the mountain will fall → groupe 6 | Les Cages |

Tu avais à peine eu le temps de réagir qu’en quelques minutes, vous vous êtes faits tirés dessus, tes amis sont blessés, des adolescents sont à terre et tu paniques tellement que tu ne remarques même pas la douleur dans ton bras causée par la balle qui t’as effleuré. Comme d’habitude, tu te sens inutile, tu n’as que peu de connaissances en médecine et tu ne sais pas quoi faire à part rester planté sur le côté pour ne pas gêner. Donc forcément, dès que Bellamy demande de l’aide pour aller aux cages, tu sautes sur l’occasion pour aider et te portes volontaire.

…Maintenant que tu y réfléchis, en marche vers les cages, tu te remets un peu en question. La panique ne te fait clairement pas penser avec lucidité parce que tu détestes les cages. Tu es terrifié par cet endroit, à tel point qu’il t’arrive assez souvent d’en faire des cauchemars. Alors nom de dieu, pourquoi est-ce que tu as pensé que ce serait une bonne idée de venir ? Tu es presque certain que tu aurais été plus à l’aise avec le groupe de la salle de contrôle, pas l’infirmerie, parce qu’elle te rappelle de mauvais souvenirs aussi. En réalité, tu n’es franchement pas taillé pour cette expédition, pour cette rébellion. Mais tu marches, inutile de de torturer le cerveau avec tes décisions, Bellamy a besoin de quelqu’un qui puisse manier des armes à feu ? Si ton père officier supérieur de la Montagne, et ton service à la garde t’ont appris quelque chose, c’est manier une mitraillette. Alors tu respires, et tu marches.

Plus vous vous approchez de votre destination, plus tes battements se font rapides, ils sonnent comme des tambours dans tes oreilles. Les cris et le coup de feu qui se font entendre n’arrangent rien à ta situation mais tu es ramené à la réalité par le plan de Harper. Tu secoues la tête avant de prendre la parole, à voix basse.

« Ça ne marchera pas. Bellamy peut passer en tant que garde dans la foule, mais s’il se présente délibérément devant quelqu’un d’autre, on le reconnaîtra. Tout le monde se connait ici. Je peux tenter de faire diversion, et dès qu’il détourne son attention, tirez. »

Tu laisses ta mitraillette à Harper, avant de débouler dans la salle des cages en courant vers le garde.

« Urgence dans les étages supérieurs ! Mon père vient de m’appeler, j-je crois que les 100 sèment la pagaille, il y a des blessés, toutes les unités sont en haut ! »

Ta voix tremble et tu espères que ton mensonge va le faire douter assez longtemps. Tu dévies ta course pour laisser champ libre à Bellamy et Harper. Tu remarques Sheppard plus loin, la cage entrouverte, et tu espères vraiment que quelqu’un va s’attaquer à ce garde. Tu ne tiens pas vraiment à ta vie, mais tu n’as pas encore fini de tuer cette montagne.

✿ CAGE | GROUPE 6

DIVERSION

Bellamy et Howard etant absent ils seront PnJsé pour ce tour si et le tour suivant si necessaire.

L'idée de Harper pouvait sembler bonne. Mais comme l'a repliqué Howard tout le monde se connaissait a Mount Weather. Bellamy est donc d'accord pour suivre le plan de Howard. Le militaire regarde tout d'abord Howard qu'il connait. Puis Bellamy qui tire en sa direction.

Il touche l'homme au torse ce dernier s'effondre. Puis il pointe son flingue en direction de Sheppard. Comme ils viennent d'arriver ils ne savent pas vraiment que ce dernier est de leur coté et ce dernier a interet a ce justifier rapidement s'il ne veut pas se prendre une balle de la part de Harper ou Howard.

