Hastings
Billie
Je tourne en rond, je tourne en rond ~ Age du personnage: 18 ﹅
Allégeance : Clarke ﹅
Metier : Apprentie herboriste ﹅
Camps: Jaha Descriptions Jeune rousse de ton état, t'as pas vraiment la langue dans ta poche. Tu essaies de ne pas blesser tes proches, mais ça n'a pas vraiment quelque chose de facile. Qu'est-ce que ta mère disait ? Ah oui, de tourner sa langue dans sa bouche avant de parler. Mais bon… T'as plutôt l'impression d'avoir l'air bête quand tu le fais. Oui, t'as une âme d'enfant encore. Tu dis un peu n'importe quoi, tu te comportes pas trop comme une adulte. T'es encore jeune, à ce qu'on dit t'as le droit. Pourtant parfois, tu sais qu'on te le reproche. Tu fais pas attention à tout, t'es une éternelle enfant. Mais t'es pas non plus stupide au point de faire n'importe quoi. T'es responsable, ne serait-ce qu'un peu. T'apprécies juste de prendre les choses à la légère, ça te paraît plus facile. Ca aide à ne pas imaginer que le monde va mal, ça aide à oublier de temps en temps les problèmes. Oublier les soucis, ça aide à se sentir mieux. On ne peut pas prétendre qu'ils ne sont pas là, on sait qu'ils sont là, dans un coin de nos têtes, mais on se permet quand même de faire comme si ce n'était pas le cas. Parfois, en tout cas. Parce que tu ne vas pas te mettre à dire que ça marche à chaque fois. Tu te caches derrière les gens, tu fuies le conflit dès que tu le peux. T'as pas franchement envie de te prendre la tête pour des stupidités, t'as mieux à faire. Tu ne dis pas que les problèmes sont toujours anodins. T'es sensible en plus, un mot de travers, tu vas mal le prendre. Tu fais de ton mieux pour ne rien laisser paraître, en général, mais on lit bien trop facilement dans ton regard pour comprendre quand quelque chose ne va pas. T'es une enfant sensible et pleine de tendresse. Pleine de malice aussi, parce que dès que t'as l'occasion, tu aimes faire des conneries. T'es une amie sincère aussi, t'es toujours disposée à donner un coup de main à tes proches. Tu t'attaches trop facilement, tu fais confiance à tout va et tu finis par être déçu, ça aussi, t'as fini par t'en rendre compte.
Le courage, tu l'as, mais tu l'as sans doute un peu trop. Suffit de te regarder pour le comprendre. T'es un peu frêle, t'es pas épaisse. T'as beau être grande du haut de ton mètre 70 encore que… C'est surtout moyen, t'en reste pas moins fine. Tu ne peux pas vraiment te rebeller contre les gens, t'as la tête sur les épaules, tu vas pas te faire tuer juste pour faire la fière. Pourtant, t'en as, de la fierté, parfois, t'en as un peu trop, tu refuses qu'on te donne tort, même quand il n'y a pas d'autre option. Tes cheveux sont longs, flamboyant, et tes yeux sont clairs comme l'eau. T'es belle, ta mère n'a jamais cessé de te le dire. Mais bon, tu sais pas trop, t'as jamais eu beaucoup de compliments venant des garçons. De garçons qui ne sont pas tes amis, en tout cas, parce que tes amis, tu n'aimes pas dire que ça compte. C'est pas le cas. De toute façon, c'est le genre de chose qui te gêne, tu rougies pour rien, tu sais plus parler en plus, quand tu te sens mal à l'aise.
Parle moi de toi - Ta vie sur l'Arche ? Calme, t'as pas eu besoin de te battre pour manger, ou de vraiment trop travailler pour tenir le coup. Ce n'est pas cas, pourtant, tu sais aussi que t'as aucune raison de t'en soucier. Tu ne vas pas te plaindre si t'as eu de la chance non ? T'en as eu, c'est tout ce qui compte, c'est la seule chose qui ait de l'importance. Ta mère a toujours été là. Ton père est mort, t'étais même pas née et pourtant, elle a su prendre les deux rôles à sa charge. Et elle s'en est sortie comme une chef. Elle travaillait beaucoup, elle était fatiguée le soir, mais t'as toujours fait de ton mieux pour lui montrer ta reconnaissance. Tu faisais les corvées à la maison. Pis t'apprenais beaucoup. Formée à travers les livres que tu trouvais sur la Terre, t'as toujours tout voulu savoir. Tu rêvais de voir ce ciel bleu, de voir les insectes ou ce genre de conneries. T'as envie de sentir la chaleur du soleil et de respirer à ta guise. T'en as pas eu la possibilité tout de suite, évidemment. Et tu l'avoues volontiers, t'as été jalouse quand les cent ont été choisis. Vous ne l'avez pas su de suite, vous l'avez appris bien plus tard. Mais ça t'as fait chier, hein Billie ? Toi aussi, tu voulais y aller, tu t'es même lourdement surprise à dire que t'aurais dû tuer quelqu'un, ça t'aurais peut-être permis d'y aller. Ridicule bien sûr, mais ça, tu ne peux pas y faire grand-chose. Le centre des pensées. Elles sont là, tu ne peux juste pas aller contre ça.
