Sujet: Re: There is worse than pain - Luka Mer 21 Sep - 5:50
— there is worse than pain —
L’alcool lui avait brulé la lèvre, la gorge. Bien sur qu’elle avait mal, mais c’était un jeu entre elle et elle même désormais, elle refusait de perdre. Parce qu’elle ne vivait pas ça très bien les échecs Luka. Et peut être oui, que si elle survivait à ça, elle aurait besoin d’une thérapie. D’un bon psy. Et d’un peu plus que d’un câlin magique. Si elle survivait à ça, et franchement elle n’était pas sure qu’elle puisse survivre non. Alors ce n’était peut être pas la peine de lutter ? Elle aurait peut être du baisser les bras maintenant et s’empaler sur le poignard de la femme. C’aurait été le plus direct qu’elle puisse faire. Et tout le monde aurait été content. Les gens de l’arche seraient liberés de son existence, et elle serait libérée de la souffrance enfin.
Les osselets furent lancés. Trois. Ce n’était pas si mal. Trois. Mais il avait fallu que cette saleté fasse deux. Et Luka mordit à nouveau l’interieur de sa lèvre. L’apprehension. La douleur. Le regard perdu, et soudain, elle suivit la trajectoire de la femme qui se rapprocha d’une autre femme. « Non. » Cette fois ça avait quitté ses lèvres sans qu’elle ne puisse le retenir, et même si c’était très bas, meme si si elle n’aurait jamais le dire, c’était sorti comme ça, et elle ne savait pas comment elle avait fait pour ne pas se lever et se ruer sur la femme pour attraper sa dague. Non, elle devait lutter, et elle ne lâchait pas le bout de l’arme du regard, parce qu’elle… Parce que c’etait sa faute. Et si elle murmura quelque chose qui ressemblait à « Je suis désolée » En silence, espérant que la blonde lise sur ses lèvres, elle savait que ça ne servait à rien. Elle causait des souffrances. Elle causait des souffrances aux gens qu’elle appréciait.
Alors quand revint la brune, elle se saisit des osselets Luka, et elle les jeta si fort que sept d’entre eux partirent dans différentes directions, hors du cercle qui s’était rapetissé. Et peut être qu’un os s’était meme ebréché sous le coup, et qu’elle avait trop serré. Et peut être que meme pour elle c’en était trop.
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Sujet: Re: There is worse than pain - Luka Mer 21 Sep - 6:26
There is worse than pain
Avec Luka - Début décembre
C’est un peu comme une victoire. Une grande victoire. Parce qu’elle a réagi. Il y a eu un mot, un tout petit mot. Un « Non » qui en dit très long sur l’attachement qu’elle semble porter à la femme face à laquelle elle s’est arrêtée. Peut-être parce qu’elles se connaissaient avant ? Peut-être parce qu’elles sont de la même famille ? Ou simplement parce que cette blonde soigne les autres comme elle peut ? Dans le fond, elle s’en moque. Seul compte l’intérêt. Et tout ce que la guerrière pourra en faire… Hati devine en la regardant que ça doit être dur de rester assise là, à la regarder se faire torturer. Si elle le pouvait, elle compatirait bien à sa douleur. Si elle le pouvait, elle comprendrait à quel point elle doit se sentir coupable. Oui mais en fait, Hati ne sait pas vraiment ce que c’est de se sentir coupable, elle ne sait pas vraiment ce que c’est d’aimer. Elle connait les regrets, la colère, le manque d’attention. Alors, d’une certaine façon elle connait quand même des émotions. L’admiration aussi, l’envie et parfois même la joie. L’euphorie. Comme en cet instant.
