C'est l'heure du dîner ■ Libre

Sujet: C'est l'heure du dîner ■ Libre Dim 16 Oct - 1:16

- C'est l'heure du dîner ! -

16 décembre. La bataille pour Kalawen est terminée depuis quelques jours et Drea est fière de ce que son clan a accompli durant ce combat contre les barbares. Elle a été blessée à la jambe lorsque l’un de ces chacals l’a mordue au mollet, lui arrachant un morceau de peau en passant. Mais elle s’est vengée et d’un coup d’épée, elle a envoyé la tête de cet idiot voler à plusieurs mètres de son corps. Ça l’a fait sourire et Milàn a vu ce sourire tandis que lui aussi se battait fièrement à ses côtés. Elle est allée se faire soigner la jambe et les quelques coupures qu’elle a reçu des armes barbares, mais uniquement parce qu’on l’y a forcée. Et elle a aussi dû se nettoyer, enlever le sang de ses ennemis de son corps, et ça l’a un peu embêtée. Elle aurait aimé garder ces traces sur elle pour montrer ses exploits lors de la bataille, garder quelques têtes aussi et surtout pouvoir ramener quelques prisonniers jusqu’à la capitale de son clan. Mais Heda ne l’y a pas autorisée et si cela l’a ennuyée, elle n’a rien laissé paraître. Elle aurait bien aimé pouvoir au moins garder un corps pour Horus, son fidèle animal de compagnie, pour qu’il s’amuse un peu. Mais Heda ne l’y a pas autorisé non plus. Alors elle s’est contentée d’aller récupérer de la viande qui restante du banquet et de marcher avec Horus jusqu’à la grande place de Kalawen où elle a vendu jadis les affaires de Rosha dans la petite caravane. Ce temps-là est bien loin d’elle maintenant et Drea n’est clairement plus la petite fille et la jeune femme qu’elle était lorsqu’elle voyageait dans les terres avec la vieille dame et Kestrel. Elle a bien changé, elle est devenue reine de son clan et veille sur son peuple désormais.

Et dans la jolie robe qu’elle porte aujourd’hui sous la fourrure qui la protège du froid de Kalawen, elle n’a pas grand-chose d’une guerrière. Mais elle a tout de même son épée sur elle ainsi que le poignard caché dans sa botte et surtout, elle a Horus qui la suit docilement à quelques mètres derrière elle. Et si l’animal la suit ainsi, c’est qu’il sait qu’elle va jouer un peu avec lui. Alors elle l’appelle et l’aigle à tête blanche se perche sur son bras tendu protégé par son brassard de cuir. Et de son autre main, elle sort la viande qu’elle a pris un peu plus tôt et qu’elle a emprisonnée dans une lanière de cuir, de façon à pouvoir la lancer dans les airs. Et tandis que la viande décolle par-dessus les habitations, l’animal part à sa poursuite dans un bruissement d’ailes qui souffle les cheveux de Drea. Elle l’observe planer au-dessus des habitations puis récupérer la viande en plein vol, avant d’aller se poser sur un toit afin de déguster son morceau. Et tandis qu’elle le siffle, l’animal décide de jouer un peu et revient vers elle en frôlant les gens présents.

C'est l'heure du dîner

▬ Avec Drea & Jimmy – 16 décembre
Aider à reconstruire, aller chasser sur les terres barbares, voilà ce qui amène Asrid à Kalawen…

Asrid a fait la route jusqu’à Kalawen dans la bonne humeur. Malgré son récent échec dans la chasse en Azgeda, elle a fait plusieurs rencontres qu’elle n’est pas prête d’oublier. Et retrouver la solitude le temps du trajet lui a fait du bien. Juste profiter du calme, profiter du silence et de la nature. Se retrouver au milieu des bois, sauvages, seule avec pour seule compagnie la respiration apaisante de Roheryn le cerf qu’elle chevauche. Oui, il n’y a pas de doute, Asrid apprécie ce retour à la solitude. D’autant plus qu’elle sait qu’il ne sera pas possible de rester seule une fois arrivée. Elle voit trop de monde ces derniers temps. Parfois, elle se demande ce qui lui a pris de sortir de sa forêt pour s’intéresser au monde. Parce qu’elle n’a rien d’une guerrière ou d’une justicière. Non, Asrid est juste Asrid, la chasseresse qui vit dans les terres sauvages d’Azgeda et qui ne parle qu’aux gens avec lesquels elle fait du troc. Pourtant, les choses ont changé et l’ont poussée à aller voir plus loin. A commencer à s’intéresser au monde, aux autres. Et finalement, c’est une bonne chose. Parce que si jamais son clan devait entrer en guerre contre la coalition, elle pourrait trouver refuge auprès de Heda, elle en est convaincue.

