➢ DLW intrigue - I. Chasse en Azgeda #1

Le concours de celui qui aurait le dernier mot semblait être bien lancé et il y eut d’autres insinuations sur des traitrises, de ceux qui tourneraient le dos à l’alliance. Indra planta sa lance dans le sol pour s’attarder à construite une torche de fortune, sortant d’une de ses rares besaces un morceau de graisse animale. Il aurait été stupide de partir en chasse sans prévoir un minimum d’équipement, et Indra avait assez d’expérience pour ne rien laisser au hasard. « Je n’ai rien insinué, Arzhel. Mais si tu avances ces propos, c’est que tu as clairement une pensée sur le sujet. Celui qui prend une position défensive est qu’il se sent menacé. » Les étincelles jaillirent des pierres et bientôt, une flamme dansa sur le bout de la torche. Elle se releva, le feu illuminant ses traits. « Et ne viens pas dire que tu te sens menacé par ma personne. » Le rire n’eut pas vraiment le temps de naitre sur ses lèvres, quand la caverne s’effondra derrière eux, les séparant de leurs seconds.

Indra, mécontente, échappa un juron et après avoir vérifié qu’il n’y avait aucun moyen de faire demi-tour. « Bien… Espérons ne pas croiser un ours… » elle poussa un soupir, hochant la tête aux propos de la jeune chasseuse. « Tiens-toi prête à en croiser un, surtout. » Le trigedasleng était moins agressif qu’envers le chef de Orst. Elle récupéra son arme, avant d’ouvrir la marche, puisque Arhzle ne semblait pas vouloir le faire. « Ne faites pas de bruit inutile. » Autant ne pas réveiller l’ours qui dormait, s’il y en avait un.

Chasse en Azgeda

Les torches éclairent à peine le tunnel devant vous, mais à défaut de pouvoir faire demi-tour, vous vous aventurez dans ce potentiel dédale. Il y a définitivement une odeur d'animal dans les environs et, après quelques minutes de marche, vous arrivez dans une salle relativement large et spacieuse. De bruits d'ailes se font entendre et c'est une nuée de chauve-souris qui volent au dessus de vos tête. L'une encore jeune se percutera sur le visage de Arzhel avant de rejoindre les autre.

Plusieurs chemins sont à votre disposition. Suivrez-vous les chauves-souris en espérant qu'elles puissent vous guider vers la sortie, ou prendrez-vous un autre chemin, où l'air frais semble souffler?

Rappel des règles:
- Une réponse entre 5 et 15 lignes (bon si vous faites un peu plus c’est pas grave on ne vous mangera pas Razz

)
- Pas d'ordre
- Vous avez 6 jours pour répondre, sans quoi on sera trés méchant et on.... sautera votre tour.

liste des participants a écrit:: Asrid
Octavia
Indra
Synead
Arzhel

Armés de deux torches, les trois grounders ne peuvent plus qu’avancer. Et comme depuis le début, Asrid ignore les échanges verbaux entre les deux, puisqu’ils ne la concernent pas. Et de toute façon, elle n’a ni envie de s’en mêler, ni envie d’argumenter sur ses propres allégeances ce qui pourrait la mettre en danger. Donc, elle se fait discrète et silencieux. Une seconde nature pour elle. Puisqu’en dehors de Roheryn le cerf, elle n’a généralement personne à qui parler. Mais lorsqu’Indra s’adresse à elle, elle tourne la tête et écoute puis acquiesce. Bien sûr qu’elle est prête. Autant Indra semble agressive avec Arzhel autant lorsqu’elle s’adresse à Asrid, cela semble plus doux.

Plus ils avancent, plus Asrid est sur ses gardes. L’odeur est forte, animale. Un fauve se terre là, c’est de plus en plus évident. Et il y a peu de chance que quelqu’un ait pu survivre. Mais maintenant qu’ils sont là. En avançant dans la grotte, ils débouchent dans une salle plutôt spacieuse. Des bruits d’ailes se font bientôt entendre et elle se baisse pour éviter la nuée de chauve-souris qui prend bien vite la fuite dans l’un des tunnels. Mais c’est d’un autre dont provient l’air frais. Il est probable que les chauves-souris se soient déplacée uniquement parce qu’ils les ont dérangées. De nature, Asrid irait plutôt vers le tunnel d’où provient l’air frais en espérant que cela mène réellement vers l’extérieur.

