➢ DLW intrigue - I. Chasse en Azgeda #1

Chasse en Azgeda

5 Décembre Les Azgeda qui vous accompagnent ont décidé de chasser vers la fin de la nuit. Le ciel est couvert et la neige tombe en une douce chute. Seul le bruit de vos pas, qui brisent la couche blanche se fait entendre. Tout est paisible... pour le moment.

Rappel des règles:
- Tour d'échauffement
- Une réponse entre 5 et 15 lignes
- Pas d'ordre
- Vous avez 3 jours pour répondre, sans quoi on sera trés méchant et on.... sautera votre tour.

liste des participants a écrit:: Asrid
Octavia
Indra
Synead
Arzhel

Indra n’aimait que peu les terres du Azgeda. Ce n’était pas parce qu’elle se méfiait du peuple. Non. Ils avaient rejoint l’alliance et même si l’arrivée de Mordh au pouvoir lui plaisait peu, le chef du Trikru savait que ça ne servait à rien de se montrer paranoïaque (bien que, fidèle à elle-même, Indra restait sur ces gardes). C’était la nature en elle-même, ce froid constant qui lui mordait la peau, malgré les fourrures qui reposaient sur ses épaules. Elle s’était retrouvée à de multiples reprises sur les terres du clan du nord, et elle savait qu’il fallait se méfier de la flore, tout autant que la faune.

Elle observait donc prudemment les environs, et ce malgré le peu de luminosité. Si c’était la nuit, le bois regorgeai de vie et elle écoutait tout ce qui se déroulait autour d’eux, prête à agir au moindre changement dans l’air. « Reste près de moi. » Ordonna-t-elle à son second. La tension était évidente chez la guerrière et il lui faudrait surement plusieurs heures avant qu’elle ne se détente totalement. Et ce, malgré la présence du chef d’Orst, avec qui elle avait déjà discuté. D’ailleurs, elle lui adressa un coup d’œil, avant de lancer la conversation. Tant qu’ils n’étaient pas sur une piste, il n’y avait rien à craindre. « Je t’aurais imaginé sur le front à Kalawen, plutôt que ici. Est-ce un choix de ta reine, ou le tien ? »

Le conseil pour lutter contre les barbares a été fructueux et diverses parties d’un même plan ont été mis en place. Asrid, au milieu de tout cela, a choisi de rentrer sur les terres qu’elle connait mieux que tout le reste au monde. Elle a choisi de rentrer chasser en Azgeda pour guider des membres du Trikru. En effet, l’idée de rester auprès du chef du clan de la nuit pour l’aider l’a bien effleurée, mais elle est loin d’être une guerrière. Ses quelques connaissances en combat rapproché ne pourraient pas lui permettre de survivre face aux barbares. Par contre, ses talents de chasseurs et ses grandes connaissances des terres et des dangers du clan des glaces font d’elle un guide utile et efficace. Alors elle a choisi de rentrer chez elle, pour l’instant. Car jusqu’à preuve du contraire, accueillir des chasseurs du Trikru sur leurs terres semble bien un geste pour la paix non ? Peut-être les rumeurs se trompent-elles ? Pour le vérifier, Asrid est rentrée. Voilà comment elle se retrouve là, entourée de Indra, la chef du Trikru et de son second, ainsi que de Arzhel, le chef de village d’Orst et de son second. Elle connait les deux hommes de réputation, mais ne les a jamais vraiment rencontrés. Au mieux croisés, entre deux rues, entre deux postes d’échanges. Au brasero de la victoire. Et lorsqu’Indra s’adresse à Arzhel, elle ne relève pas, n’écoutant que d’une oreille, arc en main, œil aux aguets pour repérer leur première proie ou tout signe de piège. On ne sait jamais ce qui pourrait arriver.

