pas nécessairement le moment ou peut être la personne à qui expliquer pourquoi elle en était la, armée par les même personnes qu’elle voulait détruire. Alors elle se contenta un peu du silence. Avant de l’amener à la pièce et de le laisser presque tranquille, lui assurant qu’il n’avait rien à craindre. Elle savait. Elle savait que la confiance était dure à gagner. Elle savait qu’il risquait gros, mais elle se demandait si il réalisait qu’elle risquait gros elle aussi. Elle fronça les sourcils un peu.

Et puis elle lui rendit son sourire. « Nous parlerons d’avantage quand nous serons sortis d’ici si tu veux. » Elle avait bien senti que parler c’était son truc au petit asiatique. Elle avait bien comprit qu’il avait l’air réellement motivé pour converser des heures. Ca ne la dérangeait pas. Mais pas ici. Elle se demandait d’ailleurs dans quelle famille il était logé, peut être qu’elle pourrait aller y faire un tour ? Oui, elle lui demanderait plus tard.

« J’ai entendu dire que vous étiez en guerre contre eux oui. Ils semblent aggressifs. Ils le sont. Mais j’aime penser qu’ils ne sont pas tous ainsi, j’ai pu en voir des plus calmes, et amicaux. Et puis… Quoi qu’ils soient ils ne méritent pas de finir en cage pour que d’autres puissent survivre. » Elle grogna presque, et ferma les yeux concentrée quelques instants pour chasser ses mauvaises pensées. « C’est la guerre qui a fait ça. Pour l’humanité je veux dire. La terre ne veut plus spécialement de nous, avec ses radiations, et je suppose que c’est une erreur de vouloir la forcer à nous accepter.» Elle se mordit la lèvre, les yeux rivés vers la porte tandis qu’elle s’appuyait contre une caisse. « J’espere que tu va trouver ce qu’il te faut. » Elle espérait que la montagne tombe au plus vite maintenant.
(c) badwolf.

We can be friend?
Please?

«Heu... Suprise? I guess...»

Parler ici et maintenant d'un sujet aussi peu important... Enfin, bien sur que si il était important, mais pour le moment pas vraiment. Comme je le disais dans un couloir où une personne pourrait débarquer à n'importe quel moment n'était pas vraiment la meilleure idée du monde. Mais pourtant discuter avec Rhodàn me faisait du bien. On ne pouvait plus discuter dans les appartements. C'est presque si on devait retenir notre souffle. Chaque chose dans ces appartements pourrait nous trahir à n'importe quel moment. Alors discuter là me faisait du bien. Je devrai attendre sûrement longtemps avant de pouvoir converser. À vrai dire les gens qui m'hebergaient n'aimaient pas trop la discussion et ce n'est pas avec un gamin de 10 ans qu'elle serait concrète.

Je note le fait qu'elle ne me répond pas. Elle aussi doit penser que parler dans ce couloir n'est pas la meilleure idée du monde. Ou bien alors elle ne veut pas répondre. Ce qui est aussi totalement possible compte tenu du sujet qui était lui assez étrange. Cette Montagne me fait penser des choses étranges. Me donne envie de faire des choses que je n'avais jamais fais avant. J'avais beau ne pas aimer le système juridique sur l'Arche, jamais il ne me serait venu à l'idée de me rebeller... Bon, l'Arche avait beau avoir ses mauvais points, je doute qu'elle est un jour été aussi mauvaise que cela. A vouloir faire mal à son peuple pour... Autant pour moi, ils ont expérimentés sur des enfants.

J'hochais la tête moi même en souriant. « Oui pardon... Ce sera certainement plus sur pour toi comme pour moi. » Parler c'était un peu ce que j'aimais faire. Parce que quand je ne parlais pas et bien j'écrivais mes pensées sur un bout de papier. Ou bien j'inventais un truc, m'occupais les mains, l'esprit. Là j'avais de quoi m'occuper les mains comme l'esprit mais j'avais toujours une terrible envie de parler... Pas Monty pour rien!

« En effet nous étions en guerre. Et pas des plus paisible. Ils ont tués un grand nombre des nôtres. Mais, les gens qui sont arrivés après moi, Clarke et Bellamy disent qu'ils sont gentils et calmes comme tu le dis. J'ai beau ne rien connaitre de bon sur eux, personne ne mérite le sort que Cage réserve aux gens de l'extérieur. » Pourquoi Rhodàn grognait-elle? Avais-je dis quelque chose qu'il ne fallait pas? En tout cas je préférais garder le silence. « Je ne dirais pas que la terre ne veut pas de vous. Elle a juste créer des êtres plus faibles que d'autres. Et ceux là doivent rester à leurs places jusqu'à ce que leur organisme s'améliore pour sortir. C'était notre but là d'ou je viens. Nous étions une étape intermédiaire qui a mal finie... » Soupirs et petit sourire, me voilà dans la salle à la recherche de matériaux. On avait dit des fils conducteur... Un émetteur. Pourri mais récupérable. De la tôle, du fer, du bois? Pourquoi pas... Enfin, j'avais presque tout ce dont j'avais besoin!

» crushed by the mountain ▬ Rhodàn
» It's all because of you. - Ft. Rhodàn.
» Sauvage. ft Rhodàn
» mensonge déchiré ▬ Rhodan
» change happens all the time, you don't have to like it - Rhòdan