Let me go ! [PV Lexa]

Elle était d’une patience qui la surprenait elle même avec cet enfant – non, ce jeune adulte – venu du ciel. Pour elle, certes, ils étaient tous semblables à des enfants dans un monde qui était trop developpé pour eux. Mais ça ne voulait rien dire. Elle était une enfant elle aussi, une enfant qui avait du grandir trop vite. Et elle n’allait pas partir dans ces réflexions la. Elle ne pouvait pas se le permettre. Elle lui expliquait la patience, ou du moins elle le lui expliquerait. Point. C’était bien suffisant.

Et elle devait reconnaître être assez satisfaite qu’il tente d’être attentif. Et elle ne put s’empecher de se sentir toute réchauffée par de la joie quand il énonça son gout d’apprendre le Trigedasleng. Ca lui plu à Lexa, elle appréciait ce qu’il disait et la façon dont il le disait. « Sha. » Elle lui souriait presque. Bien sur ,e lle ne savait pas spécialement sourire Lexa, mais ça … faisait quelque chose de plus doux sur son visage derrière ses peintures de guerre. Et elle était adoucit la. Presque autant qu’avec Clarke, mais d’une maniere tout de même différente.

« Remettons nous en route alors. Le camps n’est plus très loin, et une nuit de repos nous sera profitable à tous. Demain tu commencera ton apprentissage. » Elle était contente. Peut être même qu’une fois la guerre finie ,elle prendrait elle son apprentissage en main. Une fois la montagne tombée elle aurait d’avantage de temps non ?

« Qu’en penses tu ? » Une chose était sure elle ne le forcerait pas à faire des choses contre son gré. Elle valait mieux que ça. Les terriens valaient mieux que ça.

Tu commenceras ton apprentissage. Cela sonnait comme une sentence. Pas mauvaise, qu'on se le dise, mais comme un fait inarrêtable. Comme dans les films où le héros se levait le lendemain pour commencer son entraînement sur une musique rythmé et féroce. Comme si l’œil du tigre allait s'ouvrir sur un montage accéléré des mois et années à venir.
Mais il n'y aurait pas de raccourci de ce genre. Pas plus qu'il n'aurait un entraînement non-stop. Parce qu'il faudrait déjà trouver quelqu'un pour lui apprendre et qu'ils étaient en guerre. Et que de toute façon, il ne resterait pas planter là à apprendre à se taire et à parler en laissant les autres se battre. Aussi avala t-il sa salive, considéra t-il l'alternative durant deux secondes, puis répondit :

« Ça me va ! »
Et ils reprirent la marche vers le campement, dans un silence tout relatif parce qu'aussi discret désirait il être, Xeren avait encore et toujours du travail. Heureusement, la fatigue cumulée lui faisait gardé la bouche fermé. Nul doute qu'il s’effondrerait sur n'importe quel lit, tapis de paille, pierre ou autre que l'on lui présenterait.