Arrivée à Kalawen, la rouquine est descendue de son cerf pour marcher à côté de l’animal, craintif de nature et pas forcément à l’aise au milieu de temps de remue-ménage. Elle serre les rênes de cuir entre ses doigts et avance, regardant autour d’elle. Il y a des guerriers, des soigneurs, des gens qu’elle n’arrive pas vraiment à identifier. Il y a des skaikrus, des habitants de Kalawen. Asrid est là, au milieu de la foule, elle observe et elle reconnaît les différences entre les gens. Elle les apprécie. Elle apprécie surtout le calme et la paix qui semble régner ici, après le banquet et après la bataille qu’ils ont remporté. Elle esquisse un léger sourire, gratouillant l’encolure de l’animal qui marche à ses côtés pour l’apaiser. Puis elle recommence à avancer. Elle arrive au milieu d’une place. S’il y a un peu moins de monde car beaucoup semblent occupés à se remettre de la fête ou à aider à reconstruire, il y a quand même quelques personnes présentes. Particulièrement une femme aux longs cheveux noir, vêtue d’une robe sous une fourrure. Elle semble jouer avec un aigle. Celui-ci attrape d’ailleurs ce qu’elle vient de lancer. Et en le voyant se poser sur un toit pour manger, Asrid comprend qu’il s’agit de viande. Elle recommence à avancer pour aller trouver l’intendant de la ville quoi l’aigle reprend son envol. Elle se baisse un peu, tout comme le cerf pour laisser passer l’animal qui semble beaucoup apprécier l’idée d’impressionner les autres. Elle se redresse et comme elle s’avance pour aller de l’autre côté de la place, elle passe à côté de la femme à l’aigle et lui dit : « C’est un magnifique aigle qui vous accompagne... ». Roheryn redresse un peu la tête, lorgnant méfiant vers l’oiseau.

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ft. des terriennes # Kalawen

Après l’épisode avec la femme qui avait chassé le pingouin, puis le banquet la veille, Jimmy devait reconnaître une chose, ici c’était clairement mieux que dans le ciel. Les gens étaient moins cons. Bon, il y’avait toujours des sales connards qui voulaient dominer le monde, et d’autres absurdité style, mais au moins, tout le monde vivait à l’air libre, et si ils avaient envie de sortir respirer un bol d’air frais après une petite partie de carte dans leur habitation ils pouvaient. Rien ne les retenait. Sauf la mort. Mais ça, c’était encore une autre histoire. Et Jimmy avait donc echappé plusieurs fois à la mort maintenant, un peu comme une miraculée, un peu comme quelque chose comme ça. Alors elle était bien décidée à en profiter, c’était pour cela qu’elle était partie marcher un peu dans la grande ville qu’etait Kalawen, une ancienne mine, sans nains, des grandes prairies, et un paysage qui se reconstruisait après la guerre. Ca avait presque tout pour plaire – parce qu’elle n’était pas sure qu’elle aurait apprécié de voir des nains – ça manquait juste un peu peut être d’animaux. Et elle adorait ça les animaux Jimmy, sauf les pingouins. Bien sur elle n’en avait pas vu beaucoup, elle avait vu des chevaux - Charlie était splendide d’ailleurs - , et puis il y’avait une rumeur d’une femme avec un loup immense, et puis d’autres rongeurs un peu peut être. Quelques oiseaux loin dans le ciel, et bien sur les panthères à ecailles qui les avaient attaqués les premiers jours. Elle aurait aimé en voir d’avantage, et peut être en toucher. Des Renards surtout, elle avait toujours vu des renards dans les livres et elle rêvait d’en voir un en vrai. Un jour elle demanderait a Canjun peut être, ou l’homme mouton, ou a quelqu’un. Soit. Pas aujourd’hui.

Aujourd’hui elle flânait. Jusqu'à ce qu’une créature immense et griffue ne passe au dessus de plusieurs têtes, dont la sienne, et qu’elle ne releve les yeux en la fixant avec l’air ébahi, epoustoufflé, effarée, fascinée. Fidèle à elle même, elle se rapprocha, vétue de cette tenue mi skaikru, mi shiedgeda, avec une veste de cuir et une espèce d’echappe en peau chaude, c’était pas si mal comme tenue. Un style. Ça aurait probablement pas trop fait fureur sur l’Arche, mais sur l’Arche… Bah, voilà quoi. Du coup elle se rapprocha et non seulement il y’avait la plus belle des femmes qu’elle ait pu voir de sa vie, ainsi qu’une rousse. Mais en plus, mieux que tout il y’avait aussi une créature a quatre patte avec des bois et une toison magnifique. « Woaw. » C’était clairement plus beau qu’un pingouin. Et elle, elle avait l’air con

