Raven - On récolte que ce qu'on sème [HOT]

On récolte que ce qu'on sème

Raven & Murphy

Au final, heureusement que tu étais là, sur ce campement, car au moins j'avais trouvé une occupation à m'occuper de toi, à t'aider à marcher quand tu avais du temps libre puisque bien sûr, tu avais souvent tes occupations de mécano ici moi...je n'avais pas grand chose. Non, personne n'avais besoin de moi ici, donc forcément...

Je me sentais assez inutile ici mais je ne me voyais pas à aller combattre au Mont Weather pour sauver des abruties qui n'avaient que voulut ma peau il y a quelques mois en arrière et surtout au côté des Terriens. Oh ça.. Y faudrait me payer la planète entière pour venir en aide, pour aider mais surtout collaborer avec eux. Oh non, ce n'était pas prêt d'arrivée ça et c'était d'ailleurs cette raison pour laquelle je n'étais plus vraiment le même, le bagarreur de service. Je préférais rester dans mon coins et attendre que tout ceci était finis pour pouvoir passer aux choses sérieuses puisque toutes les personnes importantes à la décision était sur le Mont. Je verrais avec eux comment prendre l'affaire, ce que j'avais découvert sur le continent que j'avais découvert avec Jaha. Oui, car une bombe nucléaire ce n'était pas rien après tout non ? D'ailleurs, il faudrait que je t'en parle, car comme tu étais une mécano, ça se peut que je me trompais, que cette bombe ne pouvait plus fonctionner vue le temps qu'elle était ainsi.. Bref. C'était pas le plus important pour le moment.

La journée venait de commencer pour moi. J'avais fait une bonne grâce matinée et après avoir mangé un morceau, j'avais donc pris la route vers donc le cœur de la navette, du moins des restants de l'Arche. Je ne savais pas exactement où tu te trouvais et comme il y avait encore beaucoup de pièces mais au bout d'un moment, je finis par trouver une grande salle, avec pas mal d'outils en tous genre, des papiers de partout et surtout toi au centre, à tenir une béquille. Mais tu ne semblais pas aller pour le mieux et je le comprends quand tu te mets à déchirer dans tous les sens ces papiers. Je plisse le front avant de m'approcher et de poser une main sur ton épaule :

« Wow, calme toi Raven, qu'est-ce qui t'arrive voyons ? » Demandais-je en te regardant droit dans les yeux, voyant que tu avais les larmes aux yeux. C'était bien la première fois que je te voyais dans un tel état de faiblesse et de tristesse. Bon ok, c'était pas vrai. Je t'avais vue très très mal avec la mort de Finn mais c'était pas trop la même chose sur ce coup.
« Tu veux en parler ? Même si je sais que je ne suis pas la bonne personne pour parler mais bon...On sait jamais. »

C'est vrai que c'était assez comique dans un sens, moi , John Murphy qui te demandait des nouvelles mais qui voulait t'aider si jamais tu étais mal. Mais bon, on pouvait parler maintenant tous les deux. On avait mis les points sur les I donc cela allait mieux.

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Kyle Wick était un beau connard. L'évidence aurait du la frapper plus tôt. Sauf qu'elle avait été suffisamment stupide pour tomber dans le panneau, pour se montrer suffisamment débile pour tomber de haut. Parce que dans le fond, c'était un peu ce qu'il s'était passé. Et ça faisait mal. Raven Reyes, la grande Raven, celle qui survivait à tout, celle qui était capable d'affronter le monde, voilà qu'elle se retrouvait à la traîne. Et voilà qu'elle était là, dans le vaisseau, à tout envoyer valser. Elle avait été trop maladroite, elle avait été à côté de la plaque, malgré tout ce qu'elle avait essayé de faire. Elle avait tenté d'y croire, mais elle n'y était pas parvenue et maintenant, elle était prise au piège. Appuyée sur sa jambe qui se faisait douloureuse, elle avait juste l'impression que le but était de rajouter une couche à tout cela. Elle avait mal oui, mais les possibilités n'étaient pas vraiment nombreuses, c'était chiant à souhait. Et les possibilités n'étaient pas vraiment très nombreuses et ça, c'était un problème, déjà. Elle regarda un instant ce qui l'entourait, elle avait tout explosé, en réalité. Elle avait tout secoué, elle avait tout retourné et c'était déprimant à souhait. Ca l'énervait tellement… La jeune femme n'avait pas vraiment voulu comprendre tout cela. C'était flippant. Et c'était énervant, aussi. Disons que les possibilités n'étaient pas nombreuses quoi. Il n'y avait pas beaucoup de matériel ici, mais elle avait été très méticuleuse, tout avait volé. De toute façon, elle s'en foutait. En cas de besoin, elle pourrait le reconstruire non ? Ou au pire, elle demanderait à Wick de le faire. Ce connard… Il avait dit qu'il n'était pas prêt pour se prendre la tête, qu'elle était trop compliquée, trop difficile à comprendre aussi. Il n'avait jamais rien compris de tout ceci et il n'avait pas non plus voulu comprendre, de toute façon. C'était perturbant. Mais il allait vraiment falloir qu'elle se reprenne. Tout envoyer chier, ça n'allait pas aider. Elle était à cran, à bout de nerfs et surtout, elle avait les larmes aux yeux. Elle était capable d'affronter le monde mais elle n'était pas foutue de faire face à une peine de cœur. Bravo meuf, ce n'était pas comme ça qu'elle alalit survivre à tout ce bordel hein. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle allait finir par craquer. Elle avait peur, et c'était clairement ce qui lui faisait peur, finalement.

Un bruit derrière elle la fit sursauter alors qu'elle était en train d'exploser une feuille qui s'était retrouvée sur son passage. Un soupir s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle fit face à Murphy. Elle posa son tas de petits bouts de papier et passa une main sur son visage. Il allait vraiment falloir qu'elle se reprenne et ça, c'était clairement nécessaire. Ce qui lui arrivait ? Elle était une femme, et malheureusement, elle avait des sentiments. Et lui hein ? Il était comment ? Ce genre de chose pouvait lui arriver ? Elle en doutait. Elle ne voulait pas le froisser mais jamais il n'avait semblé fragile. Sauf lorsqu'il avait parlé de ses parents, quand ils avaient été tous les deux, mais ça restait familiale, c'était différent. Là, elle parlait de sentiments, ça changeait la donne, non ? « John Murphy qui veut savoir comment je veux… Tu permets si cela me paraît bizarre… ? ». Elle soupira, elle n'avait pas la moindre raison de se montrer désagréable avec lui et pourtant, elle ne pouvait pas s'empêcher d'agir différemment, lorsqu'elle était de mauvaise humeur. Sans doute était-ce le problème. Pourtant, elle sut qu'elle n'avait aucune raison de lui parler comme ça presque aussitôt. Elle souffla, ferma doucement les yeux et fit de son mieux pour se remettre. Il était clairement préférable de faire comme ça. Oui, elle n'avait pas de doute. Il n'était pas la personne la plus sympa du monde, ça n'avait jamais été le cas. Et il allait vraiment falloir qu'elle se reprenne. « Pardon, je suis à cran… Figure-toi, John Murphy, que malgré tout ce qu'il se passe autour de nous, je chiale comme une merde pour un garçon ! ». Une larme roula sur sa joue alors qu'elle l'essuyait l'instant suivant. Elle se reprit presque aussitôt. La colère et la tristesse se battaient l'une avec l'autre. « Je suis une fille trop compliquée qui ne sait pas ce qu'elle veut, figure toi. Dans le fond, je voulais juste pouvoir souffler un peu, mais j'imagine que c'est trop demandé. Mais pourquoi je te parle de ça moi.. T'en as rien à foutre non ? Je veux dire… Même moi, je m'en fous. Ca n'a rien à faire dans cette situation, tu vois ? ». C'était vraiment bizarre. Et perturbant, aussi. Mais que pouvait-elle y faire hein ? Rien, bien sûr. Enfin bref. Elle s'y perdait là. Et surtout, elle tournait en rond, sans doute était-ce pire que tout. « Disons que ça m'irrite un peu. Pardon ». Elle se mit à rire. Bon, allez, elle devenait folle, c'était maintenant officiel !

