Stay with the commander ▬ Lexa [Flash Back]

   
«  Mon but n’était pas de remettre en cause votre franchise. »  C’était dur en fait cette conversation toute entière, et c’était probablement pour cela que Lexa lui laissait le bénéfice du doute. Ils étaient différents, mais ils avaient un coté semblable. Et si ils ne se comprenaient pas vraiment, si ils venaient de peuples différents, avec leurs souvenirs, avec leurs cultures, avec tout ce qui avait fait ce qu’ils étaient, elle comprenait qu’il ne comprenne pas tout. Il ne connaissait pas tout des méthodes terriennes, tout comme elle ne connaissait presque rien du ciel. Alors elle hocha la tête, ne rajouta rien à ce sujet. Ce n’était ni le temps ni le moment. Ils arrivaient à parler, et c’était d’avantage que terriens et skaikru n’avaient fait auparavant.

C’était en partie pour cela qu’elle continuait à lui expliquer la montagne, a lui expliquer comment ils en étaient arrivés à cette guerre… Et une fois de plus Kane, semblait ne pas comprendre. «  J’ai cru comprendre que ce sont eux qui vous ont repoussés. »  Elle ne cilla pas, il ne savait pas. Il ne pouvait pas savoir, elle même n’était pas née à l’époque, c’était un temps lointain, et il était de son devoir en tant que commandeur, en tant que mémoire de garder cette histoire la. «  Ils sont sortis de leur montagne avec le désir d’envahir. Mon peuple a fait ce qu’il avait a faire. C’est plus tard que les hommes de la montagne ont commencés à venir voler les nôtres pour en faire des monstres. » Comment pouvait il ne pas comprendre ça. Les terriens avaient réagis de la meme maniere quand les skaikru les avaient envahis, ils les avaient repoussés. C’était un monstre cruel. Un monde où la place n’était pas à la compassion, mais à la protection.

Elle bougea un peu plus, continua de lui parler de la montagne encore, de ce qu’ils faisaient, des monstres qu’ils créaient, et du fait que oui, ils avaient probablement une partie de son peuple, et des enfants. Ceux la meme qui avaient survécus, et qui désormais devaient être à l’interieur de la montagne à souffrir, comme son peuple le faisait. Oui, elle évoqua une alliance, qui le fit sourire. Peut être pensait il à la meme chose en réalité. Cependant, elle n’était pas le bon samaritain qui accepterait tout les yeux fermés. Son peuple avait besoin de sang. La mort que le jeune garçon avait semé devait trouver son du. «  Et si nous refusons ? Que se passera t’il ? » en un sens, elle comprenait qu’il essayae de le protéger, c’était son peuple. Mais si il protégeait un assassin, qu’est ce que cela faisait il de lui ?  «  Cela pourrait être consideré, mais vous devez nous laisser du temps. »  Elle hocha la tête, répondant doucement à sa aquestion.   «  Si vous refusez, la plus grande armée que vous n’ayez jamais connu rasera votre base. Vous avez vu notre village, vous avez eu un aperçu de nos forces, vous savez que nous en sommes capable. »  Et ils l’étaient. La coalition était en marche, des milliers et des milliers d’hommes venaient et viendraient éradiquer les envahisseurs. «  Je vous pense assez intelligent pour ne pas protéger un assassin. » Elle ne rajouta rien quelques instants et se leva. «  Venez avec moi. »  

(c) badwolf.

   
Depuis le début, l'appréhension ne m'avait pas quitter. Les réponses de la commandante me rendait anxieux. Mais aussi plus curieux. C'était compliqué de se retenir de poser des questions à un peuple qui a toujours vécu sur Terre. Et ayant des coutumes différentes des nôtres. Je voulais en savoir davantage sur les terriens. Sur leur histoire, leur façon de vivre et tant d'autres choses. Mais cela se ferait sûrement avec le temps. Heureusement la terrienne ne s'obstina pas sur mes dires qui l'avait sans doutes brusquer, plus tôt. Nous avions réussi à parler sans à se taper dessus. Ce serait dommage que ça s'arrête à cause de mes questions déplacés.

