sorry for everything we did to yours - Feyn

Keenan se trouvait devant la porte du barrage du Mont Weather, il était toujours aussi solide que par le passé malgré les dommages qu'ils avaient subis pendant l'assaut des forces alliées sur le bunker sous-terrain. C'était l'un des endroits où la surveillance était plus étroite et facile, donc c'était l'endroit où la scientifique avait eu la permission de sortir pour tester son sérum. Sur elle. Elle n'aurait pas permis à qui que ce soit d'autre de se mettre en danger.

Elle ouvrit la petite mallette qu'elle avait amener avec elle et en sortit une seringue et commença à mélanger sa nouvelle formule pour résister aux radiations. C'était un essai et la formule chimique était plutôt instable n'importe quoi pourrait se passer, mais c'était le résultat le plus prometteur qu'elle avait obtenu depuis... Toujours. Alors elle ne pouvait pas simplement attendre.

Keenan mélangea les produits dans un pot et en retira une portion avec la seringue, puis se l'injecta dans les veines. Elle sentit rapidement l'effet. Sa tête tourna un peu et elle eut l'impression d'avoir une vague de nausée, mais tout passa assez vite. Déjà, elle prit des notes sur la méthode d'administration, intra-veineux était rapide, mais peut-être que intra-musculaire, ça serait mieux, rapide et moins d'effets secondaires.

Prenant son courage à deux mains, elle ouvrit la première porte et entra dans la zone de décontamination avant de continuer vers l'extérieur et finalement pousser la porte. Aussitôt, la scientifique s'attendait à la sensation de brûlure habituelle, mais rien ne vint. L'air était froid et le ciel couvert de nuage gris, mais... Elle ne brûlait pas. Elle... survivait un peu à l'extérieur?

Prenant quelques pas et découvrant l'extérieur de la Montagne autrement qu'en image vidéo, la scientifique prit plusieurs notes dans son carnet. Elle se savait observé, après tout, la Montagne était sous la juridiction du Peuple du Ciel. Alors elle ne portait pas trop attention à ce qui l'entourait...

S’il y avait un peuple en qui Feyn ne faisait pas confiance c’etait bien le peuple de la montagne. Et si elle n’avait pas envoyer ses guerrier achever ceux qui avaient survécu c’etait uniquement par respect pour Lexa. Mais elle etait sure qu’elle finirait par trouver une faille chez eux. Autant le peuple du ciel donnait plus l’impression d’avoir atterit la par hasard mais de mettre de la bonne volonté pour s’adapter. Autant les hommes de la montagne n’avaient pas hésiter a les traiter comme des betes et a faire pire encore avec les siens. Feyn estimait que c’etait impardonnable.

Alors c’est probablement son incompréhension de ce peuple si cruel qui avait poussé la chef de clan a roder aux abord des lieux ou vivaient ce peuple. Elle avait laisser ses lezard en retrait dans la foret et se baladait épée a la main. Voyons voir s’ils seraient accueillis a bras ouvert ou si le peuple des montagnes continuaient toujours a les considérer comme des stupides sauvages. Feyn ne s’attendait pas trop a ce que sa première rencontre aux alentours de la montagne ne soit une de ces femmes en blouse blanche. Elle c’etait approché rapidement d’elle avant de la menacer avec son épée.

- Haukom yu kamp raun hir maunon ? /Qu’est ce que tu fais ici Mountain men ?

Elle n’avait qu’un carnet a la main certes. Mais ces gens la étaient dangereux. C’etait eux qui avaient créer les reaper. Eux qui agissaient comme s’il étaient avant la catastrophe nucléaire a tout vouloir contrôler. N’avaient t’ils donc pas compris que ce genre de comportement les conduiraient encore a leur perte ?

