the mountain will fall → groupe 6 | Les Cages |

✿ CAGE | GROUPE 6

CONTEXTE

Voici le groupe qui sera charger de liberer les Grounder des cages de recolte dans Mount Weather. Pour le moment il n'y a que Steven mais il sera rejoint par d'autres personnes plus tard.

PARTICIPANTS

- Steven Sheppard
- Kandar
- Echo
- Autres Grounder en cage

CE QU'IL SE PASSE

Steven entre dans l'endroit ou se trouvent enfermé les Grounder.

RÉCAPITULATIF

- Il fait nuit et frais.
- Pas de blessés a signaler.

COMMENT PARTICIPER

- L'ordre des posts est libre.
- Des Grounder en cage peuvent participer.
- D'autres personne rejoindront ce groupe par la suite.
- Le MDJ peut intervenir a tout moment.

Ca bougeait sous la surface de la Montagne. Kandar en avait été témoin, depuis qu’elle avait élu domicile dans une de ces cages. Ça avait commencé par la disparition d’Anya, emmenée par le premier leader du peuple du ciel. Ensuite, le deuxième s’était pointé, confondu par un grounder et vidé de son sang. Ou prêt à l’être (la vision avait plu à la conteuse). Et il avait été aidé, par une fille de la Montagne, à n’en pas douté. Et, finalement, Clarke était revenue, accompagnée d’une autre, un soldat, de le Montagne. Oui, ça bougeait et si Kandar n’était pas familière avec l’autoritarisme naturel des lieux, ce qui avait été dit – et qui l’avait laissé plus que sceptique – annonçait une franche vengeance de la part du trigedakru qui avait subi la présence du Mont Weather depuis trop longtemps. Et cela réjouissait Kandar, d’autant plus qu’elle se sentait faiblir un peu plus, arrivant à un état qu’elle savait dangereux. Elle avait du mal à rester éveillée plusieurs heures d’affilées et souvent, sa tête était prise de migraines qui ne s’arrêtaient que quand elle était droguée pour qu’on lui prenne du sang. Ce qui n’arrivait plus si régulièrement qu’à ses premiers jours passés en cage.

Soit, depuis qu’un grounder avait reçu un trousseau de clés à n’utiliser qu’en un certain cas bien précis, Kandar était un peu plus alerte de ce qui se déroulait autour d’elle. Elle suivait les aller-et-venues des gardes avec un peu plus d’attention et elle attendait la moindre note qui dénotait dans l’arrangement bien agencé des dons de sang. C’était un début d’étincelle qui attendait d’allumer la notion d’espoir, qui régnait dans un petit coin de son être. Et Kandar savait que le sentiment était partagé. Ce n’était pas parce que cette Clarke avait brulé deux-cents guerriers qu’elle était stupide. Loin de là. Elle avait le sentiment qu’elle serait amenée à revoir cette fille du ciel, que ce soit dans cette vie ou dans la prochaine. Alors, Kandar se contentait de faire ce qu’elle faisait depuis qu’elle était arrivée : elle attendait, que quelque chose. Et maintenant qu’il y avait quelque chose à attendre, qu’elle était persuadée qu’il y avait un moyen de sortir de ces cages, elle sentait cette impatience lui réveiller les veines, et qui se fit lascive dans ses journées.

Presque aux aguets (bon, elle piquait du nez, parce qu’il n’y avait rien d’autre de très intéressant à faire sur moins d’un mètre carré ), elle entendit la porte s’ouvrir et reconnut le pas d’un des gardes. Alors, elle ne s’inquiéta pas outre mesure, continuant de chercher le sommeil.

no cage could hold us back × Kandar et Steven

Cette fois, je pouvais faire quelque chose. L’attaque avait commencé. Et je m’étais éclipser discrètement, c’était le moment de faire quelque chose. Pour racheter ce que j’avais fait. Accepter les transfusions de sang, accepter l’injection de moelle osseuse. Je n’avais pas pu sauver mes parents, parce que j’avais juré de tout faire pour rester discret et aider ceux qui étaient prisonniers ainsi que les jeunes. Mais eux, je pouvais les aider, non ? Je pouvais faire quelque chose. Même si personne ne savait que j’étais un des rebelles. A part peut être Jasper avec qui j’avais pu discuter. Il ne m’avait pas semblé idiot, donc il avait sûrement comprit.

