C’est assez mignon de l’entendre me dire qu’il n’en doute pas et que c’est ça d’être le cerveau de l’équipe. J’esquisse un sourire à la fois ravie et amusée. Ce genre de moment drôle, sans prise de tête m’avait manqué. Ce genre de moment où il n’y a plus d’enjeux, plus de souci, juste l’envie de rire et de passer de bons moments. J’ai l’impression que cela fait des années que je n’en ai plus vécus. Pourtant, ce n’est pas le cas. Avant la montagne, avant l’anneau de feu, il y en a eu quelques-uns. Même s’ils n’étaient pas aussi fort que ceux que je vivais sur l’Arche. Je me sens revivre rien qu’à l’entendre me dire des trucs comme ça qui sont à la fois idiots, sérieux et drôles. Je souris amusée et je lui dis : « Et quel beau cerveau ! ». Je ris un peu en lui faisant un clin d’œil. Jasper a compris ma façon de faire depuis bien longtemps, alors je sais qu’il ne s’en offusque pas. Et puis, il n’y a pas de mal à vouloir passer du bon temps. S’il n’a pas envie, je ne peux pas le forcer. Une fois les barrières du camp Jaha passée, je le suis. Il sait où trouver l’alcool, alors je le laisse nous guider. J’ai déjà un peu fait le tour mais pas encore assez pour connaître tous les recoins du camp. Trouver l’alcool est une chose, le consommer en sera une autre.

Tout en avançant, je regarde les autres. Les gens. Les adultes. Les adolescents qui ont survécu au lancement. Les 100 que nous pouvons apercevoir çà et là. La vie semble tellement normale pour eux. Alors qu’elle l’est tellement différente pour nous. Puis, il reprend la parole en posant une question sur Monty. Par rapport à ce que j’ai dit. Oui, Monty. Lui aussi, il a souffert dans la montagne. Lui aussi il a eu son lot de bousculades et d’angoisses. Je le regarde et je lui dis : « La montagne et puis la chute de l’Arche, tout ça… ». Je crois qu’on se demande tous où sont les membres de nos familles, et autre. Enfin, peut-être pas tous mais… Cela pose tellement de questions. Puis il y a cette nouvelle alliance avec les grounders. Ces mêmes grounders qui ont tenté de tué Jasper en l’embrochant sur une lance. Et Aujourd’hui, Monty doit voir son meilleur ami se rapprocher d’eux, tenter de renforcer l’alliance tout en ayant la craint que ça ne recommence. Je ne peux être sure de rien, mais je pense qu’il est secoué par beaucoup de choses. « Enfin, je n’en suis pas ultra sure, si ça se trouve il a une forme d’enfer… ». Mais quand même, j’en doute.

Puis finalement, je souris en coin. Oublier. C’est une bonne idée. Et lorsqu’il me demande je réponds : « Je n’ai pas encore pris le temps de tout explorer, mais quand on était là-haut, j’étais la reine pour dénicher des coins tranquilles… ». Je n’aurais pas de mal à en trouver d’autres. Les raccourcis, les parois amovibles pour dissimuler les réseaux électriques, les placards à balais… Enfin, placard à balais… Oui et non. Tout en disant cela et en avançant je laisse traîner mon regard ici et là. Et au moment où on passe deux gardes qui font une ronde, je me tourne vers Jasper, attrapant son bras en glissant les miens autour et je glousse comme une idiote, pour faire écran. Les gardes qui nous regardaient, détournent le regard, nous ne sommes pas suspect, nous allons trouver un coin tranquille pour nous bécoter, ou quelque chose du genre. Après tout, je suis fidèle à moi-même et à ma réputation. D’ailleurs je lui souffle à l’oreille : « On forme un couple convainquant… ».