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Drea aime regarder Horus lorsqu’il est en vol, c’est l’une des choses qu’elle préfère dans cet animal. Il a quelque chose d’apaisant lorsqu’il vole, les ailes déployées, survolant les habitations de Kalawen. En l’observant, elle oublie sa blessure à la jambe qui la fait un peu souffrir maintenant qu’elle est debout, elle oublie qu’elle a laissé Kestrel à Condora et elle oublie le fait que Lexa n’a pas voulu qu’elle ramène des barbares sur les terres de son clan. Et Horus est joueur, elle le voit bien. Peut-être qu’il se pavane un peu aussi, qu’il fait le fier parce qu’il a bien remarqué qu’il était le seul de son espèce sur les terres où il se trouve actuellement. Et pourtant, il y a plusieurs animaux aujourd’hui sur la grande place de Kalawen. Drea a remarqué la femme qui se promène aux côtés de ce grand cerf et elle esquisse un léger sourire moqueur en la voyant de pencher pour éviter Horus, qui fait le fier au-dessus de sa tête. Alors quand la femme au cerf s’approche d’elle, une rousse, en lui disant que son aigle est magnifique, Drea ne peut s’empêcher de se sentir fière. « Merci. » Et elle lève le bras en sifflant à nouveau pour ramener l’animal vers elle. Il aime faire peur aux gens et ça fait rire Drea intérieurement, parce qu’on dirait qu’il en joue. Mais Horus est très joueur, elle l’a déjà remarqué à plusieurs reprises. Elle se redresse légèrement, Horus fixé sur son bras et elle jurerait que l’animal s’est redressé lui aussi. Et elle caresse doucement le ventre d’Horus, passant ses doigts sur les jolies plumes de l’animal, avant de se tourner vers la femme qui vient d’être rejoint par une autre, plus jeune et brune. Et la façon dont elle regarde le cerf la surprend, si bien qu’elle se demande si cette jeune brune n’est pas une Skaikru. Ce peuple venu du ciel que Drea a côtoyé durant les deux dernières batailles. Alors elle se tourne vers la rousse et lui pose une question, dans leur langue à eux. « Il y a bien longtemps que je n’ai pas vu un animal comme celui-là. Il vient des terres du nord n’est-ce pas ? Azgeda ou Skjeran ? » Elle en a déjà vu quelques-uns, des cerfs comme celui-ci, elle a même tenté d’en chasser deux ou trois, mais elle n’a jamais réussi. Mais tandis qu’elle parle du cerf, cela semble déranger l’aigle qui décide de repartir dans un nouveau bruissement d’ailes. Drea ne l’attache pas, elle ne l’a jamais fait parce qu’elle ne considère pas Horus comme une possession. Il l’a suivi de son plein gré et il est libre de repartir s’il le souhaite. D’ailleurs, cela lui arrive parfois de disparaître quelques jours puis de revenir par la suite, au plus grand bonheur de la jeune femme qui aime tout de même son animal. Elle le regarde voler quelques secondes puis aller se poser un peu plus loin, puis se tourne vers la brune et pour une fois, utilise cette langue que Rosha lui a apprise lorsqu'elle était enfant. « As-tu déjà vu un animal comme celui-ci ? » Et elle est un peu curieuse Drea, de ce peuple venu du ciel duquel elle ne connait quasiment rien à part les histoires qu’elle a entendu par-ci par-là.

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▬ Avec Drea & Jimmy – 16 décembre
Aider à reconstruire, aller chasser sur les terres barbares, voilà ce qui amène Asrid à Kalawen…

L’aigle s’amuse et Asrid le regarde. Il est impressionnant, elle doit bien l’avouer. Et la femme qui l’accompagne l’est tout autant. Elle est belle, elle est imposante, même si elle ne porte qu’une robe sous sa fourrure, il n’en reste pas moins qu’elle semble être une personne importante et redoutable. Parfois, la rouquine envie les gens comme elle et comme Heda : d’avoir de la prestance, du charisme, de faire taire les gens d’un simple regard. Asrid n’arrive même pas à faire taire son cerf quand il se met à ronchonner à sa façon. Alors quand il s’ébroue un peu en regardant l’aigle. Asrid aussi. Elle le regarde revenir jusqu’à celle qu’il accompagne et se poser sur son bras tout en se laissant caresser les plumes. Bizarrement, la chasseresse n’essaierait pas d’en faire de même. Ça ne lui fait pas du tout envie. Elle ne doute pas que l’animal est aussi imposant et probablement aussi dur que cette femme. Et lorsqu’elle lui parle, elle se tourne et lui répond. Alors bien sûr, avec politesse et respect, Asrid lui répond : « Azgeda... ». Elle acquiesce un peu et esquisse un léger sourire. Cette femme connaît les animaux que l’on croise dans le nord. Alors la rouquine se dit que peut-être elle y est déjà allée. Elle ne lui posera pas la question pour l’instant. Elle se contente de se présenter : « Ai laik Asrid en em ste Roheryn... » (Je suis Asrid et lui c’est Roheryn). Elle indique son cerf qu’elle respecte et apprécie comme un compagnon d’excellente compagnie.

Puis, les deux femmes sont rejointes par une autre. Asrid regarde la nouvelle venue. Brune également, plus jeune. Et vu sa tenue, la chasseresse venue du Nord se dit que c’est une enfant du ciel. Peut-être comme Monty Green ? Elle la détaille avec attention puis écoute la femme recommencer à parler. Dans la langue des guerriers. Asrid écoute à nouveau avec attention. Elle comprend plus ou moins la question : celle-ci tourne autour de Roheryn puisque c’est lui que la jeune femme semble observer. Et Roheryn lui aussi est curieux. Il n’en a pas rencontré encore de skaikru et même s’il n’est pas réellement capable de faire la différence, il est curieux et tend la tête pour renifler un peu la fille du ciel. Avec curiosité. Il n’est pas méchant avec ses grands yeux doux et sa truffe qui se trémousse pendant qu’il renifle et il s’enhardit même jusqu’à faire un pas vers pour s’approcher un peu plus, tendant ses rênes de cuir que Asrid tient toujours dans sa main. Pendant qu’elle laisse son animal s’approcher un peu de la skaikru, l’Azgeda se demande si la jeune fille sait ce que ça. « Bilaik ste... » alors qu’elle se rend compte qu’elle a commencé sa phrase en trigedasleng, elle se reprend pour dire : « C’est cerf... ». Comment ça, on met un article ?

