[FB] A white bird in a golden cage

a white bird in a golden cage

Jakob & Echo & Qetesh & Leanh

J’ouvre les yeux, un peu groggy. Une porte à claqué au loin et pendant un instant, je me suis cru dans la maison de mon enfance, à Lext. Mais un rapide coup d’œil autour de moi – et surtout le fait que je me cogne le pied en étirant ma jambe – me replace rapidement la situation : je suis dans une cage. Dans cette foutue cage, sous cette foutue montagne. J’ignore depuis combien de temps je suis enfermé ici, j’ai perdu le compte des jours depuis trop longtemps. J’ai encore espoir de sortir d’ici mais celui-ci diminue de jours en jours. Je ne sais même pas comment je peux encore penser pouvoir m’en tirer, qu’on puisse tous s’en tirer, car personne en dehors de cette montagne ne serait assez fou pour venir nous chercher. D’ailleurs, notre peuple doit nous croire morts. Qui oserait penser que les hommes de la montagne nous gardent dans des cages pour nous saigner comme des animaux ?

Aucun de nous ne pensait finir ici. Il m’arrive parfois d’observer mes camarades enfermés et de me demander d’où ils viennent, ce qu’ils faisaient lorsqu’ils ont été capturés. J’ai perdu l’espoir de revoir Alma, j’ignore ce qu’ils ont fait d’elle après notre capture et je préfère ne pas y penser. Ils m’ont déjà saigné plusieurs fois et la marque de leurs instruments est encore sur ma peau. Mais le pire ce n’est pas ça, le pire c’est l’attente. L’attente dans cette cage bien trop petite pour des êtres humains, l’odeur des corps enfermés, blessés, les gémissements que l’on entend parfois et les cris de ceux qui deviennent fous. Mais il ne faut pas se laisser abattre, il ne faut pas donner ça à ces hommes de la montagne. Alors je me redresse autant que possible pour éviter à mes membres de s’engourdir puis je m’approche d’un côté de ma cage pour observer ma voisine.

« Hé, ça va ? Tu tiens le coup ? »

Parler dans une langue qu’ils ne peuvent pas comprendre, c’est toujours bien. Je pense même qu’ils ignorent que certains d’entre nous parlent leur langue et les comprennent.

Libérée, délivré, je ne saignerais plus jamais

Elle avait placé ses bras autour d'un corps invisible. Elle pensait a son fils, et faisait comme si elle le serrait dans ses bras. Elle imaginait sa présence, et ca l'aidait a pas devenir folle, et ca la maintenait surtout dans un état tel qu'elle n'avait pas envie d'etrangler les gardes des qu'ils l'approchaient de trop pret.

Ca faisait une ou deux semaines qu'elle était enfermée la. Peut être plus, peut être moins. Mais vu le peu qu'elle arrive a dormir. Les jours lui paraissent foutrement long. Elle pousse un long soupir et se laisse glisser sur le dos, levant les jambes et les pliant. Elle se tenait allongée et faisait des micros exercices avec ses jambes. Ils resteraient ankylosés, mais au moins, elle les entretenait un peu.

Elle entendit une voix lui parvenir. Du Trigeda. Ouf. Enfin ouf. Il y avait quand même quelqu'un qui avait été capturé. Elle se laissa tomber sur le coté, regardant la personne. Un homme. Elle trouve qu'il fait pas très guerrier. Peut être un skaikru. Mais vu la langue qu'il emploie, c'est un membre de la coalition

- Il faut. Ton nom? Moi c'est Leanh, kom Trikru.

ft. des prisonniers

A white bird in a golden cage

feat. Cagistes

Jamais Echo n'aurait cru trouver un endroit pire qu'aux côtés de Galath. Elle l'avait finalement trouvée. Ou du moins, on l'avait emmenée de force. L'Orstienne était là depuis un bout de temps maintenant, et elle se demandait comment elle faisait pour ne pas perdre la tête. Ces Maunon l'avaient saignés plus d'une fois, et elle pouvait le sentir dans ses veines. C'était douloureux. Echo n'avait plus vraiment d'espoir. Sa voisine Kandar lui avait dit que la Trikru Anya, et l'une des Skaikru avaient tentés de s'échapper. Depuis le temps, probablement qu'elles étaient mortes... En parlant de Kandar, la conteuse était justement entrain de se faire saigner... Le coeur d'Echo se serrait. Elle espérait que la mère Trikru tienne le coup. Kandar devait survivre. Parce qu'elle était la seule amie d'Echo dans cet enfer...