Le Mont Weather... Cette montagne avait finit par être le sujet principal de la discussion. La commandante m'apprenait toutes sortes de choses concernant ces personnes mais je ne comprenais pas vraiment le pourquoi de leur conflit. Et cela était normal de ne pas comprendre. Nous, Sky People, venions de l'espace. La Terre, les Grounders, le Mont Weather... Tout ça était nouveau pour nous.  La chef terrienne avait toute mon attention à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche. «  Ils sont sortis de leur montagne avec le désir d’envahir. Mon peuple a fait ce qu’il avait a faire. C’est plus tard que les hommes de la montagne ont commencés à venir voler les nôtres pour en faire des monstres. » Je soupira. Les territoires étaient si important pour eux ? Car leur conflit avec la montagne ressemblait plus ou moins au notre. Seulement nous n'avions pas chercher à les envahir. Les choses s'étaient juste passés comme nous ne l'avions pas prévu. Rien de plus. « A côtés d'eux, nous sommes plutôt sages. » Disant cela avec ironie. Même si c'était un peu vrai.

Juste avant cette rencontre, j'ignorais absolument tout de la montagne. Je pensais même que c'était la commandante qui détenait les petits. Et pourtant non. Moi qui pensait que nous avions que les Grounders comme problème. Je me trompais également. Il y avait une bien plus grande menace et c'était le Mont Weather. Qui à l'heure actuel transformait peut être le reste des 100 en monstres. Donc si une quelconque alliance était envisageable, ce serait le mieux pour tout le monde. Du moins une alliance jusqu'à que la commandante ait retrouvé son peuple et nous le notre. Après, si il le fallait nous partirons loin des territoires de la chef terrienne. Et une fois de plus, elle voyait comme moi. Elle me proposa une alliance contre le tueur des 18 victimes. Même si cela me fit décocher un sourire, la proposition ne m'enchanta pas plus que ça. Notre peuple avait trop donné et d'autres pertes ne présageait rien de bon. Je voulais savoir, ce qui se passerait si nous refusions, juste par précaution. «  Si vous refusez, la plus grande armée que vous n’ayez jamais connu rasera votre base. Vous avez vu notre village, vous avez eu un aperçu de nos forces, vous savez que nous en sommes capable. » Un frisson me parcourut le dos. Je ne comptais pas prendre ces menaces à la légère. Qui seraient probablement appliquer si nous refusons de coopérer. J'estimais préférable de ne pas en rajouter. Le fait que je protégeais un assassin ne me ressemblait pas. Sur l'Arche j'aurais fait en sorte d'éjecter quiconque qui aurait commit un meurtre. Ou bien sévèrement puni un mineur qui aurait finalement connu la mort à sa majorité. La Terre m'avait adoucit. La commandante ne rajouta rien jusqu'au moment où elle se leva pour me demander de la suivre. Comptait-elle me relâcher et retourner jusqu'au Camp Jaha ? Ou bien comptait-elle me montrer quelque chose ? Comme par exemple, l'étendu de son armée.
(c) badwolf.

    Elle devait reconnaît qu’il était agréable de s’entretenir avec Kane, elle devait reconnaître que ça faisait du bien de parler à quelqu’un doté d’un cerveau et d’assez d’intelligence pour comprendre et ne pas forcement juger de manière négative. Et elle ne put s’empecher de faire ce qui ressemblait a une tête « amusée » - pour elle du moins – quand il annonça avec ironie probablement, qu’a coté des hommes de la montagnes, ils – les skaikru – étaient plutôt sages. Oui, c’était vrai. Elle ne rajouta rien. Elle n’était pas versée dans l’humour ou les sarcasmes. Pas spécialement. Et puis, elle avait d’avantage envie de passer aux choses importantes. La montagne, l’assaut qu’elle pouvait éventuellement rêver de mener sur eux, et aussi l’alliance qu’elle pouvait proposer. A condition que le meurtrier soit donné aux terriens. Elle y tenait. C’était le fait sur le quel son peuple ne tolererait aucun refus. Elle voulait accepter le reste en crimes de guerre, mais il était hors de question que ce massacre demeure impuni.