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Elle avait l’air stupide un peu Jimmy, elle n’en doutait pas, mais elle était la à regarder les deux femmes, et leurs amis les animaux. Le tout était magnifique, elle n’aurait clairement pas pu prétendre le contraire. Cependant, un peu mal à l’aise, elle ne savait pas vraiment quoi dire, et elle regarda avec des grands yeux. Curieux. Intéressés. Elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’on lui parle gentiment néanmoins, et elle eut une moue surprise, manqua de reculer, mais se maintint en place, elle valait mieux que ça. Et puis elle n’avait pas peur, elle était juste surprise, parce que si elle avait parlé a des terriens, comme Skoll, Canjun, et puis cette femme qui l’avait sauvée du pingouin géant l’autre jour, celles ci ont l’air un peu différentes. Differentes de Lexa aussi. Elles ont des animaux, et clairement pour Jimmy elles sont supérieures par cette caractéristique.

C’est la brune qui lui parle en premier, en anglais, et Jimmy secoue négativement la tête, écoutant la rousse qui s’apprête à parler dans sa langue et se reprend pour qu’elle comprenne. « Cerf. » Elle répète le mot, comme si elle essayait de l’assimiler un peu. « J’en ai vu dans des livres d’images, et dans les archives. » Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle devait dire maintenant, de ce que les conventions désiraient… Alors elle regarda le cerf, la brune, puis la rousse, puis le cerf encore. « Est ce que je peux le toucher ? » C’était une simple question, si la Rousse disait non, elle ne le toucherait pas. Et puis une autre. « Cet aigle est à vous aussi ? » Trop de questions Jimmy, trop de questions.

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Des cerfs comme celui de la rousse, Drea en a déjà vu quelques-uns durant ses nombreux voyages sur les terres du nord. Et quand la jeune femme lui répond venir d’Azgeda, Drea se replonge dans ses souvenirs de ces terres qu’elle a pourtant toujours détesté. Ces terres si froides et glaciales, ces terres où elle a dû dire adieu à Rosha, mais un endroit où elle a rencontré beaucoup de personnes intéressantes aussi. Elle n’y est pas retournée depuis bien longtemps mais elle apprécie de revoir un animal comme celui-ci, même s’il se trouve bien loin de ses terres d’origine. Mais la guerre contre les barbares a mené beaucoup de gens différents à Kalawen et Drea suppose que si la rousse est ici, c’est qu’elle a dû prendre part à la bataille, d’une façon ou d’une autre. Et lorsqu’elle se présente, Drea hoche doucement la tête avant de le faire à son tour. « Drea, kom Skaigonakru. » Et elle observe le cerf avant de tourner doucement la tête vers la skaikru, qui répète le nom de l’animal. Elle trouve étrange le fait que celle-ci n’ait jamais vu un tel animal avant aujourd’hui, qu’elle n’en ai vu que dans les livres d’images, mais elle sait aussi que les skaikrus n’avaient pas d’animaux lorsqu’ils étaient dans le ciel. Elle ne connait pas grand-chose de ce peuple mais elle observe, elle écoute et elle apprend, parce qu’elle est curieuse. Et parce que ce peuple vit sur leurs terres maintenant et qu’ils sont alliés, parce qu’ils sont utiles aussi et qu’ils les ont aidés lors de la bataille de la montagne et ici, à Kalawen. Et parce qu’elle n’a rien contre ce peuple qui vient du ciel.

Et elle écoute la skaikru demander à caresser le cerf, ce qui l’amuse un peu. Au moins l’animal n’est pas muté et aux yeux de la jeune femme, il doit être vraiment beau. Tout comme l’aigle, tout comme le reste. « Horus est libre d’aller et venir. Mais il m’est fidèle oui. » Elle ne peut se résoudre à dire qu’il lui appartient, parce qu’elle ne l’a jamais désiré de cette façon. Elle l’a trouvé un jour et il a refusé de la quitter. Mais si un jour il souhaite le faire, il est libre de décider de partir. C’est aussi pour cette raison qu’elle n’attache pas ses pattes et qu’il est libre de voler quand il le souhaite, qu’il n’est jamais enfermé dans une cage. « Il me suit depuis de nombreuses années. » Et comme si l’animal comprenait qu’elle parle de lui, celui-ci s’élance du toit où il s’était réfugié pour venir se poser au sol à quelques mètres d’elles. Il n’est pas tellement méfiant mais il attend que Drea lui lance d’autres choses à manger et le lui signale, en lui donnant un coup de tête dans son mollet non blessé.

