FLASHBACK - It's like I've lost control of everything - Nael & Jasper

Mount Weather le paradis sur terre c’etait transformé en enfer depuis que j’avais découvert ce qui ce passait réellement. Tout ces Grounders dans ces cages et si on ne donnait pas notre sang on finirait dans ces cages nous aussi. Alors j’avais lancé tout les survivants a donner leur sang volontairement, pour que tout se passe bien avant de trouver une solution. Bien sur aucun des gens de la montagne etait au courant que je savais. A part Maya. Celle qui nous avait averti. Faut dire qu’elle etait infirmière a Mount Weather et qu’elle etait au courant de beaucoup de chose. Elle ne voulait pas qu’on finisse dans ces cages.

Et aujourd’hui j’avais décidé de me rendre a l’infirmerie. Je ne pouvais pas toujours voir Maya puis ce qu’elle avait du boulot. Mais je savais ou la trouver en règle générale. Sauf que la je m’etais un peu trop égaré. Ma curiosité m’avait poussé a fouiller un peu. Du coup je me retrouvais dans les reserves des médicaments. Ca me rappelait le bon vieux temps sur l’Arche. Qu’est ce que j’avais pu en voler des médocs pour me droguer. Mais … C’etait de l’histoire ancienne. Ou presque. Je me hasardais a lire les ingrédients sur les boites de médicaments.

- Hmm …

Et si j’en dégotais une ou deux boites ? Monty serait content non ? On pourrait s’amuser un peu avec les autres 100. Pas sur que les Mountain men soient tous bien s’ils commençaient a se transfuser notre sang plein de substance illicites. Mais ça pouvait etre drôle. Alors je continuais de fouiller pensif, tout en essayant de degoter la perle rare.

Aujourd’hui, j’avais ordre de compter les médicaments dans le but de ne pas en manquer. En plus, depuis qu’on a les 100 avec nous, on est encore plus méfiants. Moi je le suis pas, je suis pacifique, je ne fais qu’obéir aux ordres de mon chef de garde. Quand je suis seul, je peux être doux et sociable, mais oui en gang je prends une toute autre facette de moi. Celle qui ressemble aux miens, dans le but de ne pas me faire rejeter par eux. Je ne sais pas, peut être qu’ils accepteraient ma pacification envers l’ennemi ou les autres, mais je n’ai pas envie de le tester. Alors je joue un rôle avec mes pairs et je suis moi-même avec les autres.

Je me rends donc à l’entrepot des médicaments après mon petit déjeuner, comme je suis médecin j’ai un accès privilégié à cette place. Je passe ma carte dans le lecteur et la porte s’ouvre. Je me faufile à l’intérieur et je m’avance vers le fond de la place. Du bruit se fait entendre à mes oreilles. J’arque un sourcil et me voilà soudainement aux aguets. Qui est là ??? La nervosité monte en moi. À ma connaissance il devait n’y avoir personne ici, sauf moi à cette heure de la journée. Mon oreille guette le bruit pendant que je m’avance jusqu’à celui ci. Au loin, à trois mètres de moi, je vois une silhouette. J’ai cette fâcheuse manie de me déplacer sans faire de bruit. J’ai toujours réussis à me faufiler sans qu’on sache que je suis derrière. Le mec est de dos. Je m’avance donc jusqu’à lui.

Je tapote l’épaule du mec une fois derrière lui. Si j’étais toi, je replacerais immédiatement la boite de médicament que tu tiens dans ta main. J’étais prêt à agir s’il n’était pas pacifique, mais moi je le saurais pas non plus. Dis moi, comme as-tu pu entrer ici sans te faire voir ? C’est un accès limité aux employés. Tu es l’un des 100 c’est ça ? De ma main à son épaule, je le tourne face à moi et je le regarde de la tête aux pieds.

Puis ce que j’etais tout seul autant en profité. Ce n’etait pas la première fois que je me faufilais dans une reserve apres tout. Et oui j’avaoue l’idée de voler des boites de médocs me traversais l’esprit. Ca faisait tellement longtemps que j’avais pas eu de saloperie autre que de l’alcool dans le sang. Ca me manquais un peu. Même si concrètement j’avais quand même passé le cap du manque physique. Et je continuais a fouiller jusqu'à que je trouve un truc qui me semblait bien.