Cela faisait des jours que je n'avais pas revu Synëad et malheureusement il ne s'agissait pas d'un tête à tête mais bel et bien d'une mission. Il avait bien reçu mon message pour que nous puissions nous retrouver lors de cette partie de chasse et c'était tout ce qui m'importait pour le moment. Je lui adressais un sourire, imperceptible derrière l'écharpe qui me cachait la moitié basse de mon visage, mais Synëad saurait le déceler.
Je ne m'étais pas attendu à faire équipe avec ces trois là, elles étaient toutes capables de chasser toutes seules enfin... il est vrai que nous étions en terres Azgeda et que rien ne rendait cette tâche facile. Ne serait-ce que le froid qui plus est en décembre où celui-ci se faisait plus intense encore. La peau d'ours blanc me couvrirait suffisamment, mais pour eux je n'étais pas sûr. Enfin pour le moment ça avait l'air d'aller. La nuit tombait tout comme la neige et la brume se levait petit à petit. Il était bien plus facile de chasser de nuit car nos proies aussi avaient un champs de vision réduit. Au moins mes yeux, tout comme ceux de Synëad étaient habitué à voir dans ces conditions.
Indra m'interpela, posant la question que tout le monde devait se poser sans oser briser le silence, mais Indra... c'était Indra quoi. Je pris la décision de lui répondre dans ma langue.

« Qu'est-ce que ça peut te faire ? Une chasse au Azgeda devrait être menée par des Azgeda expérimentés, vous allez juste nous gêner. Faites attention où vous marcher, il y a des choses sous la neige sur lesquels vous ne voudriez pas tomber. »

Désagréable le Arzhel, et je ne répondais pas à la question en prime. Mordh était ma reine oui, et je me demandais à quoi s'attendait Indra en me posant cette question. Elle m'avait un peu énervé, je n'avais pas à me justifier de quoi que ce soit.

« Synëad ! Avec moi, on va passer devant ! »

Il n’y avait pas à dire : il adorait la chasse ! Peu importe que ce soit sur des ordres extérieurs, peu importe qu’il soit en compagnie étrangère et que les demoiselles qui suivent n’y connaissent peut-être rien en matière de chasse, mais il était présentement pleinement heureux. Heureux de marcher de nouveau dans la neige, heureux de tenir solidement cette arme dans sa main et surtout heureux de faire cela aux côtés d’Arzhel alors que cela faisait si longtemps qu’ils étaient séparés. Il comptait donner le meilleur de lui-même durant cette opération et son corps tout entier se tendait dans l’attente du gibier. Il capta le petit sourire que cachait l’écharpe de son chef et le lui retourna, ses yeux se plissant légèrement alors que la joie montait en lui.
Il se retint de ricaner à la réplique cinglante de son chef vis-à-vis d’Indra : il ignorait que leurs relations étaient aussi tendues mais quoi que pense le blond, il le suivrait sans hésiter. Cela dit, l’insinuation comme quoi Arzhel était un pion de la reine ne lui échappa pas et il préféra regarder devant lui plutôt que de diriger son regard noir vers la femme : il était néfaste d’exacerber les ressentiments au début d’une chasse.
Il jeta un coup d’œil sur la demoiselle à l’arc et avisant la façon qu’elle avait de tenir l’arc, hocha la tête : celle-ci savait manier son arme, c’était très bon signe pour la suite. Il allait lui glisser deux mots quand le cri d’Arzhel l’en dissuada et il fut à ses côtés en quelques pas, décidé :

« Je te suis. »

Il se rapprocha un peu plus et demanda d’un ton plus bas :

« On s’arrange pour rabattre les proies sur elles ? Cela sera plus facile non ? »

Chasse en Azgeda

Tout est assez froid dans votre groupe, mais vous décidez de continuer tout de même. En meme temps, échouer tout de suite, ne serait pas forcement une très belle preuve de paix n’est ce pas ? Quoi qu’il en soit, vous vous mettez en marche, Arzhel et Synead devant, les femmes derrières. Et le chef d’Orst ainsi que son second ne tardent pas à apercevoir deux pistes différentes ; si Arzhel aperçoit du sang sur la neige, qui semble mener jusqu'à une espèce de grotte, Synead lui remarque les empreintes d’un troupeau de rennes. Alors, gros gibier ? Petit gibier ? Vers où allez vous ?