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▬ Avec Drea & Jimmy – 16 décembre
Aider à reconstruire, aller chasser sur les terres barbares, voilà ce qui amène Asrid à Kalawen…

Drea kom skaigonakru. Asrid ne connaît les clans du sud que de réputations. Elle ne les connaît que parce qu'elle connaissait bien les guerres des clans, son frère lui racontait souvent. Alors elle comprend pourquoi cette femme possède un aigle. Ce clan est réputé pour ses magnifiques oiseaux. Asrid n'en avait qu'entendu parler alors un instant elle admire l'animal. Et parce qu'elle a quand même prêté attention à l'évolution des terres et des clans de la coalition, elle en connaît le nom de tous les chefs. Alors elle sait qu'elle se trouve face à la chef de ce clan. Mais de la même façon qu'en apprenant avoir affaire à Sköll, le chef des shiedgeda, elle se contente d'esquisser un sourire et d'hocher la tête. Elle ne s'incline que devant sa reine – pas tant par allégeance que par crainte – et devant Heda. Les autres chefs, elle les respecte, mais ne les vénère pas. Elle se contente d'être polie et cordiale. Respectueuse mais curieuse et naturelle. Comme une femme ayant passé de nombreuses années dans les bois : quelques inhibitions en moins et des comportements un peu trop francs.

Lorsque la skaikru s'avance, fascinée par les animaux, Asrid lui répond. Elle ne comprend pas encore très bien la langue des guerriers mais elle progresse en écoutant. Elle a passé plusieurs heures à profiter des paroles des skaikrus à chaque fois qu'elle l'a pu. Elle a réussi à troquer quelques cours d'anglais avec les guerriers Azgeda qu'elle connaît contre des proies ou des fourrures. Et elle a même pu apprendre de Heda elle-même. Un peu. Et elle en est très fière. Elle écoute donc et comprend qu'elle en a vu dans les livres. L'autre mot, elle ne le comprend pas parce contre. Mais elle comprend l'idée générale. Cela ne l'étonne pas. Même si l'Arche semblait grande, ils ne pouvaient pas avoir d'élevage de cerf, non ? C'est bien trop grand. Et lorsqu'elle lui demande si elle peut le toucher, Asrid acquiesce et lui dit : « Oui... Plus sociable que moi... ». Et elle sourit amusée, presque moqueuse d'elle-même. Le cerf sait se faire des amis. Il déchaîne les foules. Certains veulent même le dévorer, mais il est toujours là. Puis, elle pose une question à nouveau. Mais cette fois c'est Drea qui répond. Asrid écoute à nouveau. Elle ne comprend la dernière phrase mais cela parle de temps. Alors elle comprend l'idée. L'aigle l'accompagne depuis un certain temps maintenant, comme le cerf. Elle le regarde se poser et le détaille un instant. Elle s'accroupirait bien mais elle se doute que l'animal n'est peut-être pas aussi doux que son cerf qui dit bonjour à tout le monde. Elle se contente de se tourner vers la skaikru et demande : « Pas animal sur Arche ? ».

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Les présentations étaient faites. Plus ou moins, et Jimmy esquissa un petit mouvement de la tête. « Jimmy. Du ciel, et puis un peu avec Skoll du clan de la nuit aussi. » C’était comme ça qu’elle devait se présenter non ? Bon, elle essayait du moins, mais elle était tellement fascinée par les animaux qui étaient la, qu’elle en oubliait presque la politesse et les femmes. Pas qu’elles ne soient pas belles, au contraire. Mais Jimmy, préférait s’intéresser à ces créatures divines. Alors quand la rousse lui dit qu’elle pouvait caresser le cerf, Jim’ se rapprocha doucement, posant la main sur l’encolure du Cerf. « Merci. » C’était destinée à la Rousse et puis au Cerf aussi. Et tandis qu’elle le caressait avec tendresse, en faisant attention, carrément fascinée, comme dans une expérience religieuse, elle posa une autre question, à la femme à l’aigle, cette femme aux yeux lourds qui avait la prestance d’une reine. Il était son compagnon ? Elle pouvait comprendre, et elle hocha la tête. « Horus. C’est fabuleux. » Et bien sur le nom d’Horus lui disait quelque chose, mais elle supposait que ce n’était pas forcement le moment d’en parler ? « La terre est fascinante. » Clairement, elle l’était. Et Jim ne s’était jamais senti aussi bien que sur cette terre du coup. Surtout maintenant qu’elle avait un peu trouvée sa place.

La Rousse posa une question, et la fille du ciel, garda ses mains sur la toison du cerf qui semblait appréciée. « Non, pas d’animaux… Quand nos ancêtres se sont retrouvés coincés dans le ciel, ils ont tués tous les derniers animaux de compagnie que les gens avaient. Pour l’oxygène. » Et elle avait cette lueur d’amertume dans le regard. « Enfin, il n’y’avait plus que des êtres humains. Le pire animal de tous peut être. Ou le plus con. » Et elle était un peu blasée elle. Peut être qu’li valait mieux changer de sujet ? « Skaigona ? C’est les guerriers du ciel ? » Elle voulait juste savoir. Elle apprenait quelques mots de trigedatruc mais…