La guerrière était assise au fond de sa cage, ses genoux étaient pliés, et elle fixait les barreaux. Elle pensait à sa vie. Comme elle s'était habituée à le faire depuis qu'elle était ici. Peut être qu'elle disait ne plus espérer, mais au fond d'elle, elle espérait encore qu'on vienne les libérer. Que sa Azplana vienne la libérer... Mais comment le pourrait-elle ? Si elle ne savait même pas l'existence de cet endroit... Des voix la sortirent finalement de sa rêverie. Tout d'abord celui d'un homme, qui demandait à sa voisine si elle tenait le coup. La réponse fut celle d'une femme. Elle était dans la cage à côté d'Echo. Pas celle de Kandar, mais l'autre. Un soupir s'échappa des lèvres de l'Azgeda. « Vos présentations sont inutiles. Puisqu'on va tous pourrir ici. » C'était glaçant. Rien qu'à sa ton, peut être qu'ils remarqueraient qu'elle est une Azgeda. En tout cas c'était la triste réalité. Ils allaient probablement terminer leurs jours ici...

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Les étranges lumières de la montagne donnait un aspect bleuté à l'énorme pièce dans laquelle se trouvait toutes les cages contenant des terriens. Très peu était vides, et si par malheur une cage se vidait, rapidement elle se retrouvait occupée de nouveau. Toi, tu ignores depuis combien de temps tu es prisonnière de cet endroit ni combien de fois les cul-blanc t'ont saignée, tu sais juste que la dernière fois c'était juste avant ton réveil. Tu ne sais même pas depuis combien de temps tu es réveillée de toute manière tellement il est impossible de se repérer sans la lumière naturelle. Si seulement encore ces maudites cages étaient confortables, mais non, cela aurait été trop beau. Tu ne connaissait la montagne que de nom, il faut dire qu'à Sérön ou sur le requin, tu ne craignais rien d'eux. Mais maintenant, après que tu te sois aventurée sur les terres sans doute trop proches de cette montagne maléfique, tu connais enfin le danger qu'elle représente pour tout les peuples.

Enfermée dans cette cage, comme un animal, tu regrette d'avoir quitter la belle Sérön, son sable chaud et l'eau de la mer. Mais soit! Tu dois faire avec, tu es prisonnière à présent, toi qui ne supporte pas d'être enfermée, de ne pas sentir le vent soufflé contre ton visage. Depuis ton arrivée d'ailleurs, tu évite de trop penser à ton petit chez toi, car tu sais que le retour à la réalité sera trop douloureux et te rendra folle. Peut-être que tu le deviens d'ailleurs, folle, à force d'être saignée comme un cochon. L'espoir de sortir un jour vivante de cet endroit ne t'effleure même pas l'esprit car tu sais que c'est impossible. Personne, n'en sort vivant, du moins tu n'en a jamais vu sortir en vie. Il arrive souvent qu'après avoir été entièrement vidé de leur jus vital, les cadavres se font enfermés dans une autre cage à l'intérieur de laquelle on ne voit rien et disparaissent à tout jamais. Toi, tu attends ton tours. Tu attends la mort, oui, en espérant toujours que l'on te saigne pour la dernière fois, mais à chaque fois tu te réveilles dans ta cage, le corps remplis de pansements.

Tout de suite, tu as envie de taper dans les barreaux jusqu'à t'en briser chaque os, mais tu ne peux pas, tu es trop faible, tu as été saignée il y a peu, ou alors c'est peut-être le manque de nourriture et d'eau, difficile de savoir. Peut-être que c'est tout à la fois. Donc tu regardes autour de toi, une cage est vide... La femme aux cheveux court n'est plus là, par réflexe tu regardes vers ce que tu appelle "l'abattoir" et remarque qu'elle y est. Pendue par les pieds... Tu soupires, et tu pris pour qu'elle y reste. Oh non, ce n'est pas de la méchanceté, au contraire. Si cette femme meurt, alors enfin elle sera en paix et enfin libérée de cette montagne. Puis tu entends des voix, tu tourne la tête vers celles-ci et écoute. C'est votre langage, celui que les hommes de la montagne ne comprennent pas. Tes voisins de cages, tu les écoutes. Il y a l'homme dans la cage en face de toi, ainsi que deux femmes. Si la première fait connaissance avec l'homme, la seconde, grandement tatouée, semble plus réaliste quant à votre situation. Son ton est froid, un ton que tu ne connais pas. Peut-être qu'elle vient d'un des clans du Nord, ce qui expliquerait le nombre de tatouages. Tu t'en fiches un peu, mais au final elle a raison, et tu le fais savoir.

