The power of fear maintains our life [ Torvi & Jasper ]

Ne pas finir en casse-croute collectif... Ce n'était pas notre genre ça. Non, contrairement aux faucheurs, nous ne mangeons pas nos semblables. Nous qui sommes déjà si peu nombreux... Vraiment, ce peuple devait vraiment revoir ses jugements sur nous.

Tu as vraiment une étrange image de mon peuple... Les seuls aptes à te manger sont les animaux de la région. Chez nous ce sont les loups, ici, les pumas il me semble. Bon, Jasper, j'ai l'honneur de t'annoncer que ton courage va être récompensé. Tu as vaillamment tué sept de tes ennemis, ce qui, comme je te l'ai dis, fait de toi un guerrier. Et sur nos terres, les guerriers sont marqués afin que tout les peuples puissent reconnaître ton statut.

A peine ai-je finis de parler, que Raesos et quelques habitants de mon village, entrent dans la tente les bras chargés. Certains de vêtements, d'autres de plantes ou matériels en tout genre. Raesos et l'ancien quant à eux se contentent de mettre plusieurs outils sur le feu.
Sans prêter attention à Jasper, qui se fait chouchouter par deux jolies femmes, installé sur une chaise et attacher les poignets sur celle-ci, je plonge une main dans un liquide rouge que l'on me tends dans une coupole. Une fois ceci fait, je me tourne et sans attente ni douceur, je vais plaquer ma main rougit sur le visage du gamin du ciel tout en prononçant les prières du rituel.
Ce n'est qu'une fois terminé que deux hommes allèrent se placer derrière Jasper afin de le maintenir fermement durant le processus tendit que Raesos mit dans une de mes mains une tige de fer que j’appliquai aussitôt dans le cou de Jasper.

Et lorsqu'il commença a s'agiter sous la douleur, je me fis plus sévère dans mes paroles tout en continuant la seconde marque. Il en rester sept à faire, il devait rester fort et supporter la douleur s'il voulait qu'on le laisse partir.

Ste yuj !

Oui bon d’accord je les prenais vraiment pour des barbares. Mais est ce que j’avais tord ? Probablement pas. Je m’etais quand même fait transpercé par la lance d’un d’entre eux. Et d’accord ce n’etait pas les mêmes clans mais ça restait trop compliqué pour moi. Donc ils ne mangeaient pas les gens. Et ils … Voulaient me récompenser et faire de moi un guerrier ? Je regardais Torvi sans comprendre:

- Désolé … Mais je crois que j’ai encore pas mal de chose a apprendre sur les Grounders.

Et je lui adressais un léger sourire sincère. Ouais on était parti du mauvais pied mais … Apparemment Torvi voulait être sympa avec moi. Et je n’avais aucune idée de ce en quoi consistait le fait de faire de moi un guerrier mais on verrait bien.

- C’est gentil de vouloir récompenser mon courage mais … Euh … C’etait rien vous savez ?

Trop tard de toute façon. On avait déjà atteint la tente. Et j’avais rapidement été distrais par deux joies filles avant de me retrouvé assit sur une chaise les poignets attachés. Et la … La je me disais que ça sentait un peu le roussi. Mais c’etait trop tard pour protester. Surtout qu’elle avait déjà commencer leur rituel bizarre. En espérant que ce soit juste des peintures de guerre sur le visage et des prières et rien de plus. Sauf que non. Le pire était a venir puis ce que deux type me tenait et que Torvi avait une tige de faire dans la main. J’avais sans doute du pâlir a vue d’œil en voyant ça.

- Aaaaarghhh !

C’etait donc ça les marques ? Ca faisait un mal de chien. Et je n’avais pas pu retenir un cri de douleur et de surprise. Ils étaient complètement fou ? C’etait quoi ces traditions ? Dans quoi j’etais tombé moi encore ? Je n’avais pas le temps de protester qu’elle venait d’appliquer une deuxième fois la tige de fer brulante sur ma peau. Et voilà que la chef de clan me parlait en Grounder alors que je poussais un nouveau cri de douleur en m’agrippant a la chaise.