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Raven & Murphy

La colère, la peine. C'est des sentiments que je ne connaissais que trop bien, donc c'est bien moi qui pouvais le mieux te comprendre à ce moment bien précis. Bon...Par contre la raison pour laquelle tu étais dans cet état... Pas vraiment. Non, je n'avais jamais vraiment eu de relation avec une fille alors honnêtement, je ne pouvais pas t'aider à ce niveau-là. Mes sourcils se plissent un peu en t'écoutant, voyant que tu avais une certaine amertume envers moi mais rien de bien grave. Je pouvais comprendre que cela faisait suer quand on avait des problèmes.

J'étais bien le premier à ne pas prendre mal quand on m'en foutais plein la tronche, pourquoi ? Car j'avais tout simplement l'habitude, j'avais l'habitude qu'on ne m'aime pas, j'avais l'habitude d'être détesté par tous alors bon...Tu ne faisais pas exception. Enfin si, un peu. Car nous deux, on discutait, on parlait, on rigolait même. Je m'avance donc en écoutant sans t'interrompre, comprenant alors que c'était une peine de cœur que tu venais de me faire, ce qui me fis légèrement rire, en plaidant coupable quand tu me regarde un peu ébété :

« Désolée j'pouvais pas m'en empêcher. Je ne pensais pas qu'avec tout ce qui c'était passé, qu'un mec te mettrait dans un état pareil. Au final, tu es vachement sensible, sentimentalement parlant. Mais bref, en effet ce n'est pas moi qui suis le mieux placé pour parler de ça » Dis-je en croisant les bras sur ma poitrine, tout en regardant les alentours avant donc de reposer mon regard sur ta personne, cherchant un peu mes mots :
« Le prend pas mal, mais ouais t'es une fille qui ne s'est pas ce qu'elle veut. Mais bon, qui sais vraiment ce qu'il veut pour l'heure, je pense qu'il y a pas grand monde. Mais bref tu t'en fous, c'est qu'il était pas pour toi, pis voilà. »

J'essayais à ma façon de t'aider mais je ne pense pas qu'au fond, je t'aidais sur ce coup. Tant pis, au moins j'essayais ce qui avait le mérite d'être sympa et quand même un peu attentionné avec toi, alors que c'était très rare de me voir comme ça. Je finis par m'asseoir sur le bord de la table où tu bossais, sans même vraiment savoir ce que t'y avais fait dessus mais bon, je m'en foutais. Je t'observe sans grande gêne, ayant bien sur une vanne à lancer mais pas sur que cela soit le bon moment, mais bon. Je ne pouvais pas faire autrement :

« Au final, fait comme tu as fait avec Bellamy, tu t'amuses et basta. Les sentiments c'est merdique, la preuve ça te fait souffrir. »

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Raven était quelqu'un de fort. Jamais elle n'était entrée dans la catégorie des faibles. Si, peut-être une fois, lorsqu'elle était enfant et qu'elle perdit sa mère. Enfin… En tout cas, lorsqu'elle réalisa que sa mère ne l'aiderait pas. Elle n'avait pas les épaules pour affronter tout ça, elle n'avait pas le cœur à survivre devant une si grosse douleur du cœur, une chose aussi étouffante, finalement, parce que c'était aussi de ça qu'il était question. Et elle aurait beau dire ce qu'elle voudrait, cela ne changerait rien, elle serait contrainte de faire avec, de toute évidence. Elle n'avait jamais été du genre à se plaindre, elle avait toujours tout gardé pour elle mais avec le temps, la jeune femme avait appris à réaliser qu'à défaut d'être forte avec la douleur physique, elle ne l'était absolument pas avec la douleur mental et relationnel. Une blessure ne pouvait pas lui faire autant de mal que ne lui en faisait la solitude et les blessures faites par ses proches. Ca avait commencé avec Finn, bien sûr, qui lui avait fait tellement de mal qu'elle n'avait pas su où donner de la tête. Et maintenant, Wick. Bien sûr qu'elle se sentait minable. Peut-être même qu'elle parviendrait à en dire, d'ici quelques jours. Mais à l'heure actuelle, cette douleur qui continuait à la prendre, de part en part, elle n'était absolument pas facile à vivre. Oui, sans doute que ce n'était pas en cassant tout qu'elle allait finir par se sentir mieux, elle ne disait pas le contraire, elle ne cherchait même pas à aller mieux, en plus de ça. Mais la jeune femme n'avait pas non plus envie de se prendre la tête. Alors oui, se faire voir par Murphy, ça n'aidait pas, parce qu'elle savait qu'il n'aurait pas la moindre pitié, elle savait qu'il serait détestable, elle savait aussi qu'il allait tout faire pour la faire craquer ou en tout cas, pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à se comporter comme ça. C'était sans doute mieux ouais, mais ça ne voulait pas dire que c'était facile, finalement. Elle avait davantage envie de souffler un bon coup, mais elle savait aussi que les possibilités n'étaient pas très nombreuses. Et forcément, cela ne manqua pas, au moment d'entendre son rire, elle ne put s'empêcher de grimacer. Elle aurait dû le voir venir, en fait. Forcément, il était insupportable, et tout ce genre de truc, ça devait lui échapper. Pourtant, elle ne pouvait pas non plus prétendre que ça la dérangeait tant que ça. Justement, elle ne voulait pas qu'on s'apitoie sur son sort. Justement, elle voulait qu'on lui dise que c'était de la merde, qu'il fallait qu'elle se reprenne. Ca pouvait sembler con ouais, mais elle en avait besoin.

Oui, un mec la mettait dans un tel état, et malgré le contexte de la Terre, des Grounders et des gens de la Montagne, elle ne pouvait pas s'empêcher d'être ridicule et de ne rien pouvoir faire contre ça. Elle le regarda croiser les bras, elle détourna le regard. Elle se trouvait ridicule mais dans le fond, elle ne parvenait pas vraiment à faire les choses dans le bon ordre, elle ne savait juste pas faire ce qu'il fallait, elle n'avait jamais compris, de toute manière, et elle n'essayait même pas de comprendre, finalement. Dans le fond, n'avait-elle pas besoin de ça ? Raven avait besoin d'être secouée, finalement et c'était sans doute la meilleure manière pour que cela arrive. Même si ça risquait de la chambouler. Mais elle l'était déjà sans doute bien assez. Elle était à côté de la plaque. Et elle avait le cœur en miette. Elle n'était plus rien. Si ce n'était une fille qui avait besoin de se sentir aimée. Mais les garçons ne semblaient pas lui porter un quelconque intérêt… Ou alors c'était juste un temps et ça finissait par la faire souffrir à mort. « J'ai juste l'impression qu'ils finissent tous par se lasser. Je dois être chiante comme nana. ». Elle haussa les épaules, essuyant ses joues pour une énième fois. Elle se sentait minable. Totalement minable même, mais en même temps, elle ne parvenait pas à se sentir mieux. Elle était paniquée par tout ça, par ces émotions qui continuaient de la dévorer, à chaque instant. Et ce n'était sans doute pas près de s'arrêter, en plus…

S'amuser hein ? Avec Bellamy, elle ne s'était pas amusée, justement, elle avait fait une erreur et c'ét'ait justement ce qui avait commencé à péter son moral. Elle n'avait rien voulu de tout ça, mais elle n'avais pas pu se résoudre à agir différemment parce qu'elle était en colère et qu'elle avait besoin de se sentir appréciée. Comme là, maintenant, alors que ses larmes semblaient enfin arrêter de couler. Là, seule avec Murphy, elle sentait la connerie poindre le bout de son nez… « Et toi John Murphy, tu voudrais de quelqu'un comme moi toi ? ». Elle n'osait plus le regarder. Dans le fond, elle ne savait même pas pourquoi elle lui demandait ça. D'un pas lent, presque mécanique, la jeune femme s'avança de lui, posant les mains sur son torse et ne tardant pas à plonger son regard dans celui du jeune homme...