Ca s’enchainait un peu trop vite au goût de Kandar. Oui, elle avait été enfermée en cage pendant des semaines, de fait, elle n’était plus habituée aux évènements précipités. Surtout si ceux-ci menaient, possiblement, à sa libération – qu’elle soit littéral, ou sous la douce métaphore de la mort. Elle était donc là, tenant à peine sur ses jambes, mais restant aussi droite que son honneur de membre du Trigedakru lui permettait. Un des siens était mort et elle regardait le sang s’écouler dans la cage, alors que le premier homme de la montagne se plaçait devant elle, pour qu’elle ne subisse pas le même sort. Elle serra la mâchoire, à s’en faire mal aux gencives, si elle ressentait encore quelque chose. Puis il y eut des bruits de pas, de nouveaux venus. Et une nouvelle balle, qui pénétra dans le soldat hostile. Elle n’eut aucun sourire sur les lèvres, car elle n’avait pas la force de le faire. Sa mine était grave et alors qu’une autre arme était dirigée vers elle – et vers Sheppard – elle analysa la situation, observa les visages. Elle reconnut Bellamy, surtout. C’était ça, dont elle avait besoin. S’il était là, ça voulait dire que tout se mettait en place, et que, finalement, c’était bien leurs chances de s’en sortir. Alors, elle dépassa l’homme de la montagne, échangeant les positions, se tenant devant lui et aussi, se tenant sur lui, avec une main accrochée à son uniforme, pour ne pas tomber. « On se calme, tous les débiles de la montagne ne sont pas méchant, il faut croire. » Bon, elle faisait pas encore confiance à ce mec, et elle le prouva à l’œillade qu’elle lui adressa, lui jetant toute sa méfiance et sa rancune retenue depuis qu’elle avait été enfermée ici. Mais il s’était dressé contre son collègue, ça représentait un petit quelque chose, pour elle. Kandar essaierait pas de le tuer tout de suite. S’il restait utile. « Vous voulez faire quoi, de nous ? » Kandar, elle avait bien une petite idée, mais elle était pas une meneuse d’hommes et elle faisait pas les plans. Autant se renseigner.

Ne pas confondre vitesse et précipitation. Combien de fois avais je entendu ma mère me prodiguer ce précieux conseil? Maintes et maintes fois, mais ce n'était pas maintenant que j'allais changer, et encore moins en cet instant, bloquée au fin fond de cette montagne avec bien peu de chance d'en sortir vivante.
Lorsque j'avais proposé à Bellamy de me faire passer pour sa prisonnière, j'avais bien mal réfléchi, Howard avait raison. Tout ce que nous aurions récolté aurait été une balle dans la tête...! Je n'avais pas pensé à cela.
Je laissais Bellamy et Howard décider brievement de la marche à suivre, et je prenais avec reconnaissance la mitraillette qu'Howard me tendait. Prête à l'utiliser. Nous n'étions pas arrivé jusqu'ici pour rien. Je n'avais pas subi ces aiguilles jusqu'au plus profond de ma chair pour mourir maintenant.

Howard fonça dans la salle et sa diversion fut efficace. Une poignée de secondes plus tard, Bellamy pénétrait dans la salle, et le garde s'effondra à terre. Nous y étions, les cages. Ces foutues cages, ces pièces dans lesquelles j'avais transité pour leurs expériences. Je fis quelques pas, tremblantes, le cœur au bord des lèvres. Il y en avait encore un, juste à coté des cages. Je pointais mon arme vers lui, prête à tirer. Je jetais un coup d’œil vers Bellamy et Howard pour savoir ce que nous devions faire. Appuyer sur la détente? Était il avec nous?
La tension monta immédiatement d'un cran, et une frêle femme que je n'avais jusque là pas dans mon champ de vision, se posta devant le garde.

- On se calme, tous les débiles de la montagne ne sont pas méchant, il faut croire. Vous voulez faire quoi, de nous ?

Indécise quant à ce que je devais faire, je gardais ces inconnus, en joue. Nerveuse, mon regard passait sur chacun d'eux, et je ne lachais pas non plus la surveillance de la porte. Qui sait si quelqu'un d'autre pouvait tenter de nous rejoindre. Il nous fallait faire au plus vite!