Le monde extérieur était magnifique, le vent, l'air, l'humidité, tout était nouveau pour Keenan et comme un enfant, elle n'avait peur de rien, parce qu'elle ne savait pas. De toutes les connaissances qu'elle avait amassé dans les livres, il n'y avait rien comme le fait de vivre. Elle aurait pu se perdre dans toutes ses nouvelles sensations. Par contre, elle ne pouvait pas s'y attarder, elle testait un nouveau sérum, un prototype à la formule encore très instable. Keenan était dehors pour des raisons scientifiques et si le sérum cessait de fonctionner, ça pourrait très bien la tuer. Alors elle écrivait, sans porter attention autour. Elle ne connaissait pas les dangers de la forêt, elle avait toujours vécu dans du béton. Ce n'était pas difficile de la surprendre.

Et une épée la menaçait d'un coup, dans les mains d'une femme aux allures guerrières, mais peut-être une peu douce aussi? Enfin, ses vêtements et son attitude la fichait immédiatement comme l'une des sauvages et non l'une des femmes du ciel. Surprise et surtout paniquée, Keenan lâcha immédiatement son carnet et recula de quelques pas, passant très près de trébucher, mais restant quand même debout.

« Ah! Pas mal, pas mal, pitié! » Elle avait parlé vite et coupé ses phrases. C'était un peu ridicule, mais Keenan n'était pas une guerrière et c'était la première fois qu'elle voyait une épée d'aussi près. Pas exactement une situation où elle était à l'aise...

La femme devant elle lui parla dans sa propre langue et la scientifique n'en comprit pas un mot, restant perplexe quelques instants avant de simplement répondre : « Comment? »

Ça ne ressemblait pas à une insulte, c'était généralement ce qu'elle pouvait comprendre grâce au ton qu'ils employaient, mais ça ne semblait pas amical non plus. L'épée sortit renforçait cette dernière expression.

« Je ne comprends pas. » Elle tremblait comme une feuille et ne savait pas du tout comment agir. Pourquoi est-ce qu'elle la menaçait de son épée? N'y avait-il pas un cesser le feu? « Pitié, ne me faites pas de mal. S'il-vous-plaît. Je n'ai pas d'arme. » Ses mains étaient levés comme en signe d'apaisement, de paix aussi. Keenan n'était pas armée, de toute façon, elle ne savait pas comme utiliser d'armes.

Non Feyn n’avait pas hesité a jouer les agressives. Si on lui tirait dessus alors ça sonnerait la guerre entre les mountain men et les Grounder. De plus elle avait en face d’elle une des sicentifique. Une blouse blanche qui avait transformé son peuple, ses frères, en monstre. Elle ne lui devait aucun respect. Elle ne lui devait aucune pitié. La fille avait trebuché mais n’etait pas tombé et bredouillait des mots dans un anglais encore plus mauvais que certains Grounder pouvaient formuler.

- Yu souda don no fiyanes bushhada / Tu ne merite aucune compassion, Lache.

Oui la femme en face d’elle etait réellement une bushhada ( lache) elle ne faisait que geindre en face d’elle et ça ne faisait qu’enerver encore plus la chef des demodrakhos. Evidement elle ne comprenait pas un traitre mot de ce que Feyn disait. Elle préférait sans doute étudier comment transformer les siens en monste plutôt que d’apprendre un tant soit peut la langue de sauvage.

- Pitié, pitié, c’est ce que les miens ont du vous demander quand vous les avez transformé en monstre. Mais vous n’en avez pas eu. Vous préférez ne pas comprendre. Bushhada nowe sen in osir./Les laches ne nous comprendrons jamais.

Elle continua d’avancer vers la scientifique l’air menaçante. A force de la faire reculer elle allait  finir par la coincer contre un arbre. Et la elle ne pourrait pas s’enfuir.

La femme devant elle n'était pas très grande et certainement pas la plus menaçante des grounders qu'elle avait vu, mais il n'en fallait pas beaucoup pour impressionner et faire peur à la scientifique. Entre autre, l'épée dans les mains de la femme remplissait amplement la tâche. L'attitude de cette dernière terminait d'achever le peu de courage que Keenan possédait. Sans parler qu'elle ne comprenait pas un mot de ce qu'elle disait. Tout ce que la pauvre femme de la montagne pouvait comprendre, c'était que  ça ne devait pas être très gentil.