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Raven & Murphy

Ah l'amour, c'était franchement un sentiment compliqué que je ne voulais même pas connaître quand je voyais ô combien cela pouvait retourner le cerveau. Je sais pas pourquoi ni comment, mais cela retournait vraiment le cerveau des gens, les changeaient. Je l'avais vu tellement de fois que cela ne me tentais même pas de connaître l'amour car oui, je n'avais jamais vraiment aimé une personne. C'est stupide n'est-ce pas ? Mais je pense que cela venait de mon traumatisme d'enfance donc je n'avais pas vraiment connu ce genre de chose. Le voulais-je ? Je savais pas, je n'en ressentais pas réellement le besoin car quand on ne goûtait pas à une chose, on ne pouvait pas savoir si cela nous manquait puisqu'on ignorait si c'était bon ou pas. Bon certes, j'avais déjà couché avec des filles et ce serait plus ça qui me manquerais pour l'heure que d'être amoureux de quelqu'un. Et puis honnêtement, qui pourrais aimer quelqu'un comme moi ?

Personne, j'en étais convaincu. Personne ne pourrait supporter une personne aussi caractérielle que moi et puis j'étais bien trop pénible. J'avais déjà du mal à m'occuper de moi-même alors m'occuper d'une fille, c'était carrément impossible... Je me sentais pas capable d'un truc pareil donc je préférais encore rester seul et faire des coups d'un soir quand j'en avais l'occasion. Mais c'est clair qu'avec tout ce qui venait de me tomber sur le bout du nez, je n'avais pas vraiment pensé à tout cela mais bon... Pour l'heure je m'emmerdais pas mal donc j'avais plus le temps de penser que d'habitude. Mais là, c'était surtout toi qui avait besoin de moi enfin...du peu que je pouvais t'aider car honnêtement, c'était pas moi le mieux placer dans cette affaire mais j'étais là, donc je voulais quand même te consoler un peu, un petit minimum quoi... J'écoute donc tes paroles, me rendant compte qu'au final, tu étais une fille qui n'était pas sur d'elle, qui doutait d'elle. Tu étais assez mal dans ta peau en faite, tu me ressemblais bien plus que je ne le voudrais et que toi aussi en somme. C'était amusant dans un sens. Enfin...D'avoir des vies aussi pénibles, bien sûr que non.

« Je sais pas. Je t'ai jamais vraiment vue avec un mec H24 depuis que j'te connais donc j'en sais rien. Mais ne crois pas que cela vient forcément de toi et exclusivement de toi. Finn était longtemps avec toi, il ne pensait pas te revoir c'était pas franchement un lassement. Pis l'autre mec-là, je ne sais pas qui c'est mais bon, il doit être un peu con pour t'avoir fait croire des choses donc t'en préoccupe plus, il méritait rien qu'une baffe et encore. » Dis-je en haussant les épaules, ne me doutant pas une seule seconde de ce que tu ferrais après mais surtout, qu'est-ce que tu me dirais. J'écarquille alors les yeux en te voyant faire et surtout dire, me demandant si t'étais pas en train de péter un câble là. Comment ça moi si j'arrivais à te supporter en couple ? Je me sens super mais alors super mal à l'aise et c'était bien la première fois qu'on me mettait dans une situation pareille tienne. J'eus un foutue frémissement dans le dos quand tu me touches le torse de la sorte, avant d'encrer mon regard acier dans le tien avant de glisser mes mains le long de tes bras dans une vague caresse mais ce n'était pas le but :

« Dis pas n'importe quoi. J'suis pas un mec qui peut avoir une copine, j'arrive déjà pas à me gérer correctement alors imagine. Quant à ta question, si j'étais pas le mec que je suis ça s'peux. T'es insupportable mais je n'aime pas les gens sans personnalité. » Ouais j'avais été sympa sur ce coup, j'essayais d'être gentil avec toi en restant honnête. Je retire donc tes mains de là, rompant le contact qui venait de se faire assez bizarrement. Je savais que tu étais impulsive et tu risquerais de regretter ton geste qui je t'avais laissé faire. Je finis par reculer en jetant un œil sur l'extérieur par une petite vitre, avant de soupirer profondément.Je savais que tu étais impulsive et tu risquerais de regretter ton geste qui je t'avais laissé faire.

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Il ne l'avait jamais vu avec un homme H24 ? Normal, ce n'était absolument pas son genre. Raven avait besoin de liberté.E t en général, ça finissait toujours par déranger. Avec Finn, oui, peut-être bien qu'il avait cru qu'elle était morte et qu'il avait le droit de faire ce qu'il voulait. Peut-être oui, mais il n'avait pas perdu de temps, à en croire certaines personnes sur le campement. Pour ce qu'il en était de Wick, il avait juste dit qu'il n'avait pas l'impression qu'elle comptait s'investir et qu'il n'était pas prêt pour gérer ça. Ce qui n'avait rien de réellement évident. C'était ce qui faisait le plus mal. Des sentiments ne semblaient pas être suffisamment fort pour lui. Et elle était incapable de comprendre. Elle préféra ne pas répondre, elle se contenta de détourner le regard. Ne rien ajouter, c'était plus facile pour elle, de toute manière, on ne pouvait pas non plus prétendre qu'il y avait vraiment quelque chose à dire, finalement. La douleur de la situation était déjà bien assez difficile à assumer pour qu'elle ne continue pas. Elle serra les dents, baissa le regard et s'arrêta là. Elle n'avait pas besoin de parler de tout ça. Murphy s'en foutait sans doute et pour sa part, elle n'avait pas vraiment envie de réfléchir bien longtemps. Où aurait bien pu se trouver l'intérêt hein ? Il n'y en avait pas, justement. Murphy se foutait de tout ça.

Ses mains sur son torse, son regard plongé dans le sien. Raven avait besoin de ça, c'était ainsi qu'elle fonctionnait. Bien sûr que ce n'était pas l'idée du siècle, bien sûr que c'était le genre de comportement qu'elle ne devait pas avoir et que c'était ridicule. Ca la définissait d'une manière qui n'était pas pour elle. Mais cela la définissait, malgré tout. La jeune femme n'était rien, sans attention, sans contact. Bien sûr, lorsqu'il lui demanda de ne pas dire n'importe quoi, elle détourna le regard. Ce rejet lui faisait mal, mais dans le fond, elle s'y était attendue. Il n'avait jamais manifesté d'intérêt, il n'avait jamais semblé attiré ou quelque chose. Après, elle n'avait jamais demandé à devenir sa copine, elle n'en était pas là, elle n'en avait pas le cœur. « Je ne demandais pas à être ta copine, Murphy. Je te demandais un peu de chaleur humaine... ». Ses bras retombèrent le long de son corps alors qu'elle ne savait plus vraiment quoi dire, elle se sentait maladroite. Et surtout, là, maintenant, elle se sentait rejeter. Ce qui ne rendait pas la situation plus aisée. « Ca se peut ? Et qu'est-ce qui change, exactement ? Je veux dire… Tu es qui tu es, et alors ? ». Elle ne comprenait pas où il voulait en venir. Essayait-il uniquement de se justifier ? Il n'y avait pas de solution miracle, il n'allait jamais y en avoir, de toute manière. De toute façon, si elle ne parvenait pas à attirer son attention, elle n'allait clairement pas se prendre la tête, elle n'en était pas là, et elle n'avait pas non plus envie de se prendre la tête. Surtout que ça ne risquait pas de servir à grand-chose. « Je suis insupportable ouais, j'imagine que ça, je peux l'admettre ». Mais elle s'en foutait. Genre… Totalement, en plus. Et pour cette raison, d'un geste rapide et furtif, elle posa ses lèvres sur celles de Murphy. Provocatrice ? C'était peut-être le terme. Mais lorsqu'elle n'était pas bien, elle était comme ça. Il fallait lui laisser du temps, ou craquer à ses pulsions, finalement. Elle se foutait bien de savoir si ça allait plaire ou pas, elle se moquait bien de voir ce qu'on pourrait dire à propos d'elle. Elle s'écarta alors, sans un seul regard dans sa direction, s'il ne voulait pas d'elle, et bien soit. Elle avait regretté ce qu'elle avait fait avec Bellamy oui. Quelques temps, uniquement, au jour d'aujourd'hui, elle s'en foutait. « N'est-ce pas pourtant toi qui vient de me dire que je devais m'amuser ? ». Sa colère semblait minimisée, maintenant, sans être pour autant calmée, bien sûr. Il y avait toujours cette douleur au fond d'elle, ce mal, qui courrait dans ses vaines.M ais elle allait mieux, et elle imaginait donc assez facilement qu'il y avait tout de même un peu de progrès. Et ça faisait du bien. Ne serait-ce qu'un peu. John Murphy était peut-être un con, mais c'était un con qui se soignait.

