Den chit yu don sad in? | feat. Aram

Den chit yu don sad in?

Après de longs jours de voyage, le cortège était enfin arrivé à Skjer, la capitale dont tirait le nom de ce peuple du Nord. Cela faisait du bien à la reine de retrouver ce climat, et de revoir tout ce sol blanc. Revoir ses terres, ansi que son peuple lui faisait extrèmement de bien. Même si son moral était au plus bas depuis la perte de son cher époux et de son jeune frère, ce retour tant attendu au Nord lui réchauffait quelque peu son petit cœur brisé.  
L'hommage au défunts guerriers avait été rendu durant des heures, des heures fortes en émotions. Le bucher du roi était éteins depuis peu mais déjà Torvi avait séché ses larmes pour que son peuple qu'elle dirigeait à présent ne la considère pas comme faible, incapable de les guider. Hors, elle serait parfaitement à la hauteur, comme sur un champs de bataille. Elle s'était occupée durant des année de son fief, Kujik, et personne n'avait jamais contester son autorité, donc il n'y avait aucune raison pour qu'il n'en soit pas de meme à la tête du peuple du Nord. C'est d'ailleurs dans cette perspective qu'elle se rendit voir une connaissance, un fidèle allier de Raegar, son conseiller Aram. C'était toujours lui qui était en charge des terres du Nord lors des absences du couple royale.

Une fois arrivée devant l'habitat de l'homme, elle cogna à la porte et entra aussitôt, sans attendre de réponse. S'il était présent, tant mieux, s'il était absent, elle le ferait convoquer le lendemain. Fort heureusement, elle le trouva à l'intérieur, vacant à quelconque occupation.

Bonsoir Aram. Tu te doute certainement de la raison de ma présence.

Elle fit une pause, afin de s'avancer un peu plus dans la cabane observant un peu plus la décoration intérieure.  Avant d'enfin en venir au sujet de sa visite ici. Pourquoi prendre du temps alors qu'ils pourraient rapidement se pencher, ensemble, sur de futures représailles envers leurs ennemis.

Je te demande de devenir mon conseiller. De me conseiller aussi bien que tu l'a fait pour Raegar. Acceptes-tu ?    

Den chit yu don sad in?

Aram avait toujours été un conseiller compétent pour son époux, et il l'avait démontré durant l'absence du couple et de leur armée. A son retour, Torvi qui pensait devoir s'occuper elle-même d'organiser les funérailles pour tout les soldats tombés au front, n'avait eut à s'occuper de rien, le grand tatoué s'était occupé de tout. De grand bucher avaient été érigés sur la plage et un navire funéraire attendait le dernier voyage du roi. En fait, Aram était plus digne que Torvi d'être au pouvoir du clan du Nord. De plus, en lui, coulait le sang des Heda. Certes il n'avait pas été conduit à Polis lorsque cela s'était sû alors enfant, donc il ignorait sans doute tout ce qui faisait un bon dirigeant, mais au final non. Non, car il connaissait beaucoup de choses, il avait apprit aux côtés des grands Skjeran et avait finit par monter en grade jusqu'au poste de conseiller du roi. Et il était doué dans son domaine.

Torvi était entrer sans attendre qu'on lui ouvre la porte. Bien que reine, la politesse aurait voulu qu'elle attende, mais une fois de plus, elle avait commis une erreur. Mais son hôte ne lui en tint pas rigueur, en apparence en tout cas et s'inclina devant sa cheffe de clan. Torvi en avait profité pour regarder la décoration, elle qui n'avait jamais mit les pieds chez cet homme. J'ai une vague idée en effet. Aram était très perspicace ou bien peut-être qu'il s'attendait, ou espérait ce moment depuis l'annonce de la mort du roi. Pour Torvi, c'était une proposition tout à fait normale qu'elle lui avait proposée, de plus, elle était persuadé de trouver meilleur homme dans tout le royaume. Ça serait un immense honneur pour moi de vous aider dans cette tâche qu vous incombe. Votre mari était comme un frère pour moi, il est donc normal que je serve son épouse. Que je serve ma reine. Un faible sourire de remerciement s'afficha sur le visage de la blonde qui accepta à son tour la proposition de son désormais conseiller, s'asseyant sur une chaise.

