Les barbares sur les barrières faisaient de leur mieux, et Salem s’en réjouissait. Ou plutôt… Les voix dans sa tête s’en réjouissaient, elle… Elle ne savait pas trop. Elle voulait juste arriver à l’interieur. Qu’ils gagnent. Qu’ils prennent cette ville et qu’ils continuent d’avantage à l’Est. Elle n’avait pas de raisons de toute façon de faire autre chose, elle n’avait pas de raison et elle… Elle rugit, quand une fleche passa non loin de Lucifer, et elle siffla pour que Lucifer se rapproche d’elle.

De la où elle était elle voyait des nouveaux barbares qui sautaient sur les barrières, plantant leurs armes diverses dans les épaules qu’ils trouvaient. Ca la fit rire un peu, et Lucifer fit un bruit de chat heureux, elle prit quelques instants pour lui caresser la tête. «  J’espère que Lucifer va bien. » grommela t’elle, et un barbare a coté d’elle hocha la tête.  Elle le fixa quelques instants. «  Toi. Attaque la. »  Elle montra la femme (Eija) sur les barrières, celle qui semblait en avoir après Lucifer, et il hocha la tête à nouveau, sortant une espèce de harpon rouillé, avec lequel il visa Eija et tira .

C’était bien, pendant ce temps elle, et une poignée d’autres barbares continuaient d’essayer de se frayer un chemin, discrètement.

MDJ: Trois trigeda sont blessés aux épaules par les barbares, dont Valak.
Le harpon empale Eija dans l'abdomen (dé 6 ma chérie), qu'elle ne peut pas enlever. Sous le choc, elle est repoussée en arrière, jusqu'à tomber de la barrière (du bon côté de la barrière).
Salem arrive à se fraye lentement un chemin, discrètement.

Les barbares étaient encore bien nombreux. Bien trop nombreux, pour qu'Edène relâche son attention. Sa main tenant fermement son épée, la femme aux peintures de guerres bleues avait un visage toujours aussi fermé. Dans ses yeux bruns se reflétait une détermination à anéantir ces hommes. Ces hommes, qui n'en étaient pas vraiment. A tout dévaster sur leur passage, ils étaient des démons au service du Diable, et n'étaient pas humains. Et c'était malheureux à voir, pour la femme du Trikru, qui croyait toujours qu'il y avait du bon dans chacun. Mais pas dans ces envahisseurs. Non, pas eux. Eux, ils n'étaient que des machines de guerres, des machines à tuer. Et l'un d'entre eux venaient de viser un de ses compagnons de guerre, une fois de plus. Une archère, qu'Edène observa un instant avant de serrer les dents et de regarder à nouveau devant elle, se rapprochant des barrières afin de tenter de couper la tête d'un barbare qui venait de se hisser tout en haut des remparts. Il fallait tenir. Jusqu'au bout. Et éviter que la perte de guerriers ne les affaiblissent trop pour remplir la tâche qui leur avait été attribué en cette nuit fraîche et hivernale.

Les barbares continuaient de tomber comme des mouches, mais c’était une chance, les civilisés aussi. Salem poussa un tssk, quand les voix lui intimèrent l’ordre de continuer. Mais elle continua tout de même. Et finalement elle arriva à passer de l’autre coté de la barrière. Maintenant c’était un nouveau monde qui s’offrait à elle, et caressant la douce toison de Lucifer elle jetta un œil à la scène devant elle, pour voir et se préparer. Il fallait être discrète. Et Cherchant le meilleur chemin, elle attendit d’être sure pour faire signe à quelques barbares triés sur le volet de la suivre

De l’autre coté les barbares exultaient unes des trigeda était tombée, se fichant royalement de leurs morts. Ils ne se connaissaient pas vraiment, ils n’étaient que des machines. L’un d’eux, armé d’une lourde hache grogna, et arrivant à grimper sur la barrière, tenta d’attaquer un autre des archers

MDJ: 4 barbares suivent Salem derrière les barrières.
Le gros à la hache prend Ansgar comme cible. S'il rate sa première attaque, la deuxième blesse Ansgar à la jambe.

Mon attaque avait réussi c'était bien fait pour sa gueule. Il m'avait mordu à l'épaule ça faisait un mal de chien. Bon je n'allais pas mourir pour si peu, après ce que j'avais subit à mon arrivée sur Terre, une morsure c'était pas grand chose. Mais tout de même le bougre avait aiguisé ses dents ou quoi ?