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Ta réaction ne m'étonne pas vraiment en fait, car j'avais bien compris que la dernière fois avec Bellamy, c'était un truc un peu similaire qui c'était déroulé, vu que j'avais vaguement compris que Finn draguait la blondasse donc bon. C'était ta vengeance à toi, d'avoir été vers Bellamy et tant mieux si cela ne t'avais pas dérangé, moi cela m'avais surtout fait rire de t'avoir vu sortir de la tente de Bellamy. Mais bon, tout ceci était du passé et je me moquais bien de savoir qui t'étais passé dessus. C'était juste con de faire ça juste par sentiment de manque ou de rejet de la part d'un type. J'avais vraiment cru que tu te suiciderais après la mort de Finn, vraiment. Tu avais mis un temps de fou pour t'en remettre, si ce n'est que tu t'étais vraiment remis ou non de sa disparition tien. En plus, les derniers temps avant qu'il ne trépasse ont étaient devenus assez pote tous les deux, cela m'avais gonflé de le voir mourir alors que genre Bellamy était encore en vie quoi. Ma fois, la vie était injuste et certains payait pour des choses qui auraient pus être évité par le biais d'une autre personne. Au fond, Finn et moi avions payé pour des injustices. Si Charlotte n'avait pas été tuée Wells, j'aurais pas connus un destin aussi merdique et si Finn n'avait pas côtoyer Clarke, il serait encore envie.

Oui, j'étais comme ça moi, à me ressasser le passé en boucle. J'avais que ça a faire de toute façon. Mais je préférais m'intéresser à ton cas aujourd'hui car je te voyais encore sous un autre angle et c'était assez marrant à voir bien que la provocation que tu me faisais commençais sacrément à me mettre mal à l'aise mais surtout dans un état proche du fait que je vais céder et je le sais. La provocation était la chose qui ne fallais jamais faire avec moi car on était sur de me trouver en retour. Et puis je n'avais pas touché une fille depuis si longtemps....Comment ne pas résister. Je résistais jusqu'à présent car tu étais une fille sympa et que je ne voulais pas que tu te serves de moi une fois pour me balancer après. Fin dans le sens ou je voulais qu'on garde une relation amicale et que cela ne capote pas tout si on s'envoyait en l'air tous les deux. En somme. Je lâche un léger soupir en t'écoutant, mais c'est bien ton baiser qui me laisse patois et me force à stopper toute pensée un peu rationnelle. Et le pire c'est que tu savais y faire, tu faisais mine d'être déçue et de t'éloigner après avoir balancé la bulle. Qu'est-ce que tu étais maligne toi.. Je t'observe alors brièvement, approchant d'un pas seulement pour te saisir par la taille. Bien sur que si que tu pouvais me plaire physiquement, tu me plaisais déjà. Mais c'était pas mon genre de le dire donc je disais rien. Je finis par plonger un court instant mon regard dans le tien avant de lancer :

« Que t'aille pas me dire que tu regrettes après, sinon ça va chauffer. » Et sans vraiment attendre de réponse de ta part, mes lèvres vinrent s'écraser sur les tiennes, dans un fougueux baiser que tu acceptes presque avec plaisir. Mes mains ne perdent pas leurs temps pour venir saisir tes hanches et caresser ton corps fin et surtout très appétissant. Oui, on ne pouvait pas dire que tu n'étais pas désirable. Tu étais bien fichu et au pire des cas, je m'en moquais bien pour l'heure de savoir si tu étais bien fichu ou pas.Le physique comptait pas tellement. Mes lèvres finissent par descendre le long de ton cou, mordillant légèrement ta gorge, avant de te soulever sans grande peine pour t'asseoir contre une sorte de marche surélevé proche de la grande table ou tu bossais, avant de commencer à te dévêtir en profitant pour caresser tes fines courbes à travers ce tissus qui allait vite finir au sol. J'avais hâte, cela devait se sentir. Mais qu'importe si cela te faisais du bien d'avoir de la chaleur humaine, tu devais t'en moquer.

Je retire donc ma veste ainsi que mon haut avec hâte, me moquant bien du fait que j'étais pas superbe à cause des trop plein de cicatrices qui barraient mon corps. J'évitais juste de les toucher ou de les regarder et cela allait. Je ne voulais pas de pitié des gens alors bon... J'espérais que tu me ferrais aucune remarque dessus. Je finis bien vite par saisir ton haut pour le soulever alors que mes lèvres reviennent capturer les tiennes, dans un énième baiser très peu chaste. Je finis brièvement par le rompre avant de dire :

« Bon à moins que tu veuilles que je déchire ton pantalon sans ménagement, tu ferrais mieux de l'enlever car j'ai pas trop envie de te faire mal en arrivant pas à te l'enlever. » Dis-je d'un ton légèrement amusé, préférant y prendre à la rigolade que de culpabiliser sur ça.
« Ou alors tu préfères que la chaleur humaine en reste là. » Oui,pure provoc mais j'étais comme ça.

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Bien sûr, lorsqu'elle s'éloigna, dans sa tête, tout était foutu, elle imaginait assez facilement qu'il ne voulait plus rien savoir d'elle, et, en même temps, elle n'avait pas non plus envie de se tracasser pour aussi peu de chose. Elle savait que ça ne servait à rien, et elle savait aussi qu'elle ne pouvait pas forcer quelqu'un à la toucher. De toute façon, ce n'était pas non plus son genre. Dans le fond, peut-être que c'était mieux comme ça oui, il était peut-être vraiment préférable pour elle de ne pas y réfléchir plus longtemps. Ca ne servait à rien, de toute manière, et elle n'avait pas particulièrement envie de se tracasser avec aussi peu de choses, elle ne voyait pas en quoi ça pouvait être utile, de toute façon. Ca ne servait à rien, oui, exactement. Et puis bon, il pouvait très bien ne pas vouloir d'elle, franchement. Il pouvait avoir mieux à penser, ou en pincer pour Clarke lui aussi… De toute façon, qui n'en pinçait pas pour elle hein ? Le fil de ses pensées fut interrompu par un bras passant autour de sa taille et lui coupant le souffle. Il l'attrapa alors qu'elle se demandait ce qu'il allait se passer. Allait-il finalement craquer ? Et surtout, pour quelle raison ? Etait-ce uniquement de la pitié ? Pourtant, alors que cette question ne semblait pas vouloir quitter ses pensées, il lui dit qu'elle n'avait pas intérêt à regretter après coup. Un sourire en coin se glissa sur les lèvres de la jeune femme juste avant qu'il ne l'embrasse. Ce n'était pas un doux baiser. C'était fougueux, violent et brutal. Mais c'était ce dont elle avait besoin. Elle ne voulait pas jouer la carte du sentimental, elle ne voulait pas se la jouer douce et tendre. Elle voulait que ce soit comme ça, elle voulait qu'il colle son corps contre le sien sans prudence. Elle ne voulait pas penser à Wick et lui, il avait tout fait pour être délicat à chaque fois, pour être doux et pour faire attention à tout ce qu'elle ressentait. Et il était absolument hors de question que ce genre de chose se reproduise, elle n'en avait pas les épaules. Il la touchait, ses mains se posant alors sur ses hanches. Il la désirait et le savoir la faisait sourire. Finalement, il avait envie d'elle et sans doute était-ce le cas depuis le début. Justement, pour cette raison, cela lui faisait du bien. Elle se sentait désirée, justement. Et elle refusait qu'on le lui reproche. Les lèvres de Murphy étaient dans son cou alors qu'elle cherchait à le presser davantage contre elle, gémissant alors qu'il mordillait son coup.