Je te remercie grandement. Nous rendrons publique l'annonce demain. Elle déclina le verre qu'il lui proposait. Cela ira, merci.

Après tout, elle n'était pas venue jusque chez lui pour boire des verres, même si cela lui aurait fait le plus grand bien, de noyer son chagrin dans l'alcool, mais cela n'était en rien ce que son peuple attendait, demandait d'une reine. Non, sa présence était pour une toute autre chose, le travail. Et elle comptait bien s'y mettre dès à présent.

Bien. Tu n'es pas sans savoir qu'un jeune skaikru faisait partit du cortège...Il est près à se plier à nos lois et notre mode de vie. Que me conseilles-tu de faire de lui, Aram?

Ce n'était pas pour avoir un réel conseil, puisqu'elle avait déjà décidé de l'avenir du jeune John, et le tuer n'était pas dans ses projets, bien au contraire. S'il se montrait à la hauteur du clan, alors elle l'adopterait et ferait de lui le prince du Nord.  Mais pour l'instant, elle se garderait bien d'en faire part à son nouveau conseiller, préférant connaitre son point de vue au sujet du gamin, avant.

Aussi... lors d'un banquet en l'honneur de la victoire contre la montagne, j'ai comme qui dirait fait une erreur, en laissant entendre que je refusais la coalition. Ces longs jours de trajets m'ont fait comprendre mon erreur. Aujourd'hui, je crains pour la sécurité de notre peuple. La colère et la tristesses m'ont fait faire une terrible erreur. Mais à présent je crains que Lexa envoi des hommes sur nos terres...

Si à l'époque Raegar avait accepté de rejoindre la coalition, c'était justement pour que le peuple Skjeran soit en sécurité, que plus aucunes guerres touches de nouveau leurs terres, et ne fassent des victimes parmi les leurs. Une garantie de paix, voilà ce qui l'avait poussé à rejoindre les autres clans. Et Torvi, elle, avait certainement tout fichue en l'air à cause de sa colère, de sa réclamation du jeune Jasper. Elle qui avant n'avait ni peur ni regrets, éprouvait à présent ses sentiments, lui rappelant au passage des souvenirs d'une guerre passée dans laquelle son jeune fils avait été assassiné froidement pour affaiblir le couple. Cette tragédie qui l'avait frappée il y a de nombreuses années, Torvi refusait qu'une nouvelle de ce genre se reproduise.

Penses-tu que me rendre à Polis afin de prêter allégeance à Lexa et la coalition est une bonne idée. Cela nous mettrait à l’abri jusqu'à ce que l'heure des représailles soit venue.

Den chit yu don sad in?

Qu'entends-tu par "nous être utiles"? Cette phrase faisait peur à la jeune reine, car elle ne voulait pas que son petit protégé serve de boîte à informations ouvrable que sous la torture. Déjà parce que durant leur voyage jusqu'à Skjer ils avaient vu l'occasion de parler ensemble et que, par conséquent, elle s'était quelque peu attaché à lui, et ensuite parce qu'elle lui avait assuré qu'il ne lui arriverait rien de mal. Donc elle comptait tenir promesse, et surtout que les autres respectent sa décision, en commençant par Aram. Il est hors de question que cet enfant subisse la moindre blessure, quelle soit mentale ou physique. J'espère que tu m'as bien comprise! La reine espérait avoir été assez claire. Si ce n'était pas le cas, alors elle recommencerait à ordonner le bon traitement de John. Mais elle parlerait de son projet pour lui plus tard.