Il y avait une tension tranquille dans le corps de Indra. Si sa fibre première faisait d’elle une guerrière, elle n’en restait pas moins une excellente chasseuse. Certes, ce n’était pas ses terres, mais évoluer dans les grottes était un environnement familier. La température était plus agréable qu’à l’extérieur et son nez n’eut aucun mal à s’habituer à l’odeur animal qui régnait dans l’air. Il ne restait plus qu’à trouver à quelle créature appartenait le parfum. Celui-ci, s’il était un résident de la caverne, pourrait surement les guider jusqu’à une autre sortie s’il était forcé à battre en retraite. L’arme du chef de guerre était principalement là pour ça. Non pas tuer d’un coup sec comme elle en aurait été capable si l’opportunité se présentait, mais blesser suffisamment n’importe quelle créature pour la forcer à fuir.

Dans le silence, Indra n’eut aucun mal à entendre les bruissements d’aile, malgré l’écho que leurs pas produisaient. D’instinct, elle se pencha en avant, relevant un peu plus la torche qu’elle avait en main pour repousser une partie de ces mammifères volants. Certaines sortes mutées pouvaient être particulièrement agressive. Indra ignorait si c’était le cas en Azgeda, mais elle ne voulait pas tenter sa chance. Quand elle se releva, elle sentit l’air frais et se tourna vers l’autre jeune femme, avant de désigner le chemin qui semblait leur offrir un souffle d’air, d’un mouvement de la tête.

Je préférais ne rien répondre, Indra ne m'aidait pas vraiment et continuait ses réflexions désobligeantes mais tant pis. J'étais même plutôt d'accord avec elle mais j'étais un bon menteur alors... Nous étions rentrés dans la grotte et j'abaissais mon masque alors que le feu d'Indra prenait. Au moins nous avions des torches maintenant, ça serait sans doute plus pratique pour avancer.
Mais la grotte s'effondra derrière nous, laissant Octavia et Synëad bloqués à l'extérieur. J'accourais prêt des rochers, essayant d'entendre le moindre son provenant de l'extérieur.

« Restez là, on va tenter de trouver une autre sortie. »

En temps normal, je ne m'y serais peut être pas aventuré sans Synëad, mais là j'étais en compagnie d'Indra et d'Asrid alors ça devrait aller. C'était de bonne guerrière alors bon... je ferais l'effort de me décoller de mon second pour une fois.
Alors que nous avancions, une nuée de chauve-souris sembla fuir la direction que nous prenions, et si mes alliés d'infortunes esquivèrent facilement les volatiles, je me pris une petite chauve-souris en plein dans la gueule.

« Outch... toi je devrais t'appeler Indra. »

Je lançais un regard rieur à Indra avant de reprendre de manière plus sérieuse.

« C'est quand même bizarre que la grotte se soit effondrée pile au moment où nous entrions... »

J'avais repris mon air habituel, ce n'était pas le moment de se chamailler de toute façon et puis nous avions une mission à tenir. Que ce soit Lexa ou Mordh, ni l'une ni l'autre n'accepterait un échec. Surtout que nous avions tous une réputation à tenir.

Chasse en Azgeda

Vous décidez de suivre l'air frais et après plusieurs centaines de mètres, vous arrivez à un aven: une ouverture vers l'extérieur, qui se trouve à une quinzaine de mètres du sol. Décidez-vous d'escalader jusque la sortie, ou de trouver un autre chemin?