A mon pseudo rentre dedans, Jasper répond par de l’humour et je rigole avec lui. Parce que je sais qu’il n’est pas spécialement réceptif à mes charmes, c’est bien dommage d’ailleurs. Mais bon, je ne peux pas le forcer. Et force est de constater que Maya et lui forment un beau couple. Maintenant, je ne suis pas une spécialiste de l’amour et encore moins de la fidélité. Alors bon, tout peut encore arriver. Une fois les gardes dépassés et rassurés sur le fait que nous ne rôdons pas pour faire des bêtises, je recommence à regarder autour de moi. Mon regard traîne çà et là, pour réussir à repérer les parois amovibles qui pourraient laisser apparaître un couloir de transition ou une petite pièce. Je crois savoir qu’il existe dans l’arche des endroits qui rassemble les fils et qu’il y a suffisamment d’espace pour y tenir à deux avec quelques bouteilles. C’est ça que je cherche.

« Peut-être pas, tu as raison… Tu crois qu’elle est du genre jalouse ? ». Je suis un peu curieuse, je ne la connais pas aussi bien que je ne le voudrais. Je n’ai pas vraiment eu l’occasion ou l’envie d’apprendre à la connaître. Et j’avoue que la relation qu’elle a avec Jasper ne me donne pas spécialement envie de le faire. Bien sûr, je ne le montre pas et je reste amicale, même quand je parle d’elle, je n’ai pas un ton agressif au contraire. Maya nous a aidé et je ne peux pas l’accuser de quoi que ce soit. J’en ai bien conscience. Je souris et finalement je dis : « J’ai trouvé notre paradis… ». Je souris amusé et je lui adresse un peu clin d’œil. Sur notre droite, on dépasse un couloir. A fond de celui-ci, la paroi est placée en diagonale, ce qui fait que le coin ne forme pas un angle. Dernière cette paroi, je suis quasiment certaine qu’il y a quelque chose. Il faut juste trouver comment la déplacer. Heureusement, le couloir n’est pas très passant. Du coup je lui dis : « Il va nous falloir un sac pour transporter les bouteilles peut-être… ». Parce que le faire sans, ça ne sera pas très discret je pense. Il vaut mieux faire attention, on ne sait pas qui on pourrait croiser. J’ai réussi à détourner l’attention des gardes une fois, mais si on les croise à nouveau ils pourraient se douter de quelque chose. Qu’il ne se méprenne pas, je n’ai pas la trouille, j’ai juste envie de pouvoir profiter de cette idée.

Lorsqu’il me dit qu’il n’a pas tellement envie de tester la jalousie de Maya et d’affronter la colère d’une femme je souris amusée. Je peux le comprendre d’une certaine façon. Certaines filles ne sont pas du tout sympas en amour. Je ne suis pas comme ça. Enfin, faut dire que moi je ne suis pas spécialement penchée vers l’amour. Mais j’ai confiance en moi, ça c’est sûr. Suffisamment pour ne pas avoir peur des autres. Et puis après tout, pour le moment je n’ai pas vraiment à me poser la question. Je n’ai pas envie de me poser la question aussi, il faut bien le dire. Peut-être que ça me tombera dessus un jour ? Comme c’est arrivé pour Jasper et Maya ? Ou Octavia et Lincoln ? Ou peut-être pas. Je suis faite pour m’amuser moi. Pour vivre, crier, danser, rire et vivre libre. Loin de la jalousie, de la possessivité, loin des crises et des disputes. Alors je réponds : « Tu es un garçon malin Jasper Jordan tu iras loin dans la vie… ». Je souris en coin. Aucune drague là-dedans, un compliment un peu moqueur mais un compliment tout de même. Je souris amusée en même temps.