Personne ne faisait attention à moi, en même temps, vu ce qui se passait à l’extérieur toute l’attention était concentrée là-dessus. Et dans la recherche des jeunes et des rebelles. J’arrivais vers la salle des cages, il y avait un garde. Après quelques mots, je réussis à lui faire croire que je prenais la relève, il partit. J’ouvris la porte et je me glissais dans la salle avant de bloquer la porte, au cas où quelqu’un remarquerait quelque chose. Qu’est-ce que je pouvais détester voir ça.

Je m’approchais d’une des cages, la plus proche. La jeune femme à l’intérieur semblait dormir, ou somnoler. Ils n’avaient rien d’autre à faire là. Je soupirais. « Eh réveille-toi ! » Dis-je pour l’interpeler. Je jetais un rapide coup d’œil aux autres, ils s’agitaient un peu. Ils devaient se demander ce qui se passer pour que je vienne là. Je reportais mon attention sur celle à qui j’avais parlé. C'était peut être pas la meilleure façon d'entamer une discussion avec quelqu'un, mais tant pis.

Kandar s’empêcha de froncer les sourcils, dans ce début de sommeil, quand elle comprit que les pas du garde s’étaient arrêté devant elle, ou plutôt, devant sa cage. Bien, si elle continuait de faire le poisson mort, peut-être qu’il s’intéresserait à un grounder qui aurait l’air plus en forme qu’elle. Ça devait avoir une sorte d’importance pour eux, s’ils faisaient une transfusion, non ? Eh oui, sa propre survie l’avait rendue égoïste, surtout depuis qu’elle avait été témoin de la mort de ses semblables, qui s’éteignaient chacun à son tour, au fil des jours. Manque de chance. « Eh réveille-toi ! » Elle devait pas faire si bien que ça le poisson mort. Alors Kandar comprenant qu’elle n’échapperait pas à son tour de dialyse, bougea un peu, éveillant ses muscles tandis qu’elle chassait l’endormissement de son esprit. Ses grands yeux, presque noirs, se posèrent sur la figure, qu’elle reconnaissait sans mal. Lui, il était déjà passé par ici. C’était pas comme cette blonde, Rhodan. Son visage se plissa en une petite moue, alors qu’elle constatait qu’il était seul, le soldat. Normalement, ils étaient, au moins, par deux. Un, ça pouvait être dangereux, les grounders pouvaient tenter de s’échapper. Oh. S’il voulait faire ça tout seul, elle irait pas sans faire des siennes. C’était toujours mieux, l’honneur de son peuple, la rage brutale qui refusait qu’elle se laisse faire.

Alors, Kandar garda le silence, attendant qu’il la drogue, ou n’importe, et qu’il ouvre cette foutu cage. Elle savait pas si elle survivrait à une étape de plus du don de sang. Elle avait le teint blafard et elle se sentait tellement fatiguée. Franchement, il y en avait pas un qui avait meilleure mine qu’elle ? De fait, comme ceux qui étaient là depuis trop longtemps, elle s’approcha du bord de la cage, n’exécutant aucun autre geste, se préparant mentalement à avoir la tête à en bas et sombrer dans un doux état de léthargie. Ouais, elle aurait dû se dire que c’était pas normal, qu’il soit tout seul, mais franchement, qu’est-ce que ça pouvait lui faire ? Parfois, il y avait les curieux qui venaient, pour se moquer d’eux – toujours un chouette moment – mais lui, elle le connaissait de vue. Alors, il devait bien être là pour faire son sale boulot, non ?

no cage could hold us back × Kandar et Steven

J’aurais peut-être du essayer de trouver d’autres rebelles, parce qu’eux ici dans les cages n’étaient sûrement pas en état de faire quelque chose. A moins que la perspective de sortir d’ici ne leur donne des forces, assez pour faire quelque chose. Mais... au fond j’aurais vraiment du tenter de trouver les autres, ou au moins un des jeunes. Ils étaient sûrement, par je ne sais quel moyen, au courant du plan de ceux à l’extérieur. Elle avait l’air fatiguée et absolument pas en forme, c’était normal, mais elle était la plus proche de la porte. Et je préférais ne pas m’aventurer plus loin pour l’instant, au cas où quelqu’un arriverait.