Enfin, elle n'eut pas besoin de reculer très longtemps pour faire plaisir à son attaquante, Keenan n'était pas très adroite, alors elle s'accrocha de nouveau les pieds dans quelque chose – peut-être même ses propres pieds – et la scientifique tomba sur son derrière disgracieusement. Elle leva les mains en guise d'unique signe de défense, plutôt pathétique devant un femme armée d'une épée probablement très coupante.

La femme guerrière lui parlait finalement en anglais et il fallut un moment pour que Keenan se rendre compte qu'elle avait compris une partie des paroles. Et leur signification. Transformés en montres... Ça ne pouvait signifier qu'une chose.

« Le projet Cerbère. » C'était un murmure. Aussitôt, son visage prit un air hanté et désolé, mais elle garda les mains levées et elle tremblait comme une feuille. Le femme la surplombait, elle n'aurait qu'à descendre son épée en un coup décisif et Keenan n'existerait plus. Est-ce que ça causerait une nouvelle guerre? Elle n'était une scientifique et une paria dans la montagne. Peut-être pas. Rhodàn s'offusquerait peut-être de sa mort, mais elle serait probablement la seule.

« Non, non, je... » Elle quoi? Ne participait pas à se projet? Pas directement, Tsing était souvent venue fouiller dans ses notes et ses recherches pour améliorer le sérum Cerbère. Elle avait eu une influence indirecte. « Je n'y étais pas impliquée. Pas directement. » Finalement, elle baissa les bras, découragée et abattue. Elle n'était pas mieux que Cage ou Tsing, mais elle était encore en vie. Peut-être que c'était finalement le retour de la balance?

« Ils n'ont jamais imploré la pitié. Ils se tenaient toujours droit et fort et s'ils pouvaient nous faire du mal, ils le faisaient. » Si elle allait mourir, autant au moins dire à la femme ce qu'elle recherchait? Ou du moins que son peuple avait toujours été fort et pas faible. Ils admiraient la force, non? « J'étais contre le projet, mais j'imagine que vous vous en fichez. »

Et elle fut prise d'une vague de nausée, son visage devint vert et la scientifique se tourna sur le côté au cas où elle rejetterait son dernier repas. Le premier effet secondaire du cocktails qu'elle s'était injectée.

Feyn n’avait techniquement pas le droit de tuer cette Mountain Men a cause de l’alliance. Mais même avec tout le respect qu’elle devait a Lexa la chef de clan ne savait pas vraiment si elle etait capable de tenir une telle parole. Surtout qu’elle avait une de ces horribles scientifiques en face d’elle. La femme etait d’ailleurs tombé et avait fini par lever les mains comme si ça la protegerait de la lame de la démodrakos. Mais il n’en etait rien. En tout cas la femme de la montagne mentait. Ils n’etaient bon qu’a ça. Mentir.

- Yu picha.

Elle ne croyait pas un mot de ce que la scientifique lui racontait. Et encore moins lorsqu’elle parlait des Grounder. Elle les traitaient encore et toujours comme des sauvages. Elle ne faisait qu’attiser la colère de Feyn et elle avait fini par se rouler en boule sur le coté. La demodrakhos siffla. La scientifique pouvait sans doute profiter de ce moment de silence pour reprendre son souffle. Mais pas pour longtemps puis ce que Apophis avait fini par arriver.

- Tu ne merite même pas de mourir dignement.

Feyn posa sa main sur le coup du reptile qui posa une de ses pattes sur la jambe de la scientifique en sifflant un peu. Il attrapa un peu la scientifique en la faisant trainer sur le sol. Et il remua la tete en grondant.