Ce n'était qu'une alerte radio, un signal de routine, sans doute rien... D'ordinaire, il n'y aurait pas prêté attention. Du bruit dans la salle des cages, il n'y avait rien de plus normal. Mais le garde l'avait signalé. Parce qu'il y avait des gosses venu du ciel un peu partout, parce que les pans de la montagne n'étaient plus aussi dégagé qu'avant et que tout le monde était sur les nerfs. Parce que le colosse au pied d'argile avait marché sur la mine qu'il avait lui même créé et enterré. Que les grounders et les spationaute marchaient sur la montagne et qu'il n'avait pas besoin d'une flopée de grounders pour arpenter leur couloir en plus. Même s'ils étaient affaiblis, si par malheur ils venaient à s'échapper, les pertes seraient terrible.

Ses pas résonnaient dans le couloir, mais il n'était pas sûr qu'il n'y ait que les siens. Il était peut être suivit par des collègues, sans doute même, mais il n'y prêtait pas attention. Il chargeait son arme et il n'aimait pas ça. Une arme signifie qu'on va tirer. Quand on tire, il y a toujours des blessés ou pire, des morts. Mais ce serait pire s'il n'intervenait pas. Pour peu qu'il y ait à intervenir.
Il espérait que non.

Les espoirs sont souvent déçu. La porte était ouverte. Pas grande ouverte, mais pas fermée, et elle aurait du être fermé ! Il arma son arme et s'approcha de l’entrebâillement, dans l'angle mort, pour écouter. La voix d'une femme qu'il ne connaissait pas, rauque, faible... Grounder. Un coup d’œil rapide, discret. Deux gosses, un soldat en uniforme, derrière la grounder, et un type qui lui disait quelques choses. De dos c'était plus dur à identifier. Il se replia. L'un des gosses portaient une tenue de soldat et ils avaient des armes. Génial.

Il ouvrit la porte en grand et pointa son arme vers la tête du gamin en tenue militaire. Parce qu'il se sentait moins mal de le viser lui que de viser des civils. Et il parla, d'une voix forte et ferme.

« Arme au sol, mains en l'air. » Howard et Steven. Deux d'entre eux. Les convaincre de régler ça calmement était probable mais... Non, il ne serait pas venu jusqu'ici pour abandonner parce qu'on leur demandait gentiment. Mais il fallait qu'il essaye. Utopiste oblige.
« On peut régler ça dans le sang ou vous pouvez gentiment lâcher vos armes pour qu'on discute... »

the mountain will fall

Bon Bellamy, une des jeunes filles Harper si ses souvenirs étaient bon, et Howard. Donc ils étaient sûrement là pour aider les Grounders. Tant mieux. Ceci dit il pointait quand même son arme vers moi. Je m’apprêtais à parler, mais la jeune femme se plaça devant moi en s’accrochant à mon uniforme. Tous les débiles de la montagne ne sont pas méchants ? Je haussais un sourcil.

« Je sais pas comment je dois le prendre. » Marmonnais-je. Je ne lui en voulais pas de penser ça, mais je ne savais pas vraiment je devais prendre cette remarque.

Ce qu’ils voulaient faire ? Ouais c’était une bonne question. Enfin moi, je serais d’avis de les garder hors de portée des autres gardes, de Wallace ou de n’importe qui d’autre que les jeunes, ceux qui arrivaient et ceux qui faisaient partie de la rebellions.

Et puis quelqu’un d’autre débarqua. Lucy. Forcément je le connaissais. Je soupirais. Qui allait encore arrivé ? Et qu’est-ce qu’il allait faire. Bon autant laisser les jeunes se débrouiller, puisque de toute façon c’était à eux que Lucy s’adressait, pas à moi.