"Elle a raison. On va tous crever ici, et plus tôt sera le mieux.".

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Jakob & Echo & Qetesh & Leanh

Il faut tout faire pour ne pas perdre la tête et devenir fou, enfermé dans cette toute petite cage. Et au bout d’un moment, penser à ses proches n’aide plus du tout. Penser que j’allais les revoir un jour m’a motivé à rester en vie et à ne pas me laisser abattre, mais il faut bien admettre qu’après des jours, des semaines même – et sans doute plutôt des mois – je n’ai plus trop l’espoir de les revoir. Mais montrer que cela m’atteint, c’est montrer aux hommes de la montagne qu’ils peuvent nous faire plier. Et je ne leur donnerais pas cette satisfaction. C’est pour ça que pour passer le temps, j’attrape la grille de ma cage pour discuter avec ma voisine. Et puis après tout, on est tous dans la même galère alors autant essayer de s’entraider un peu.

Elle me répond. Leanh, Trikru. Elle vient d’ici et ses proches sont sans doute au courant de sa disparition. Les miens ignorent sans doute que j’ai été capturé par la montagne, ils s’imaginent peut-être que je continue mon voyage que j’ai entrepris il y a presque deux ans. Ou plus de deux ans, je ne sais pas vraiment. J’ai perdu le compte des jours depuis que je suis dans cette cage. Je m’apprête à lui répondre en lui donnant mon prénom à mon tour lorsqu’une autre voix féminine s’élève juste à côté. Une voix plus dure, plus glaçante, une voix des terres au nord, le même accent que celui rencontré lors de mon voyage. Cette fille est défaitiste, ce n’est pas bon. Et celle dans la cage face à moi en rajoute aussi. « Vous avez sans doute raison. Mais je refuse d’attendre la mort en silence. Ce serait leur donner trop de pouvoirs. » Déjà qu’ils nous kidnappent, qu’ils nous droguent, nous enferment, nous saignent comme des animaux. Parler dans notre langue c’est une chose qu’ils ne pourront pas nous enlever. Je me tourne vers Leanh pour lui répondre. « Jakob, kom Drakgedakru. Mais on m’appelle Quatre. » On m’appelle toujours Quatre chez moi, mais je suis bien loin de la maison. « Et toi ? » Je regarde la blonde à travers les grilles. « Skjeran ? Non… Azgeda peut-être ? » C’est sans doute ça plutôt. Je jette un œil à celle en face qui semble tout aussi défaitiste que la blonde. « Vous n’avez rien à quoi vous raccrocher, dans le petit espoir qu’un jour on sorte d’ici ? » Bon, très petit l’espoir mais on ne sait jamais.

Libérée, délivré, je ne saignerais plus jamais

- Enchantée Quatre..

Elle pousse un soupir et bougea un peu dans sa cage, prenant des poses un peu etrange. Elle esperait au moins en tuer un avant de se faire tuer. Ca lui plairait. Et elle partirait avec honneur. Elle jeta un regard noir a un des gardes qui se trouvait au loin, puis elle observa ses voisines et voisins de cage. Elle a faim, son ventre gargouille, mais elle serre les dents, et les poings. Elle se mit sur le ventre et placa comme elle pouvait ses coudes contre le "sol" et sa tete contre ses mains.

Deux desespérées, un homme qui veut pas laisser les hommes de la montagne gagner. Elle l'aime bien lui, il est comme elle dans un certain sens. Personnelement, elle refuse de mourir, elle a une personne qui l'attend a TonDC. Elle se mit tournée vers Jakob, c'est bien celui qu'elle appreciait le plus pour le moment, et répondit a sa question. Elle resta cependant froide de visage. On ne peut pas tout avoir pour le moment.

-Drakgeda.. Un clan de l'ouest non? J'ai bien quelque chose... Mon enfant. Trinh. Je compte bien le revoir. Même si ca implique de detruire la montagne moi même.