Elle revient vers la jeune femme. Et lorsque celle-ci ramasse les osselets pour les lancer, il y a de la colère en elle. Enfin, elle en a l’impression, parce qu’elle les lance avec une certaine force. Sept d’entre eux sortent du cercle. Lorsqu’elle en regarde un, elle remarque qu’il est fait. Hati a une petite moue boudeuse, elle n’aime pas vraiment qu’on lui casse ses jouets. Elle préfère les casser elle-même, c’est plus marrant. La guerrière fait une moue. Elle les rassemble tous et pour la forme, elle les lance à son tour. Le cercle plus petit, elle en laisse 4 en dehors de celui-ci. Mais c’est toujours suffisant pour gagner. Alors, elle se relève et elle sort sa dague. Elle évalue les prisonniers puis finalement, jette son dévolu sur un homme qui a la même stature que celui de qui provienne les os. De taille moyenne et plutôt chétif, aux petites mains, presque féminines. Elle s’approche et le force à poser sa main sur un petit promontoire en pierre. Elle lui fait écarter les doigts et d’un coup sec lui coupe l’annulaire. L’homme hurle et elle jubile. Elle le regarde un instant et avec le doigt coupé, encore ensanglanté, elle trace un trait sur son masque d’ossement. Puis, elle revient s’installer face à Luka et de son couteau, elle tranche la peau du doigt détaché de la main, la retire proprement, pour récupérer les phalanges. Puis, elle rassemble les 8 osselets initiaux plus le 9, fraîchement prélevé. C’est à son tour de jouer maintenant…
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Sujet: Re: There is worse than pain - Luka Mer 21 Sep - 6:51
— there is worse than pain —
Elle avait été stupide, elle savait qu’elle avait été stupide, et elle avait horreur de ça, de sa faiblesse qui l’avait poussé à montrer qu’elle était attachée à Lily, et elle avait envie de rugir, de pleurer, parce qu’elle craignait maintenant que la folle s’en prenne à Lily, pas parce que c’était une victime de l’Arche, mais pour lui faire d’avantage de mal. Parce qu’elle avait dit non, et qu’elle avait montré son attachement. C’était horrible, cette torture mentale qui les prenait de bout en bout et a la quelle était sujette Luka. Elle avait juste envie de mourir maintenant, pour ne pas avoir a affronter le regard de Lily quand la folle partirait. Mais peut être que Luka serait morte avant, parce qu’elle avait cassé un de ses jouets que la folle n’avait pas l’air contente. C’était ainsi. Luka n’était pas contente non plus à vrai dire. Malheureusement elle ne pouvait pas le montrer. Malheureusement elle n’avait aucunes forces, si ce n’était son esprit, et c’était sur son esprit qu’elle allait continuer de compter. Il lui avait fait défaut plus tôt, ça ne se reproduirait pas. Et Luka regarda alors la femme se lever après avoir gagné une nouvelle manche. Encore et encore. C’était lassant de perdre, elle n’avait pas l’habitude, pas a un jeu comme ça. Mais elle préférait les jeux d’esprits. Elle préférait les moments où elle pouvait briller. Et elle voulait briller. Mais ce n’était pas le moment. Car le bourreau s’avançait d’un des hommes de l’arche, dont Luka ne savait même pas le nom. Et puis la suite fut digne d’un cauchemar abject , l’un des doigts fut tranché, du sang gicla, l’homme hurla, et Luka sut qu’il allait la détester vraiment. Un de plus, un de moins. Lily aussi devait la détester. Bryan. Et tous les autres. Ils la tueraient peut être si elle survivait. Ca serait pas si mal finalement.
Elle fixa alors le nouveau doigt coupé, regarda la femme arracher la peau du doigt, c’était horrible, mais elle avait décidé de ne pas le lâcher du regard. C’était un jeu de puissance, et oui, elle en ferait des cauchemars, oui, elle avait envie de vomir, oui, elle haïssait le fait d’être en vie, d’être ici, la terre et la femme. Mais elle regarda, et si une bile amère remonta de sa gorge, elle tenta de la garder. Elle ne vomirait pas. C’était perdre aussi. Alors elle attrapa les 9 osselets, peu soucieuse de se retrouver avec du sang – pas métaphorique celui la – sur les mains. Et elle les lança. Elle ne s’arreterait jamais de jouer, jusqu'à ce que son corps ne puisse plus le supporter. Deux. Cette fois il n’y’en avait pas plus. C’était déjà pas mal… ? Oh, elle n’y croyait plus vraiment.