— Vers la grotte
— Vers les Rennes.

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)
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Octavia
Indra
Synead
Arzhel

Aux premières syllabes qui s’échappèrent de la gorge de l’Azgeda, Indra sut qu’elle avait posé une question sensible. Cependant, venant de la part du chef d’Orst, elle se serait attendue à plus de retenue, plus de savoir-faire. Quel dommage de découvrir que certains guerriers n’étaient bons qu’à manier leurs armes et rien d’autre… Il y eut une rancune, il y eut des mises en garde et le regard de la chef de guerre se durcit, alors que toute la sympathie qu’elle avait un jour eu envers Arzhel disparut. Ses pas s’allongèrent et, en l’espace d’un instant, la pointe de sa lance se logeait au niveau du cou de celui du nord, s’enfonçant dans le tissu de l’écharpe, s’arrêtant non loin de la peau. « Tu ne sembles pas comprendre la diplomatie, Arzhel. » Et le ton était menaçant, dans le trigedasleng qu’elle utilisait elle aussi à la perfection. Mais il n’y avait que ça, alors que, quelques secondes après être persuadée d’avoir toute l’attention de l’homme, elle retira son arme de la gorge de Arzhel. « Dommage de la part d'un chef de village... Mais tu sembles être en effet un chien fidèle. » Oui, la diplomatie échappait vraiment à la plupart d’entre eux. Quelle tristesse.

Elle échappa un soupir, pour la forme, qui se diffusa en un nuage de buée, alors qu’elle reportait son attention sur les traces qui avaient été découvertes. « Voyons ce que tu vaux à la chasse. » Et d’un signe de la tête, elle invita sa seconde à la suivre, tandis qu’elle se rapprochait de la jeune femme discrète qui n’avait dit aucun mot. « Pour donner satisfaction à Arzhel je vais prétendre ne pas savoir ce que l’on chasse. Me serviras-tu de guide ? » Il aurait été stupide de penser que Indra ne connaissait rien des terres du Azgeda. Elle était certainement moins habile que ceux qui avaient grandi ici, mais elle n’en resterait pas redoutable. Les animaux restaient des animaux. Des proies. Et eux, ils étaient des prédateurs. Restait à voir ce qu’ils chasseraient.

La présence de Synëad suffisait à m'occuper l'esprit. Et si Indra n'était pas contente et bien, elle n'avait qu'à pas faire des allusions désobligeantes. Je n'avais pas à me justifier auprès d'elle qui n'était rien pour le Azgeda et cela me permettait par la même occasion de faire naître les doutes sur mon allégeance dans leurs esprits. La pointe de l'épée d'Indra se posa sur mon cou, mais je n'y prêta pas plus attention. J'attrapais le bras armé de Synëad pour l'empêcher d'intervenir, je connaissais mon second par coeur et ce n'était pas une très bonne idée de me menacer en sa présence.

« A ce que je vois ta diplomatie semble avoir besoin de menacer les gens avec ton arme. Cesse donc d'essayer de me donner des leçons Indra, je ne suis pas un membre de ton clan. Il est plaisant de voir que tu sais reconnaître un chien quand tu en as un sous les yeux, mais dois-je te rappeler que tu es une chienne tout autant que moi ? Seul le maître est différent, pour toi il s'agit de Lexa, et pour moi de quelqu'un d'autre sans doute. »

En parlant de diplomatie, menacer d'une arme les membres d'un autre clan n'était pas des plus intelligents, mais ce n'était pas le problème. J'aimais bien Indra, il était dommage de jouer à ce double jeu, mais d'un autre côté il était plaisant de voir que cela marchait. Un léger sourire imperceptible derrière mon écharpe était la preuve de ma satisfaction. Mon seul maître était Synëad...

Je devais reconnaître qu'Indra pouvait se montrait très agaçante lorsqu'elle s'y mettait. Il y avait des traces sur le sol et deux choix s'offraient à nous. La chef du Trikru continuait ses provocations qui m'auraient fait sourire dans d'autres circonstances mais sur l'instant j'avais juste envie d'envoyer balader celle qui semblait tout savoir sur tout. Je soupirais en exagérant pour montrer ma lassitude.