Sa voix était devenue aussi froide que l'acier des barreaux qui la retenait prisonnière. Il y a pas a dire, elle était remonté contre ces hommes. Elle finit par se remettre assise, elle est mieux ainsi en fait...

ft. des prisonniers

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feat. Cagistes

Elle les trouvait un peu stupide, Echo. Mais d'un autre côté, peut être qu'elle les admirait. Deux d'entre eux n'abandonnaient pas. Alors que la troisième avait tendance à penser comme elle. Le Demodrakhos s'était d'ailleurs tourné vers elle, déterminé à ce qu'elle lui réponde. Il tenta de deviner son en clan en disant des clans du nord. Et autant le dire, il avait de bon yeux. Mais elle détourna les yeux, fixant la cage vide de Kandar. « Echo Kom Azgeda. » Pourquoi disait-elle son nom, sachant ce qu'elle venait de dire ?

Cela montrait que l'Azgeda commençait à sombrer, alors qu'elle s'était jurée de ne pas devenir folle. Puis comme le Demodrakhos disait, abandonner serait faire gagner la montagne. Et ça, Echo ne le souhaitait pas ! Elle, comme la Trikru, pourrait tuer toute cette montagne pour survivre. Parce qu'elle ne pouvait pas mourir sans avoir fait la chose la plus importante de sa vie. « Même si mes espoirs sont minimes, je refuse d'être tuée sans avoir eut une conversation importante avec une certaine personne. » Oui, c'était ça qui la maintenait en vie, bien que ça puisse être ridicule. Mais pour Echo, ça comptait énormément. Elle préférait mourir de la main d'Heda, plutôt que de mourir comme du bétail dans cette cage trop étroite.

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Jakob & Echo & Leanh

Je suis sans doute un peu trop optimiste. Mais je me dis qu’on doit tous essayer de se raccrocher à quelque chose si on veut pouvoir survivre dans ces cages et ne pas laisser les gens de la montagne gagner ça. Bon, je sais très bien qu’il y a peu de chances pour que l’on sorte d’ici un jour, mais il faut quand même garder un peu d’espoir. J’ai encore des choses à faire au dehors, des gens à voir et j’ai aussi un bateau à aller récupérer. Alors oui je discute avec mes voisines de cage et j’essaye de leur remonter un peu le moral. Et Leanh répond à ma question en me disant qu’elle a un enfant et que cela l’aide à tenir. Je ne peux imaginer ce qu’elle traverse en ce moment, je n’ai pas d’enfant moi-même mais je me doute que ça doit être difficile pour elle. Même si elle sait qu’il n’est pas captif sous la montagne. « Tu le reverras sans doute un jour. Il faut tenir ici pour pouvoir le tenir à nouveau dans tes bras dehors. » Oui je suis optimiste, mais il faut bien cela pour tenir dans ces cages. Et la fille plus loin me répond. Azgeda, j’avais raison finalement. « Enchanté, Echo kom Azgeda. » Et je souris doucement. C’est plus difficile de sourire maintenant, enfermé dans ces cages, mais discuter avec ces deux femmes semble presque être quelque chose de normal. Presque.

Je l’écoute me dire à quoi elle s’accroche pour tenir dans cette petite cage et je hoche doucement la tête. « Je vois. J’ai aussi des choses importantes à dire à pas mal de monde. » A commencer par Père sans doute, parce que j’ai beaucoup de choses à lui dire et que j’aimerais bien être un peu plus pris au sérieux par ma famille. J’aimerais revoir Six aussi, voir comment elle a grandi depuis la dernière fois que je l’ai vue. Elle doit être devenue une vraie jeune femme, elle doit avoir quoi… dix-sept ans maintenant ? Et j’aimerais aussi revoir mes frères, même s’ils me manquent un peu moins que ma petite sœur. « Et j’aimerais aussi revoir les lézards mutants de ma chef de clan. » Je souris. C’est vrai qu’ils sont plutôt connus dans notre clan et dans les autres. « Et vous, y’a t-il un truc qui vous manque vraiment ? »