La première fois que ton cœur s'est brisé ? Quand ta mère s'est sacrifiée pour que tu puisses vivre. Plus d'oxygène, il fallait éjecter des personnes et ta mère n'a pas hésité une seule minute. T'as voulu la suivre, elle a totalement refusé. Evidemment, comment est-ce qu'une mère est censée supporter le sacrifice de sa fille? Ca ne fonctionne pas comme ça. Au moins, t'as eu la possibilité de lui dire au revoir, de lui dire à quel point tu l'aimais. C'est inestimable, tout l'amour que vous aviez, l'une pour l'autre. Ca n'a rien changé, elle a disparu pour que tu puisses vivre et… Ton cœur s'est brisé une seconde fois quand t'as vu l'Arche descendre sur Terre. Bah oui, ça peut sembler con mais forcément, t'as réalisé que ta mère s'était sacrifiée pour rien. Pas que elle, mais tout de même… Une chose que tu ne pourras sans doute jamais pardonner au conseil, au chancelier. Mais le chancelier est resté là haut, pour que vous vous en sortiez, ça avait son importance, malgré tout. Mais ta mère n'étant plus là, à tes yeux, ça ne changeait pas grand-chose.
Là, sur Terre, t'as appris à revivre. T'as eu le droit de goûter à tes petits plaisirs. Des personnes sont mortes autour de toi, tout le monde n'a pas survécu au crash. Ca a explosé un peu dans tous les sens et t'as pas vraiment compris. T'as été évanoui la moitié du temps, t'es resté dans les vapes pendant deux jours, d'ailleurs. Mais ils t'ont aidé, ils t'ont soutenus. Et aujourd'hui, tout va bien, c'est ça qui compte. Rien ne s'est passé comme prévu. T'as réellement pensé que tout allait être beau, tout rose. T'as vu le décor, c'était magnifique. Mais t'as ensuite vu le reste. Le monde autour de toi, les galères, aussi, y a rien d'évident. Y a la guerre avec les Grounders, le kidnapping des cent par les gens de la montagne. T'y comprends pas grand-chose, on partage rien avec toi, t'es trop jeune, trop à côté de la plaque, finalement, pour qu'on s'intéresse à toi. On te traite comme une enfant, et tu détestes ça. Alors tu te permets de te défiler, tu te faufiles souvent dans la forêt, tu découvres le monde. Tu restes de ton côté, tu te prends plus la tête, si on te demande ton avis ? Tu glisses que tu soutiens Clarke. Et encore, pas tout, mais tu sais rien. T'as aucune information, t'en as jamais. T'es dans ton coin, t'essaie de choper des informations, mais t'y arrives pas. Alors tu entretiens ton savoir sur les plantes. Tu zieutes, tu essaies de te souvenir et de retrouver les bonnes.
Les Grounders ? Tu t'en méfies, c'est ça le soucis, tu ne peux pas garantir que l'alliance soit une bonne idée. T'es persuadée qu'ils vous planteront un couteau dans le dos dès qu'ils le pourront. Les frissons te parcourent dès que l'un d'eux passe à côté de toi. T'aimerais être plus forte, être capable de leurs faire face mais t'es loin d'en avoir la carrure. Tu n'en mènes pas large. T'essaies, mais c'est pas franchement gagné.
Mais t'en as marre de rester dans ton coin, t'as envie de prendre part à tout ce bordel. Ta mère n'est plus là, t'as pas grand monde sur qui t'appuyer. T'as envie de t'endurcir, t'as envie d'être comme Octavia, de devenir aussi forte. Un jour, tu le sais.
. C'que j'en penses c'est