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Au moment où la chauve-souris heurte le visage d’Arzhel, elle esquisse un léger sourire, qui disparait assez vite à la remarque de celui-ci, même si elle y devine un certain humour. Un ton plus léger que celui qu’il employait jusqu’à présent. Cela laisse espérer à la rouquine que l’ambiance sera plus détendue. Elle ne souhaite pas rire ou plaisanter avec eux, mais elle aimerait que la confiance leur permette de tisser des liens durables pour la paix entre leurs clans. D’autant plus avec les incertitudes qui l’habitent depuis la même de Syndra.

Au signe de tête d’Indra dans la direction de l’air frais, Asrid acquiesce. C’est une bonne idée l’air frais signifie qu’il y a forcément une sortie. Pas forcément immense, pas forcément accessible, mais au moins quelque chose. Alors quitte à s’aventurer dans les couloirs sombres, le chasseur préfère de loin aller dans la direction de l’air frais. Mais au terme du tunnel, l’ouverture vers l’extérieur est haute. Trop haute. Les deux autres pourraient peut-être y arriver, mais elle se doute qu’elle n’arrivera pas à grimper la quinzaine de mètre qui les sépare de cette fichue sortie.

« Damn em ! » Le chasseur a juré entre ses dents. D’une voix silencieuse elle dit : « Il faut revenir sur nos pas, avant qu’on ne nous tombe dessus ». On ? Un fauve ? Des grounders ? Elle ne sait pas vraiment. Mais dans le fond, Arzhel n’a pas tout à fait tort. C’est étonnant que l’entrée de la grotte se soit justement effondrée après leur passage. Elle ne sait pas à quoi il faut s’attendre, mais de toute évidence, c’est mauvais. Alors elle dégage de la lanière de cuir son disque lame. Avec la torche, elle ne peut pas sortir son arc. Mais au moins, elle ne restera pas sans défense.

Ses yeux n’avaient aucun mal à s’adapter à l’obscurité qui les avalait. Si les deux premiers mètres étaient illuminés pas les torches de fortune, Indra arrivait à deviner les contours de la grotte, des formations rocheuses qui auraient été dangereuses. Des chauves-souris qui passaient par là, alors que Arzhel n’était pas un assez bon guerrier pour les éviter. Il y eut une remarque et elle l’observa du coin de l’œil. « Tu as retrouvé ton sens de l’humour ? » C’était culoté de sa part, d’oser faire une remarque, alors qu’ils avaient manqués de s’entretuer parce que monsieur n’avait pas apprécié la première question de la cheffe de guerre.

Soit, ils arrivèrent à un aven et Indra considéra sérieusement la possibilité de grimper. Avant que Asrid ne vocalise une autre possibilité. Bien, si la chasseuse n’était pas apte à escalader, Indra n’allait pas la forcer. Elle plissa les lèvres. « D’accord. Cherchons une autre voie. » Et sous les mots d’Asrid, elle serra un peu plus la pointe de sa lance.

Chasse en Azgeda

Vous decidez de suivre une autre voie, c’est une sage décision car de l’ouverture qui se trouve à plusieurs mètres en hauteur, vous entendez un rugissement animal, avant de voir une pauvre créature tomber de l’avent. Libre à vous de l’observer, avant de revenir sur vos pas. Sur le retrour, Arzhel tomba dans un trou, sans qu’il ne se fasse mal.

A nouveau dans la grotte principal, un autre grommèlement se fait entendre et à la lumière des torches, vous devinez la forme non pas d’un ours (vous auriez préféré que ça en soit un), mais diverses ombres qui dessinent la meute de loups (6) qui vous a découvert.

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Hum décidément, nous n'avions pas de chance. Escalader jusqu'à la sortie était faisable mais sans doute pas sans danger. Toujours est-il qu'Asrid préféra trouver un autre chemin, ce qui ne me dérangeait pas plus que ça. Si nous pouvions éviter de nous mettre en danger inutilement ce n'était pas plus mal. Mais alors que nous décidions de chercher un autre chemin, une s'écrasa sur le sol. Je m'approchais pour voir de quoi il s'agissait.

« Quelqu'un peut venir éclairer ? »

Une biche n'avait rien à faire dans une grotte et vu son état, elle ne s'y était pas aventurée de son plein gré. Je fis signe à Asrid de regarder de plus près les blessures qui parsemaient le corps de la bête. Pensait-elle à la même chose que moi ?