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Drea observe la skaikru qui caresse le cerf qui, selon la jeune femme rousse, est bien plus sociable qu’elle-même. Ça se voit, il se laisse caresser sans rien dire et la skaikru ne semble pas être effrayée le moins du monde, disant même que la terre est fascinante. Et tandis que Drea pose son regard sur le cerf, elle se dit que la jeune Jimmy a raison, que la terre est pleine de ressources et qu’elle est fascinante, vraiment. Et encore, elle n’a pas tout vu et Drea lui souhaite de pouvoir voyager pour se rendre compte de tout ce que les terres ont à lui offrir. Mais maintenant que la bataille contre les barbares est terminée, peut-être que la jeune fille pourra voyager un peu plus et que son peuple s’intégrera mieux parmi les autres. Drea écoute la discussion, curieuse, sur les animaux qui n’existaient pas dans le ciel et fronce un peu les sourcils en entendant dire qu’ils ont été tués pour économiser de l’oxygène. Elle ne peut pas vraiment concevoir qu’on fasse du mal aux animaux pour une telle raison, surtout aux animaux de compagnie. Pour elle, la seule raison valable de tuer les animaux est pour se nourrir, ou éventuellement pour protéger sa vie. Mais les skaikrus sont encore un clan qu’elle ne connait pas vraiment et qu’elle ne comprend pas forcément, peut-être qu’ils avaient une bonne raison pour tout cela. Comme pour le fait d’avoir envoyé des enfants sur Terre avant d’y venir par eux-mêmes. Peut-être qu’un jour elle pourra poser toutes ses questions à un adulte, essayer de comprendre tout cela.

Mais pour l’instant elle écoute Jimmy parler et elle comprend que celle-ci ne semble pas porter son peuple dans son cœur. Elle ne posera pas la question, elle-même sait qu’on ne peut pas forcément être attaché aux gens qui vous ont vu grandir. Et elle écoute puis relève les yeux vers Jimmy lorsque celle-ci pose une question sur son clan. « Skaigona. Les oiseaux de proie, les rapaces. » Et elle montre Horus du doigt. Horus qui cogne sa jambe à la recherche de nourriture. Alors elle attrape un morceau de viande pris dans les restes du banquet mais le garde dans sa main pour que l’animal reprenne sa place à son bras. Ce qu’il fait dans un bruissement d’ailes, avant de chiper le morceau de viande, gourmand. Et il fait le fier, Horus, il se pavane presque en montrant ses jolies plumes et en regardant le cerf, qui lui n’en a pas. On jurerait qu’il demande à l’animal si celui-ci est jaloux, tant il bombe le torse en le regardant. Et Drea tourne les yeux vers la skaikru. « Tu apprends la langues des grounders ? Avec Skoll ? » Après tout, elle l'a mentionné en se présentant.

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▬ Avec Drea & Jimmy – 16 décembre
Aider à reconstruire, aller chasser sur les terres barbares, voilà ce qui amène Asrid à Kalawen…

La jeune fille se présente. Elle s'appelle Jimmy. Elle vient bien de l'Arche et d'après ce qu'elle dit, elle accompagne également Sköll. L'aurait-il accueilli dans son clan ? A l'évocation du chef du clan de la nuit, la rouquine penche un peu la tête curieuse. Oui, elle est curieuse de tout ce qui se rattache à ce clan et à son jeune chef. Parce qu'elle a eu l'occasion de parler avec lui deux fois déjà et qu'elle l'a apprécié. Enfin. Il n'a pas l'air trop idiot et trop belliqueux. Mais c'est toujours difficile à dire en si peu de rencontres. La rouquine regarde la jeune fille blonde caresser Roheryn le cerf qui est bien content que quelqu'un le grattouille. A le voir comme ça, on dirait presque que l'Azgeda ne le fait pas. Ce qui est faux, bien au contraire. Elle en prend grand soin, bien plus qu'elle ne prend soin d'elle-même. Parce qu'il a était pendant longtemps sa seule compagnie et qu'il augmente considérablement ses chances de survie sur les terres glacées de son clan. Elle écoute ensuite la jeune fille qui répond à sa question. Elle ne comprend pas tout mais elle en saisi le principal, comme toujours. Parfois, Asrid manque certaines nuances ou certains mots. Comme le mot oxygen. Elle l'a entendu mais n'a pas compris ce qu'il voulait dire. Par contre, elle a compris le principe de tuer pour économiser. Enfin le sens littéral, pas forcément l'intentionnalité. Car elle ne tue jamais pour le plaisir. Elle ne tue que pour se nourrir, nourrir les siens et elle le fait toujours avec beaucoup de respect. Cependant, sachant qu'elle n'a pas tout compris, elle ne peut pas se permettre de répondre et de juger. Alors elle esquisse un léger sourire et acquiesce un peu.

Elle l'écoute ensuite poser une question à Drea qui lui répond. Son clan porte le nom des oiseaux qui le peuplent. Magnifiques au demeurant. Asrid le reconnaît. Même si elle n'est pas jalouse. Elle a son cerf et cela lui convient parfaitement. D'ailleurs, quand l'oiseau se pavane en montrant son magnifique plumage, semblant comme narguer le mammifère, celui-ci secoue un peu la tête en arborant ses magnifiques bois dont il est très fier. Asrid se dit qu'il doit se sentir chanceux de pouvoir les exhiber, puisqu'ils tomberont dans quelques semaines, comme chaque année. Elle sourit un peu amusée à voir son cerf répondre à la provocation de l'oiseau en se pavanant à son tour avant d'aller quémander d'autres caresses. Drea a posé une question à la jeune fille dont la réponse intéresser également Asrid. Et elle complète en demandant : « Tu rejoindre le Shiedgedakru ? ».