«  Par la. »  Enfin, Kane n’avait rien, mais elle savait, elle pouvait comprendre qu’il portait en lui la responsabilité  de son peuple, et qu’il ne voulait pas juger à la va vite. Elle, elle n’aurait pas hesité à livrer l’assassin, voir même à le punir elle même, mais les habitants du ciel étaient différents, ils étaient sadiques et barbares, mais étaient également plus doux, empattés dans les sentiments. Soit. Elle supposait que ce qu’elle allait lui montrer pourrait bien lui faire approuver cette alliance. Ou peut être du moins, le faire réfléchir. Non, elle ne le jugeait pas plus mal du à son hésitation. Elle savait ce qu’il en était. Il gagnait du respect de ne pas décider seul et a la légère.

Sortant de la hutte, elle passa quelques détours au milieu du village, de l’avant poste dans le quel ils étaient installés à quelques pas de TonDC, et elle arriva enfin, à l’endroit qu’elle désirait lui montrer. La, les dix huits victimes de l’assassin étaient couchées, aux mains des guérisseurs, qui ne servaient qu’a les préparer a leur dernier voyage. Ils étaient tous la, hommes, femmes, vieillards et enfants, à la vue de tous, entouré de leurs familles, leurs amis, qui regardaient à présent Kane s’avancer avec Lexa, avec haine, colère et tristesse dans le regard. «  Ce sont les dix huits victimes de votre assassin. » Elle s’arreta a coté du corps d’Artigas, que Nyko regardait avec tristesse. «  Il a été tué alors qu’il tentait de s’enfuir. Les autres se sont fait tirer comme du gibier au milieu d’un enclos. » Son regard se durcit. «  Mon peuple reclame la vengeance pour ces morts inutiles. »

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L'échange avec la dirigeante des terriens ne s'était pas si mal passé. Sans parler des quelques désaccords que nous avions eu. Mais c'était normal de ne pas être d'accord sur tout. C'était même obligé, nous appartenons à des peuple ennemis et bien s'entendre sur tout aurait été... Étrange. Puis la commandante était différente des autres, c'était une visionnaire. Elle l'avait montrer à plusieurs reprises. Au début, je ne faisais qu'espérer qu'elle veuille d'une paix mais au final c'était elle qui avait proposé une alliance. Comme quoi, une coalition ne pouvait qu'être le meilleur, pour tout le monde. Il fallait juste respecter ce que demandait la terrienne. Une fois ceci fait, tout sera plus simple. Lors de mon ironie, concernant la montagne, la commandante avait changé son visage sérieux en autre chose. Je ne la connaissais pas assez bien pour savoir si ça l'avait amusée ou non mais en tout cas, ça ne l'avait pas énervée ou froissée. C'était rassurant de voir que mes mots n'étaient pas tous des pics pour la chef terrienne. Mais cela montrait qu'elle était tout de même humaine, qu'elle ressentait des émotions. C'est triste d'avoir vu en eux des être déshumanisé à cause leur façon de faire. A cause d'être différent de nous. Les préjugés sans connaître n'étaient que des erreurs. Nous les avions mal jugés et peut être que ça avait été réciproque pour eux.

La commandante voulait me montrer quelque chose. Elle m'en avait déjà montrer des choses depuis le début. Mais là, ça semblait plus important, plus grand. Nous devions sortir de la tente, ce qui ne me plaisait pas vraiment. Non pas que je voulais continuer à rester cloué des heures à discuter avec la terrienne mais par le regard des autres. Des terriens qui voulaient sûrement ma tête, ma vie pour ce que l'un des nôtres avait fait. Pour ce que mon peuple avait fait. J'étais le seul de mon peuple dans ce camp donc je devais subir toute la haine destiné aux miens.«  Par la. »   Sortant de la tente, je suivais la commandante dans le silence. Elle ne m'avait pas attaché les mains au cas où et me laissait libre de mes mouvements. Lors de notre petite traversé dans leur Avant Poste, je pouvais sentir les regards haineux des terriens sur moi. Mais je les ignorais, me concentrant sur la marche qui suivait le commandant. L'avancée prit fin lorsque la commandante s'arrêta, devant... des cadavres ?