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Sujet: Re: There is worse than pain - Luka Mer 21 Sep - 14:57
There is worse than pain
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Hati a trouvé l’une des failles de la jeune. Une faille qui bien plus que la souffrance physique pourrait lui faire du mal. Pourrait la plier. Peut-être même la briser. Si elle s’y prend suffisamment bien. La guerrière est patiente, elle ne doute pas qu’elle réussira à le faire. Elle mettra le temps qu’il faudra. Et cette femme, cette blonde, deviendra probablement son jouet préféré. Même si elle ne la tuera pas. Elle se rend bien compte de son utilité. Elle les aide à se soigner. Lorsque parfois, les guerriers amènent des bandages, des baumes pour soigner les blessures les plus profondes, c’est elle qui s’en occupe. Donc, elle ne doit pas mourir puisqu’elle permet d’aider les autres à survivre. Ils guérissent puis les guerriers recommencent. Ils n’en n’ont jamais assez, ne sont jamais rassasiés. Mais la pire est encore Hati. Avec son étincelle de folie dans le regard et sa passion malsaine. Et maintenant qu’elle connait une faiblesse, elle se donnera à cœur joie de l’exploiter. Elle en a déjà hâte. Mais elle se tiendra tranquille. Elle préfère continuer son jeu encore un peu. Mais la jeune femme s’accroche. Elle ne semble pas vraiment apprécier la vue du doigt sanguinolent dépecé devant elle.
En même temps, Hati la comprend un peu. C’est immonde. En plus, l’odeur de la chair fraîchement coupée est absolument immonde. Presque insoutenable pour les non-initiés. Cela fait bien longtemps qu’elle a appris à la supporter, à l’aimer. Puis la skaikru reprend les osselets et les lance. Elle réussit à faire un bon lancer. A moins que ça ne soit de la chance. Elle ramasse les osselets à son tour et les lance. Mais elle, les envoie tous dans le cercle. Elle sourit satisfaite et se lève. Encore une fois, comme une panthère, elle va et vient au milieu des skaikrus jusqu’à finalement jeter son dévolu sur un homme noir, de stature assez imposante. Durant ses tours de gardes, et ses observations silencieuses, elle a compris qu’il semble avoir une certaine influence sur les autres. Est-ce leur chef ? Elle ne le sait pas. Il y a la femme guérisseuse aussi. Mais elle semble avoir moins d’influence, être plus fragile. Lui est un roc. Elle le fera plier lui aussi. Elle se le promet. Mais pas maintenant. Maintenant, elle va seulement se contenter d’ajouter une autre cicatrice sur son corps. Elle attrape sa dague. Si avec les autres elle s’est plutôt montrée décontractée, elle est un peu plus sur ses gardes devant l’homme à la peau noire. Juste au cas où il déciderait de tenter de se rebeller. Elle commence ensuite à faire de petits points sur son torse, en ligne. Elle enfonce un peu la pointe dans sa peau puis, tourne la dague quelques fois sur elle-même avant de la ressortir, de la planter un peu plus loin et de recommencer à tourner. Elle répète l’opération cinq fois, répartis à égale distance sur son torse. Il la tressauté et ressenti de la douleur, il n’est jamais agréable de sentir une lame être tournée dans une plaie. Et elle a fait durer le plaisir en quelque sorte. Puis, elle se redresse, après avoir tracé un nouveau trait de sang sur ses ossements, et revient vers la jeune femme. C’est encore à elle, et Hati la regarde avec intensité et gourmandise.