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ft. des terriennes # Kalawen

Caresser ce cerf était une des plus belles expériences de la vie de Jimmy, elle était captivée par la douceur de ses poils, par le calme qu’il avait, par sa stature aussi. C’était fascinant oui. Et elle avait l’impression un peu de vivre un rève. Des années durant elle avait vu des animaux dans les livres, elle avait révé de pouvoir en saisir, les aimer, elle avait haï son peuple quand elle avait apprit qu’ils auraient pu en avoir encore des animaux si ils n’avaient pas été cons, égoïstes… et sur Terre, elle avait rêvé d’en voir d’avantage. C’était un peu exaucé maintenant, elle voyait un cerf qui se laissait caresser, et un aigle fabuleux, magistral. Et la fille sarcastique, parfois un peu méchante, n’était qu’une enfant devant la splendeur de la nature. Pour un peu, elle aurait oublié les deux femmes. Mais elle ne pouvait pas les oublier, elle parlait avec elles, et essayait de comprendre. Alors quand la femme brune la corrigea en lui disant qu’il s’aigssait d’oiseaux de proies, elle se dit qu’elle comprenait aussi un peu mieux le langage. C’était du figuré. Les rapaces étaient des guerriers du ciel en un sens. Elle hocha la tête. « Merci. » Et c’était sincère, elle appréciait qu’on lui explique. Tout comme elle appréciait le spectacle de l’aigle qui venait manger, bombant le torse en face du cerf, qui se pavana avec ses bois magnifiques avant de venir lui demander une autre caresse. Elle lui offrit bien sur. Elle n’osait pas demander à toucher l’aigle, il semblait sauvage, et Jimmy, elle ne voulait brusquer aucun animal. Brusquer les gens c’était autre chose.

Une question vint. Suivit par une autre, et elle stressa un peu de se retrouver au centre des interrogations des terriennes, et en proie à leurs regards. C’était angoissant comme situation. Mais si elle tourna un peu le regard, et finit par fixer l’aigle, elle reprit néanmoins. « Skoll m’apprend un peu. D’autres de ses terriens aussi. Je tente de m’adapter au monde dans le quel je vis maintenant. » Et elle ne va pas se faire juger pour ça peut être ? Elle arrivait à se calmer finalement et elle reprit. « Il me garde avec lui oui. Je ne sais pas si il me considère comme l’un de ses guerriers, mais il est mon ami. Même si, je n’ai pas vraiment envie d’aller vivre dans des grottes. » Et elle perd son regard dans le vide quelques instants. « Tu es une Azgeda alors ? » Autant changer le sujet encore peut être un peu ? Elle n’aimait pas trop être au centre de l’attention.

- C'est l'heure du dîner ! -

Drea rirait presque de l’attitude de son compagnon à plumes tant il essaye de se pavaner devant le cerf de la rousse. Mais l’animal ne se laisse pas faire et répond à sa façon en montrant les bois qui ornent encore sa tête. Ils ont l’air de ne pas écouter la conversation des trois femmes et de ne se préoccuper que d’eux-mêmes. Conversation qui tourne autour des Shiedgeda et de leur chef de clan, le jeune Skoll. Alors Drea écoute quand la rousse demande à la Skaikru si elle a rejoint le clan plus au sud, parce qu’elle est curieuse elle aussi. Elle a entendu dire que Indra avait pris une apprentie sous son aile et qu’il s’agissait d’une fille du ciel, alors elle ne serait pas surprise que d’autres Skaikrus aient fait la même chose. Skoll a déjà un second mais il a peut-être d’autres projets pour la jeune fille face à elle. Alors elle écoute doucement et apprend que Skoll enseigne des choses à la Skaikru, et il y en a des choses à apprendre. Et Drea sourit en entendant la jeune fille dire qu’elle n’aimerait pas tellement vivre dans les grottes que l’on trouve sur les terres des Shiedgedas. Drea peut comprendre, après tout n’ont-ils pas toujours vécu enfermé dans une boîte de métal dans le ciel ? Il faudrait être fou pour vouloir s’enfermer à nouveau dans un tel endroit que les grottes. Et si elle comprend les paroles de la Skaikrus, Drea a bien remarqué que la rousse a des difficultés à comprendre la langue des anciens, même si elle en parle quelques mots. Alors dans un élan d’infinie générosité – ce qui ne lui arrive pas si souvent que cela lorsque ce n’est pas nécessaire – elle traduit les quelques phrases de la brune, pour la femme du nord. Peut-être qu’elle ne le prendra pas bien, mais puisque c’est elle qui a posé la question, Drea trouve cela normal qu’elle en comprenne la réponse. Puis elle se tourne vers la Skaikru tout en caressant Horus qui s’agite un peu. « Il y a des villes qui ne sont pas dans les grottes. Sburg par exemple, c’est un très joli village d’ailleurs. » Même si les terres des Shiedgedas ne sont pas ses préférées, Drea y est souvent passée lorsqu’elle voyageait encore dans la petite caravane avec Kestrel et Rosha. « Mais tu es bien tombée avec Skoll, c’est un bon guerrier et il t’apprendra bien. » Drea n’en doute pas, surtout qu’avec la guerre contre les barbares terminée, il pourra avoir plus de temps à lui consacrer.