Avait-il eu une aventure avec quelqu'un depuis qu'ils étaient sur Terre ? Vu la haine qu'il attirait, elle imaginait que non. Cela faisait donc longtemps qu'il n'avait pas touché une femme et elle était assez… Contente de voir qu'elle allait être cette fille. Son empressement, son excitation… Elle ressentait tout ça. Il retira son haut, avant de s'occuper de celui de la jeune femme. Le temps de quelques secondes, elle regarda ses cicatrices. Elles étaient si nombreuses… Dûes à la barbarie des Grounders, bien sûr, lorsqu'il avait été torturé. Pour autant, elle préféra ne pas faire de commentaire, sachant pertinemment que cela allait briser le moment, si elle en parlait. Elles semblaient le dégoûter, en réalité, il ne semblait pas vouloir les regarder, de toute façon. Alors elle se dit qu'il ne fallait pas aborder le sujet. Elle posa ses mains sur ses épaules, et l'embrassa avec fougue, à son tour, tandis que sa main droite quittait l'épaule pour se glisser dans ses cheveux. Elle voulait le sentir plus près, encore. Elle était brûlante, désireuse de plus.

Lorsqu'il s'écarta et parla de son pantalon, elle ne put s'empêcher de rire. Genre les fringues sont si communs que ça, par ici ? Il était hors de question qu'il le déchire ! « Si tu le déchires, faudra que tu me files le tiens ! Ou alors, que tu m'en fabriques un ! ». Dans le fond, était-il uniquement question du pantalon, ou parlait-il de sa jambe et de son atèle. Il ne pouvait pas lui faire mal, bien sûr, elle ne ressentait plus rien, mais s'il cassait son atèle, elle ne savait pas si elle pourrait en avoir une autre tout de suite… Elle retira son atèle, le plus rapidement possible puis, plongeant son regard dans celui du jeune homme, entreprit de retirer son pantalon, de la façon la plus langoureuse qui soit. Sans doute trop lente aussi, pour lui. Mais elle n'en avait que faire, un sourire en coin sur les lèvres, le défiant du regard. « John Murphy, maintenant que je n'ai plus mon pantalon, t'as plutôt intérêt à revenir ici ». Bien sûr, ses mouvements se faisaient bien plus lent, tant qu'elle était debout. Sur une seule jambe, les possibilités étaient bien trop peu nombreuses. Ainsi, elle se réinstalla là où il l'avait assise, et l'attrapant par le pantalon, elle l'attira à elle, l'installant entre ses jambes, tandis que ses lèvres se reposait sur les siennes. Ainsi, en sous vêtement, elle espérait qu'il ne reviendrait pas sur sa décision. Et elle espérait aussi, par la même occasion, que personne n'allait se pointer. De toute façon, on l'avait vu entrer telle une furie dans le vaisseau, on allait la laisser tranquille… Il n'y avait que Murphy pour entrer, tiens..

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Raven & Murphy

C'est vrai que je n'aimais pas vraiment parler de moi. Je n'aimais pas qu'on s'apitoie sur mon sort, même si j'étais mourant ou quoique ce soit. C'était ainsi et je survivais quand même. Certes, je ne savais pas le bienfait d'être aimé hormis quand j'étais gosse mais ça, je m'en rappelais même pas. C'est sans doute ça dans le fond qui me faisais ne pas aimer facilement les gens, du moins être capable d'aimer une fille. Je n'avais jamais vraiment reçu d'amour que j'étais incapable d'en donner ne connaissant que peu se sentiment presque étranger à mes yeux. Sans doute que je vivrais sans, sans doute que j'aurais pas la chance de vivre assez longtemps pour en connaître la joie. Mais bon, c'était ainsi et je ne profitais malheureusement pas assez de la vie et je ne le savais que trop bien. J'avais quand même le mérite d'être pleinement moi-même, quitte à donc me faire détester par tous, comme cela l'était pour le moment. Enfin...Il y avait quelques exceptions comme toi par exemple. Je ne savais pas vraiment comment tu faisais pour me supporter enfaîte. Sans doute parce qu'on se ressemblais et on voulait bien se comprendre peut-être.

Ce n'était pas vraiment de la pitié que j'avais, juste que j'osais pas trop te toucher de peur de te faire mal, n'étant même pas sur de réussir à enlever ton atèle donc je préférais que tu l'enlèves de toi-même comme ça, on évitait les risques. Et puis si je l'avais fait moi-même, je n'aurais pas eu ce spectacle plus qu'exquis de toi en train d'enlever d'une façon particulièrement sexy ton pantalon. Bougre, j'en avais presque eu des frissons dans le dos tien. Tu savais que trop bien comment faire craquer un mec, comment lui faire monter la pression et grand dieu que cela marchait bien avec moi, vilaine que tu étais. Un sourire légèrement taquin et intéressé reste suspendu à mes lèvres alors que je me laisse tirer par le pantalon par tes soins, glissant entre tes cuisses que j'écarte davantage, tout en les caressant légèrement, te surplombant légèrement en te regardant dans les yeux, après avoir rompu le baiser :

« Limite j'aime bien ton petit côté dominatrice et autoritaire. Autant cela m'aurais fais chier de base si c'était quelqu'un d'autre mais venant de toi, ça te rend encore plus désirable. » Dis-je sans aucun complexe, laissant un sourire bien agrandi se former, avant de venir saisir ta bouche et ta langue pour un autre baiser encore plus passionnée. D'un simple coup je retire mon pantalon avant de te coller tout contre moi en t'ayant un peu relevé. Je jette un œil sur le côté, voyant une couchette qui ferra l'affaire. Je te saisis par les cuisses, te soulevant donc en te lâchant donc sur le lit, avec une certaine douceur car je ne voulais pas non plus te faire mal en te balançant dans le lit quoi, avant de profiter du fait que tu sois encore légèrement surélevé pour te retirer cette fichue brassière qui m'empêchais grandement de profiter de ta jolie poitrine que je prends bien soin de toucher une fois mis à nue. C'était tellement plus agréable de toucher les seins d'une femme que de subir des tortures et la traversée d'un désert, c'est évident. Mon bassin vint se coller en un coup sec au tien, t'offrant déjà toute l'attention que tu voulais me concernant et te prouvant bien que tu me faisais de l'effet. Y'en fallait pas beaucoup avec moi faut dire aussi... Mais bref. Mes doigts descendent lentement sur ton ventre et tes hanches, te caressant encore un peu avant de baisser ton sous-vêtement qui était l'unique barrière entre nous, enfin en comptant aussi le mien, le retirant à la hâte et le balançant dans un coin de la pièce sans ménagement avant de laisser mes lèvres descendre le long de ton joli corps , m'attardant un bon moment sur ta poitrine que je malmène par des morsures mais pas non plus douloureuse, juste pour te faire languir encore plus. Je décide bien vite de baiser mon caleçon pour en venir au fait, car j'en avais marre de languir aussi sur le coup. Après une petite préparation entre tes cuisses par des caresses toute aussi brûlante que mes baisers, je te pénètre un peu vivement mais sans être une brute de première, mais cela n'allait pas durer. La sensation m'avait tellement manqué que j'allais pas me gêner pour donner de toute ma personne pour satisfaire nos petites envies. Après un vague regard sur ta personne pour vérifier que tout allait bien, je commence des va-et-vient assez rapides, alors que je ne cessais de taquiner ta gorge et tes lèvres de baisers toujours aussi fougueux. J'avais chaud mais après avoir traversé un désert, cela me paraissais bien mince comme chaleur, donc au moins tu n'aurais pas un mec transpirant facilement en face de toi.