« Je suis pas là pour les trucs qu’on vous fait subir habituellement. » Dis-je. Ça me dégoutait, tout ça, ce qu’on faisait. J’avais dû faire avec et accepter, j’avais dû suivre les ordres. Mais maintenant c’était finit. Je restais silencieux un instant puis je repris la parole : « Il se passe quelque chose à l’extérieur. » J’esquissais un sourire en coin. « Et je suis sûr que ça va vous intéresser, toi et tous ceux qui sont ici. » Ajoutais-je.

Je croisais les bras et je jetais un coup d’œil aux autres, avant de regarder vers la porte. J’espérais que personne n’aurait l’idée de venir ici. Quoique, techniquement, personne n’avait besoin de venir. Ils étaient trop occupés. Je reposais mon regard sur la jeune femme. Je n’allais pas ouvrir la cage tout de suite, j’étais pas inconscient à ce point-là.

Et ça devenait encore plus bizarre. Parce qu’il ouvrait pas la cage, et là, le regard brun foncé se posa, sûr, sur le soldat. Malgré la faiblesse évidente de son corps, son alerte était devenue vive et elle inspira profondément, pour s’ancrer profondément dans cette réalité, ne pas perdre pied, ni perdre esprit tout de suite. Ça n’allait pas et cette constatation rendit son vendre douloureux, d’une anxiété qu’elle ne pouvait plus d’attendre. « Je suis pas là pour les trucs qu’on vous fait subir habituellement. » Elle hésita, mais elle se dit que s’il voulait des faveurs sexuelles, il s’en serait pris à une autre. Elle n’était pas pour le mélange des races, mais il y en avait bien quelques-uns à qui ça avait dû traverser l’esprit. Après tout, s’ils prenaient déjà leurs sangs et leurs vies, qu’était-ce qu’un peu de sexe pour le plaisir ? Mais non, lui, il était pas là pour ça, sinon elle serait probablement déjà droguée. Elle lui aurait pas donné ce plaisir gratuitement. « Il se passe quelque chose à l’extérieur. » Elle haussa un sourcil, toujours aussi silencieuse. Oui, ça elle savait qu’il se passait des choses, à l’extérieur. Le genre commun appelait ça la vie. Remarque sarcastique à part, ça avait l’air d’être gros. Ca devait être ce qu’ils attendaient. Et ses semblables enfermés commençaient à s’agiter un peu. La masse n’était plus si morne et inactive. Il y avait des mouvements, des froissements, preuve que le public écoutait.

« Et je suis sûr que ça va vous intéresser, toi et tous ceux qui sont ici. » Son expression ne changea pas, à Kandar, et son attention ne vacilla pas, plantée sur l’homme de la montagne, attendant qu’il en dise plus. Vraisemblablement, il semblait être heureux de la nouvelle. Mais elle avait pas envie de le croire, incapable d’enlever une existence de méfiance en si peu de mots. Et il semblait pas vouloir faire autre chose. Alors, Kandar soupira, passant sa langue sur ses lèvres, tendant de les humidifier, en vain, avant de parler, de cette voix rauque et inutilisée depuis ces derniers jours. « Mon peuple n’a toujours pas développé un don de voyance. » Elle était sûre qu’ils auraient adorés ça, les hommes de la montagne. Ca leur aurait donné une excuse de plus pour disséquer les siens. Ils auraient cherché à comprendre comment, pourquoi, le transmettre à ceux qui en auraient l’utilité. Kandar ne sourit pas, gardant son expression blasée et fatiguée – ce qu’elle était, réellement. « Il faudra être plus explicite que ça, soldat. » Et elle accentua la rancune, qu’importe qu’elle le fasse partir. Eux, dans les jours à venir, ils seraient plus là, alors…

no cage could hold us back × Kandar et Steven

J’étais content de ce qui se passait, sérieusement, rien ne pouvait me faire plus plaisir. Parce que je me détestais assez pour ce que j’avais fait, ce que j’avais cautionné en devenant soldat et surtout ce que j’avais accepté cette injection de moelle osseuse. C’était bête d’en venir à se détester. Mais à part ceux qui n’avaient aucune morale, ceux qui ne pensaient pas autrui, tout le monde se détesterait pour ça. Bref. J’attendais qu’elle réagisse. Les autres réagissaient déjà en remuant et en s’agitant. Ils devaient se douter de quelque chose. Forcément. Ils devaient attendre ça. Bah il fallait bien que quelqu’un les prévienne hein. Finalement la jeune femme que j’avais interpellée réagit et sa réflexion m’arracha un mince sourire.