C'était officiel à présent ! Les hommes du ciel étaient vraiment trop douillets ! Ils ne supportaient pas la chaleur du fer alors qu'ils venaient déclencher une guerre contre un ennemi plus puissant qu'eux...

Ste yuj Jasper kom skaikru ! Dis-je à haute voix avant de me rapprocher un peu plu de lui afin de lui glisser plus doucement dans l'oreille : Sois fort tu seras un des nôtres. Continus de crier et tu ne sortiras pas vivant d'ici.

Bon, je ne voulais pas vraiment lui faire peur, mais... en fait, si. Tout comme avec Murphy, je prenais un certain plaisir à voir souffrir ce gamin. En parlant de Murphy, il commençait vraiment à me manquer d'ailleurs.... Bref, revenons à notre brebis. Je venais tout juste de terminer la seconde marque que je redonnais le fer à Raesos qui me l'échangea contre un autre plus rouge et plus épais que j'appuyais aussitôt et rapidement sur la peau bien trop blanche de mon jouet, pour lui offrir quatre nouvelles marques rondes. Plus qu'une et ensuite tout serait terminé... Non ! C'était impossible. Le conseil de guerre allait attendre, de toute manière Raegar y était sans doute déjà et n'avait pas besoin de ma présence, il me transmettrais les ordres et les plans plus tard.

Je laissais le temps à Jasper quelques temps pour reprendre ses esprits, pendant lequel j'ordonnais de mettre le fer special au feu, et aux deux charmante femmes de retirer les vêtements de notre inviter afin de procéder à la fin du rituel. Je pris alors le fer en forme de ce que les anciens nommaient 'S' et, avec un sourire carnassier, alla l'appliquer sur l'omoplate du, à présent novice, gamin, dont la peau fumait, brûlante, sous la marque de mon village. Aussitôt le métal retiré, le soigneur vint appliquer un mélange de plantes, sur les brulures pendant que d'autres détachaient ses liens.

Tu es un guerrier à présent. lui dis-je en entaillant légèrement son torse, de la pointe de mon épée.

Et c’etait a ce moment la que je regrettais amèrement d’avoir mit le nez hors de la tente de Clarke. Pourquoi ? Et pourquoi personne ne m’avait jamais parlé de ça ? Ils étaient en train de me bruler ! Apres ils disaient qu’ils ne voulaient pas me manger ? La je commençais sérieusement a douter. En plus je ne savais pas ce qu’elle essayait de me dire. Jusqu'à qu’elle ne se rapproche de moi pour me menacer. Soit fort ? J’essayais. J’essayais vraiment.

Et je poussais un nouveau cri alors que Torvi me faisais des nouvelles marques en me demandant si c’etait moins douloureux qu’une perceuse dans les os. Bonne question. Mais je ne voulais pas avoir l’occasion de faire la comparaison. Et j’essayais de reprendre un peu mon souffle. Sauf que c’est a ce moment la que les filles avaient choisi d’enlever mes vêtements du moins le haut. Et je fronçais les sourcils avant de gemir un:

- C’est pas fini ?

Visiblement pas. Je sentais le métal brulant chauffer sur mon omoplate et me voilà a nouveau en train de pousser un cri. Mais je crois que cette fois c’etait vraiment fini. J’etais presque rassuré quand je sentais mes liens se détacher. Et je laissais même les soigneurs faire. Mais comme si ça ne suffisait pas Torvi ajouta une entaille sur mon torse. En plus de la cicatrice de la lance qui m’avait laissé une grosse balafre … Decidement.

- Guerrier … ? Ca fait mal m … mais je suppose que j’ai réussi.