Je laissais échapper un sifflement jusqu'à entendre une voix. Eh merde la solitude n’avais pas duré longtemps. Et cette voix n’avait rien a voir avec celle de Maya. C’etait bien trop viril pour etre celle de la jolie Mountain Men dont j’etais sous le charme. Hmm je crois que c’etait trop tard pour mettre la boite de médoc dans ma poche. Je poussais un soupir en sentant la main sur mon epaule et je me laissais retourner docilement avant de toiser le mec qui m’avais chopé. Il etait plutôt baraqué. Presque aussi grand que moi mais quand même plus épais. Faut dire que j’avais la corpulence d’une crevette.

- Mouais mouais ok.

J’avais donc reposer la boite. Mon but ce n’etait pas non plus de chercher la merde avec ces gens la.  Je ne voulais pas qu’on se le mettes a dos avant d’avoir pu trouver une solution pour me sortir de la.

- Ben justement je voulais voir une des employé. Mais je me suis un peu paumé. Je connais pas encore bien les lieux.

Bon j’avais réussi a dégoter une carte mais ça il etait pas sensé le savoir. Alors je lui adressais un léger sourire innocent. Ben apres tout je n’avais rien fais de mal pour le moment. Pas encore du moins.

Je le scrute de la tête aux pieds, l’écoutant attentivement. Il se disait être perdu en cherchant une employée. Hum, de qui s’agissait-il ? Je vois. Dis-je sans relever mon regard vers le siens. J’observais tout simplement ses vêtements. Je l’avoue, depuis l’arrivé des 100, je n’en avais pas encore vu à ce jour, ou presque. Du moins, un ou deux seulement. Je suis déjà bien occupé avec mon travail, alors que je ne pense qu’à cela, la médecine.

Je plonge alors mon regard dans le sien, après m’avoir assuré qu’il avait bien posé la boite de médicaments sur l’étagère à sa place. Tant qu’il ne me cause pas de problème, je ne lui en causerai pas non plus. Je souris en coin, ne lâchant pas son regard. Et je peux savoir de qui il s’agit ? Une femme ou un homme ? En tout cas, si tu es dans cette salle, c’est forcément un ou une employé(e) de secteur. Ais-je raison ? Il n’y avais aucun doute que je devais le ou la connaître. Je prends mon calepin pour compter les boites de médicaments, tout en surveillant l’intrus du coin de l’œil. S’il ne m’embête pas, je ne vois pas pourquoi je le foutrais dehors. Un peu de compagnie ne fait jamais de tord à personne. Et peut être que s’il est gentil et obéissant, il pourrait ressortir d’ici avec la boite de Médicaments qui lui plaira le plus. Je suis comme ça, aidant, aimant et pacifique, je veux bien aider nos prisonniers s’ils ne m’embêtent pas ni me trahies.

Donc, je le surveille de l’œil, restant près de lui. Tu veux m’aider ? Je dois compter les boites pour fin de réserve et si tu reste gentil, peut être que je t’en donnerai une. Je tourne ma tête vers lui et le regard d’un sourire. Mais je veux que ça reste entre toi et moi, d’accord. Je peux surement t’aider si tu veux, mais faut que ça reste un secret, compris ? Un jour, peut être que j’aurai sa confiance et que je pourrais lui dire la vérité sur moi, sur mes deux facettes du médecin que je suis.

Il n’allait pas s’énerver quand même ? Si c’etait le cas j’etais mal. Dante m’aimait bien. Et je tenais a ce qu’il m’apprécie encore pour la survie des autres. Deja j’avais lancer la collecte de sang c’etait déjà pas mal pour les hommes de la montagne. Mais il semblait pas si mal prendre le fait que je me sois retrouvé la. Bon il etait un peu curieux tout de même. Surtout au sujet de la personne que j’attendais. Du coup je regardais ailleurs un peu géné avec un léger sourire au levres.