« Vous en pensez quoi ? J'ai comme l'impression qu'on nous a attiré ici »

Cela faisait déjà deux événements étranges et je ne croyais pas aux coïncidences. Toujours est-il que le nouveau chemin emprunté, amenait lui aussi son lot de surprises. Je tombais dans un trou masqué par les ombres.

« Outch... »

Ridicule...

Alors qu’ils décident de faire demi-tour, un rugissement se fait entendre dehors. Animal, de toute évidence. Juste après une forme tombe de l’ouverture en hauteur. Lorsqu’Arzhel s’approche, Asrid le suis pour l’éclairer comme il l’a demandé. La biche est en sale état. Elle semble couverte de morsure. Elle range son arme puis la rouquine s’accroupit pour regarder de plus près les marques. Cela ressemble fort à un prédateur, mais quel prédateur pourrait se servir de cette ouverture comme d’un garde mangé ? Le chasseur n’arrive pas trop à se décider au final. Humain ? Prédateur ? L’effondrement de la grotte la pousserait vers l’humain. Les traces sur cette biche vers le prédateur. C’est difficile à dire. Une chose est sure, cela ne sent pas bon pour eux.

« C’est étrange comme procédé… » Elle relève les yeux sur l’ouverture puis se redresse en disant : « Trouvons une sortie ».

Asrid se redresse et suit les deux autres. En revenant vers la grotte, Arzhel tombe dans un trou. Asrid masque son demi-sourire avant de poursuivre son chemin jusqu’à la grotte principal. Et là, embusquée dans les ombres, la mauvaise surprise les attend. Un ours aurait été mieux. Les loups qui peuplent les terres Azgeda sont vicieux et agressifs. Ils sont de redoutables prédateurs. Et ils sont six. Largement de quoi les tuer tous les trois… D’autant plus qu’elle n’a pas son arc à la main, juste la torche. En d’autres circonstances, elle aurait jeté la torche, mais ils ont trop besoin de lumière alors elle la pose doucement, pour ne pas exciter les loups contre un gros rocher, non loin d’elle avant de tirer son arc toujours avec des gestes très lents. Elle les sent prêts à bondir, à attaquer. Alors elle se méfie d’autant plus. Une fois l’arc dégagé elle y encoche une flèche. De toute façon il ne faut pas rêver, ils ne vont pas passer leur chemin Donc Asrid profite du moment de flottement pour tirer la première flèche.

C’était définitivement étrange, oui. Maintenant les signes s’accumulaient et Indra croyait difficilement à une coïncidence. Il y avait définitivement quelque chose de louche. La méfiance naturelle du général de guerre avait peut-être une raison d’être. C’était ce Aamn qui avait insisté pour qu’une partie de chasse se déroule en Azgeda. Et Arzhel qui avait insisté pour qu’ils se rendent jusque la grotte. Les deux étaient relativement proche de la nouvelle reine. Ca ne lui plaisait pas. Mais pour l’heure, ils devaient se dépêcher de sortir de cette grotte et après un sourire sournois quand Arzhel tomba dans un trou, peu profond cependant, ils revinrent sur leurs pas. Indra les entendis, les grondements animals et lentement, elle se baissa, déposant sa torche sur le sol, laissant une source de lumière qui serait plus que salvatrice dans ce moment. Sa lance était prête à s’empaler sur la première créature qui lui sauterait dessus. « Laissez en au moins un en vie ! » C’était un murmure, mais elle ne doutait qu’aucune forme de vie n’aurait du mal à l’entendre. « Blessé, il pourrait nous amener jusque la sortie. » Et les bêtes s’élancèrent, Indra ripostant sans se faire attendre.