« Dommage, ton peuple aurait eu plus de chance de pouvoir nous échapper. » C’était vrai non ? S’ils avaient eu un don pareil à disposition ils auraient pu nous échapper facilement. Et nous, nous serions morts. C’aurait été tant mieux dans un sens. Nous qui nous disions civilisé, nous étions pire qu’eux au fond. Elle reprit la parole en me disant qu’elle faudrait être plus explicite que ça. Sa rancœur était compréhensible et je ne m’en formalisais pas, c’était mérité.

« Plusieurs groupes de ton peuple avec le peuple des jeunes se dirigent vers Mont Weather. » Dis-je en croisant les bras, continuant de l’observé elle, pas les autres. « Le brouillard a été activé, mais je suppose que ça va bientôt être coupé. » Je décroisais les bras et je sortis les clé des cages d’une de mes poches, puis j’ouvris la cage où elle était enfermée. C’était un risque qu’elle s’en prenne à moi, mais je doutais qu’elle puisse me faire bien mal dans son état.

« Je suis là pour vous aider. J’ai toujours détesté ce qu’on faisait. Ouais c’est pour survivre, mais c’est que des excuses. Je dis pas que je suis mieux que les autres, mais si je peux faire un petit quelque chose pour me racheter, alors je le ferais. »

« Dommage, ton peuple aurait eu plus de chance de pouvoir nous échapper. » Ca brula dans le fond de ses yeux, la rage. Ca brula dans le fond de sa gorge, cette bile qu’elle lui aurait bien craché au visage. Ce n’était pas suffisant de les avoir enfermé et volé leur sang ? En plus il fallait qu’ils les enfoncent ? Eh, manque de chance pour ce soldat, elle allait pas se laisser faire. C’pas parce qu’elle restait sage dans sa cage, Kandar, qu’elle baisserait gentiment les yeux en s’excusant. « Maintenant on doit plus trop chercher à s’échapper, mais plutôt à vous exterminer, non ? » Elle lui rendit son sourire, mauvaise, serpent à ses heures, à ses émotions trop sombre pour qu’elle ne les oublie réellement. C’était ça, c’était vrai. Le trigedakra avait arrêté d’avoir peur des hommes de la montagne. C’était pour ça qu’il y avait tout ce qui se mettait en place. La révolution, l’alliance, la guerre. Et c’était dommage, qu’elle soit pas là pour le voir. Kandar, elle allait rester dans les coulisses. Puis, elle allait le dire, oui, ajouter une nouvelle remarque sarcastique, peut-être que ça lui donnerait envie de partie et qu’il lui fouterait la paix. « Plusieurs groupes de ton peuple avec le peuple des jeunes se dirigent vers Mont Weather. Le brouillard a été activé, mais je suppose que ça va bientôt être coupé. » Son regard se durcit, s’interdisant d’y croire. La montagne, ils ne faisaient pas dans la guerre psychologique. Il n’y avait donc aucun intérêt que ça ne commence maintenant. Ce scepticisme l’empêcha de ne pas avoir l’air non surprise. Après tout, ils s’y attendaient tous, les membres du trigedakru, ceux qui foulaient légitimement cette terre.

Enfin, surtout, son regard se posa sur les clés que le soldat venait de sortir de sa poche et elle regarda, toujours avec cette méfiance caractéristique, alors qu’il ouvrait le verrou de cette porte, qu’elle avait tenté de forcé tellement de fois, en donnant des coups de pieds. « Je suis là pour vous aider. » Elle ne put empêcher le sourcil de s’élever, sur son visage. Kandar n’avait toujours pas bougé, évaluant l’offre. D’une certainement manière, elle avait envie de se projeter hors de cette cage, d’assommer l’homme au passage et se casser de là. C’était un chouette plan. Bancale et égoïste. La survie faisait ça. Lui donner des rêves, de fausses idées. Parce qu’elle savait qu’elle n’irait pas assez loin – pour aller où ? – avec ses muscles endormis, maigres de ce mauvais traitement qu’elle avait subi. « J’ai toujours détesté ce qu’on faisait. Ouais c’est pour survivre, mais c’est que des excuses. » Ca au moins, ça avait le mérite d’être sincère. Ca n’excusait pas, oui, l’idée de la survie. Parce qu’ils auraient pu les tuer et les vider de leurs sangs après. Les garder vivant, ainsi, ce n’était que du pure sadisme envers son espèce, le tout poussé par de la jalousie. Ceux de la montagne étaient des pathologistes pervers. Du coup, elle continuait de se méfier de l’homme en face d’elle – même s’il venait de gagner un peu sa sympathie. Oui, ne chassait pas des semaines d’enfermement comme ça. Surtout que Kandar, elle avait une très bonne mémoire, une très bonne aversion aussi.