- Oui … C’est une fille. Peut etre que vous la connaissez d’ailleurs.

Tout le monde se connaissais dans cette montagne non ? Enfin je supposais. Mais bon pour le moment je gardais le nom de Maya pour moi. Apparemment il avait du travail, et je me décalais un peu pour le laisser faire. J’avais pas envie de le déranger non plus. Mais il me proposait un deal intéressant. Il savait viser juste je dois l’avoué. Ca c’etait vu tant que ça que les boites de médocs me tentaient ?

- Oh … Ouais pourquoi pas. Ca m’occuperas comme ça.

Hmm il voulait m’aider … ? Fallait que je garde ça dans un coin de ma tete. Peut etre que ça m’aiderait un de ces quatre. Il valait mieux que je me fasse des amis dans cette montagne plutôt que des ennemis. Alors j’hochais doucement la tete alors qu’il me faisait promettre que je garderais ça pour moi. J’avais aucun soucis a tenir ma langue. Au contraire si ça pouvait m’aider:

- Okay je ne dirais rien du tout promis. Mais hmm vous voulez m’aider pourquoi ?

Enfin c’etait quoi ces talents ? Ben ouais je ne savais pas trop d’ou il sortait ce type. Et la il comptât des médicaments. Peut être que c’etait un talent comme un autre. Mais il devait avoir d’autres talents. Non … ?

Tout en comptant les médocs je continue la conversation avec le jeune homme dont je ne connaissais pas encore, au moins, son prénom. [color:8284=#ooccff] En passant, je suis Naël. Il n’est pas obligé de me dévoiler son identité, comme il n’a pas dévoilé celle de la fille qui me semble lui intéresser plus qu’une amitié. Au moins ça mettra un nom sur mon visage quand il pensera à moi.

Et puis, je ne suis pas du genre à insister, les gens ont le droit à leurs vies privées, je n’insisterais pas sur l’identité de la fille qu’il cherchait. Je le regarde. J’aide qui je veux et où je veux, mais toujours sans aucun regard des miens. Je suis pacifique, même si… je suis pour ces greffes que nous faisons. Il est normal que je désir vivre à l’extérieur de la montagne. Mais je veux aider mon prochain, même s’il est l’ennemi. Ce que tu vois devant toi, est le vrai Naël. Je suis une toute autre personne quand je suis avec mon équipe et les gens de mon clan.

Je prends quelques boites de médoc et les temps au jeune garçon. Je suis médecin ici et je suis confiance, il m’est facile de mentir sur la quantité des produits ici, mais je ne veux pas que tu en abuses, seul moi peut t’en procurer, compris ? Je lui souris. Je ne suis pas quelqu’un de mauvais, même si je peux le paraitre ainsi. Sache le. Je repose la première boite que j’avais fini de compter. Je passe à la suivante. C’était le pire boulot que je pouvais faire, mais je n’avais pas le choix.

[/b]

L’homme s’appelait Nael. Bon ce serait plus facile de le retrouver comme ça. Ben non je n’avais pas oublié qu’il voulait peut etre éventuellement m’aider. Et ce serait utile un jour ou l’autre sur cette foutue terre ou nous avions plus d’amis que d’ennemi depuis notre atterrissage … Donc je me présentais aussi. C’etait la moindre des choses.

- Et moi c’est Jasper. Jasper Jordan.

Et il commençait a m’expliquer qu’il etait du genre a aider son prochain. Grand bien lui en fasse. Les personnes comme lui étaient tellement rare … Même nous les 100 on aidait pas nos ennemis. On avait pas epargné les Grounders. Ils ne nous avaient pas epargnés non plus. Les tombes prés de la navettes et les cendres des Grounders. Bref je m’etais mis a rire un peu pour détendre l’atmosphere.

- On est tous different quand on est avec nos peuples respectifs. De toute façon on a pas a se tirer dans les pattes. Vous n’etes pas des Grounders sanguinaires.