«  Ce sont les dix huits victimes de votre assassin. »  Dans les victimes, il n'y avait pas que des guerriers. Il y avait des femmes, des enfants ainsi que des vieillards. Je me crispa impuissant de faire ou dire quoi que ce soit. Tandis que la commandante se rapprochait de l'un d'eux. D'un jeune homme se trouvant au côté du médecin que j'avais côtoyé plus tôt. «  Il a été tué alors qu’il tentait de s’enfuir. Les autres se sont fait tirer comme du gibier au milieu d’un enclos. » Que pouvais-je faire face à ça ? Cela me culpabilisait, oui. Qui de mon clan avait été assez fou pour faire cela ? Étais-ce l'un des 100 ? Un archéen ? La chef terrienne me coupa dans ma réflexion pour reprendre, avec ce regard qui montrait ce qu'elle était. «  Mon peuple reclame la vengeance pour ces morts inutiles. »  Je comprenais désormais. Et pendant quelques secondes, je me mis à la place de la commandante. Homme ou femme, adulte ou enfant. L'assassin devra payer sa dette même si cela inclut son sacrifice. « Je ferais en sorte que vengeance vous soit faite. »Ai-je finis par conclure.
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   Pas un seul guerrier se trouvait parmi les victimes de l’assassin des skaikru, et Lexa espérait en un sens que ce Marcus Kane, ne comprenne où elle voulait en venir. Il y’avait des choses qui ne se faisaient pas, meme en temps de guerre, il y’avait des choses dont il ne fallait pas dépasser les limites. Et ce skaikru, ce délinquant les avait depassé. Le visage de Lexa était dur, fermé, et elle passa la main sur les yeux d’Artigas pour les fermer, avant de couper une de ses tresses. «  Leurs morts ne doivent pas rester impunies. »  Elle fixa quelques instants le corps, avant de poser la tresse dans la main de Nyko, qui les regardait en silence. «  Jus drein Jus daun. Nous aurons le sang pour le sang. »  Le guérisseur hocha la tête, toujours sans parler, et Lexa se retourna pour se concentrer sur Kane. «  Nyko va te décrire l’homme qui les a attaqués. »  Et Nyko avait eu de la chance de survivre, pour lui, pour eux, et pour leur peuple entier.

C’est à ce moment que le guérisseur parla, expliquant en quelques mots brefs, sur un ton calme mais chargé d’amertume et peut être de reproche, que l’homme était jeune, avec des cheveux mi longs un peu sales et une sorte de veste bleue, qu’il portait une arme automatique et qu’il était accompagné par un autre garçon au visage balafré, le denommé Murphy qui avait agit comme un fourbe, mais avait tenté de l’arreter.  Lexa écoutait. Elle avait déjà entendu ce récit, elle l’entendait encore. Elle entendait comment l’assassin semblait répondre au nom de Finn et s’était arreté uniquement quand d’autres jeunes gens étaient intervenus. Et elle fronça les sourcils, mais garda sérieux et calme.

Elle aurait sa vengeance. Elle n’en doutait pas, elle faisait confiance aux mots que Kane venait de dire, et elle posa sa main sur son bras comme une marque d’accord. «  Si tu en as assez entendu. Je peux te faire escorter jusqu'à ton campement. »


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Pour le moment, je ne faisais qu'observer le résultat de l'un des nôtres. Et je n'arrivais toujours pas à comprendre pourquoi il avait de cette façon. Le pire dans tout ça, ce fut que les victimes n'étaient même pas guerriers ou apte à se défendre. J’espérais que la cause de cet acte n'était pas dû à l'Arche. Car malgré les cruautés appliqués sur ce vaisseau, il y avait des limites. De toute façon, dès mon retour, le meurtrier serait interrogé. Sans aucuns échappatoires possibles. Le problème qu'il restait était son anonymat. Peut être qu'il n'était même pas rentré au Camp Jaha  et partit faire d'autres carnages. A vrai dire, c'était un gros problème puisque le tueur était le seul arrangement pour la paix avec les terriens. Lexa s'était rapproché de l'une des victime pour lui fermer les yeux et lui couper la tresse. C'était étrange comme façon de faire son deuil mais ça devait être leur coutumes, aux terriens. Et je ne jugeais pas. Au contraire, c'était intéressant.  