✿ CAGE | GROUPE 6

CONTEXTE

Voici le groupe qui sera charger de liberer les Grounder des cages de recolte dans Mount Weather. Steven est rejoint par d'autres personnes

PARTICIPANTS

- Steven Sheppard
- Kandar
- Bellamy Blake
- Harper
- Howard Astraeus
- Autres Grounder en cage

CE QU'IL SE PASSE

Tour 1: Steven entre dans l'endroit ou se trouvent enfermé les Grounder. Il libere Kandar et s'apprete a liberer un autre Grounder quand soudain un militaire arrive et le menace pour qu'il referme la cage. Steven attaque le militaire qui a évité le tir de peu et tue un Grounder d'une balle dans la tete puis menace Kandar.

Tour 2: Soudain des bruits de pas se font entendre. Le militaire pense qu'il s'agit de l'arrivé de renforts. Mais ce n'est pas exactement ça. Bellamy, Harper et Howard arrivent armés.

L'idée de Harper pouvait sembler bonne. Mais comme l'a repliqué Howard tout le monde se connaissait a Mount Weather. Bellamy est donc d'accord pour suivre le plan de Howard. Le militaire regarde tout d'abord Howard qu'il connait. Puis Bellamy qui tire en sa direction.

Il touche l'homme au torse ce dernier s'effondre. Puis il pointe son flingue en direction de Sheppard. Comme ils viennent d'arriver ils ne savent pas vraiment que ce dernier est de leur coté et ce dernier a interet a ce justifier rapidement s'il ne veut pas se prendre une balle de la part de Harper ou Howard.

Tour 3: Kandar essaye de proteger Sheppard alors que Bellamy le tient toujours en joue. Un autre homme de la montagne arrive (Lucy) derriere Bellamy et le menace. Ce dernier se voit contraint de baisser son arme et de la poser a terre.

Les Grounder continuent de s'agiter dans les cages. Et Bellamy jete un regard a Echo qu'il reconnait a travers les barreaux de la cage avant de demander a Lucy sur un ton moqueur.

- Eh bien ? On attends quoi pour discuter ? Vous avez des choses a proposer ?

RÉCAPITULATIF

- Il fait nuit et frais.
- Steven a un pistolet
- Howard a un passe un takie-walkie et une mitraillette.
- Harper a un pistolet.

COMMENT PARTICIPER

- L'ordre des posts est libre.
- Des Grounder en cage peuvent participer.
- Le MDJ peut intervenir a tout moment.

Cet homme du ciel était enfin revenu. Je savais que je pouvais lui faire confiance. Et cela, même si son peuple était l'ennemi du mien. Du moins, plus maintenant d'après ce que j'avais cru comprendre. Il avait parlé d'une alliance entre nos peuples, une alliance que je n'avais pu voir à cause de mon emprisonnement, ici. Depuis combien de temps étais-je là? Des jours, des semaines ou bien des mois ? J'avais perdue toute notion du temps. Mais j'allais bientôt pouvoir revoir le jour, grâce à cet homme. Cet homme qui m'avait sauvé la vie et qui m'avait fait une promesse. Une promesse qu'il était sur le point de tenir.

Seulement alors que lui et ses alliés étaient arrivés, il fut arrêté par l'un de ces Mountain Men. Cet homme en question l'avait désarmé pour ensuite lui faire la proposition de discuter. L'homme des étoiles sembla se moquer du Mountain Men mais était tout de même intéressé. Et quoi que proposerait l'homme des montagnes, ce serait mauvais. Je fis du bruit avec ma cage pour attirer l'attention du Sky People. Si j'avais pu être hors de ma cage, je me serais occuper de ces Mountain Men en un rien de temps. Malheureusement j'étais toujours enfermée. L'homme du ciel me regarda enfin, me reconnaissant même. Je voulais parler en Trigedasleng mais je m'étais retenu. Je devais me faire comprendre.