A présent, elle lui expliquait vaguement ce qui s'était passé lors du banquet pour célébrer la victoire contre la montagne. Torvi n'était plus du tout aussi fière que lors de cette soirée justement. Elle mesurait la gravité de son acte et de ce que ses paroles risquaient d'engendrer et s'en confia à son nouveau conseiller mais elle ne s'attendait pas à ce qu'il évoque une éventuelle faiblesse de sa part. Elle n'était pas faible, du moins, elle ne se considérait pas comme tel, juste un peu fragile mentalement à la suite des évènements, ce qui revenait à peu près au même en fin de compte... Aram avait peut-être raison après tout.

Une épouse effondrée? Tu te fiche de moi? Tu ne souhaite pas que mon peuple me prenne pour une faible mais pourtant, tu serais prêt à le laisser croire à Lexa... Qu'as-tu en tête? Penses-tu que je vais te laisser aller à Polis pour que tu me fasse passer pour une reine faible auprès des autres clans?

Oui elle était triste d'avoir perdu son mari, mais pas au point d'être incapable de diriger un royaume correctement ou de se rendre en personne à Polis. Cependant Aram avait raison sur un point. Ce n'était pas à elle de se déplacer à la capitale, mais à un ambassadeur, l'ancien étant revenu avec eux au Nord. Il n'y avait plus aucune présence Skjeran sur les terres du commandant, et cela était une mauvaise chose. Torvi n'avait pas eu le réflexe diplomatique de nommer un nouvel ambassadeur pour siéger au conseil à Polis.

Non. Demain je nommerais un ambassadeur qui s'occupera de cela et qui siègera à Polis. Je ne doute pas de tes capacités d'orateur Aram, seulement je préfèrerais que tu reste à Skjer. Notre peuple, et moi-même...avons besoin de tes talents.

Ce qui était vrai, Torvi, ne vivant plus à Skjer depuis des années, bien que s'y rendant régulièrement aurait besoin de ses connaissances, et puis surtout, il fallait qu'une forme d'autorité veille encore un peu sur leur capitale lorsqu'elle reprendrait la route vers son fief à elle, Kujik afin de rassurer son village et gérer quelques affaires.

Den chit yu don sad in?

Je comprends ta curiosité Aram, mais, je préfèrerais que tu t'occupe de son apprentissage. John ignore tout de nos coutumes, de nos lois, de notre mode de vie, j'aimerai vraiment que tu sois son professeur. Que tu lui apprenne tout ce qu'il y a à savoir sur nous, sans dévoilé le moindre détail sur notre armée ou nos techniques de défense cependant. La fête de Jol est bientôt, il faudrait qu'il sache à quoi cela correspond pour nous avant que l'on allume le feu. Puis-je compter sur toi, Aram? Pour m'aider à faire de cet enfant le prince que je souhaite qu'il devienne?

La bombe était lâché, elle ne voulait pas qu'il sache si tôt mais tant pis, autant que celui qui était à présent son conseiller connaisse ses plans pour le futur.

Torvi avait les nerfs à fleur de peau, elle se mettait un peu trop vite en colère, comprenant les mots de son conseiller de travers. Sans doute avait-elle besoin de repos. Cette guerre contre la montagne avait été très éprouvante et fatigante, de plus, ses blessures par balle mettait du temps à guérir et cela n'était pas très rassurant. Elle se voyait mal passer l'arme à gauche sans avoir nommé de successeur, surtout que celui auquel elle pensait depuis près d'une semaine ne connaissait encore rien sur son peuple. Sans oublié qu'elle tenait vraiment à venger la mort des siens avant de mourir. Très peu ici au Nord savait qu'elle avait été gravement blessée au combat. Certes son bras en bandoulière était un indice mais sa blessure reçue au ventre, elle s’efforçait de la garder secrète, bravant la douleur se tenant la plus droite possible en marchant, évitant de grimacer au moindre mouvement. Aram avait peut-être raison après tout, elle était faible, mais plus physiquement que mentalement. Elle avait perdue beaucoup de sang et le voyage à cheval jusqu'à Skjer n'avait pas été facile, mais elle avait survécu. Au prix de quoi? Aujourd'hui elle craignait une infection et ignorait si une prophétesse se trouvait dans les environs en ce moment. Elle se renseignerait après cet échange, reportant son attention sur les propos du grand brun tatoué.