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"Et tu comptes la détruire comment la montagne depuis ta petite cage? Seuls ceux de l'extérieur peuvent nous sortir de là, mais ils nous croient morts. Ton village prendra soin de ton enfant."
C'était assez cruel de ta part de dire cela, toi qui avant aurais soutenus l’optimisme de tes compagnons de fortune. Mais plus les minutes s'écoulaient ici, plus tout espoir d'en sortir vivant s'effaçait. Tu aimerai, comme ce Quatre et cette Leanh, tenir bon, garder l'espoir de revoir un jour les tiens, de te raccrocher à quelque chose, mais tu n'y arrivais pas, ou peut-être que tu ne le voulais tout simplement pas, afin de ne pas devenir folle. Peut-être qu'ils avaient raison de garder espoir, ou peut-être pas quoi qu'il en soit, tu ne pouvais pas ignorer leur conversation, ni leur présentations ridicules. "Tenir ici. C'est facile à dire, ce n'est pas nous qui décidons, mais les hommes de la montagne. Plus ils nous pompent, moins on a de chances de survivre. Ils ont plus de pouvoir que nous, on ne peux pas le nier." La technologie, la connaissance de leur terrain, oui, les mountain men étaient bien plus forts que vous, vous, pauvres animaux en cage, saigné régulièrement. Mais tu commença a les comprendre, tes amis de cage. Chacun avait sa technique pour ne pas sombrer dans la folie, ex c'était d’espérer sortir, pourquoi pas. Au fond, toi, tu ne dirais pas non à un dernier verre de ce fameux alcool servit à l'auberge de cette vieille cruche d'Hathor. Finalement, pour ne pas être le vilain petit canard tu te présenta aussi, à ta manière, tout en répondant à la question de l'homme.

"L'océan!" Tu lâche ses mots sans réellement savoir pourquoi, mais au moins, sans dévoilé ton identité, au moins il reconnaîtraient ton origine. "J'aimerai revoir l'océan, sentir l'air iodé de Sérön..." Ouais, tu étais faible au final. Tu venais de dévoilé ton clan mais surtout, avouer que cela te manquais était une marque de faiblesse pour toi. Mais bon, autant dire ton nom maintenant, de toute manière rien de pire ne pourrait t'arriver. "Qetesh... Kom Sikru."

Wouah! Tout le monde se connaissaient à présent et vous alliez pouvoir boire le thé ensemble! Cela n'avait aucune utilité, mais bon, parler passait le temps, même si parler de votre sort te bouffais un peu plus le moral. Les hommes de la montagne ne tarderaient pas à revenir pour décrocher ces pauvres saignés pour les remplacer par d'autres, et cela n'était qu'une question de temps. Le silence reviendrait ensuite, tu en était persuadée. Tu commençais à en avoir marre de cette situation, d'attendre que la mort vienne te chercher. Ca y est! Ces crétins venait de te changer ta façon de penser. Toi qui quelques minutes avant n'aurait même pas eu un sentiment de révolte.

"Attendez... Il n'y a pas deux filles qui ont réussis à s'évader?" Tu as l'impression d'avoir entendu ça, mais tu ignore si cela n'était qu'une illusion ou bien si c'était bien réel. Eux, ils pourront peut-être t'éclairer et peut-être comprendre où tu voulais en venir. "Si elles ont réussis à s'en sortir, alors elles sont notre seule chance." Tu étais trop bavarde et tu commençais à te faire de faux espoirs et en donner aux trois autres, mais peut-être que cela vous ferais du bien de croire en une chance de revoir un jour le soleil.

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HRP:

Libérée, délivré, je ne saignerais plus jamais

La jeune femme pesta contre la Sikru qui venait de se presenter, après avoir dit que c'était quasi impossible de survivre. Elle avait envie de la tuer. Elle ne savait pas trop pourquoi. Mais bon, faut faire avec, au pire, elle pourrait juste lui attraper la cheville et la lui masser. Ca serait contre productif. Elle va se contenter de l'ignorer.

Elle entendait la Azgeda qui refusait de mourir, et sourit d'un coup. Elle avait une alliée apparement dans la lutte pour la survie. Lié a Quatre qui la motive a retrouver son fils, c'est parfait. Il manque plus que l'evenement fatidique. Elle entend parler des deux femmes qui se sont enfuies. Elle s'en rappelle, elle espere qu'elles sont encore en vie d'ailleurs. Comme l'a dit Qetesh, c'est leur seule chance. Et puis, il y a Anya dans les deux évadées, donc elle ne peut que réussir. Il leur suffit d'avertir Heda et tout sera réglé. Leanh se contenta de prier pour la réussite.