« Quoi qu'il propose, ne fais pas confiance à cet homme. » Car ces hommes étaient d'une intelligence dépassant la normalité. Je les avait vu faire plu d'une fois. Cette cage me privait peut être de ma liberté mais pas de ma réflexion.

Il était raisonnable. Assez pour ne pas se tourner vers lui et lui vider son chargeur en pleine tête au moins. Tant mieux, Lucy n'était pas certain qu'il aurait pu riposter. Non, en fait, il était même sûr d'être incapable de les tuer. Mais ça, ils ne pouvaient pas le savoir. De toute façon, c'était mieux ainsi. Ce n'était certes pas la situation rêvé pour une négociation qui avait peu de chance d'aboutir à la base, mais c'était mieux ainsi. Le soldat se détendit sans pour autant baisser son arme. Parce qu'il n'était pas totalement idiot non plus.
C'est sans doute pourquoi il avait du mal à voir une issue heureuse à tout ce bordel. Mais il devait limiter la casse, ou au moins, il devait essayer. Même si une grounder tentait de le remettre en question... Elle n'avait pas tord au fond.

« Honnêtement, j'en ai aucune idée. » Il avait beau tourner la situation dans tout les sens, il voyait mal comment régler le conflit. S'ils libéraient les grounders, ceux ci leur ferait la peau. Les garder en cage le répugnait mais ce n'était pas le problème. Leur flanc ne tiendrait pas. Les grounders venaient chercher les leur et ils ne repartiraient pas sans. Alors en l'absence de solution toute faite, Lucy joua franc jeu.

« Mais si tu ouvres ces cages, ici et maintenant, tout les habitants de cette montagne seront condamné à mourir. Et je ne parle pas des types comme moi, je te parle des gosses, de ceux qui ne font qu'essayer de vivre... Je sais que notre peuple a pris des décisions ignobles, qu'on a fermé les yeux et même si c'était nécessaire à notre survie... » Il laissa sa phrase en suspend. Ils devaient déjà tous avoir leur opinion sur le sujet, inutile de s'étendre la dessus. « Mais ce n'est pas aux gamins de payer. Je n'ai pas de solutions toute faite à te proposer et je ne penses pas qu'on puisse rester comme ça, mais si on agit avant d'avoir réfléchit à la question, ça ne fera qu'augmenter le nombre de mort. »
C'était une bouteille à la mer, un mince espoir que les choses puissent s'arranger. Mais même lui n'y croyait pas. Même si le gamin l'écoutait, même si par miracle il changeait de plan... Les grounders, eux, ne l'entendraient pas de cet avis.

C’était exaspérant d’être constamment considéré comme un facteur inexistant, de les voir parler, comme si Kandar et ses semblables n’avaient rien d’humains. Pourtant, elle se considérait beaucoup plus humaine que n’importe quel autre peuple ici présent. La Montagne n’avait eu de cesse de les vider de leurs sangs, pour combler une faiblesse naturelle. Et les 100, eh bien, Kandar avait toujours cette animosité creusée dans son ventre, revoyant encore et encore le cercle de feu qui dévorait les guerriers envoyés pour les exterminer. C’était la guerre, et ça, elle pouvait le comprendre, le pardonner. C’était même presque fait. Elle avait eu toutes ces semaines en cage pour tourner sa rancune vers d’autres individus, et elle se tenait entre deux, en protégeant un (tout en se servant de lui comme de support) alors que son regard fatigué par ce mauvais traitement constant, était fixé sur le deuxième soldat de la montagne. Celui-là même qui voulait protéger les siens, quelle bonne blague. Aux propos de Lucy, elle leva les yeux au ciel, sa poigne sur l’uniforme de Steven s’augmentant, pour mieux se soutenir, pour retenir cette colère qu’elle ne refoulait plus, depuis longtemps. « Tu cherches à faire passer mon peuple comme ceux qui sont assoiffés de sang, mais nous n’allons pas pendre tes enfants par les pieds pour ça. » Leçon numéro une. Et franchement, si elle ne se sentait pas pressée par le temps et par sa condition physique, elle aurait inculqué quelques autres leçons de bon sens à ce noiraud.