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Sujet: Re: There is worse than pain - Luka Mer 21 Sep - 16:46
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Des mois plus tard si elle survivait elle se souviendrait du moment où un simple mot avait causé autant de souffrance. Elle aurait du se faire arracher la langue. Et peut être aurait elle perdu une de ses dernières raisons de vivre. Oh il y’en avait d’autres, mais elle refusait d’y penser maintenant, et si elle perdait ses rémanences de sanité en regardant le doigt sanguinolent jeté devant elle, elle savait qu’elle ne devait plus rien dire. Ou peut être devrait elle protester à chaque archéens que la femme toucherait. Ainsi, elle sacrifierait d’autres gens, mais moins Lily peut être ? Et c’était égoïste, ce que Luka qui voulait se sacrifier pour le monde entier n’avait jamais été, mais elle commençait à ne plus penser très droit maintenant. Et elle n’arrivait plus à supporter que les autres souffrent, surtout quand ils comptaient pour elle. Toute sa vie, toute sa vie elle avait porté sur le dos la culpabilité, elle avait essayé de prendre sur elle tout ce qui se passait, tout ce qu’on pouvait lui assener, lui reprocher. Mais la c’était trop peut être. Elle voulait se battre, sauver et puis mourir. Et si elle ne pouvait sauver qu’une seule personne dans cette foutu grotte, elle savait très bien qui elle sauverait, malgré tout.
Elle ne faisait rien pourtant . Elle restait assise a regarder l’immonde morceau d’os dénué de sa chair, à respirer l’odeur abjecte qui parvenait à ses narines, à réprimer l’envie infâme de cracher ses boyaux, de vomir. Et elle fixait la femme, puis elle fixait les osselets qui lui avaient fait défaut. Quelqu’un d’autre allait souffrir encore, et Luka pria tous les dieux qui pouvaient exister, que ça ne soit pas Lily une fois de plus. Oh combien aurait elle aimé être forte, être quelqu’un d’autre. Peut être même qu’elle aurait aimé pour une fois être comme ses parents et ne rien ressentir affectivement parlant. Et c’était Charles cette fois, qui subissait les tortures de la femme. Malgré elle, Luka ressenti un soulagement à l’intérieur de son être. Parce que Charles était fort, qu’il pouvait survivre à bon nombre de choses. Plus que d’autres. Plus que d’autres. Alors elle fixa, tandis qu’il secouait la tête comme pour la rassurer, et bombait le torse pour supporter les sévices. C’était dur. Ça devait être horriblement cruel, ça devait faire un mal de chien. Mais elle ne cilla pas, elle leur devait ça, à ceux qui souffraient parce qu’elle ne savait pas jouer. Elle ne cilla pas, parce qu’elle savait que les faiblesses n’étaient pas permises.
La femme revint vers elle, le crane marqué du sang de Charles, et Luka comme un pantin sans ame se saisit à nouveau des osselets, se concentrant de manière à ce que cette fois un seul ne tombe hors du cercle. C’était peut être la dernière fois qu’elle arriverait à ce coup. Mais elle avait comprit, et elle essayait de se servir de ses réflexions pour arriver à quelque chose.
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Sujet: Re: There is worse than pain - Luka Mer 21 Sep - 17:47
There is worse than pain
Avec Luka - Début décembre
Malgré tout ce qui se passe, la skaikru continue à s’accrocher. Mais le temps passe et rend les choses plus difficiles. La torture de l’homme noir ne semble pas la secouer autant que la torture de la femme blonde. Peut-être simplement est-elle trop fatiguée. Elle sait bien que tout cela est violent, horrifiant et exténuant. Et elle sait que certains des prisonniers dans cette caverne vont détester la skaikru pour ce qui vient de se passer. Alors que dans le fond, à bien y réfléchir, ce n’est pas la fille du ciel la responsable. Hati sait bien que c’est elle. Elle sait aussi que si la brune a accepté de jouer, c’est pour protéger les autres. Parce que si elle avait refusé, ils auraient tous été torturé. Pas seulement quelques-uns au hasard d’une manche perdue. Hati se sent bien. Rassérénée. Sa frustration accumulée est moins oppressante, sa colère et sa soif de sang sont moins assaillantes.