«  Nyko va te décrire l’homme qui les a attaqués. » Voilà qui était une bonne chose. Le médecin terrien avait sans doutes assister à la scène. C'était une bonne chose, que malgré les circonstances, il y avait eu des survivants. Qu'aurait été l'image de notre peuple sinon ? Sûrement bien pire qu'elle l'était déjà. Le terrien aux cheveux long donna donc les descriptions. Jeune, cheveux noirs mi-longs, portant une veste bleu et étant accompagné d'un autre garçon. Il n'en fallut pas plus pour que je sache de qui il s'agissait. C'était l'un des garçons qu'Abby avait laissé partir sans autorisation. Et qui plus est n'était jamais revenu. Pourtant, il n'avait pas des airs d'assassin. Je soupira ne rajoutant rien aux mots du terrien.

La commandante était prête à tout pour avoir sa vengeance, je le savais. Le fait de n'avoir vu qu'une minime étendue de sa force en justifiait beaucoup. Quelques minutes après, elle m'indiqua par un geste qu'elle en avait fini. Du moins c'est ce que je comprenais.  «Si tu en as assez entendu. Je peux te faire escorter jusqu'à ton campement.» C'était aimable, ce qu'elle demandait. En fin de compte, je ne me qualifiait plus de prisonnier. Mais pas non plus d'invité. La nouvelle me plaisait plutôt bien, j'avais besoin de retrouver mon peuple. Mais d'abord, je devais essayer de réparer l'une des erreurs de mon peuple.  «Ce serait avec plaisir. Mais avant ça, serait-il possible de m'excuser auprès des familles des victimes ?» J'en demandais beaucoup, mais je le devais. C'était sans doutes de la folie, on essayerait sûrement de me tuer ou de me cracher dessus. Cependant je me sentais coupable, d'avoir laissé partir le garçon. Si j'avais fais plus attention, il n'y aurait peut être pas eu de carnage.
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HRP:

C’était difficile la vie, les alliances et toutes ces choses la, mais Lexa s’en tirait bien. Elle savait ce qu’elle faisait, et elle savait pourquoi elle le faisait. Alors, elle avait bien comprit qu’amener Marcus ici, a coté des victimes était probablement la meilleure idée qu’elle ait pu avoir. Elle avait bien comprit aussi… Qu’il était un homme de parole. Et elle comptait sur lui. Elle savait qu’il savait ce qui était en jeu la dedans. Il n’était pas bête, c’était bien ce qui l’amenait à lui faire confiance sur ce point la. Et tandis que Nyko décrivait le jeune assassin, elle savait qu’il devait commencer à voir qui il était. Après tout, elle avait bien compris qu’il devait connaître la majeure partie de son peuple, comme elle connaissait tout son village, et comme elle connaissait les gens la plupart des temps. Mais voilà, elle ne le poussa pas non plus à parler. C’était son choix, le silence. Elle ne forcerait à rien, la décision de la paix ou de la guerre lui revenait à lui. Et uniquement à lui pour le moment.

Alors elle lui proposa de repartir, car pour elle, tout était dit désormais. Cependant, il avait une dernière question, et elle le fixa quelques instants. Gardant le silence pendant qu’elle pesait ses mots. « Je ne pense pas que les excuses soient tiennes à faire. » C’était froid. Presque catégorique. « Et leurs familles ne les accepteraient de toute manière pas. Des excuses ne sont que des mots qui ne ramèneront pas leurs morts. » Elle garda son air dur, determiné. « Le sang de l’assassin sera la seule chose qui les consolera. »

Un moment encore. Et elle reprit toujours très catégorique. « Tu es probablement la seule chance que cette alliance existe. Il serait stupide de te laisser te suicider en allant voir les familles maintenant. » C’était tout . Elle fit signe à des hommes qui se rapprochèrent d’elle. « Sais tu monter à cheval ? »


(c) badwolf.