« Je dis pas que je suis mieux que les autres, mais si je peux faire un petit quelque chose pour me racheter, alors je le ferais. » Kandar, finalement, elle bougea un peu de sa cage, s’extirpant, laissant ses jambes pendre à l’entrée de la cage, ses pieds tombant sur la cage qui était en dessous de la sienne. Elle n’avait pas remarqué le silence englobant, parce que ça avait eu le don de couper la chique à tous les autres grounders, ne serait-ce que pendant quelques secondes. Que fallait-il faire ? Ils avaient reçu des directives, de deux blondes peu appréciables. Et ici, un mec encore moins appréciable venait les aider – si ce n’était pas un piège, ce qui restait à déterminer. « L’attaque est vraiment en train de se produire ? » Elle devait vérifier, être sûre, ne rien précipiter. Clarke avait demandé à ce qu’ils soient gentils envers les hommes de la montagne, ceux qui n’y pouvaient rien. Mais rien n’était dit qu’une promesse pareille soit respectée par ceux qui avaient été enfermés. « Nous aider reviens à te suicider. Mais si tu es pressé de mourir. » Elle glissa de son perchoir, grimaçant à son propre poids, à la faiblesse de ses pieds, de ses muscles qui grincèrent de ses hanches qui enfin, reprenaient une position normal. Elle s’agrippa à la grille qui l’avait retenue enfermée pendant si longtemps, ignorant si son équilibre lui ferait défaut. « Ce n’est pas moi qui vais t’en empêcher. » Elle se redressa, chassant la sensation de malaise qui affluait dans tout son corps. « On attend, il n’y a rien à faire. Nous sommes désarmés et affaiblis. Tu peux ouvrir les cages, si ça te change. » Les autres étaient extatiques. « Mais fais attention, certains pourraient tenter de te mordre. »

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PAS DE CHANCE

Mais un autre militaire a entendu du bruit et arrive en s'écriant "C'est quoi ce bordel" ? Puis il voit Sheppard en train de tenter de liberer une Grounder. A distance il vise la Grounder avant de dire:

- Referme moi ça de suite ou je lui fait sauter la cervelle ...

the mountain will fall

Plus trop chercher à s’échapper, mais plutôt à nous exterminé. Je haussais vaguement les épaules. Ouais. Elle n’avait pas tort. Mais... « Même les enfants qui n’ont rien demandé ? Qui sont obligés par leurs parents ? » Au fond, je m’en fichais de mourir, mais les gamins ne méritaient pas ça. Ils étaient encore innocents. Et si quelque chose était fait, ils pourraient s’adapter et devenir des gens bien.

Bon soit. Je lui expliquais que des groupes de son peuple en compagnie du peuple des jeunes se dirigeaient vers la montagne. Que le brouillard avait été activé, mais bon ça allait pas tarder à être désactivé. Les jeunes étaient débrouillards et il y avait les autres rebelles. J’avais ouvert la cage, et je repris la parole, j’étais là pour les aider. Je ne faisais pas officiellement partie des rebelles, j’avais réussi à cacher ça pendant un bout de temps, maintenant ça risquait d’être découvert. Et ça n’avait pas d’importance. J’avais vite repris la parole pour lui dire que j’avais toujours détesté ce qu’on faisait. Que survivre n’était qu’une excuse. Que des conneries. Tout ce qui importait pour l’instant c’était de réussir à la convaincre. Alors qu’elle s’asseyait sur le bord de la cage, elle me demanda si l’attaque était vraiment en train de se produire.

« Oui. » J’espérais que ceux qui étaient ici allaient réussir a coupé le brouillard assez vite. Parce que pour l’instant, à l’extérieur il y en avait qui étaient bloqué par ça. Les aider revenait à me suicider. Je grimaçais légèrement. « Pas forcément. » Marmonnais-je.