Hmmm... Tu as peut-être raison, mais je préfère rester sur mes gardes avec elle. Depuis qu'une Skaikru s'est amourachée d'elle, elle est différente, certes, mais pas stupide. Avec le scandale que j'ai créé au banquet, Clarke Griffin pourrait lui demander d'avoir notre peuple sous surveillance. Et je soupçonne Lexa de céder à tout ses désirs. Nous devons jouer la prudence.

Sans tomber dans la paranoïa, Torvi préférait être prudente et évaluer toutes possibilité éventuelle contre son clan plutôt qu'attendre sagement et être prise par surprise. A peine venait-elle de rentrer dans son Nord natal, laissant la guerre contre la montagne derrière elle, qu'elle pensais déjà à se protéger en cas d'une nouvelle guerre justement. Peut-être que la perte de son mari et de son jeune frère l'avait plus atteins qu'elle n'osait le reconnaitre. Elle, qui, se prétendant forte, ne voulait pas vivre dans un deuil constant ni sombrer dans la folie comme la reine Azgeda. Torvi allait devoir vite se changer les idées, retourner quelques temps à Kujik et visiter d'autres village, car tout le monde n'avait pas eut l'occasion de rencontrer en personne le couple royal. Cette proximité avec son peuple, elle y tenait, elle n'avait jamais voulu être ce genre de personne inaccessible parce que puissante. Mais elle n'y arriverait sans doute pas sans fidèle conseillé pour veiller ses intérêts à Skjer, cependant, après avoir réfléchit quelques minutes, elle modifia sa décision, et laisserait donc Aram se rendre à Polis, pour rencontrer Lexa, mais surtout pour accompagner l'ambassadeur qui sera nommé pour siéger au conseil de Polis.

Où penses-tu être le plus utile Aram? Ici ou à Polis? Je suppose que tu y a des fouines, me trompe-je? La reine marqua une petite pause avant de reprendre. Dans ce cas, il est, en effet nécessaire que tu leur rende une petite visite. Tu partira à Polis avec l'ambassadeur au plus tôt. J'espère qu'à ton retour tu auras des choses intéressantes à me raconter. Je me chargerai de l'apprentissage du skaikru pendant ton absence.

Si tel était le cas comme certaines rumeurs le disait, alors cela leur serait grandement utile. Même en étant au Nord, la reine pourrait savoir ce qu'il se passait au sud dans les terres de la coalition et serait prête en cas d'attaque ou de visite surprise.

Den chit yu don sad in?

Lexa était un problème, pour Torvi, mais Torvi était aussi un problème pour Lexa et pour elle-même. Voilà qui rendait encore plus compliqué les choses. La reine Skjeran commençait à se sentir défaillante, certainement à cause de ses blessures dont elle ne prenait pas vraiment soin, ou bien à cause de la fatigue. Une chose était certaine en tout cas, elle avait besoin d'Aram, d'être conseillée par lui, même si le fait qu'il avale ses propos et accepte tout commençait à lui taper sur le système surtout en entendant de nouveau sa réponse. Il tâcherait de ne pas la décevoir... Comme elle s'y attendait, mais était-ce réellement sincère? Elle n'en savait rien, seul lui connaissait la réponse. Quoi qu'il en soit, Torvi ne répondit rien, préférant garder le silence et ses doutes, parce qu'elle préférait voir, plus tard, si Aram est un homme digne de confiance.