- Voyons combien de temps tu tiens loin de chez toi. Sans notre sang ni celui des Skaikru.

Le lézard attrapa la jambe de la femme entre ses dents. Sans serrer pour le moment. Feyn s’en assurait en lui murmurant les ordres en Trigedasleng et elle s’eloigna de la montagne en laissant le lézard trainer a moitié la femme sur le sol

Les vagues de nausées étaient fortes et tranquillement, des étourdissements commençaient à s'y joindre, c'était difficile de porter attention à la femme guerrière, mais elle ne pouvait pas vraiment manqué l'arrivée de... l'énorme lézard? Oh ça non, surprise et panique s'affichèrent sur son visage. Elle n'était pas une guerrière, loin de là. Comment pouvait-elle... survivre à ce truc? La femme voulait la tuer, non? Sûrement... Pourquoi ne voudrait-elle pas? Keenan était rationnelle. Ce n'était pas un problème de comprendre que la femme voulait sa mort. Juste à additionner les faits et les paroles.

Quand la... sauvage? Oui, peut-être ses paroles n'étaient pas aimables et elle se montrait pour le moins violente. Donc la sauvage. Quand la sauvage proféra son idée sur la mort qu'elle devrait avoir Keenan perdit ses moyens. Sa vie n'était pas des meilleurs, tout le monde à la montagne la détestait et tout le monde à l'extérieur probablement aussi. Par contre...

Elle ne voulait pas mourir.

Dans la panique, la scientifique tenta de s'enfuir, s'éloigner se reculer, échapper à cette... folle. Mais elle était trop lente. Elle travaillait dans les bureaux, les labos, les bibliothèques, Keenan n'avait aucun réflexe, ni force, ni endurance. La patte du reptile se déposa sur sa jambe sans qu'elle put rien faire et les griffes traversèrent facilement le tissus mince de ses pantalons, éraflant légèrement sa peau, mais la créature ne serra pas. Pas tout de suite.

Keenan était figée sur place, horrifiée. Son esprit marchait à toute vitesse, son cœur battait la chamade, mais elle n'arrivait pas à bouger. Le lézard pouvait la bouger lui, comme un vulgaire sac de patates. L'action tira un cri de surprise étouffé de la montagnarde. Les griffes s'étaient plantées un peu plus fort dans sa chair pour lui permettre d'agir.

- Voyons combien de temps tu tiens loin de chez toi. Sans notre sang ni celui des Skaikru.

Non. Non. NON. La prise du lézard s'était relâchée de peu et Keenan tenta d'en profiter. En vain. Maintenant il la tenait dans sa gueule. Elle allait perdre sa jambe, non? Le monstre allait la lui croquer et elle disparaîtrait dans sa gueule et son estomac. Pourtant, il ne le fit pas, les dents s'accrochèrent dans son vêtement et le duo de sauvages se mit en route.

Le sol était dure, la terre et d'autres saletés entrait sous son chandail, son sarrau remontait et Keenan essayait de s'agripper à quelque chose, n'importe quoi.

« Non! S'il-vous-plaît! Non! Je ne peux pas survivre! Je n'ai pas eu de transplantation! Ce n'est qu'un sérum d'essai! Je ne veux pas mourir! S'il-vous-plaît! Je m'excuse pour tout ce que l'on vous a fait! Je ne survivrai pas! »

Des roches et des racines lui lacéraient le dos, tout tournait autour d'elle et les vagues de nausées n'arrêtaient pas. Le traitement que lui infligeait la grounder n'aidait pas. Keenan voulait pleurer, mais elle n'y arrivait pas. Peut-être une bonne chose?

« La Montagne s'est déjà soumise, vous ne pouvez pas me tuer. » *Pitié*

Apophis s’amusait bien avec son nouveau jouet. Et Feyn aussi d’ailleurs. Si elle avait voulu la tuer directement elle l’aurait fait. Mais avant d’arracher la vie a la scientifique Feyn voulait faire souffrir cette ordure insolente. Et si un coup d’épée ou un coup de crocs de la part du lézard géant et ça aurait été fini. Mais Feyn voulait l’entendre couiner et supplier. Et c’etait déjà chose faite. Cette femme n’avait aucune fierté.