   
C'était plaisant qu'au final, la commandante m'accorde sa confiance. Une confiance que je ferais en sorte d'honorer. Pour que mon peuple puisse survivre et même si  cela inclut des sacrifices. Des sacrifices qui seront de toute façon, inévitables. C'était déjà beaucoup qu'elle accepte de faire la paix, avec tout ce que nous, Sky People avions fait depuis notre arrivé. Alors qu'elle aurait pu nous décimer, si elle le voulait. Si je n'aurais pas atterri dans leur Avant-Poste, j'aurais pu croire à une victoire par le combat. Mais j'étais bel et bien dans leur campement et mieux valait se rendre à l'évidence qu'aucunes victoires n'aurait été possible. Déjà avec les descriptions que donnait le terrien, j'avais une image approximatif de l'assassin. Ça me désolait que l'un des délinquants à qui on permettait de se racheter finisse par gâcher cette chance et le fait de vivre sur l'Arche n'était pas une excuse. Il y aurait des conséquences à ses actes et il n'y échapperait pas.

Alors qu'elle me proposa d'enfin partir, je lui demanda si des excuses pouvaient être faites aux familles. Mais elle me ramena à la réalité en disant clairement que ce n'était pas possible. Au fond de moi, je le savais mais ne pas poser la question aurait été lâche. J'en étais conscient que des mots ne ramènerait pas les morts. Je le savais même trop. Puis, il ne fallait pas confondre notre peuple à celui des terriens. Très différent l'un de l'autre. Avec différentes coutumes et façons de vivre.

Elle avait raison, la commandante, en disant que j'étais la seul chance pour cette alliance. Sinon qui annoncerait qu'une paix était envisageable ? Sûrement pas les terriens, au risque de se faire tirer dessus en s'approchant trop près du Camp Jaha.  «Très bien. Alors je vais m'en aller.»  Plus rien ne me retenait désormais. Deux hommes se rapprochèrent lorsque la chef terrienne leur fit signe. Ce serait sûrement mes accompagnateurs. L'un d'eux avait un sac dans les mains. Un sac qui ressemblait étrangement à celui que j'avais à mon arrivé ici. Je n'aimais pas être aveugle, même si cela était provisoire. Mais je comprenais la commandante, elle se méfiait, ce qui était normal. « Sais tu monter à cheval ?»  Je fis non de la tête. Notre arrivé sur Terre était récente, et jusqu'à maintenant aucun cheval sauvage n'avait été aperçu près de notre campement. « N'oubliez pas que nous vivions dans l'espace. Et seul les petits animaux ont pu être apporté sur l'Arche lors du Cataclysme. Puis je doutes savoir où aller avec un sac sur la tête. » Disais-je en désignant le guerrier qui tenait le sac entre ses mains.

HRP:

(c) badwolf.

 Il n’y’aurait pas d’excuses. Elle ne voulait pas que Kane meure. Pas tout de suite. Peut être jamais de préférence. Elle comptait sur lui pour apporter une alliance entre leurs peuples, et elle espérait ne jamais avoir à le regretter. Il était rare de gagner la confiance du commandeur, et en cela il pouvait s’estimer heureux. Ravi peut être. Il pouvait aussi s’estimer heureux d’être en vie. Mais ça, elle ne le rajouterait pas. Elle était sure qu’il le savait. Ainsi, elle refusa sa demande d’aller faire des excuses aux victimes, et elle le ramena à la réalité en lui disant de partir maintenant.

Bien sur, il ne pouvait pas partir sans protection, et elle l’avait presque oublié pendant quelques instants. ET ce fut lui, qui lui fit remarquer le sac, et son incapacité à monter à cheval. Elle se crispa un peu. L’espace de quelques instants elle avait cru que tout pourrait aller mieux, elle avait oublié la méfiance. Ca n’arriverait plus.

« Galaad et Arths te raccompagneront. Tu montera derrière Galaad. Il te protegera si le besoin s’en fait sentir. »

Son garde musclé et bronzé se rapprocha d’eux,tenant un cheval en bride, et salua Lexa avant de saluer Kane. « Ai Heda. » Elle lui expliqua ensuite en Trigedasleng tout ce qu’elle avait à lui dire, et les regarda monter ainsi.

« Ne prends pas offense pour le sac Kane kom Skaikru. C’est une prévention. Vous auriez fait pareil que nous. » Elle n’attendit pas d’avantage pour faire signe aux cavaliers de partir. Nul doute que des nouvelles arriveraient bientôt de camps Jaha.

HRP:

(c) badwolf.