Sinon elle m’aurais planté son épée au travers du corps j’imagine. En tout cas j’avais mal. mais leur plantes avaient eu le merite de soulager un peu ma douleur au moins. Je ne savais pas vraiment si le fait d’avoir un compteur de nombre de vie sur le corps allait faire de moi un véritable guerrier mais … J’allais pas les contrarier avec mon septicisme de sky people …

Réussit ? Ce petit est bien ignorant. On ne réussit pas le marquage, on est honoré de les porter. Cela est une fierté pour les guerriers. Il avait crié encore plus fort que lorsque nous avions torturé son ami Murphy... Décidément, son peuple était vraiment trop douillets et ne risquaient pas de gagner la guerre. Les peuples de la terre, enfin, le miens, pourrait peut-être tiré avantage de cette faiblesse pour les anéantir en même temps que les hommes de la montagne. Laissant assez d'espace aux soigneurs pour qu'ils lui appliquent correctement leur mixtures, je m'adressais froidement à ce pauvre enfant éloigné trop tôt de ses parents.

Un guerrier ne pleure pas. Un guerrier ne se plains pas. Un guerrier ne souffre pas. Un guerrier est près a mourir pour son chef, son commandant, son roi, peu importe le nom qui est donné à celui-ci... Un guerrier tue l'ennemi.
Je pris une légère pause pour réunir quelques armes pour le conseil de guerre avant de continuer.
Comme je te l'ai dis, Jasper, tu as tué sept de tes ennemis, ennemis de mon peuple, cela a donc fait de toi un guerrier. Ce sont tes actes qui ont fait de toi un combattant, et non pas ces marques. Cependant... Avant de t'envoyer dans la montagne, un des miens va t'apprendre à te battre correctement. Tu commence l'entraînement demain à l'aube.

Rangeant mon épée dans son fourreau, je tournais à présent les talons, prête à me rendre au conseil de guerre, avec beaucoup de retard. Retard qui déplairait certainement à cette chère Indra, chien de garde de Lexa.

On se revois demain, Jasper, en attendant, laisse les te vêtir comme l'un des nôtre.

Bon sang … Ca avait été douloureux ce truc. J’avais probablement survécu a pire mais quand même. Bon au moins ils ne m’avaient pas tué. Et je laissais les soigneurs poser leurs mixtures étranges sur mes blessures en ecoutant Torvi parler. Le truc c’est que … Je n’etais pas comme eux. Je ne serais jamais aussi fort qu’un Grounder, ou que Clarke, Bellamy ou même Octavia. Pourtant il fallait que j’apprenne si je voulais sauver les miens. Je n’avais pas hésité a tué pour eux. J’avais pris les armes, je leur avais distribué des armes et on avait combattu. Pas suffisamment pour sortir. Mais suffisamment pour survivre.

Je regardais les autres alors qu’elle disait qu’ils voulaient m’apprendre a me battre. Moi ? Vraiment ? Je me demandais bien pourquoi de tout les Skypeoples elle m’avait choisi moi. Parce qu’il y en avait d’autres qui étaient bien plus fort que moi. Et ce n’etait sans doute pas par pitié. Les Grounders n’avaient pas de pitié. Alors je répétais un peu perdu :

- D … Demain ?

Ah elle partait évidement. Je n’avais pas le temps de lui poser toutes les questions que je voudrais lui poser. Me vêtir comme l’un d’eux ? Voilà qui allait aggrandit ma garde robe. De toute façon ils m’avaient un peu arraché mes vêtements actuels. Adieu chemises coloré de Mount Weather. Bonjour armure de combattant :

- Okay a demain. Vous etes des rapide vous pour adopter les gens.

Je ne savais pas trop auquel ou a laquel d’entre eux je pouvais parler par la suite puis ce que Torvi était parti bien vite. Mais aucun d’entre eux ne semblait d’humeur a faire la conversation et sans la présence de la chef du village je me gardais bien de dire des betises. Alors je les laissais me prêter de quoi m’habiller. Au moins on pouvait dire que leur tenue tenaient chaud.

HJ: voila j'ai clos ! Si jamais tu veux un autre RP hésite pas 8D tu sais ou me trouver.