« Je sais que nous sommes ici pour la chasse, mais il y a une trainée de sang qui va vers les grottes, si quelqu'un est blessé nous devrions aller lui porter secours. Cependant nous risquons de perdre les traces du troupeau. On pourrait tout aussi bien se séparer... Asrid, tu as un don pour la chasse, penses-tu qu'il sera possible de faire les deux ? »

Moi ça ne me dérangeait pas de rester avec Synëad nous avions... beaucoup de choses à... nous dire. Bon d'accord, nous n'étions pas là pour ça et même si quelqu'un cherchait à m'énerver, il était sans doute préférable de rester groupé.

Face à la réponse d’Arzhel, Indra semble s'agacer un peu. Elle parle de diplomatie et d'obéissance. Lorsqu’Arzhel lui répond, elle l'écoute tout en le regardant empêcher Synëad d'intervenir. Le chasseur comprend bien pourquoi. Le chasseur les laisse de débrouiller. Elle se doute bien qu’Indra ne fera rien à Arzhel et qu’il sera assez calme pour en faire de même. Cela équivaudrait à une déclaration de guerre. Alors elle ne dit rien, elle écoute, elle reste en retrait. Puis, Indra se tourne vers elle en lui demandant si elle est d'accord pour servir de guide. Bien sûr, Asrid acquiesce, elle est là pour ça. Elle appuie même son signe de tête d'un léger sourire. Il faut avouer qu'Indra l'impressionne mais qu'elle l'apprécie tout de même pour sa force, son charisme et sa sagesse. Arzhel aussi l'est, à sa manière. Elle ne compte pas choisir entre les deux, elle les respecte de la même façon. Puis, à son tour Arzhel s'adresse à la rouquine qui se tourne pour l'écouter. L'entendre lui parler ainsi la gêne, elle ne pensait pas qu'on pouvait la connaître comme ça, elle qui se tient à l'écart des autres depuis un certain temps. En remerciement, elle incline un peu la tête puis répond : « Retrouver le troupeau ne sera pas difficile, les rennes sont assez prévisibles. Mais si certains d’entre nous veulent aller vers les grottes, nous devons tous y aller. Elles abritent souvent les ours et les grizzlis qui sont de redoutables prédateurs… ». Certes, l’un des rituels des Azgeda consiste à aller chasser pour revenir avec 4 canines de loups et 1 griffe d’ours, mais tout de même. Elle ne doute pas que les deux hommes l’ont passé avec succès ce fameux rituel. « Nous ne sommes pas là pour être blessés, alors restons groupés, le plus important est de pouvoir ramener des provisions au Trikru. Tous ensembles, nous avons de bonnes chances, même face à un grizzli. ». Pour sa part, elle n’a pas spécialement envie de s’aventurer jusqu’aux grottes. Mais réussir à abattre un ours fournirait une quantité de viande plus qu’appréciable. Ils sont cinq dont trois guerriers aguerris, il est clair qu’ils ont de très bonnes chances de réussir à terrasser un ours.

Chasse en Azgeda

Vous marchez vers la grotte. Dans la quelle vous commencez à vous enfoncer. Les traces de sang sont fraiches, et alors que vous commencez à manquer de lumière, vous réalisez que faire des torches ou en prendre une aurait été une bonne idée. Que faites vous ?

— Vous essayez de faire des torches avec les moyens du bord ?
— Vous repartez ?
— Vous avancez dans la pénombre ?