Une fois à nouveau installée devant elle, elle remarque les gestes mécaniques. Ces gestes, elle les voit parfois sur le champ de bataille. Les guerriers qui sont à bout, qui ont trop vu mourir des leurs ou qui ont trop pris de vie. Elle sait qu’il faut qu’elle s’arrête, cela ne sera plus constructif. Elle reviendra cependant. Et elle recommencera, maintenant qu’elle sait comment l’atteindre. Et la chance – ou le sort – décide que la skaikru ne fait sortir qu’un seul osselet du cercle. A son tour, Hati attrape les osselets et les lance. Le mouvement du poignet un poil trop raide – volontairement mais qui passe pour un accident, une fatigue musculaire d’avoir trop torturé peut-être ? – fait que 5 osselets tombent en dehors du cercle. Alors la femme la regarde et elle reprend ses osselets, qu’elle range dans la petite bourse de cuir fixée à sa ceinture. Puis, elle range sa dague dans son fourreau et enfin, sans un mot elle se relève. La fille du ciel a gagné cette manche, et Hati va la laisser se reposer. Elle prend la direction de la sortie de la grotte et regarde l’un des trois hommes qui les surveillent pour le moment puis dit dit : « Odon bring em water en dina.as well as clean bandages, emo need.osir will resume games end gon the day tomorrow... » (Fait leur apporter de l'eau et de la nourriture. Ainsi que des bandages propres, ils en ont besoin. Nous reprendrons les jeux en fin de journée demain...). Elle se tourne pour sortir mais avant elle se tourne et prévient ceux qui restent : « Ensure bilaik emo nou kill themselves… » (Veille à ce qu’ils ne s’entretuent pas). Après un dernier regard pour la femme médecin qu’elle a hâte de pouvoir faire chanter, la guerrière s’éloigne d’un pas souple.
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Sujet: Re: There is worse than pain - Luka Mer 21 Sep - 18:08
— there is worse than pain —
Un seul. Un seul c’était suffisant, et Luka fut soulagée peut être, de savoir qu’elle avait réussi ça. Mais de soulagement il n’y’eut rien sur son visage, tant et si bien qu’elle se demanda peut être si ce n’était pas le moment où son âme s’était envolée. C’était peut être ça, le moment où elle devenait un pantin. Elle avait vu tant de ses compatriotes perdre leur ame ici, et pourtant… Elle tentait de trouver quelque chose à quoi se raccrocher, elle ne pouvait pas être faible, elle ne pouvait pas. Elle n’avait pas le droit, pas après en plus qu’ils aient soufferts par sa faute. Les phalanges tombèrent. Cinq en dehors du cercle, et les yeux de Luka qui a une époque auraient brillés de fierté, n’eurent meme pas un éclat. Qu’avait elle gagné cette fois ? Qui allait subir le coup du sort de sa chance ou malchance ? Elle regarda avide d’en savoir plus, déçue peut être, quand la femme rangea ses os et se leva, la laissant au milieu en face de ce cercle tracé a meme le sol. Il y’avait des voix, la femme qui parlait à ce qui devait être l’un de ses gardes, l’un des geôliers. Il y’eut des mots qu’elle comprit en partie. Demain. Bandages. Eau. Des jeux peut être encore. Et elle ne savait pas si elle serait assez forte pour supporter ça. Encore. Mais il lui faudrait bien l’être.
La femme s’eloigna. Luka resta dans la grotte, fixant ses amis qui ne l’étaient pas vraiment, maintenant leurs regards dont certains criaient la haine. Et elle haussa les épaules, détournant le regard. Il y’en avait qu’elle ne voulait pas croiser, tant qu’elle craignait de voir haine et dégout dans leurs yeux. Elle n’avait pas eu mal, pas physiquement, parce qu’elle était rentrée dans le jeu de la folle. C’était peut être ce qu’ils ne comprenaient pas tous. Elle aurait preferé souffrir. Vraiment. Physiquement. Mais c’était ainsi, et elle attrapa le morceau d’osselet cassé qu’il restait, et le fixa longuement, serrant ses genoux contre elle, avec son autre bras. Elle espérait que personne ne vienne lui parler. Elle savait qu’ils devaient la maudire. Elle avait mal.
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