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Elle n'avait pas envie de le voir s'imaginer qu'elle avait pitié. Pour un quelconque moment sentimental, ils pourraient très bien aborder le sujet plus tard, parce que ça, c'était pas vraiment le moment. Et surtout, ele n'était pas vraiment convaincu de voir un moment sentimental se pointer, entre eux, ce n'était pas vraiment ce à quoi elle pouvait penser, quand elle songeait à Murphy. Oui, bien sûr qu'elle ne le détestait pas et qu'elle était plus ou moins attachée à lui. Mais parler de sentiments ? Il ne fallait pas non plus pousser. Ce n'était pas parce qu'elle était à moitié nue dans ses bras qu'elle allait tomber sous le charme du jeune homme. Il lui fallait du temps, en tout cas, clairement du temps, en plus de ça. Là, elle voulait son corps pour le reste, peut-être qu'ils en parleraient un autre jour, mais ce jour ne semblait pas encore être arrivé. Bordel, il était fou de voir à quel point elle pouvait parfois tourner en rond, en tout cas. Et il tait grand temps pour elle d'arrêter d'autant penser. Là, disons qu'il fallait plutôt qu'elle se penche sur le fait qu'il soit entre ses cuisses. Ca semblait déjà plus intéressant et plus immédiat, par la même occasion. « Désirable hein ? Voyons Murphy, tu peux le dire qu'autoritaire ou pas, tu me désires, là, tu ne peux pas vraiment me mentir ». Amusée, elle pressa une nouvelle fois son corps au sien, comme si elle voulait qu'ils fusionnent, ses lèvres s'aventurant dans le cou du jeune homme, sa langue s'y glissant également..

Il retira son pantalon et regarda autour de vous. Yup, la couchette sur le côté promettait d'être davantage confortable et pratique mais là, elle ne pouvait plus vraiment marcher vers là bas. Heureusement, elle n'eut pas à s'en soucier, puisqu'il la porta jusqu'à la couche. « Et bah, je m'attendais presque à ce que tu me balances sur le truc… Tu essaies de faire dans la douceur, finalement ? ». Bah quoi ? Il retira la brassière de Raven alors qu'elle pouvait sentir entre ses jambes tout le désir qu'il semblait ressentir pour elle. Ses gémissements ne s'arrêtaient plus, finalement, tandis que les lèvres du jeune homme se glissait sur ses seins alors que ses mains s’affairaient à s'occuper de sa culotte. Une fois totalement nue, il la pénétra, alors qu'elle gémissait encore plus fort. Elle espérait qu'on n'entendait rien, de dehors. Mais elle savait qu'il pouvait y avoir quelqu'un non loin. Peu importait, seul comptait le moment présent. « Ce n'est pas le moment d'être lent, Murphy ! ». Elle se mit à rire légèrement, alors que l'instant suivant, elle se cambrait, le pressant contre elle, et le poussant à aller plus vite en glissant ses mains sur ses fesses. Si elle en avait eu la possibilité, l'équilibre et tout ça, elle se serait sans doute mise au dessus de lui. Mais avec sa patte folle, elle était déséquilibrée et non, tomber pendant l'acte, ça n'avait pas grand-chose de sexy. De ce fait, elle préférait éviter. Cela semblait relativement normal.

Elle posa ses lèvres sur celle du jeune homme, mêlant leurs langues pour un baiser fiévreux. Elle était en train de coucher avec John Murphy, et c'était assez étrange, lorsqu'elle y réfléchissait. Mais elle s'en moquait. Et justement pour cette raison, elle accéléra encore plus la cadence, bougeant le bassin elle aussi, enserrant sa taille de ses jambes (forçant, évidemment, pour sa jambe inactive), ses mains explorant le corps du jeune homme. Elle lui mordit même l'épaule, pas trop fort, évidemment, mais suffisamment pour lui arracher un grognement. En tout cas, devant tant de sauvagerie et de désir, il semblait évident que la jeune femme n'allait pas tenir très longtemps avant l'orgasme… Et il était facile de deviner qu'il en serait de même pour lui..

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Raven & Murphy

Oh oui, je ne tiendrais pas longtemps si tu gémissais autant et tu me faisais autant d'effet. Car là franchement, tu m'excitais chaque seconde un peu plus, je me demandais vraiment comment c'était possible d'être plus excité que je ne l'étais déjà. Ah...Sacré Raven. Au final, je ne regrettais pas du tout d'avoir cédé à la tentation car au final, retrouver ses sensations-là, c'était le pied. Bon, je me disais que tu allais regretter ou alors plus vouloir me voir après ça, vue comment cela c'était passé avec Bellamy donc cela m'emmerdais un peu. Fin je pensais que cela pourrait se passer comme ça, mais pour le coup je m'en préoccupais pas vraiment, on verrait en temps et en heure. Comme le disait mon père : Chaque chose en son temps. Et là, c'était surtout le temps de s'envoyer en l'air avec notre ancienne mécano du campement, fin..Tu l'étais toujours mais voilà quoi.

Je ne pus cependant m'empêcher de légèrement pouffer suite à ta semi vanne concernant la rapidité de mes mouvements qui n'était apparemment pas assez pour toi. Pourquoi je l'avais senti venir celle-là ? Car au final tu étais comme moi donc les vannes, c'était un peu notre façon à nous de suivre et d'exister en faite. On n'aimait pas être sérieux fin..Cela nous permettait d'éviter de penser à des mauvaises choses, à des problèmes qui nous hantaient l'esprit. Je te vol un baiser en guise de réponse avant donc d'accélérer la cadence, faisant de temps à autre des pauses pour te faire râler car je savais que tu le ferrais avant de reprendre un rythme plus soutenu tout en maintenant tes jambes écartées et pour ainsi réussir plus facilement mes mouvements. Bordel, comment ne pas devenir accro hein ? C'était le seul truc plaisant que j'avais fait sur Terre, cela me débectait complètement... Pis cela me faisais chier d'avoir attendu autant pour une partie de jambes en l'air mais bon. Au moins j'avais la bonne fille en face, car tu savais plutôt bien te faire désirer, tu savais aussi plutôt bien faire grimper la température et bordel que tu donnais envie de continuer toute la nuit rien que pour t'entendre exprimer tout le plaisir que tu pouvais ressentir là, tout de suite. Et bordel que je sentais le moment fatidique arrivé, je devais vraiment me retenir pour pas déjà me laisser aller. J'aurais sérieusement voulu te mettre la main devant la bouche pour que t'arrête de gémir et de me mordre comme ça, car cela faisait arriver la chose encore plus vite.

« Bordel, tu vas me faire céder avant l'heure, j'te jure que je me vengerais.. » Dis-je dans un grognement, alors que mes mains pressent tes seins, te faisant lâcher un gémissement encore plus fort, ce qui est vite raison de moi. J'eu quand même la bonté et l'intelligence d'esprit de me retirer de toi pour me laisser aller, car sans façon, je ne voulais pas qu'un jour tu t'amènes avec un ventre de deux mètres de long, en disant que j'étais bientôt père. Non merci ! Je me laisse tomber légèrement sur le côté, remplaçant mes cheveux en arrière en reprenant mon souffle, franchement bien. Je ne dis rien pendant quelques secondes, avant de légèrement me redresser sur les coudes pour t'observer avant de lâcher :

« Bah franchement, si les mecs que t'a eu se sont lassés de toi, c'est franchement parce que tu ne leur faisais pas ça, car impossible qu'on se lasse d'une fille qui envoie autant au lit. »
Oui, un compliment un peu sarcastique dans le fond, mais c'était du moi tout craché.