Noiraud duquel elle se désintéressa pour observer Bellamy, puisqu’elle le savait important aussi. « Nous avons donné notre parole à Clarke que ça n’arriverait pas. » Clarke, le mot magique. Si elle n’avait pas été témoin du sauvetage d’Anya par le chef des skaikru, elle ne lui aurait jamais fait confiance. Mais cette fille parlait leur langue – approximativement, mais c’était un effort conséquent – et partageait un ennemi commun. « Aussi tentant que ça puisse être. » Elle eut un mince sourire, alors que l’agitation des cages augmentait faiblement. Eux ne voulaient que la vengeance de l’enfermement. Et ils n’étaient pas des bêtes indomptables, sauvages. Ce n’était pas parce qu’ils se servaient de cette image qu’ils l’étaient, dans le fond de leur humanité.

✿ CAGE | GROUPE 6

La chasse est ouverte

Bellamy, qui a déposé les armes en signe de bonne volonté, écouta, les traits serrés, ce que lui disait Lucy, scrutant les deux hommes de la montagne, avant de porter son attention sur Echo, qui lui murmurait des mots de prudence. Il savait que c’était un risque, mais c’était la part du plan, et Clarke comptait sur lui, pour libérer les grounders de leurs cages. Il avait fait une promesse et il était hors de question que ça ne se passe pas ainsi. Et apparemment ses anciens ennemis aussi, avaient fait une promesse à Clarke. Il pinça les lèvres, conscient que la décision lui revenait. Il jeta un coup d’œil à Echo, celle à qui il faisait le plus confiance ici, après Harper. « C’est vrai ce qu’elle dit ? » Et une fois qu’il eut reçu confirmation de la jeune femme, Bellamy échappa un soupir, se tournant vers les deux gardes. « Vous avez 30 secondes pour vous barrer. » Puis il fit signe à Harper de reprendre les clés et d’aller ouvrir les cages.

RÉCAPITULATIF

- Les cages sont ouvertes

Echo qui n'avait fait qu'observer la conversation jusqu'à maintenant, espérait que le skaikru écoute ses avertissements. L'homme des montagnes était malin, et cela ne put empêcher Echo de grimacer. Si le skaikru l'écoutait, elle et son peuple ne sortirait jamais de ces cages. Ces cages qui ont été leur logement durant des mois interminables. Comment pouvait-on croire ces hommes ? Avec la façon dont ils traitaient les trigedakru ? Ces hommes méritaient la mort, tous. Et si c'était à elle de prendre cette décision, elle n'en épargnerait aucun. Seulement elle n'avait pas ce droit et si elle pensait comme eux, elle était tout comme. Ce qu'elle n'était pas, malgré le point de vue de certains. Bellamy, le skaikru posa le regard sur la fille des glaces attendant une confirmation sur ses propos. Elle lui répondit en un hochement de tête qui eut pour effet de le faire changer d'avis. Voilà qu'il menaçait les Mountain Men de partir, en ordonnant à son allié d'ouvrir les cages. Echo fut d'abord surprise, elle ne s'attendait pas à ce que le skaikru lui fasse autant confiance, et c'était quelque chose qu'elle prenait très à cœur. Elle s'en voulait d'avoir jugé le peuple du ciel, trop vite. Le jeune homme lui avait fait une promesse et il l'avait tenu. Elle ne l'oublierait pas de si tôt. Et quand l'occasion se présenterait, elle ne lui ferait pas regretter de l'avoir libérée.