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« Mais dois-je te rappeler que tu es une chienne tout autant que moi ? » Indra ne pouvait pas nier que le chef du village d’Orst avait de la verve. Ca ne le sauverait pas pour autant. « Seul le maître est différent, pour toi il s'agit de Lexa, et pour moi de quelqu'un d'autre sans doute. » Oh, et quelle sacré différence dans le maitre… D’ailleurs, Indra n’allait pas garder le silence. Puisque Arhzel l’agaçait, et qu’apparemment elle lui infligeait le même ennui, le chef de guerre n’allait pas se faire prier. « C’est vrai. Mais il y a un peu plus d’honneur d’être la chienne de Lexa que celle de Mordh. » Indra n’avait rien d’une chienne. Elle était une guerrière puissante qui avait prouvé sa valeur à de multiples reprises. Et sa loyauté ne fluctueux pas au gré des reines qui était au-dessus d’elle. Devrait-elle enseigner à ceux du Azgeda ce que c’était, que de choisir un bon dirigeant à suivre ? « Et fais attention à tes paroles. Je te rappelle que Heda est au-dessus de nous tous. » Indra n’avait aucun mal à essayer les remarques sur sa personne, les piques des simples d’esprits ne l’affectaient guère. Mais un mot de travers sur Lexa, et la faune du Azgeda serait un bien maigre soucis comparé à ce qu’elle aurait été capable de faire.

Mais, surtout, il y avait une chasse à poursuivre et malgré les réticences de Indra, ils se rendirent jusqu’aux traces de sang frais, d’où les traces de grizzli étaient bien visite, dans une grotte loin d’être éclairée. Indra regretta presque la technologie des skaikrus qui illuminaient les endroits les plus sombres. Et Indra, avec la plus belle mauvaise foi du monde, ce sourire typique sur ses lèvres, se tourna vers le chasseur aguerri. « Je vous laisse passer devant, je n’oserai pas me mettre en travers de ton chemin. » En attendant, elle essaierait de faire du feu avec les moyens du bord.

Aller vers la grotte n’est pas ce qu’Asrid aurait fait. Mais elle le fait sans peur parce qu’elle est habituée à côtoyer les ours et les grizzlis. Même si ce ne sont pas ses proies favorites lorsqu’elle chasse seule, ils sont assez nombreux pour réussir. Et cela sera une proie mémorable, suffisamment nourrissante pour de nombreuses personnes. Et s’il y a vraiment quelqu’un de blessé alors il faut l’aider. Elle ne relève pas les réponses d’Indra, même si dans le fond, elle trouve qu’elle a raison. Ils sont tous au service de Heda. Bien plus qu’au service de Mordh. Et de toute façon, Asrid voue une soumission plus grande à Lexa. Si elle peut l’aider d’une quelconque façon alors elle le fait. Une fois dans la grotte, elle se rend compte que l’ombre est trop opaque. Mais elle n’a pas de torche. Alors elle ressort et va chercher des branchages. De petites branches pour préparer un feu. Des branches plus épaisses pour faire des torches. Elle n’a pas de graisse si ce n’est la crème qu’elle utile pour se soigner qui en est en partie constitué. Mais elle ne sait pas si cela sera vraiment utile. Elle revient et pose les branches près d’Indra avant de l’aider à allumer le feu : « Il nous faut des torches aussi… Hors de question de s’aventurer la dedans sans lumière… » et de la main pour appuyer ses dire, elle montre les branches les plus épaisses qu’elle a pu trouver et elle relève les yeux vers les autres : « Du tissu et de la graisse ? Au moins du tissu pour pouvoir allumer les torches… ». Au pire, elle pourra toujours déchirer la tunique qu’elle porte sous ses fourrures. Les ours connaissent bien les grottes, ils n'ont pas de mal à s'orienter dans l'ombre, ce qui n'est pas leur cas. Asrid en a bien conscience, il leur faut de la lumière, et c'est non négociable elle espère qu'ils l'ont bien perçu dans son regard...

Hum... ce que cette situation pouvait être agaçante, je n'allais pas passer mon temps à répliquer aux leçons d'Indra. J'avais d'autres rennes à fouetter et puis, je n'en avais pas vraiment envie puisque j'étais d'accord avec elle. Sa réflexion me fit sourire et je ne pus m'empêcher de regarder Indra d'un air amusé. Par chance la moitié de mon visage était couvert et seuls mes yeux étaient visibles mais quelqu'un d'un peu observateur s'en serait tout de suite aperçu.