Lorsqu’il me répond qu’il savait qu’il pouvait compter sur moi je souris de plus belle, à la fois fière et contente, beaucoup plus joyeuse qu’un peu plus tôt. Je suis redevenue moi-même, je me sens moi-même, prête à défier l’autorité, à m’amuser, à oublier. Invincible en quelques sortes. Et j’adore ça. J’ai toujours aimé me sentir comme ça, sentir l’adrénaline couler dans mes veines, l’envie d’enfreindre les règles, de ne pas rentrer dans le moule. De me sentir vivante, de me sentir quelqu’un. Mais très vite ses paroles me font redescendre et je fais une moue à la fois boudeuse et agacée. Je ne suis pas une gosse, ou quelqu’un à protéger. On fait les débilités ensemble, on tombe ensemble. Je sens ses mains sur mes épaules, il est proche de moi, il me regarde et me parle et finalement je roule des yeux en agrippant ses poignets de mes mains blessées mais encore pleines de force : « Je peux te casser les dents maintenant ou j’attends un peu ? ». Je roule à nouveau des yeux et je lui dis : « Je viens avec toi, hors de question de te laisser prendre tous les risques tout seul, tu serais trop fier de pouvoir te vanter aux autres… ». Je le tourne sur le ton de la blague. Mais c’est autre chose. C’est inexplicable en quelques sortes. Il n’est pas question qu’il prenne tant de risque tout seul.

Il me regarde avec un air offensé. Je soutiens son regard, s’il pense me faire culpabiliser, c’est raté. J’ai voulu abattre un arbre à la force de mes poings et s’il ne m’en avait pas empêché, je suis sure que j’aurais réussi. Alors ce n’est pas lui avec son regard de garçon offusqué qui va me faire culpabiliser. Je suis plus forte que ça. Beaucoup plus forte. Alors je tiens bon et je soutiens son regard. Mais j’avoue qu’il est mignon quand il s’offusque. Ne pas céder. Ne pas céder.

Mais lorsqu’il reprend la parole, je commence déjà à flancher. Quoique, je surveille ok, mais s’il est dans un autre couloir, je ne vois pas ce que je vais surveiller hein… C’est un peu idiot. Ceci étant dit, il faut que je trouve comment escamoter la paroi pour nous dissimuler dans l’espace créé par le coin. Petit espace d’ailleurs. Avec de l’alcool, et sur un mal entendu… Je le regarde. Je me ressaisis. J’arrête de penser à des choses pareilles. Il a déjà poursuivis sa réflexion et je le regarde un long moment avant de dire : « Ok… ». Je relâche ses poignets puis je lui dis : « Je vais ouvrir ce mur en attendant… ». J’esquisse un sourire amusée, je me sens un peu comme Moïse là, ouvrir la mer en deux tout ça… Puis je dis : « Te fais pas chopper ou je vais être obligée de voler à ton secours et cette fois ça sera bon toute l’Arche pensera qu’on sort ensemble… ». Je pouffe de rire mais je ne suis pas vraiment sérieuse, c’est une blague. C’est moi. Je suis toujours comme ça.

Lorsqu’il s’éloigne, je me tourne vers le mur et je commence à l’inspecter pour trouver comment réussir à décaler un peu le panneau en métal pour nous faufiler dans l’espace libre. Il y a des boulons de fixation, mais je sais qu’ils ont été un peu mis à mal par l’atterrissage en catastrophe. Le crash je devrais dire d’ailleurs. Je retire les caches-boulons en me servant du petit couteau que j’ai à ma ceinture puis je dévisse plusieurs d’entre eux de façon à pouvoir faire glisser le panneau en diagonale. J’y vais doucement pour ne pas faire de bruit. Et après quelques minutes à m’affairer discrètement mais rapidement, un espace de s’ouvre à moi. De forme triangulaire, il doit faire encore 3 mètres sur 3. Pas très grand, mais nous devrions tenir tous les deux. Je me tourne pour guetter mais personne ne semble arriver. Alors je remets le panneau correctement, puis je m’y adosse attendant que Jasper revienne, tout en restant vigilante aux bruits de pas qui pourraient se faire entendre.