Au moins elle ne me sautait pas à la gorge. Pour l’instant ils ne pouvaient pas faire grand-chose et ils étaient désarmés. Et affaiblis. C’était le plus problématique. « Les armes ça peut toujours s’arranger. » Dis-je tandis qu’elle me disait que certains pourraient tenter de me mordre. Je haussais les épaules. « Pas grave. » C’était pas si grave après tout. J’ouvris une autre cage et... la porte s’ouvrit soudain. Refermer ça tout de suite. Sinon il faisait sauter la cervelle de la Grounder.

« Très courageux. » Soufflais-je en levant les yeux au ciel. Néanmoins je fis mine de refermer la cage tout en attrapant discrètement mon arme, je me reculais de quelques pas et je me retournais pour tirer sur mon collègue sans attendre. Que mon tir soit fatal ou non, peu importe.

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PAS DE CHANCE

Steven tire mais loupe le type. Qui soupire avant de dire:

- Tu n'aurais pas du faire ça.

Puis il tire dans la tete d'un des Grounder en cage avant de repointer son flingue vers Kandar.

- Pose ton arme sinon elle est la suivante.

« Même les enfants qui n’ont rien demandé ? Qui sont obligés par leurs parents ? » Un mince sourire se posa sur les lèvres de Kandar, qui pencha la tête en arrière, toujours enfermée dans sa cage. Oui, elle n’était pas étrangère aux idiomes de l’innocence. Mais il y avait plus, dans ses croyances. Et cette soif de de vengeance coulait dans ses veines, ayant remplacé le sang que la Montagne lui avait volé. « C’est la guerre. N’en as-tu jamais vécu, soldat, pour ignorer le sort réservé à ceux qui ne sont pas des guerriers, à ceux qui ne sont pas responsable ? » Ca avait toujours été ainsi. Les innocents étaient le fiel de la guerre, les victimes la mémoire des guerriers. C’était pour empêcher la disparition des leurs, que les combattants mettaient à terme à d’autres. Un sacrifice. Un échange. Ca avait bien des noms. Mais c’était toujours ainsi. « Vos faucheurs ont tué des enfants aussi… » Même si les créatures étaient loin d’avoir la conscience de la Montagne, elles n’en restaient pas moins leurs créations. « Si ça ne tenait qu’à nous, il n’y aurait pas de distinction. » Elle haussa les épaules, plongeant le noir de son regard dans les iris fatiguée du soldat qu’il y avait en face d’elle. « Et si ça peut te rassurer, je ne suis pas un guerrier. Je ne massacrerais pas ton peuple. Même si l’envie me dévore. » Oh oui, quel plaisir cela aurait été. Mais Kandar ne pouvait se perdre dans l’euphorie du bain de sang. Elle se devait de garder la tête froide et observer. Rien d’autre. C’était son rôle.

Et c’était ce qu’elle faisait, observant le soldat l’aider, avec ses belles paroles, ses grands gestes, sa porte ouverte. Au moins, il ne fit même pas mine de l’aider et elle apprécia, poussant un long soupir, alors qu’elle voyait la porte s’ouvrir, parlant d’armes que son peuple refuserait d’utiliser. « Derrière toi. » Murmura-t-elle, mais ce fut trop faible, ou trop lent. Quoiqu’il en soit, le soldat ne tarda pas à s’apercevoir de l’intrusion d’un nouvel homme. Kandar se revoyait déjà dans sa cage, se ressentait déjà dans celle-ci. Mais des coups de fusil éclatèrent et elle se renfrogna, enfonçant son cou dans ses épaules, n’appréciant vraiment pas le bruit que ces armes faisaient. Et du sang vola, du sang d’un des siens. Du cerveau plus précisément. Son corps se tordit, se faisait violence en une seule entité. Et il parla encore, celui qui obéissait si bien aux ordres de ses supérieurs, celui qui vivait comme eux, qui ne considérait même pas Kandar comme un être vivant. La masse des cages s’agita, furieuse de la mort de l’un d’entre eux. Et elle resta silencieuse, ses grands yeux noirs posés sur le spectacle qui se jouait devant elle, toujours attachée à sa grille, retrouvant les sensations de se tenir sur ses propres jambes. « Je ne retournerai pas là-dedans. » Plus maintenant. Faudrait qu’elle crève – et elle en était pas loin, d’ailleurs. Parce qu’elle avait surement pas parler assez fort, que ça avait été dans sa langue natale. Mais c’était un avertissement. Le premier qui la touchait, elle tenterait quelque chose.