Non on etait pas au courant de ce que voulait nous faire les gens de la montagne. Les transfusions sanguine en fait ça avait été de ma faute. Et il avait bien fallu que je rattrape le coup et que j’anticipe en faisant en sorte qu’on se propose volontairement pour des dons. Mais ça les hommes de la montagne ne le savaient pas. J’attrapais les boites qu’ils me tendait avant d’hocher la tête simplement en lisant les ingrédients.

- J’ai été mis en prison pour un crime similaire sur l’Arche. Je passais mon temps a voler des médocs ou de l’herbe pour qu’on se defonce mon meilleur ami et moi. Ca fait longtemps que j’ai pas plané alors … Ouais j’ai un peu regardé ces médocs.

Du coup j’avouais pourquoi je fouillais les environs. Il etait honnête non ? Alors moi aussi. Autant qu’on parte sur des bonnes bases n’est ce pas ? Et puis ça nous occupait pendant qu’il comptait.

- Je me doute que vous n’êtes pas mauvais. Mais sur terre on a apprit a se méfier de tout …

J’haussais doucement les epaules a la suite de ma phrase. Apres je ne risquait pas de lui faire une confiance aveugle non plus fallait pas rêver.

Il me donna même son nom de famille. Personnellement, je m’occupe pas trop des allées et venus des gens. Je sais très bien qu’il est l’un des 100, mais je ne connais aucun d’eux, sauf maintenant lui. Je lui souris en coin quand il m’expliqua son cas. Il volait des médicaments pour se droguer. Ça je m’en doutais évidemment. Pourquoi volerait-on des médicaments dans le but d’aider les autres à les soigner ? Non on les vole pour ce droguer. Je ne sais pas ce qu’il en fera, mais il en fera ce qu’il voudra, même si c’est pour se droguer, c’est un moyen de s’évader de toute façon. Je vois… tu en fera ce que tu voudras de ces médocs Jordan.

Je lui souris de nouveau et me remets à compter la troisième rangée de médicaments, tout en parlant encore avec lui. Une conversation de la sorte, ça ne se refuse pas, c’est même très agréable quand on travail d’avoir de la compagnie alors que d’habitude on s’ennuie à travailler. Nous restons un moment très silencieux quand je me retourne vers lui pour répondre à ses dernières paroles. Oui, les gens se méfient beaucoup de tout. Mais je sais reconnaître quelqu’un de bon ou de mauvais dans leurs yeux, mais toi ton regard, je n’arrive pas à le lire. Alors tu m’intrigue, mais ce n’est pas pour autant que je te trouve mauvais, on a tous le droit à l’amitié, n’est-ce pas ?

J’essayais de lui faire comprendre qu’il avait trouver un ami en moi, peut importe ce qu’il ferait dans sa vie. Je serais là s’il a besoin de moi. Je tapote son épaule. Les médocs te vont ou s’est d’autre chose que tu voulais ?

J’etais sur que Monty serait content que je ramène des médicaments comme au bon vieux temps. Peut etre que ça allait le mettre de bonne humeur un peu. Même si bon j’imaginais déjà la tete dépitée de Miller qui aimait pas vraiment ça. C’etait sans doute a cause de ces antécédents de garde.

- Merci.

Et donc je l’aidais a faire son compte tout en parlant avec lui. On avait un débat passionnant. Mais je m’attendais pas a l’intriguer. Moi ? Ni bon ni mauvais ? Il avait peut etre pas tord. Mais le fait qu’il ne sache pas m’avais quand même un peu … affecté ? Dans le fond il avait probablement pas tord … Je serais prêt a défendre corps et âme les miens. Même si je devais tuer pour ce faire. Les Grounder s’en souviendrait.

- J’espere ne pas être mauvais … Tout ce que je veux c’est pouvoir etre en vie et en sécurité quelque part … Avec les miens.

Du moment qu’ils ne voulaient pas nous vider de notre sang jusqu'à la mort tout irait bien. Sinon … J’essayerais de sortir les miens comme je le pouvais. Ils me faisaient confiance et me voyaient comme un leader. Alors je ferais de mon mieux pour veiller sur eux.