Je ne voyais plus la bête que j'avais entrevu plus tôt, elle avait comme disparu et je n'eus même pas le temps de m'en assuré car d'autres barbares grimpaient la barrière. Je m'étais rendu aux côtés d'une guerrière trikru, enfin du moins elle ressemblait à une trikru. Tout allait si vite que ce genre de détail était mis de côté. Un barbare surgit et sans plus attendre je fis tourner ma chaîne avant de la précipiter vers l'homme. Le visant à la tête j'espérais que la chaîne s'enroule autour de son cou pour l'étrangler ou lui briser la nuque en tirant fort dessus.

MDJ: la chaine s’entoure bien autour du cou du barbare, mais celui-ci est plus vif que Valak, qui pour éviter de se faire étrangler attrape la chaine qu'il commence à tirer vers lui.

La bataille continuait toujours, du sang coulant des deux côtés. De braves guerriers tombaient d'un côté, des hommes sans coeur s'ecroulaient de l'autre. Que faire, lorsque beaucoup d'ennemis se hissent tous jusqu'au sommet des remparts, armes en mains, prêts à égorger le premier venu ? Edène les observait de ses yeux sombres, et une colère toujours plus grande naquit dans son esprit de guerrière du Trikru. Une grande colère, qui fit qu'elle ne remarqua presque pas la présence de  son allié qui venait de se rapprocher. Et ce fut au tour d'un guerrier des Prairies de venir non loin d'elle pour aider le Skaikru qui venait de se faire attraper par son adversaire. Edène, qui était concentrée face aux ennemis qui arrivaient de l'avant, avait laissé le soin au Grounder de tuer le barbare qui mettait en difficulté son compatriote.

Et ces barbares, bientôt, ne seraient plus qu'un mauvais souvenir. Reprenant une nouvelle fois son épée en main, fière de ses précédentes prouesses meurtrières, la muette fonça à nouveau sur les ennemis face à elle et tenta de planter sa lame dégoulinante de sang dans le coeur d'un des nombreux adversaires. Bientôt, le Clan des Prairies serait débarrassé de ces gens sans aucune bonté. De toutes ses forces, Edène voulait les abattre et offrir un monde meilleur aux futures générations, dans lesquelles sa défunte fille aurait pu vivre. Et à ces pensées, ses sourcils se froncèrent un peu plus, son coeur se serrant légèrement.

HJ : Désolé pour la non réponse au tour précédent...


Mais c'était quoi ces mecs, je ne pensais pas qu'il tirerait la chaîne à lui quand j'ai voulu l'étrangler... En plus il était plus fort que moi, j'avais beau tenter de résister, il m'entrainer inlassablement vers lui, centimètre par centimètre. Il fallait que je réfléchisse vite, sans quoi j'allais me faire tuer. Si je me laissais faire ou résister il allait finir par m'avoir. Si je lâchais tout, il serait libre et je serais désarmé face à lui. Là encore ce n'était pas la solution.

Au final je n'avais qu'une seule solution. C'était risqué en plus, j'allais sans doute me faire mal, ou peut être pas. Les possibilités n'étaient pas à prendre en compte puisque de toute façon j'allais mourir. Très bien, c'était parti !

Je me mis à courir vers le barbare avant de bifurquer tout à coup vers la rambarde. Je sautais dans le vide en m'accrochant fermement à la chaîne. Mon idée était de lui briser la nuque en restant suspendu à la chaîne, sous mon poids son cou ne tiendrait pas. Le problème de l'atterrissage je n'y avais pas vraiment pensé, était-ce trop haut ?

Son coup d'épée porté vers l'un des barbares, Edene espérait lui pourfendre le coeur et en tuer un des 4 qui restaient, les autres ayant soudainement disparus. Elle aurait voulu tenter de les trouver, mais elle était occupée à attaquer. Mais son coup ne fit que transpercer l'air, n'atteignant pas son adversaire.

Grognant intérieurement, elle vit qu'un autre barbare s'approchait d'elle, ses yeux luisants dans la nuit, avec une aura de méchanceté frissonnante. De ses yeux bruns, la femme du Trikru les observait l'un et l'autre, tenant fermement son épée, prête à se défendre ou à attaquer. Son rythme cardiaque s'accelera soudainement. Et sans aucune hésitation, elle se jeta à nouveau sur l'un d'eux (celui qu'elle n'avait pas réussie à atteindre) avant de tenter de lui couper un bras, puis pivota sur elle même pour tenter de donner un coup dans la tempe de l'autre barbare à l'aide du pommeau de son épée, brillante de sang ennemi. La rage guerrière se lisait dans ses yeux, comme si la douce femme qu'elle était au plus profond d'elle-même s'était évanouie.