C'est l'heure du dîner

▬ Avec Drea & Jimmy – 16 décembre
Aider à reconstruire, aller chasser sur les terres barbares, voilà ce qui amène Asrid à Kalawen…

Asrid a posé une question. Elle est curieuse de savoir si le chef des shiedgeda est suffisamment ouvert pour accueillir des skaikrus dans son clan. S'il l'est, alors elle estime qu'il y a bon espoir qu'ils continuent à bien s'entendre. Donc elle se permet de poser la question, même si cela a un but plutôt égoïste dans le fond. Elle écoute la jeune fille reprendre la parole mais elle ne comprend pas tout à nouveau. La jeune fille parle beaucoup, elle dit beaucoup de chose et va vite. Asrid essaie de décoder rapidement, de ne pas montrer qu'elle a du mal à tout comprendre par fierté probablement. Elle comprend que Jimmy essaie de s'adapter et de s'intégrer. Et bien sûr, Asrid trouve que c'est une bonne chose. Elle adresse d'ailleurs un sourire à la jeune femme et acquiesce. Oui, c'est une bonne chose que tous puissent s'entendre de la sorte et construire ensemble. Asrid est ici pour ça d'ailleurs. Elle a rejoint Kalawen après la bataille chargée de proie. Autant que Roheryn le cerf a pu en supporter. Et qu'elle a pu en porter tout en marchant. Cependant au mot ami, elle n'a pu s'empêcher de sourire amusée. Elle n'imagine pas vraiment le guerrier aux airs si solennel avoir des amis. Enfin pas au sens auquel elle peut l'entendre. La suite, elle ne comprend pas spécialement. Mais elle comprend la question bien sûr. Mais avant de répondre, elle laisse Drea prendre la parole et l'écoute. Elle ne connaît pas bien les villages du shiedgeda mais elle croit bien comprendre qu'il s'agit de ça. D'un village hors des grottes. Peut-être bien que c'est ça. Et la brune parle aussi de Sköll. Asrid ne connaît pas les talents guerriers de l'homme mais elle en connaît la sagesse et le courage. Et la clairvoyance aussi. Son talent lire entre les lignes et son apparente capacité à ne pas juger. Elle ne peut en être sure, mais elle veut le penser. Enfin, pour le peu qu'elle en a vu. Mais elle ne dit rien à ce propos. Elle ne le connaît pas assez pour se permettre des commentaires humoristiques ou sarcastiques sur lui à quelqu'un d'autre. Elle acquiesce donc simplement aux paroles de Drea. Puis elle répond à la question de Jimmy : « Sha. Kom Baal'th ». Elle la regarde un peu puis dit : « Très différent ici. Azgeda froid, glace. Beaucoup danger. Mais beaucoup beauté aussi. ». C'est étrange mais Asrid aime son clan. Elle aime la vie qu'elle a eu là-bas. Elle aime les terres qu'elle arpente encore et encore. Mais elle n'apprécie pas la guerre et les volontés peu claire de sa reine.

C'EST L'HEURE DU DINER

ft. des terriennes # Kalawen

Il y’avait beaucoup de questions, et beaucoup d’echange aussi, et ça ne déplaisait pas à Jimmy. Surtout qu’il y’avait des animaux. Alors elle pouvait bien donner des réponses aux jeunes femmes. Et elles étaient sacrement curieuse tout de même. Tant mieux en un sens c’était une curiosité, un peu partagée. Et d’ailleurs elle apprenait qu’il y’avait des villes chez les shiedgedakru qui n’étaient pas sous les grottes, ça lui avait redonné un petit sourire. Tant et si bien qu’elle se fendit d’un « tant mieux » avant de reccomencer à caresser le cerf. Et puis finalement elle s’interessa au reste, oui SKoll était un bon professeur, ou du moins il était un bon ami, et oui, elle voulait en apprendre d’avantage, y comprit sur les azgeda, que les gens ici semblaient craindre parfois. Peut être parce qu’ils venaient du froid. Peut être parce qu’ils étaient mauvais ? Elle n’en savait rien. La rousse ne semblait pas mauvaise. « Je vois. » Un leger sourire, un haussement d’épaule, et elle laissa le silence s’infiltrer quelques instants. Ce n’était pas tant qu’elle ne savait pas quoi dire, mais ce n’était pas forcement à elle de parler non ? Les deux jeunes femmes se connaissaient peut être, elle ne voulait pas les interrompre, elle ne voulait pas être un poids à gerer ? Elle n’était qu’une skaikru un peu perdue, qui caressait un cerf, fin de l’histoire non ?

Pourtant finalement quelques mots quittèrent ses lèvres, elle était trop curieuse peut être ? « Est ce qu’il y’a des pingouins en Azgeda ? » ca lui rappelait un peu sa conversation avec Danae. C’était… Un bon souvenir, et ça éveillait sa curiosité aussi.

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