Il y’avait dans les sourires que Lexa offrait à Clarke une promesse d’un futur et peut être d’un toujours. Il y’avait l’horizon d’une promenade qui viendrait plus tard. Il y’avait l’horizon d’une vie qui ne prendrait pas fin tout de suite. La longevité du commandeur était infinie oui, mais l’existence de Lexa toucherait sa fin, un jour. – elle ne voulait pas y penser, pas ce soir, pas après un moment de sensibilité tel. - Et pourtant avec Clarke elle aurait voulu que ça dure des vies. C’était un concept aberrant, pour elle qui mieux que quiconque était placée pour connaitre le cycle de la vie et de la mort, celle qui était l’incarnation de ce cycle, porteuse d’une « ame » qui se transmettait de l’un à l’autre. Elle dont le sang noir avait fait une élue. C’était un concept etrange oui, que de se dire qu’elle n’avait pas dans l’immediat envie de mourir. Oh, elle n’en avait pas peur non plus, quand son heure viendrait, elle l’acceuillerait avec les honneurs qu’elle lui devait, sans peur, la tête haute. Et à ce moment elle savait que son esprit choisirait bien. Ce qu’elle savait cependant aussi c’était qu’elle voulait encore profiter du temps avec Clarke. C’était qu’elle voulait encore apprecier la tendresse de sa peau et les moments où elles entraient en colision aussi. Que celle-ci soit souhaitée ou accidentelle, que celle-ci soti physique ou collision d’idées.
Ce n’était pas l’heure cependant. Elle n’avait aucune raison de penser à tout cela – si ce n’était qu’elle était Lexa, et qu’elle n’arretait jamais réellement de penser – elle passait un bon moment, et il continuait, alors qu’elle guidait Clarke vers le lit, remarquant avec amusement qu’elle était toujours nue tandis que Clarke revetait désormais un t-shirt. Sourire aux levres elle ramassa un tissu, de l’autre coté de son lit, et elle n’attendit plus pour se coucher aux cotés de la femme qui volait des moments qu’elle offrait de toutes les manières.
L’etreinte revint, la proximité aussi, et son bras se serra machinalement – comme si c’était une occurrence des plus fréquentes, comme si c’était une habitude – autour du corps de la blonde. « La célébration était agréable. » Ca tira un sourcil arqué au commandeur, qui hocha la tête néanmoins. « Celle-ci l’était. » Ca clarifiait le tout de ce qu’elle voulait dire, et déjà la guerrière lutait contre le sommeil qui la prenait. Les jours avaient été longs, les moments épuisants. Et dans les bras de Clarke, à la merci de son odeur et sa chaleur, elle se sentait enfin en paix. « J’espere qu’il y’en aura d’autres. » sa main glissa dans le dos et elle gouta les lèvres en un baiser chargé d’acceptance, oeuvrant sur ses dernieres forces. Oh si il le fallait elle en aurait toute la nuit, mais il ne le fallait pas, elle pouvait dormir. « Autant qu’il sera possible d’en avoir. » C’était une promesse. Et elle serra plus doucement le corps à ses cotés, tandis que ses yeux se fermaient un peu. Clarke dusse-t-elle parler à nouveau, elle redeviendrait alerte.