- Donc … ça veut dire que tu veux bien etre mon pote ?

Il avait l’air d’être assez amical en tout cas. Moi ça me gênait pas du tout d’avoir des potes dans la montagne au contraire. En plus c’est qu’il etait attentionné avec moi.

- Oh ça ira. Enfin … Apres je pense pas que tu ais accès aux réserve de gâteau au chocolat.

Et je lui adressais un sourire amusé.

Je souris quand il fut surpris que je voulais qu’il soit mon pote. Je le regarde, je n’avais pas beaucoup d’amis ici, en plus que je suis quelqu’un de plutôt seul et solitaire, du coup, je ne vais pas vers les autre. Oui, c’est ce qu’on peut être, amis, si tu en as envie. Je lui donne une autre boite de médoc amicalement.

Je finis de compter mes boites, enfin. Je le regarde de nouveau, il me semblait si calme si posé et obéissant. Il ne touchait à rien, alors que j’en ai vu des pires que lui dans ma carrière. Des révolté, des ingrats, des gens qui se foutait de mon boulot, mais pas lui, je sens qu’on peut être amis. Oui je suis pour ces transfusions, mais dans le fond, j’aimerais mieux qu’elles n’aient pas lieux, ni ces greffes, mais moi aussi je rêve d’aller dehors et pouvoir vivre normalement.

Je m’avance vers la sortie alors que j’avais terminé, je me retourne pour voir s’il me suivait. Tu sais, toutes ses expériences sur ses Grounders et ces transfusions et bien, je suis pour tout en étant contre. Juste parce que j’ai envie d’être sauvé et pouvoir aller à l’extérieur sans combinaison. Est-ce de l’ingratitude de ma part ? Ou encore, centré sur moi-même ? Je ne sais plus ou me mettre là dedans, j’aide mon équipe alors qu’en réalité je veux juste votre bien et celui des Grounders. Mais personnellement, j’aimerais avoir cette vie normal quoi.

Ah okay il me demandait direct d’etre son pote. Un grand gaillard comme ça ? Moi j’etais pas contre. J’etais du genre sympa avec tout le monde. A ne pas chercher les enmerdes. J’etais zen comme mec. Alors je lui adressais un sourire quand il me faisait sa proposition et j’attrapas la seconde boite de médicaments qu’il m’avait tendu.

- Amis ? Ouais je veux bien. Je ne suis jamais contre l'idée de me faire des potes.

Et la c’est le drame. Il enchaine en parlant des expériences sur les Grounder et des transfusions. Okaaaay c’est sensé être un secret ça ! Les gens de la montagne n’en parlait pas. Et Maya avait du être très discrète pour nous montrer la vérité. Alors pourquoi est ce que ce type me balançais ça comme ça ? C’etait sans doute un piege. Il voulait savoir si je savais. Du coup je m’etais stoppé net alors que j’avais commencer a le suivre.

- De … Quoi ? De quoi tu parles ?

Je clignais doucement des yeux avant de réfléchir a ce que j’allais dire. Mon cerveau fumait limite la. Et j’etais sur d’avoir un poids lourd sur les epaules. Tout ce qu’on disait pouvait potentiellement être entendu alors il fallait que je mesure chacune de mes paroles.

- J’ai jamais entendu parler d’experiences sur les Grounders. Mais pour les transfusions on est content de pouvoir vous aider. Apres tout c’est la moindre des choses. Vous êtes sympa avec nous et vous êtes hospitaliers. Et puis ici on est plus en sécurité qu’a l’exterieur.

Et on avait bien compris qu’ils ne voulaient pas qu’on sorte. Mais ce n’etait pas grave on finirait par trouver un terrain d’entente. Du moins c’est ce que j’esperais.