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Se venger hein ? Raven se demanda comment il pourrait bien se venger, à propos de ça, mais elle imaginait qu'il lui montrerait bien assez vite de quoi il était question. Allait-elle regretter ce qu'elle était en train de faire ? Sans doute oui, mais la suite dépendrait surtout de la suite de leur relation. Bizarrement, malgré tout ce qui avait pu se passer entre eux, elle s'était attachée à lui, ils avaient sympathisé, ils étaient amis. Oui, sans doute pouvait-elle au moins dire ça, bien qu'elle n'en soit pas totalement certaine. Disons en tout cas qu'elle avait envie d'y croire, ne serait-ce qu'un peu. Du coup, forcément, cette histoire allait foutre la merde dans tout ça. Mais à défaut d'être jeunes, ils étaient des adultes. Et c'était justement pour cette raison qu'elle préférait attendre de voir. Avec Bellamy, c'était différent, elle regrettait parce qu'elle n'avait fait que de se venger, elle avait uniquement voulu attirer l'attention de Finn. Là, voulait-elle attirer l'attention de Wick ? Non, du tout. Elle avait juste voulu se sentir désirée et Murphy avait pleinement répondu à l'appel. Et plus encore, quand on voyait ce qu'elle pouvait gémir depuis qu'ils faisaient leur petite affaire. « Te venger hein ? On en parlera plus tard, tu veux bien. Pour le moment, parlons plaisir ». Elle sourit mais ne tarda pas à grogner alors qu'il pressait ses seins. Le son de trop, sembla-t-il puisque Murphy ne tarda pas à se retirer. Un point pour lui, au moins, il se souciait du futur. Elle n'allait clairement pas lui reprocher de ne pas vouloir avoir un gosse hein, ils n'étaient pas du tout dans la bonne situation pour ça et de toute façon, clairement pas avant 20 ans ! Au moins !

Elle était haletante, elle avait bien du mal à respirer et regardait le plafond, tandis qu'il s'installait à côté d'elle. Un léger silence se glissa entre eux et pourtant, il n'était pas dérangeant, c'était un silence post ébat, ils avaient bien le droit de souffler un peu ! Il ne tarda pas pourtant à se redresser sur ses coudes pour la regarda, allant jusqu'à dire qu'il ne comprenait pas qu'on puisse se lasser d'elle. Cela la fit sourire, étonnée qu'il puisse lui faire un compliment. Bon, c'était un compliment sexuel mais ça restait un compliment. « Aucune idée. Faudra peut-être refaire ça plusieurs fois à l'avenir, pour voir si tu finis par te lasser, tu me feras un compte rendu ! ». Elle le regarda du coin de l'oeil, pour voir sa réaction. Et bien oui, elle ne parlait pas de regret, elle parlait même de remettre ça. Ca avait été un très bon moment, elle n'avait pas été… Aussi comblée avec Wick. Un point qui avait manqué dans toute la tendresse dont il avait fait preuve. Dans le fond… C'était vachement chiant quant c'était trop niais. Disons par contre, qu'il était sans doute préférable pour elle d'arrêter de penser à lui. « Je te proposerais bien de rester allongés là, tranquille, mais je crois que si quelqu'un entre, il risque de ne pas comprendre. Enfin.. Si, il va un peu trop comprendre, justement. ». Elle tira sur la fine couverture qui se trouver sur la couche pour les couvrir un peu, tous les deux. Elle la coinça sur elle pour qu'on ne voit plus rien à partir de la poitrine.. Observant la pièce, elle se demanda où avait bien pu partir sa culotte dans toute cette histoire. Elle se tourna vers lui, déposant un baiser sur ses lèvres avant d'essayer de se relever. Mauvais mouvement, elle retomba aussitôt. Pas facile de se relever d'une couchette aussi basse lorsqu'on n'a qu'une jambe fonctionnelle. Mais hors de question pour elle de s'en offusquer. « Bon, encore un peu, finalement. ». Elle haussa les épaules, et ne sut pas vraiment quoi faire. Aller vers lui ? Faire comme s'ils n'étaient qu'amis ? Dans le fond, c'était ce qu'ils étaient hein ! Mais ils venaient de coucher ensemble quoi. C'était différent d'avec Bellamy, où elle avait tellement eu honte d'elle même qu'elle avait aussitôt pris le large. Mais en même temps… Ils n'allaient pas se faire une promesse d'histoire éternelle non ? « Si tu comptes te lever et que tu vois mes fringues, tu es prié de tout envoyer par ici. Sinon, je vais devoir te frapper ». Une lueur de défi dans le regard, la jeune femme s'installa sur le ventre, appuyée sur ses coudes.

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Mais quelle partie de jambes en l'air, il n'y avait sérieusement plus aucune façon de regretter ce moment, qui franchement avait été parfait. Oh oui, je regrettais même plus de ne rien avoir fait depuis quelque temps car ce moment avait été idéal et surtout top. L'attente valait bien le coup et au moins, j'avais pas fait le con en touchant une fille qui était protégée par quelqu'un ou en couple avec quelqu'un d'autre. Nous étions tout deux libres de faire comme bon nous semblais et pas qu'une fois, ce que tu venais en plus de dire. Je ne pus m'empêcher de laisser un semblant de rire s'échapper de ma gorge quand tu me dis donc qu'on pourrait recommencer pour vérifier si je me lassais ou non. Involontairement, tu me donnais quand même la satisfaction d'avoir été comblé sexuellement là, du coup je n'en étais pas moins fière. Je t'observe avec ce même sourire avant de répondre :
« Et bien, vu que je dois me venger de m'avoir fait céder aussi vite, en effet on va devoir reproduire cet événement une fois ou deux. Si ce n'est plus. » Oh ça ouais, je n'allais pas dire non si tu me le proposais c'était évident. On se rendait service entre amis non ? Oui fin..Des amis qui s'envoyaient en l'air quoi. C'était franchement un bon plan tout ça. Je savais que de toute manière, je pourrais que sympathiser avec toi, ici. On avait vécu des choses pas top et on était les seuls à pouvoir vraiment se comprendre même si on en parlait pas. Je te laisse m'embrasser, étant un peu surpris que tu veuilles encore m'embrasser même une fois l'ébat finis. Bon au moins tu étais assez tactile et apparemment pas en train de regretter tout ça. Tant mieux. Je glisse une mèche de tes cheveux derrière ton oreille avant de jeter un coup d'œil à la salle qui était grande et ou surtout venait de résonner un bel ébat. Je m'en foutais bien moi qu'on nous est entendus, qu'est-ce que cela pouvait leur faire qu'on s'envoie en l'air ? C'était humain après tout non ?

« On s'en fou non ? T'es pas sensé avoir de visite surtout si ont t'as vue entrée comme une furie ici. Et au pire qu'est-ce que tu veux que cela leur fasse. » Dis-je en haussant les épaules, te regardant te ré-allongé après une tentative peu réussi pour te lever. Cela m'emmerdais de plus en plus de te voir handicapé par ma faute, normale quoi. Au début j'men moquais un peu, mais bon à force de te côtoyer maintenant je m'en voulais encore de plus en plus. Un faible soupire s'échappe d'entre mes lèvres alors que je me laisse retomber à tes côtés, glissant mes bras derrière ma tête en fixant le plafond :
« Mais oui je te les redonnerais. J'vais pas non plus garder tes sous-vêtements comme trophée personnel. » Me moquais-je un peu tout fermant un court instant les yeux, avant de me tourner sur le côté pour t'observer un court instant. Je t'aimais décidément plus avec les cheveux détachés, cela t'allait vraiment mieux. Je glisse sans crier gare mon visage dans ton cou pour respirer un court instant ton odeur et déposer un bref baiser sur ta gorge avant de finalement tapoter ta cuisse et me redresser. Je n'avais pas envie de traîner au lit, mais je me ferrais un plaisir de le faire pendant une nuit,si l'envie te reprenait. Je me lève donc, attrapant mes fringues avant donc de me rhabiller avant de croiser ton regard :

« T'en a pas marre d'me mater comme ça ? » Lançais-je en plissant du front, l'air un peu mesquin mais moqueur,avant de t'envoyer tes fringues sur le ventre, comme promis. Bien sûr que j'aimais être plus blagueur que sérieux car bon, avec toi si j'étais sérieux tu n'aimerais sans doute pas, fin pas trop. Pis c'était pas moi de toute manière.
« Bon, j'ai un truc à faire, j'reviendrais après si t'en a pas eu marre de ma tronche.Tu veux de l'aide pour te lever ou pas ? »

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Puisqu'il avait parlé de se venger, Murphy en vient à dire qu'ils n'auraient qu'à remettre le couvert. Donc, ça, c'était supposé être une vengeance ? Dans le fond, oui, peut-être bien. Là, maintenant, la jeune femme ne pouvait pas vraiment prétendre qu'elle faisait vraiment attention à ce qu'il venait de se passer, cela avait été un bon moment, et elle parlait de remettre ça mais comment savoir que, dans une heure, elle n'en viendrait pas à regretter ? Elle ne pouvait pas le garantir bien sûr, et dans le fond, elle ne voulait pas le regretter parce que ça avait été un bon moment et qu'ils pouvaient remettre ça s'ils le désiraient. Mais cela n'avait rien d'évident. Dans le fond, là, maintenant, elle n'avait pas envie de penser à ce qu'elle pourrait bien dire dans quelques temps. Elle venait de coucher avec John Murphy et pour le moment, elle voulait juste se détendre et se reposer. « Si ce n'est plus ? John Murphy ne peut donc plus se passer de mes courbes ? ». La jeune femme se mit à sourire devant cette éventualité. Que pouvait-il bien penser, en cet instant ? Etait-il vraiment satisfait de ce qu'il venait de se passer ? Etait-il content que cela ait eu lieu avec elle ? Si ça se trouvait, cela n'avait même pas de réelle importance pour lui.

