Norah L. Richardson - We Live Through Scars This Time [TERMINEE]

If you can't fight 'em drunk, don't fight 'em at all. ~
Age du personnage: 23 ﹅Allégeance :   longue vie au roi Bellamy ﹅Metier : Professeure débutante sur l’Ark, son désir est surtout de prendre soin de ceux qui l’entourent. Elle voudra se battre, pour les protéger, les soigner s’ils sont blesses et chasser puis cuisiner s’il faut les nourrir. Finalement, son rôle est peut-être celui d’une grande sœur, ou d’une maman. ﹅Camps: rescapés de l'Ark

Descriptions

Parle moi de toi -  

Si vous etes un rescapé de l'Ark ? : Avez vous perdu des gens dans le Crash ? / Que pensez vous du Conseil ? / Etes vous d'accord avec les décisions qui ont été prises ? / Que pensiez vous des punitions sur l'Ark ? / Approuvez vous le nouveau chancelier ? / Que pensez vous de l'alliance avec les grounder ? / Que pensez vous des grounder ?
Assise dans l’herbe grasse au bord de notre clôture électrisée de fortune, j’observais silencieusement les personnes qui m’entouraient. Tout le monde avait peur, mais chacun essayait de rester aussi calme que possible. Nous avions réussi à faire descendre l’Ark sur terre. A mon avis, cela aurait du être fait bien plus tôt. La vérité est que nous n’étions pas nombreux dans le camp Jaha. Pas assez nombreux en comparaison avec le nombre de personnes qui vivaient sur l’Ark il encore quelques semaines plus tôt. Trop de gens avaient brutalement perdu la vie parce que le chancelier Jaha n’avait pas été capable de prendre les bonnes décisions.
L’envoi de 100 jeunes sur Terre, tout d’abord, avait été une idée pour le moins révoltante. Quel genre de dictateur monstrueux envoie, sans l’expliquer à qui que ce soit, sans demander le moindre avis, des dizaines d’enfants pourrir dans un environnement hostile ?! Parce que c’est précisément ce qu’il avait fait ! Il y avait une raison à notre refus d’exécuter les mineurs : Ils étaient trop jeunes. Trop jeunes pour tout ! Trop jeune pour réaliser l’impact ou la dangerosité des différents délits qu’ils aient pu commettre sur l’Ark. Trop jeunes pour être jugés comme des adultes. Trop jeunes pour mourir. Les exécutions sur l’Ark m’avaient toujours semblé bien trop automatiques, mais lorsqu’il s’agissait d’adultes en pleine possession de leurs moyens, parfaitement capable de discerner le bien du mal, elles étaient nécessaires, justifiées par la situation précaire dans laquelle nous nous trouvions. Mais si nous refusions d’exécuter les mineurs, de quel droit le chancelier s’était-il permis de les envoyer vers l’inconnu, comme de vulgaires rats dans un terrarium, pour nourrir des serpents ?! Les erreurs qui les avaient fait enfermer ne faisaient pas moins d’eux  des êtres humains, dotés de conscience et – j’aimerais le croire – de libre arbitre. Après tout, si on leur avait donné le choix entre rester enfermés et rejoindre la terre, peut-être auraient-ils choisi la terre, de leur plein grès. Et mentir ! Mentir à leurs proches, à leurs amis, leur famille, à tout le monde ! Cette série d’évènements m’avait fait perdre tout respect pour lui.
Puis Abby Griffin avait eu l’idée fantastique de pousser les plus sensibles à se sacrifier. Parce que c’est précisément ce qui était arrivé. Après la diffusion de sa vidéo mélodramatique, les parents apeurés, les pessimistes et les malheureux s’étaient entassés dans la section 17 pour offrir de l’oxygène à leurs proches. Ç’avait été le cas, notamment, de mon père. Sans m’en parler, il s’était porté volontaire pour mourir aux côté de 319 autres anonymes et m’offrir plus de temps dans cette prison en orbite. Détruit par la mort de ma mère, il s’était persuadé qu’il n’était utile à personne et que sa mort ne pouvait être que bénéfique. Ma mère avait été assassinée au beau milieu de ces évènements par l’un de ses patients. Lyanna Richardson, ma douce et bonne maman, avait voué sa vie à prendre soin et apaiser les plus fragiles d’entre nous. Elle était psychologue. Lorsqu’un de ses patients les plus violents la tua de sang froid, on enferma l’assassin, prétextant une crise d’angoisse due à son syndrome de stress post-traumatique pour expliquer ses actes et justifier qu’on ne l’exécute pas tout de suite. C’était comme ça sur l’Ark. On tuait les voleurs, mais on laissait vivre des meurtriers sanguinaires. Bien sûr, je le savais maintenant, la vérité était autre. Si on n’avait pas exécuté Alistair Crowley, c’est parce qu’on avait autre chose à faire. On avait une fille ou un fils sur terre, peut-être mort d’ailleurs, et on s’inquiétait plus de son propre petit malheur que des atrocités qui se déroulaient juste sous son nez.
Le seul qui avait semblé comprendre ma douleur et me soutenir, c’était Marcus Kane. De l’endroit où j’étais assise, je pouvais le voir superviser l’entrainement de la garde avec les armes à feu retrouvées sur Terre par Clarke et Bellamy. Il avait énormément changé depuis que nous étions sur terre. Il était devenu un homme plus tolérant, moins manichéen. Un homme bon et juste. Mais nous n’étions pas sur Terre depuis assez longtemps, nous, les rescapés de l’Ark. Nous ne pouvions pas encore appréhender correctement les conditions de vie au sol ou encore les relations avec les grounders. Pour cela j’avais tendance à faire confiances aux 100. Eux seuls pouvaient nous guider ici, et je détestais le comportement de certains des adultes, qui persistaient à se donner le statut de chefs, alors qu’ils n’étaient clairement plus en mesure de nous diriger. A présent, je plaçais ma confiance en Bellamy et Clarke. Finalement, je me sentais plus proche d’eux en termes de tranche d’âge. C’était peut-être ça qui me permettait de voir clairement qu’ils étaient les seuls à savoir de quoi ils parlaient. Peut-être qu'ils étaient incapables de nous sauver tous, mais je voulais croire que leur jeunesse était un atout dans cette situation qu'ils avaient encore l'espoir et intransigeance de l'adolescence, des qualités que je croyais parfaites pour reconstruire une nation dans un milieu hostile. Rien, bien sûr, ne pouvait nous en assurer mais, quelque part, l'éternelle athée que j'étais avait trouvé la foi. C'était peut-être un sentiment à la Grantaire et en Bellamy Blake, j'avais trouvé mon Enjolras, ce passionné que la sceptique que j'étais avait décidé de suivre. Quoi qu'il advienne, à présent, nous étions dans cette merde tous ensemble, et s'il fallait se battre, autant se battre aux côtés de quelqu'un en qui je croyais.

ARMES - CAPACITES - SIGNES PARTICULIERS

Et sinon moi c'est Ju’ / Jay ; j'ai 23 ans (enfin presque 24) et j'ai connu le forum par en cherchant un RPG The 100 parce que j’suis obsédée par la série =D (en fait c’est Alistair qui a cherché, parce que j’suis une femme pressée) . C'que j'en penses c'est AMFKERHORGPEFL% ? PERFEKT et puis le code d'activation est le suivant BELLAMY AIME FAIRE DES TARTES AUX POMMES ce petit coquinou d'amour! Awwwww! !