Une fois sa cage ouverte, la terrienne se précipita d'en sortir. Ses pieds sur le sol, elle se tenait de nouveau debout, ce qu'elle n'avait pas été depuis un certain temps. Son corps lui faisait regretter d'être rester dans la même position trop longtemps. Elle était aussi devenue faible, à cause du traitement du sang. Malgré la douleur, elle ne se laisserait pas aller et aiderait son peuple et les skaikru à faire tomber la montagne, elle se reposerait quand tout sera fini. Elle remercia Bellamy avec de simples mots, elle aurait voulu faire plus mais sa fierté d'Azgeda ne lui permettait pas. Peut être qu'à la fin, elle le remercierait comme il se doit. Elle rejoignit la femme à qui elle devait beaucoup. Kandar. La conteuse lui avait permit de tenir bon, durant son séjour ici et Echo s'était juré mentalement de la faire sortir d'ici. Elle était très affaiblie dû à son ancienneté dans les cages. Echo était inquiète pour son amie. Car oui, elle était devenue son amie. Et si Echo n'avait pas sombré dans la folie, c'était bien grâce à elle. « Tu vas retrouver ta famille, Kandar. » Murmura Echo, souriante.

Les trigedakru sortis de leurs cages, les choses sérieuse allaient commencer. Cependant, il leur manquait quelque chose, aux terriens, pour qu'ils puissent être efficace. « Vous avez des armes pour nous ? » Demanda la terrienne qui se tournait vers Bellamy. S'ils en avaient pas, ce n'était pas un problème. La plupart des terriens savaient se battre convenablement, même sans rien. Avec tout ça, Echo en avait oublié les gardes de la montagne.

✿ CAGE | GROUPE 6

CONTEXTE

Voici le groupe qui sera charger de liberer les Grounder des cages de recolte dans Mount Weather. Steven est rejoint par d'autres personnes

CE QU'IL SE PASSE

Tour 1: Steven entre dans l'endroit ou se trouvent enfermé les Grounder. Il libere Kandar et s'apprete a liberer un autre Grounder quand soudain un militaire arrive et le menace pour qu'il referme la cage. Steven attaque le militaire qui a évité le tir de peu et tue un Grounder d'une balle dans la tete puis menace Kandar.

Tour 2: Soudain des bruits de pas se font entendre. Le militaire pense qu'il s'agit de l'arrivé de renforts. Mais ce n'est pas exactement ça. Bellamy, Harper et Howard arrivent armés.

L'idée de Harper pouvait sembler bonne. Mais comme l'a repliqué Howard tout le monde se connaissait a Mount Weather. Bellamy est donc d'accord pour suivre le plan de Howard. Le militaire regarde tout d'abord Howard qu'il connait. Puis Bellamy qui tire en sa direction.

Il touche l'homme au torse ce dernier s'effondre. Puis il pointe son flingue en direction de Sheppard. Comme ils viennent d'arriver ils ne savent pas vraiment que ce dernier est de leur coté et ce dernier a interet a ce justifier rapidement s'il ne veut pas se prendre une balle de la part de Harper ou Howard.

Tour 3: Kandar essaye de proteger Sheppard alors que Bellamy le tient toujours en joue. Un autre homme de la montagne arrive (Lucy) derriere Bellamy et le menace. Ce dernier se voit contraint de baisser son arme et de la poser a terre.

Les Grounder continuent de s'agiter dans les cages. Et Bellamy jete un regard a Echo qu'il reconnait a travers les barreaux de la cage avant de demander a Lucy sur un ton moqueur comment ils comptent discuter.

Tour 4: Lucy concède qu'ils ne sont pas innocents mais demande de garder les grounderds enfermés, pour protéger les femmes et les enfants, dont il suppose autrement qu'il seront massacrés.

Kandar explique que Clarke est passée quelques jours plus tôt, pour demander aux grounders d'épargner les innocents, ce à quoi ils ont donné leur parole. Bellamy demande confirmation à Echo et après quoi, décide d'ouvrir les cages. Il donne aux gardes, Lucy et Steven, l'occasion de s'en aller pour sauver leurs peaux.

RÉCAPITULATIF

- Il fait nuit et frais.
- Les cages sont ouvertes.