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CONTEXTE

Voici le groupe qui sera charger de liberer les Grounder des cages de recolte dans Mount Weather. Steven est rejoint par d'autres personnes

PARTICIPANTS

- Steven Sheppard
- Kandar
- Bellamy Blake
- Harper
- Howard Astraeus
- Autres Grounder en cage

CE QU'IL SE PASSE

Steven entre dans l'endroit ou se trouvent enfermé les Grounder. Il libere Kandar et s'apprete a liberer un autre Grounder quand soudain un militaire arrive et le menace pour qu'il referme la cage. Steven attaque le militaire qui a évité le tir de peu et tue un Grounder d'une balle dans la tete puis menace Kandar.

Soudain des bruits de pas se font entendre. Le militaire pense qu'il s'agit de l'arrivé de renforts. Mais ce n'est pas exactement ça. Bellamy, Harper et Howard arrivent armés.

RÉCAPITULATIF

- Il fait nuit et frais.
- Steven a un pistolet
- Howard a un passe un takie-walkie et une mitraillette.
- Harper a un pistolet.

COMMENT PARTICIPER

- L'ordre des posts est libre.
- Des Grounder en cage peuvent participer.
- Le MDJ peut intervenir a tout moment.

the mountain will fall

« Non, j’en ai jamais vécu justement. » Et puis pour moi, être soldat ça voulait dire protéger les plus faibles et ceux incapable de se défendre à un moment donné. Comme cette jeune femme actuellement. Elle n’avait rien pour se défendre. Comme les autres. Je restais silencieux après, mais je hochais la tête. Que répondre à ça de toute façon ? Rien. Il n’y avait rien à dire.

J’avais fait une erreur a l’arrivée de l’autre soldat. Tiré sur quelqu’un de désarmés. Enfermé et incapable de se protéger ou se défendre. Je serrais les dents, et les poings pour me retenir de l’insulté. J’entendis la jeune femme dire quelque chose, mais je ne le compris pas. Je posais mon arme à terre et je me plaçais devant elle. Je ne le laisserais pas faire s’il voulait la tuer il devrait me passer sur le corps. Une des cages était toujours ouverte et ça visiblement il ne l’avait pas remarqué. Les bruits de pas qui approchaient n’étaient pas vraiment rassurant. « J’espère qu’ils ne sont pas avec lui. » Marmonnais-je à mi-voix.

La tension était palpable en cette journée. C'était pour aujourd'hui, nous allions tenter de fuir de cette montagne, et laisser derrière nous la barbarie et la mort. Cachée dans une famille de résistants avec Maya, je ne lachais pas le talkie walkie que Monty m'avait confié. Il avait réussi à pirater les ondes et le rendre utilisable pour que nous puissions suivre les faits et gestes de chacun pendant l'attaque.

Même si l'attente nous semblait interminable, les nouvelles ne se firent pas attendre. Des coups de feu avaient été tirés, certains étaient blessés, et il était temps de partir les aider. Nous n'eurent pas à échanger longtemps avec Maya avant de nous élancer dans les couloirs pour les retrouver.

Lorsqu'enfin je passais la porte, la première personne que je vis fut Ruby à terre. Elle était vivante mais bien amochée, et son état nécessitait des soins rapides. Clarke était aussi touchée, mais elle allait bien. Je serrais Monty contre moi, soulagée de le voir en vie, mais nous n’eûmes pas le temps de nous attarder. Monty était parvenu à désactiver le brouillard juste avant notre arrivée, et il était déjà temps de se séparer à nouveau pour pouvoir être sur tous les fronts. Lorsque Bellamy et Howard proposèrent d'aller libérer les grounders, je me proposai de les accompagner. Nous partîmes rapidement, après quelques paroles rassurantes et des regards encourageants. Nous allions nous retrouver, tous. Il le fallait.

Nous repartîmes prudemment dans les couloirs. Mon flingue en joue, j'étais prête à descendre le premier garde que nous pouvions croiser. Plus nous approchions, et plus des éclats de voix se faisaient entendre. Qui était là? Un coup de feu retentit alors.

- Bellamy, fais moi passer pour ta prisonnière si tu veux. Tu rentres en faisant diversion et Howard s'en occupe. Il sait que nous sommes là, il nous a forcément entendu!