Jasper reste fort et ne cède pas. Non, il ne cède pas. Qu’est-ce qu’il peut m’agacer quand il fait ça. Je sais très bien pourquoi il le fait mais cela ne m’aide pas à calmer l’agacement que je ressens. Mais je ne lui dis pas et je le laisse partir. Il me dit que si je me fais encore mal aux mains, il n’y aura pas d’alcool pour moi et je souris en acquiesçant un peu. Il y a d’autres moyens pour ouvrir un mur que d’utiliser ses points. Surtout les murs de l’arche. Puis il me promet – à sa façon – qu’il sera prudent et que je n’aurais pas besoin d’être son chevalier servant. Alors je lui souris et je le laisse partir. Pendant que je démonte la porte, je tends l’oreille pour être sure que personne ne va me surprendre. Ces cauchemars sont vraiment pénibles. J’aimerais pouvoir m’endurcir. Mais j’imagine que nous avons été trop protégés sur l’Arche. Les enfants sont différents ici. Enfin, je ne peux que l’imaginer. Mais on ne devient pas de redoutables guerriers en jouant à la poupée. Il faut survivre ici. Mais j’aimerais que nos vies ne soient plus que de la survie. J’aimerais pouvoir vivre. Enfin vivre.

Lorsqu’il revient, je suis prête à lui ouvrir la porte de notre nouveau paradis. Et lui, il a notre trésor. Je souris en coin, joyeuse à l’idée de cette beuverie qui s’annonce à nous. D’ailleurs, je lui réponds bien vite : « Mais oui totalement ! ». Je regarde autour de nous pour vérifier que le couloir est toujours désert puis je fais coulisser le panneau de métal et je me tourne vers lui pour lui dire : « Aller entre la dedans ! C’est petit mais on n’a pas besoin de plus… ». Je lui fais un clin d’œil puis j’entre à sa suite pour baisser à nouveau le panneau et nous dissimuler. Je m’assois le long de celui-ci et je le regarde. Pourquoi est-ce qu’il fait ça au final ? Je sais bien qu’il n’est pas innocent, mais prendre se faire punir ne lui permettrait plus d’assurer la protection des autres. Je ne sais pas vraiment s’il s’en rend compte. Peu importe, on est là pour se vider l’esprit et arrêter de penser à tout ça non ? Alors autant le faire. D’autant plus que personne ne peut nous trouver ici. Nous allons disparaître pendant quelques heures. « Comment tu fais pour avoir toujours les bons plans ?! ». Je suis jalouse un peu, j’avoue. Mais bon, j’imagine qu’il ne me livrera pas ses secrets.

Lorsque Jasper dit qu’on va être tranquilles dans cette planque, je ne peux qu’acquiescer. Il y a très peu de chances qu’on vienne nous trouver ici et qu’on lève justement ce fameux panneau. Nous devrions disposer de plusieurs heures à refaire le monde avec ces deux bouteilles. D’ailleurs, il m’en tend une que je m’empresse d’accepter en le remerciant et de déboucher habilement. Je sais déboucher toutes les bouteilles qu’on ait fait sur l’Arche et je compte bien apprendre à déboucher toutes les bouteilles, tous les fûts et tous les contenants que les grounders sont capables de faire. Je levais ma bouteille en même temps que lui tout en répondant : « Tu finiras par me le dire. Et moi par dénicher les nouveaux bons plans de notre nouveau chez nous ». Je conclus ma phrase par un clin d’œil avant de rire. Je n’avais pas mon pareil pour dénicher les bons plans quand l’Arche était encore dans le ciel et avant que je ne me retrouve dans la skybox. D’ailleurs, avoir trouvé cette planque en si peu de temps, c’est un peu un record personnel, je l’avoue. Il est temps pour moi de découvrir le camp Jaha, de fouiner, de découvrir et de rester toujours au top de ma forme.