- Tu aurais du mieux travailler pour ton sérum alors bushhada.

C’est la seule réaction que Feyn avait eu aux supplications de la femme de la montagne. Et elle continuait d’eloigner la femme de son bercail de laches avec Apophis qui la trainait jusqu'à qu’elle ne declare qu’elle ne pouvait pas la tuer. Feyn fit un geste de la main pour stopper son lézard avant de se tourner vers la femme.

- Bien sur que je peux. Mais pas trop vite parce que tu ne le merite pas.

Le lézard avait saisi a nouveau la jambe de la femme pour l’eloigner plus encore. Feyn marchait avec lui encore quelques metres avant  de s’arreter a nouveau. Apophis avait lâcher la femme et Feyn avait sorti son épée pour la menacer.

- Jus drein jus daun.

Combien de temps avant que l’air de la terre ne commence a attaquer la femme de la montagne ? Bonne question mais la chef des demodrakhos avait hate de voir ça.

Tout tournait autour d'elle, s'était difficile de s'orienter, le sol se déplaçait rapidement sous elle, les roches et les racines ouvrait sa peau là où elle n'était pas protéger par ses vêtements. Il n'en avait pas fallu beaucoup pour Keenan pour se mettre à supplier, mais que pouvait-elle faire d'autre?

Mais apparemment c'était complètement inutile, la femme au cheveux d'argent se fichait complètement d'elle, la sauvage voulait sa mort, c'était tout. Une mort lente. La douleur dans sa jambe augmentait tandis que le lézard la déplaçait comme un vulgaire sac de poubelle, il n'y avait aucun douceur et sa jambe se tordait en plus des crocs qui étaient plantés. Le visage de Keenan était trempe, mais était-ce des larmes ou le trou de boue dans lequel ils étaient passés?

Finalement, elle était au sol, tout tournait toujours autour d'elle, mais ils avaient cessé d'avancer. Étourdissements, un autre effet secondaire. La scientifique avait de la terre dans la bouche, qu'elle cracha rapidement alors qu'elle tentait tant bien que mal de se retrouver. La femme avait sorti une épée et la regardait avec un certain plaisir tandis que la seule émotion qui traversait Keenan était la peur. Toujours au sol, Keenan rampa sol en se reculant, elle n'avait pas de force, elle était perdue et sonnée, sale.

« Non, s'il-vous-plaît. Je n'ai jamais voulu de mal à votre peuple, je voulais vous aider. Je... dans la montagne c'était... » Comment expliquer? Comment faire comprendre? Des larmes lavaient la boue qui maculait son visage avec de lents sillons. « Je voulais trouver une autre solution, pour vous laisser en paix, ne plus utiliser le sang... Cage, Tsing, ils ne voulaient pas... Je ne veux pas mourir, s'il-vous-plaît. » Keenan reculait reculait toujours au sol. « Je peux... Je suis... Docteur aussi, guérisseur, je connais beaucoup de choses, je pourrais peut-être... vous aider? Vous avez des malades? Nous avons beaucoup de matériels dans la montagne. On ne pourrait pas trouver un... terrain d'entente? » Bon, la scientifique commençait à tenter d'utiliser sa tête, mais elle ignorait si la femme écouterait...

Feyn n’aurait probablement j’amais du s’en prendre a cette femme. Mais elle se moquait royalement des circonstances que ses actes pouvaient engendrer. Elle avait l’occasion de se venger et elle la prenait. Cette femme qui pleurnichait ne lui faisait ressentir aucune pitié. Bien au contraire. Mais elle avait demandé au lézard de s’arreter. Pour pouvoir voir la peau de la montagnarde bruler de ses propres yeux. C’etait tout ce qu’elle méritait.

