La presque mort » Visenya

« - Et je me rends compte de ça chaque jour qui passe... » Je souris lorsqu'il me rend la fiole en grimaçant. Je range le matériel dans mon sac puis relève le regard vers le garçon. Les enfants restaient avec leurs parents ? C'était une notion que je ne connaissais pas. Mes parents ont toujours étés des enflures avec moi. La notion de famille m'était inconnue.

— Tu as l'air de bien t'en sortir pourtant. Malgré la situation actuelle évidement. Tu sembles être quelqu'un d'intelligent, et tu es fort là.

Je désigne ma tempe de mon index.

— C'est ce qui manque le plus aux gens. Qu'ils soient barbares ou natifs.

J'ai toujours pensé que la force intérieure pouvait mesurer la force extérieure. Si on ne sait pas se battre, il suffit d'être intelligent pour éviter que cela n'arrive. Ou bien en évitant les coups. Je n'étais pas douée pour le combat, si Shugaï n'était pas là, je n'étais qu'une femme avec un bâton et une dague au bout.

— Je m'appelle Visenya.