« A notre nouveau paradis… ». Je parle bien de la planque bien sûr. Et comme lui je commence à boire. La brûlure si particulière de l’alcool m’avait manqué. Terriblement manqué. J’expire un soupir de soulagement et de gourmandise. Juste être des adolescents normaux, des gamins prompts à faire des idioties. Vider une bouteille, finir ivres morts, sortir du coma éthylique avec une bonne migraine et recommencer à bosser. Jusqu’à la nuit. Faire la fête, oublier, trouver un peu de d’amusement le temps de quelques heures. J’esquisse un sourire et je lui dis : « Maintenant que les choses sont plus calmes, je vais pouvoir recommencer à organiser des soirées… Alcool et amusement… De quoi s’occuper d’une façon honnête ». Je ris un peu et je lui adresse un clin d’œil. Je bois une nouvelle gorgée. De toute façon je dors mal alors quitte à choisir je préfère m’occuper d’une façon constructive. Je sors un mouchoir de ma poche et je l’imbibe d’un peu d’alcool pour tamponner mes mains et nettoyer le sang séché. Ça brûle et pique un peu mais au moins ça ne risque pas de s’infecter. Et je n’ai pas envie d’aller à l’infirmerie maintenant. Vu de cette planque la vie semble plus simple, moins noire. Je bois à nouveau une gorgée d’alcool une fois mes mains nettoyée et désinfectée.

Il n’en démord pas et je sais qu’il va s’entêter. Il ne veut pas me dire où il les a dénichées et ça me fait rire. Oui, parce que c’est un peu son truc les bons plans. Il sait toujours trouver de quoi s’amuser. Lui et Monty font la paire pour ça. Moi aussi à une époque j’étais comme ça. Il faut vraiment que je le redevienne. Tout était tellement plus fun. Alors silencieusement, je me dis que je finirais par le découvrir par moi-même. Et que je découvrirais tout ce qu’il faut savoir pour s’amuser ici. Les plantes qui permettent de se détendre, les plantes qui font un bon alcool, et les endroits qui ne risquent rien dans lesquels on pourra s’amuser tranquille ! ça me prendra du temps de tout découvrir mais je suis bien décidée à le faire. J’avise mes mains et je me dis que c’était vraiment idiot tout ça. Je ne peux pas me laisser abattre comme ça. Je ne peux pas vivre comme ça. Il faut bien continuer à vivre. On a traversé tellement de choses depuis qu’on est là. Pourquoi m’arrêter là subitement ? Je finis par sourire et je lui dis : « Sans rancune, tu as bien raison de garder les bonnes infos… ». Je souris amusée et je bois à nouveau.

Lorsqu’il me dit qu’il sera invité d’honneur je souris de plus belle. Bien sûr oui. Et j’ajoute d’ailleurs : « Tu seras toujours invité de toute façon, ça c’est clair… ». Au-delà de ce beguin que j’ai pu avoir pour lui, de ces piques que je lui envoie de façon régulière, Jasper est un ami, il a été tellement génial dans la montagne. Comment le laisser de côté après ça ? Enfin, les autres s’en sont rendus compte, mais moi je le savais déjà. Et lorsqu’il me demande si je connais un bon jeu d’alcool je le regarde. Je penche un peu la tête et je ris de plus belle tout en disant : « Je vais faire semblant de ne pas avoir entendu cette question ok ? ». Je lui fais un clin d’œil puis après avoir pris quelques secondes pour choisir lequel serait le mieux, je finis par prendre les deux bouteilles, je les pose au sol et je récupère les deux bouchons. J’en pose un sur le sol, en équilibre sur son côté et je relève le regard sur Jasper : « Si je le fais tomber, tu bois, si je rate, je bois et après c’est à ton tour ! ». Je recule le plus possible le bouchon et ma main puis je le lance. Avec mes doigts en bouilli, il va me falloir quelques lancés pour réussir à le toucher donc lorsque je rate le premier, ça ne m’étonne pas vraiment et je prends ma bouteille pour en boire une gorgée avant de le regarder à nouveau : « Ton tour ! ». Je souris en coin impatiente de voir s’il va réussir.