La décision de Torvi sur Polis avait été rapide...comme toutes les autres qu'elle prenant depuis la mort de Raegar. Peut-etre qu'elle n'a pas les épaules pour gouverner Après tout, la reine est avant tout une cheffe de guerre et accessoirement l'épouse d'un Roi, enfin... veuve d'un roi à présent. Son métier à elle c'était avant tout de conduire une armée au combat, pas de guider tout un peuple, ni prendre les décisions pour celui-ci...En réalité, elle n'avait aucune idée d'où tout cela allait la mener, elle et son peuple. Bien qu'elle ne s'inquiètait pas pour elle-même, le destin de son peuple était tout autre chose. Son peuple qu'elle souhaitait protéger par tout les moyens. C'est sans doute pour cela qu'elle avait changé d'avis  en autorisant Aram à se rendre à Polis. Certes pour présenter ses excuses à Lexa, mais surtout pour garantir la paix aux Skjeran.

J'ignore s'il s'agit d'une bonne décision ou non, mais tout ce que j'espère c'est éviter des représailles à cause de mon comportement... La meilleure nouvelle que tu pourrais rapporter serait l'annonce de la mort du skaikru, de la montagne ainsi que de Lexa et des autres natblida afin que je te place enfin à la tête des douze clans!

Torvi avait dit cela sechement, elle pensait ce qu'elle disait, et oui, l'idée de placer Aram sur le trône de Polis était très plaisante. Elle voulait le voir à la tête de la coalition. Parce que son sang avait la couleur idéale mais aussi car elle aurait de quoi faire pencher la balance de son côté au sujet des skaikru et de la montagne. Ces ennemis seraient enfin détruits et vengeance serait accomplie.

Den chit yu don sad in?

La reine Skjeran ne savait plus trop quoi dire. Elle, qui, en temps normal était du genre bavarde, avait simplement fait rapidement le tour de ce qu'elle avait à dire et demander. La fatigue y était pour beaucoup, mais aussi ses blessures qui comptaient mettre longtemps avant de cicatriser, sans parler du chagrin. Quoi qu'il en soit, elle avait demandé à Aram de partir dès le lendemain pour Polis, et il commençait à se faire tard. S'ils voulaient tout deux que les choses s'arrangent rapidement, elle devait le laisser préparer ses affaires pour son départ de demain.

Si elle était confiante? Non pas trop, mais depuis la guerre avec la montagne elle n'était plus confiante, certaine de rien. Cette guerre avait détruit sa vie presque tranquille, anéantissant tout espoir de donner un jour un successeur légitime à son époux. Ils vivaient certes loin l'un de l'autre mais ne s'aimaient pas moins pour autant, bien au contraire. Il leur avait fallut cela après la mort de leur fils, dix ans auparavant... Soit.

A Aram elle venait de lui avouer qu'elle préférait voir Lexa morte plutôt que de se soumettre à elle, mais elle n'avait pas le choix. Son peuple devait être protégé, elle se devait de le protéger. De tous les protéger. Patience ma reine... Un jour un Skjeran sera élevé au rang de Heda, mais en attendant... Il vous faut soigner vos blessures. Notre peuple peut survivre à la perte d'un roi, mais d'un roi et d'une reine j'en doute fortement.

Tu es le seul natblida Skjeran connus à ce jour, Aram. Ce Skjeran sera toi. Je l'espère. Nous allons tout faire pour en tout cas. Quant au reste... Le peuple Skjeran aura toujours un souverain, ne t'en fais pas.

Elle n'avait pas encore choisit. Enfin, presque. Elle voulait que le skaikru fraichement arrivé au Nord, lui succède lorsqu'elle viendrait à mourir, mais au cas où cela devrait arriver plus tôt que prévus, elle n'en savait rien. Elle ne s'était pas encore posée la question. En même temps, elle avait autre choses à gérer depuis son retour. Tout comme Aram.

Tu as raison. Je vais donc te laisser. N'oublies pas de te reposer aussi. Le voyage est épuisant, surtout en cette période de neige.

Et c'est sans rien dire de plus qu'elle se leva et quitta la pièce, non sans sourire de remerciement à son nouveau conseiller. Elle devait avoir confiance en lui. Cela serai peut-être difficile, mais à présent qu'elle est reine, elle n'a d'autre choix que de s'entourer de personnes intelligentes et tout aussi utile.