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feat. Cagistes

Sikru... Echo connaissait ce clan. Elle connaissait leur reine. Enfin, elle ne la connaissait pas vraiment. Mais la fille des glaces l'avait rencontrée une fois, lorsque celle ci était venu à Orst, il y a des années de cela. Depuis ce jour, elle n'avait plus jamais entendu parler d'elle ou des siens. Alors peut être qu'Echo eut un peu d'admiration pour cette terrienne. Ou elle l'aurait eu, si elle avait été au temps de Galath. Parce qu'avec Syndra en tant que reine des Azgeda, Echo se sentait bien. En tout cas Jakob parlait beaucoup. Et tandis qu'il avait demandé ce à quoi ils s'accrochaient pour survivre, lui, avoua qu'il voulait revoir les lézards mutants de sa chef de clan. Des lézards mutants ? Alors c'était vrai cette histoire ? Echo avait toujours cru que c'était des rumeurs et que c'était insensé. L'Orstienne était curieuse. Elle était toujours un peu froide, mais faire la conversation lui faisait du bien finalement. « J'ai toujours cru que les rumeurs des lézards mutants de ta chef étaient des fausses. Cela veut dire que tu les a déjà vu de près ? »

Ce qui lui manquait vraiment ? Peut être était-ce les combats ? Les heures à s'entrainer afin de devenir une bonne guerrière ? Passer du temps avec sa reine ? Il y avait beaucoup de choses dans le fond. « Protéger ma reine. » A part ça, rien ne manquait vraiment à Echo. Et tandis que l'Azgeda attendait la réponse des autres, les Maunon revinrent pour jeter violemment Kandar, inconsciente dans sa cage vide, et prendre à sa place Qetesh. Pourquoi faire un soudain changement ? Echo n'en savait rien. En tout cas, elle avait fait en sorte de se taire, le temps que les Maunon étaient ici.

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Jakob & Echo & Leanh

Oui il y a des choses que j’aimerais bien revoir avant de mourir, de préférence pas saigné dans cette cage. Les lézards mutants de notre chef de clan en font partie, même s’il y a beaucoup de choses que j’aimerais revoir. A commencer par mon village, qui me manque quand même un petit peu, ma petite sœur aussi. En fait, toute ma vie entière me manque actuellement mais j’essaye de ne pas trop y penser, surtout parce que trop penser à toutes les choses que je n’ai plus actuellement risquerait de me faire péter un plomb et je ne tiens pas tellement à devenir fou. J’aimerais garder ma santé mentale encore un petit moment. Pour la santé physique c’est déjà difficile mais je fais avec. De toute façon nous n’avons pas vraiment le choix et chacun de nous a déjà été saigné plusieurs fois. Parfois, ils en apportent de nouveaux, plus frais, plus combattifs, mais ça ne dure pas très longtemps en général. Ici les gens apprennent vite qu’il faut la fermer pour vivre plus longtemps. Mais aujourd’hui, j’ai envie de discuter un peu et vu que les deux femmes face à moi arrivent à me répondre, ça me donne encore plus envie de parler un peu. Et ça fait passer le temps aussi, en attendant que l’un de nous se fasse attraper par la peau du coup pour aller se faire saigner.

J’esquisse un sourire quand Echo me dit qu’elle a toujours cru que les lézards étaient une rumeur. « Oh beaucoup de gens pensent qu’ils ne sont qu’une légende mais ils sont pourtant bien réels. Je les ai aperçus de loin un jour. Jamais de près mais ils sont déjà très impressionnants quand on les voit à plusieurs dizaines de mètres. » Et dire que notre chef de clan les considère presque comme ses enfants. Mais grâce à cela, elle est très respectée par les autres. Oh oui j’aimerais bien pouvoir les revoir un jour en sortant d’ici. Et je souris lorsque je vois Echo réfléchir à la question que j’ai posée ; qu’est-ce qui lui manque vraiment ? Et elle parle de sa reine, celle d’Azgeda sans doute. Peut-être pas la même que celle qui était encore sur le trône quand Ivan et moi sommes passés sur les terres d’Azgeda. Je m’apprête à lui répondre lorsque le bruit se fait entendre et qu’ils ramènent quelqu’un, la fille de la cage à côté de celle d’Echo, pour prendre Qetesh. Ce n’est pas simple de regarder ça mais c’est le quotidien ici, il y a toujours quelqu’un de ramené pour quelqu’un d’autre de pris. Et on a juste à prier pour que ce ne soit pas nous.