Il glissa une mèche des cheveux de la jeune femme derrière son oreille tandis qu'il regardait autour d'eux. C'était grand mais c'était un vaisseau, et au vu de la matière des murs, tout avait résonnait. Mais dans le fond, rien ne garantissait que cela avait été entendu de l'extérieur. Pour autant, ce n'était pas vraiment le moment d'y réfléchir. Elle était bien libre de faire ce qu'elle voulait non ? Libre de coucher avec qui elle voulait même si cela n'entrait pas dans les mœurs des gens. Ils détestaient tous, ou presque, le jeune homme, mais cela ne voulait pas dire pour autant que c'était devenu une obligation. Au vu de ce qu'ils avaient vécu, ou encore, de ce qu'ils s'étaient infligés, ils s'étaient rapprochés. Un certain climat de paix s'était posé entre eux jusqu'à… Ca, finalement. Mais coucher ensemble, ce n'était pas vraiment ce qui allait causer des disputes non ? Ce n'était que du sexe, après tout. « Je sais pas. C'est vrai qu'on s'en fout ». Elle haussa les épaules, de toute façon, le premier qui dirait quelque chose, elle allait l'envoyer valser. C'était tout aussi simple que ça, finalement.

Trop aimable de sa part, il comptait lui rendre ses vêtements ! Elle était sur le point de rire quand il glissa son visage dans son cou. Elle s'arrêta net de bouger, se demandant ce qu'il faisait. Une sensation délicate et pourtant, un geste si doux qu'elle ne comprit pas vraiment. Disons qu'elle n'était pas vraiment habituée à tant de douceur de sa part, à lui. Il déposa un baiser sur sa gorge avant de tapoter sa cuisse et de se lever. « Sait-on jamais, t'es peut-être un fétichiste des culottes ? ». Elle se mit à rire doucement, non sans manquer de le regarder là, debout, nu devant elle, en train de chercher ses vêtements. Elle supposait qu'il allait attendre d'être totalement rhabillé pour lui filer ses fringues. « Tu sauras que je mate, si je veux ! ». Son regard s'attarda sur les marques qu'il avait sur tout le corps. Un jour peut-être qu'il accepterait de lui en parler mais ce n'était certainement pas parce qu'ils venaient de coucher ensemble qu'il allait être temps pour les confessions. Il lui balança ses fringues, directement sur elle et elle entreprit de se rhabiller, son atèle étant juste à côté de la couchette.

Il lui dit qu'il avait un truc à faire et qu'il reviendrait plus tard, si elle voulait. L'idée lui plaisait bien mais comment savoir hein ? Mais elle imaginait que cela n'allait pas la déranger non, cela aurait été tellement stupide, d'ailleurs… Se plaindre de sa présence, soupirer, juste parce qu'il revenait ? Non. Après, ils n'étaient pas non plus obligés de remettre le couvert. Ils verraient bien. Ils avaient le temps. « Je vais y réfléchir, viens toujours. Qui sait, je ne te foutrais peut être même pas dehors ! ». Elle tendit la main, pour qu'il l'aide à se relever. Sous le coup, leurs corps se collèrent à nouveau. Elle lui fit un clin d'oeil et entreprit de s'éloigner. Elle aussi finalement, elle avait des trucs à faire, des petits trucs à bricoler. Elle voulait faire ce stupide barbecue dont Jasper lui avait parlé. Ca lui occuperait les mains, tiens.

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On récolte que ce qu'on sème

Raven & Murphy

Un petit sourire se dessine à nouveau quand je t'entends dire cela. Me passer de tes courbes ? C'est vrai que de base, j'aurais pu. Mais maintenant qu'on avait eu une belle expérience sexuelle tous les deux, je mentirais si je disais que je n'avais pas envie de recommencer. Et puis tu ne semblais pas contre non plus, en vue de ce que tu venais de me dire mais nous verrions bien car là, tu semblais assez normal mais j'avais peur que si je partais, tu deviendrais aussi froide qu'un glaçon. Bon au pire, c'était pas la fin du monde mais cela m'emmerderais quand même un peu. T'étais la seule personne que je côtoyais autant ici, sinon je me ferrais drôlement chier si tu n'étais pas là. Pis on avait pris l'habitude d'aller marcher hors du campement pour que tu te réhabitue à marcher un peu mieux et qui sais, réussir à courir un jour ce que j'espérais vraiment pour toi et ta sécurité car on ne pouvais pas prévoir ce qui pouvait se passer ici.

« Tes courbes sont pas mal, je mentirais si je disais l'inverse en effet. » Dis-je en te jetant un regard légèrement amusé, avant donc de m'habiller sans grande envie mais bon. Fallait que j'aille faire des choses, j'avais promis d'aider une gamine qui voulait que je l'entraîne. J'avais d'ailleurs un peu de retard donc je devais filer. Faut dire que je m'attendais pas vraiment à m'envoyer en l'air en venant te voir, donc bon. Je lève légèrement les yeux au ciel en t'entendant donc me parler de fétichisme et de me mater si cela te chantait. Je me redresse donc après avoir remis mes chaussures et lance :
« C'est vrai que si je gardais la tienne, cela serait un avantage pour les prochaines fois. Y'aurais moins de choses à enlever. » Dis-je en manquant de pouffer mais je me retins quand même en secouant légèrement la tête pour cacher mon amusement face à ma connerie. Je vins donc t'aider à te relever et c'est vrai que j'avais pas mesuré ma force mais bon. Cela ne t'avais pas mise mal à l'aise de t'être retrouvé collé à moi donc ce n'était pas un problème. Je t'observe alors de dos, avant donc d'ajouter :

« Alors nous verrons bien. Ce serait en effet cool de ne pas me foutre dehors, surtout que tu dois marcher ce soir. » Je te quitte alors sur ces paroles, après t'avoir offert un bref petit sourire, avant donc de filer hors de la pièce. J'avais pas tellement envie de m'entraîner avec Billie mais bon, je tenais mes promesses. Toutefois, je crus comprendre qu'on nous avait entendus car quand je passe dans les couloirs, j'ai droit à quelques regards assez étonnés et amusés. Je préfère ignorer cela. Je vins donc rejoindre la rouquine qui ne semblait pas me tenir rigueur de ce léger retard et donc je l'entraînai plusieurs heures. J'avais la tête assez ailleurs mais bon, cela ne m'empêchais pas de me concentrer sur cet entraînement. Mais je me demandais vraiment comment tu réagirais quand on allait se revoir car t'aurais le temps de cogiter. Et moi aussi. C'était pas une super bonne idée de s'être envoyé en l'air, même si je ne regrettais pas personnellement. C'était pas le top dans le sens que tu te servais de moi sur ce coup et que tu allais encore y regretter. Comme tu l'avais fait avec Bellamy et ton fameux Wick bien qu'avec lui, c'était aller un peu plus loin apparemment. Je finis par revenir en début de soirée, après avoir pris un repas. Je te vis alors pencher à bricoler avec du métal je ne sais trop quoi, ce qui m'intrigue un peu :

« Qu'est-ce que tu fais ? »

AVENGEDINCHAINS

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