Chasse en Azgeda
Les loups se jettent sur la viande fraiche que vous représentez. La première flèche de Asrid se plante dans un loup, tandis qu'un autre se fait transpercer par la lance de Indra. Mais il n'y en a que un qui est mort quand [MALHEUR EVENEMENT PAUNA] celui avec une flèche ré-attaque, aidé par un deuxième, arrive sur Asrid et plante ses crocs dans son bras, tandis que l'autre s'en prend à sa jambe. Vous devez abattre les bêtes restantes, tout en venant en aide à la jeune chasseuse.

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Les loups nous attendaient, tapis dans l'ombre. J'en comptais cinq, mais bientôt un sixième montra le bout de son nez. Ces animaux étaient sans doute les plus intelligents du Azgeda et lorsqu'ils chassaient en meute il valait mieux être bien armé et expérimenté pour espérer survivre. Asrid engagea le combat et sa première flèche fit mouche comme on pouvait s'y attendre de sa part. Indra quant à elle empala un loup un peu trop proche d'elle mais je ne m'inquiétais pas vraiment de son cas, nous connaissions tous la robustesse de la guerrière. Si une bombe et un sniper n'arrivaient pas à la maintenir au sol, vous imaginez bien qu'un loup ne ferait pas le poids.

« Atten...tion. »

C'était trop tard, les deux loups s'étaient lancés sur Asrid. Je lançais mon trident sur celui accroché à sa jambe avant de dégainer mon épée pour l'aider à se débarrasser du loup qui mordait son bras.
Je tentais un assaut vers le coup de la bête en essayant de garder Asrid derrière moi pour la protéger de nouvelles attaques. Je récupérais mon trident en reprenant ma position, servant de rempart à la chasseresse.

Je ne connaissais pas l'étendue de sa blessure, mais j'espérais qu'elle puisse encore se servir de son arc. Une morsure de loup était très douloureux et j'en savais quelque chose, je préférais encore me prendre une balle.

« Indra ! Nous devons couvrir Asrid. »

Ce n'était pas tant pour Asrid que je m'inquiétais, mais aussi pour la chef du Trikru. En prenant Asrid comme excuse, j'avais plus de chance qu'Indra accepte de nous rejoindre. Au moins je pourrais couvrir ses arrières si elle était suffisamment proche. J'étais tout à fait conscient qu'elle pouvait se débarrasser seule de la meute, mais si on pouvait éviter qu'elle ne se blesse inutilement c'était préférable. Au moins elle ne serait pas affaibli si Mordh tentait quelque chose contre elle. Une Indra en pleine possession de ses moyens était aussi redoutable que dix bombes des Moutain Men.

Le loup que la rouquine a réussi à toucher avec sa flèche a décidé de se venger en se jetant sur elle aidé de l’un de ses compagnons. L’Azgeda serre les dents en sentant les leurs se refermer sur son bras et sur sa jambe et tente de s’en débarrasser comme elle. Lorsque le trident de Arzhel fauche celui qui s’en prend à sa jambe, son torse semble se relâcher un peu et elle respire plus facilement. De son autre bras elle tente d’attraper une flèche pour lui planter dans la tête et essayer d’aider Arzhel à s’en débarrasser de son épée. « Merci… ». Cela lui coute de le dire, mais son aide lui a vraiment été précieuse. Alors elle le remercie et c’est sincère.

Lorsque finalement, ils ont réussi à se débarrasser de ceux-là, elle regarde autour d’elle. Il semble qu’ils aient réussi à en tuer trois sur les six. La moitié. Mais elle a mal. Mal à la jambe surtout car son pantalon est moins épais que sa veste en fourrure. Même si elle sait que son bras est loin d’être épargné, ce n’est pas le pire. Malgré tout elle sait d’avance qu’elle aura du mal à ajuster ses prochains tirs. Mais il faut en tuer deux et en blesser un autre. Ce qui semble beaucoup plus dans ses compétences. Elle encoche une autre flèche et tire à nouveau cherchant à toucher l’un des loups à la cuisse. Resserrer les doigts sur son arc, tendre la corde et la sentir frotter contre son bras blessé lui tire un gémissement de douleur. Mais elle serre les dents à nouveau et se redresse pour encocher une nouvelle flèche et la tirer dans la direction d’un autre loup.

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