- Si tu n’avais pas voulu nous faire de mal alors tu n’aurais pas regarder les miens a travers les barreaux sans rien faire.

Quand on etait pas d’accord on se battait. On ne restait pas a se cacher derrières de faux obstacles. Et la c’etait exactement ce que la femme de la montagne disait. Elle se trouvait des excuses. Toujours des excuses. Et elle lui proposais ses services. Le lézard siffla et gronda. Comme s’il avait anticipé la réponse de sa maitresse. Cette dernière avait fini par sourire. C’etait … Presque compatissant. Enfin s’il n’y avait pas cette lueur de sadisme derrière les yeux de la chef des demodrakhos.

- J’ai des guérisseurs bushhada. Nous n’avons pas besoin de toi. Ce n’est qu’une question de temps avant que votre peuple ne s’éteigne. Vous ne méritez pas de vivre avec nous sur cette terre. Vous ne méritez pas le pardon. Si ce n’est pas nous alors la nature vous tuera. Regarde. Elle va te tuer maintenant.

Soudain il y eu du bruit aux alentours. Le lézard siffla un peu. Les gens de la montagne faisaient des rondes dans le coin. Feyn n’avait pas enmenner la femme assez loin. Et elle ne voulait pas non plus que le peuple de la montagne ne voit la chef de clan exécuter la scientifique. Alors elle soupira avant de la soulever par le col en rapprochant le visage de la scientifique.

- Fuis, bushhada. Fuis et essaye de retarder ta mort. Mais elle finira par venir. La nature te tuera. Il te tuera ou je te tuerais.

Elle avait designer son lézard en parlant. Il avait bien memorisé l’odeur de la femme et si elle rodait pres des siens alors il n’enfaisait qu’une bouchée. Feyn monta sur la créature écailleuse avant de repartir comme elle etait venue, maudissant presque sa fidélité sans faille a Heda de lui avoir fait louper sa proie … Pour cette fois.

Du coup je te laisse clore :3

Keenan parlait pour gagner du temps, pour peut-être survivre à cette rencontre malchanceuse, mais elle voyait rapidement ses chances partirent en fumée. Jamais cette femme ne la laisserait survivre, elle voulait sa mort, ainsi que celle de tous ceux de la montagne. Ce n'était qu'une question de temps. Des sons retentirent autour d'eux et la déception s'afficha sur le visage de la sauvage tandis que l'espoir renaissait dans le cœur de Keenan. Les dernières paroles de la femme lui glacèrent le sang, mais au moins, la scientifique survivrait encore un autre jour.

Les sons de pas et de patrouilles résonnait partout autour et Keenan était tentée d'appeler à l'aide, mais elle n'était pas très apprécié en ce moment à la montagne et... Si ces hommes l'aidaient, ils voudraient savoir pourquoi elle était dans cet état et si loin de la montagne. La mauvaise histoire, les mauvaises paroles et une guerre pouvait peut-être recommencer. La perspective lui glaçaient encore plus le sang. Il y avait eu assez de morts, la réponse à la violence n'était pas la violence.

Se relevant de peine et de misère, la scientifique observa les alentours pour retourner à la montagne alors que des étourdissements la saisissaient de nouveau. Elle n'avait aucune idée d'où elle était, mais le chemin était évident, la traîner qu'elle avait laissé sur le sol facile à trouver pour rentrer à la montagne. Après, elle irait se soigner dans son laboratoire. Sans dire à personne ce qui s'était passé, c'Était mieux pour tous. Elle ne voudrait pas commencer une nouvelle guerre ou même causer du tort à cette qui ne faisait que répondre au tort que la montagne lui avait causé.

Boitant et mordant sa lèvre inférieure pour éviter de faire trop de bruit, Keenan reprit le chemin de la montagne pour aller prendre soin d'elle et surtout, avant que le sérum temporaire ne cesse de faire effet, autrement, elle mourait dans les bois.