« Il ne me semble pas avoir insulté Heda, je n'ai juste clairement pas eu envie de te donner le nom de la personne que je sers. Si tu veux insinuer que je suis un traitre à l'alliance, libre à toi de le penser, mais jusqu'à preuve du contraire, il me semble que le Azgeda en fait toujours partie et que Mordh a autorisé à ce qu'on chasse du gibier pour un autre clan. »

Ca ne me faisait pas plaisir de la défendre et j'avais parlé avec beaucoup de lassitude dans la voix. Indra était chef de clan après tout, j'espérais simplement qu'elle ne critique pas Mordh devant n'importe qui, chef de clan ou non, Mordh était peut être capable de la faire assassiner. Et... je n'en avais pas très envie. Un sourire d'Indra c'était comme un banquet avec des Synëad partout ! Oui des Synëad partout et nus...
Un petit rire s'échappa à cette pensée que je couvrais avec une quinte de toux provoquée.

Je reportais mon attention sur Asrid qui avait parlé juste. Je m'approchais d'elle en regardant le ciel où quelques flocons se laissaient tomber jusqu'à nous.

« Nous te laissons faire ça, mais si cela ne marche pas nous reprendrons les traces laissées par le troupeau avant que la neige ne recouvre tout. »

Faisant signe à Synëad de me suivre, nous nous avancions jusqu'à l'entrée de la grotte pour en inspecter les traces au sol et humer l'air autour de nous. Mon instinct n'aimait pas vraiment ce lieux, c'était comme un piège mais... une bête ne piège pas les gens n'est-ce pas ? Je relevais mon trident, laissant mes yeux vagabonder vers les noirceurs de la caverne.

Chasse en Azgeda

Si Asrid essaye de faire une torche, elle y arrivera. Le feu qu’Indra a fait allumera les torches et vous aurez 2 torches, merci de préciser qui les tient

Mais alors que vous avancez vers l’interieur de la grotte, un bruit se fait entendre, et Octavia et Synead restent bloqués à l’exterieur. Derrière vous. Vous, vous devrez trouver un moyen de sortir, par un autre coté du coup… Eux, (si ils repostent

) sont à l’exterieur, libre d’aller ailleurs.

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liste des participants a écrit:: Asrid
Octavia
Indra
Synead
Arzhel

A force d’entêtement, la rouquine réussit à récupérer assez de tissu qu’elle a enduit de baume pour augmenter le temps de combustion des deux torches qu’elle a fait. Elle a dû sacrifier un bout de sa tunique et trouver un vieux bout de bandage pour faire l’autre, mais elle a réussi. Et finalement, elle n’est pas peu fière du résultat. Des années à vivre seule de son côté et à s’en sortir comme ça, à coup de débrouille et d’échange. Mais finalement, ça ne lui va pas si mal. Une fois les torches allumées, elle en tend une à Arzhel. C’est assez naturellement qu’elle garde l’autre et qu’elle prend les devants puisqu’elle connaît plutôt bien les méthodes à suivre puis chasser l’ours. Quoiqu’en théorie, il faudrait juste les enfumer et attendre de les voir sortir. Mais avant qu’elle n’ait eu le temps de le signaler, un bruit assourdissant se fait entendre accompagner d’un tremblement des parois. Et lorsqu’elle se retourne, elle s’aperçoit que l’entrée est obstruée par des gros rochers. Trop gros pour qu’ils ne le déplacent, d’autant plus qu’ils ne sont plus que trois. Silencieusement, elle espère que la seconde d’Indra et que le second du chef de Orst vont bien puis elle dit : « Bien… Espérons ne pas croiser un ours… ». Dehors, c’est déjà dangereux, mais dans les grottes c’est encore pire. Difficile d’esquiver les coups de griffes et les morsures. Et comme ils n’ont plus d’autres choix, alors Asrid avance en tendant l’oreille.

HJ – Au fait, j’ai oublié de vous le préciser mais Asrid parle en grou… J’ai juste eu la flemme de traduire XD

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