J’arque un sourcil, je me rends compte que je venais de gaffer en lui dévoilant ce que nous faisions au Grounder. Tant pis, de toute façon, je suis mi-contre, mi-our, alors peu d’importance qu’il sache. Je serais puni c’est tout, ou encore, je ferais en sorte que Jasper ne le dise jamais à personne que je le lui ai dit. Je serais vraiment mal barré. Sur ce coup là j’ai fait le con. Je me passe alors une main sur la nuque et puis l’autre dans les cheveux. Oh… je devais pas en parler, mais bon il est trop tard, mais fais moi jurer de ne jamais rien dire aux miens que je te l’ai dit, je serais viré de mon travail et c’est tout ce que j’ai dans la vie.

Mon regard se porte dans le sien, je ne voyais aucune once de trahison de sa part. Je sais très bien que je peux lui faire confiance. C’était un gentil garçon, j’en suis persuadé. Je m’apprête à ouvrir la porte pour nous faire sortir de la salle. Je le regarde de nouveau. J’aimerais tellement aller dehors sans combinaison, alors oui, je suis plus pour les expériences que contre, mais j’ai une compassion pour les victimes. Et toi tu es une victime, j’espère qu’un jour, toi et les tiens pourriez quitter la montagne. Je lui souris et nous sortons de la place, pour nous retrouver dans le grand couloir de l’étage.

Ah … Apparement sa gaffe n’etait pas prévue. Bon je ne savais pas trop quoi penser moi. De toute façon je n’allais rien dire. Ce n’etait pas dans mon intérêt que les gens de la montagne sache que j’etais au courant. Alors j’haussais doucement les epaules avant de dire:

- Pourquoi j’en parlerais ? Je ne tiens pas a avoir des ennuis non plus.

J’en avais déjà suffisamment eu pour toute une vie. Voir même deux. En tout cas il pouvait avoir confiance s’il avait vraiment gaffé. Mais pas sur que ma parole le rassure. Je sortais de la reserve apres qu’il ait fini son boulot. Je grimaçais au mot « victime » … Pour le moment je n’en etait pas vraiment une non ? Apres j’esperais ne pas finir en victime.

- Eh … Je ne suis pas encore une victime. Et les miens non plus. On fait des dons volontaires. Alors je ne penses pas que nous ne soyons des victimes. De toutes façon on sait bien se défendre.

Ils l’avaient bien vu en nous récupérant non ? Ils avaient du traversé des tas de cendre de Grounder calcinés par les réacteurs de nôtre navette. Quel foutoir. Eh dire que j’avais du déclencher ces foutus réacteurs. En tout cas je m’etais arrété parce que je n’allais pas le suivre comme son ombre.

- Je sais pas ou tu vas mais je vais continuer d’attendre Maya ici.

Peut etre qu’il allait rester dans le coin ? Je n’en savais rien. En attendant je pouvais pas aller trop loin non plus puis ce que c’etait ici que j’avais rendez vous avec la jolie infirmière. Enfin je crois qu’elle etait une toute jeune infirmière.

Ah oui effectivement, il était volontaire. Pourquoi je l’ai pris pour une victime ? Sans doute la fatigue qui se porte en moi, je n’ai pas dormi depuis deux jours, je lui souris. Je verrouille la porte par la suite et m’apprête à quitter le couloir, réalisant que Jasper ne pouvait pas me suivre, déjà qu’il aurait jamais du être là. Mais je n’irai pas le dénoncer, ce n’est pas mon genre. Je n’étais pas là quand ils ont trouvés le vaisseau des 100, j’étais en train de m’occuper d’un malade ce jour là. De plus, je n’ai pas préféré faire partis de tout ça, alors j’en sais encore le moins possible sur eux.

Je lui souris et le regarde. Bon d’accord, reste ici Jasper. Je sors de ma poche une carte fait main avec mon nom et là où il peut me rejoindre. Je la lui tends tout sourire et je la lui mets dans la poche de sa chemise, la tapotant ensuite, lui expliquant ce que c’est et à quoi ça lui servira. Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit pour toi ou tes amis, ne te gêne pas à me contacter, tout est sur cette carte. Tu pourras me trouver au bureau écris dessus. Je lui souris en coin. Bonne chance. Je lui tourne le dos pour enfin quitter ce couloir et retourner à mon logis pour enfin dormir une heure ou deux.

FIN DE SCENE