Je ne dis rien pendant plusieurs minutes. Le silence est toujours là pendant le passage des hommes de la montagne mais aussi juste après. C’est peut-être le pire ici, le silence, ce silence pesant entrecoupé parfois de gémissements de certains. Et tandis que je me cale dans le fond de ma cage, je me fais un peu moins optimiste. « Je ne sais pas si c’est demain que je reverrais mon village. Mais un jour j’espère. » J’espère.

Libérée, délivré, je ne saignerais plus jamais

La Trikru commencait a perdre patience. Elle avait une envie monstre de frapper les barreaux et de se liberer, mais elle a une bonne chance de se faire executer, et ca jouerait grandement en sa défaveur... Oui bon, qui a vu une mort direct sur lui lui etre benefique.

Elle ecouta parler l'Azgeda et le Sikru. Ils semblaient avoir une discussion plutôt interessantes, et elle ne devint même curieuse. Elle avait envie de connaitre plus les concernant. Elle passa une ou deux bonnes minutes a reflechir a la question a leur poser puis vint dire la phrase qui suit.

- Dites? Que diriez vous que nous parlions de nos clans? Je veux dire... Parler de sa terre natale peut aider a garder un peu son esprit... Vous ne pensez pas? Comme une motivation.

Elle ne savait pas s'exprimer dans des sujets comme ca, elle, la guerrière. Mais ce qu'elle pensait était que parler de chez soi pouvait eveiller l'envie de rentrer chez soi auprès de ceux qui ont perdu espoir. Histoire d'alimenter la flamme de la rebellion auprès des autres membres des cages... Peut être pas des flammes, disons des braises.

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Après le passage des Mountain Men pour prendre Qetesh, Echo avait pensé que la conversation qu'elle avait commencé avec le Demodrakhos et la Trikru n'aurait pas continué. Apparemment si. Mais avant de répondre une nouvelle fois, l'Azgeda jeta un coup d’œil vers la cage de Kandar pour voir comment se portait la conteuse. Elle n'était pas vraiment consciente, mais au moins elle était en vie. La guerrière n'aimait vraiment pas lorsque ces saletés de maunons prenaient Kandar. Les autres, ils n'avaient pas vraiment d'importance pour Echo. Mais depuis le temps qu'elle était là, la mère terrienne était devenue une sorte d'amie pour elle...

Enfin, l'Orstienne secoua la tête, arrêtant de fixer sa cage voisine. Ce que demandait Leanh était un peu étrange. Non, ce n'était pas étrange. Parler chacun de ses clans pourrait certainement leur apporter un certain réconfort. Surtout à la Trikru. Alors Echo agrippa ses mains sur les barreaux qui reliait sa cache à celle de Leanh. « Très bien. » Elle attendit un peu avant de reprendre. « Parle nous du clan des bois, Leanh. » Ca sonnait bizarre dans la bouche de l'Azgeda. Mais d'un autre côté, pas tant que ça. Après tout, les guerres Trikru/Azgeda étaient terminées depuis bien longtemps maintenant.

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Jakob & Echo & Qetesh & Leanh

C’est toujours difficile quand ils emmènent quelqu’un et qu’ils en ramènent un autre dans une cage proche. Parce que tant que les amochés sont loin, on ne se rend pas forcément compte de ce que font les gens sous la montagne alors que si c’est dans une cage juste à côté, c’est déjà plus difficile de faire abstraction. A chaque fois qu’ils prennent l’un d’entre nous, je me demande si nous réussirons à sortir d’ici un jour ou si nous allons tous finir par y passer un par un, tout simplement. Et tandis que je me demande si je dois tenter à nouveau de remonter le moral des filles – tout en remontant un peu le mien par la même occasion – Leanh prend la parole pour nous proposer de parler de nos clans pour nous aider à garder l’esprit. C’est une bonne idée. Alors je me redresse un peu dans ma cage étroite et j’attends de voir cette fameuse discussion tout en jetant un œil à Echo qui s’approche elle aussi.

Et elle demande à Leanh de parler de son clan, de parler des Trikru. Alors je m’approche un peu et je tends l’oreille, parce que j’aime beaucoup les histoires et que celles du Trikru m’intéressent toujours. Je n’ai pas vraiment eu le temps de tout voir, de tout apprendre, parce que j’ai été capturé un peu trop tôt à mon gout. Mais si Leanh peut nous raconter des choses intéressantes, ce sera toujours ça de pris.

Sujet: Re: [FB] A white bird in a golden cage

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» CAGE ∆ madness
» "Comme un animal en cage" -Kandar