| Sujet: SORAYA † entre ciel et terre Dim 8 Mai - 23:53 | |
| Soraya jouer avec le feu à s'en brûler les doigts Je m'appelle Soraya ; mais on m'appelle parfois Sora, So, voire Soso quand il s'agit de m'emmerder. J'ai 19 ans et je fais partie des grounders du clan Fayageda Dans mon groupe d'ailleurs je suis utile, en effet je suis soigneuse. Oh sinon je ressemble à Maisie Richardson-Seller | Si un jour on me supprime je laisse le droit au staff de garder ce que j'ai fais pour la posterité
DESCRIPTIONS Enfant laissée pour compte, abandonnée, oubliée, délaissée. Mère disparue, on ne sait pas trop comment, on ne sait pas trop pourquoi. Pas le courage, pas l'envie d'être une mère, d'être responsable d'un enfant. Père violent, enragé, tenant l'enfant pour responsable, la blâmant pour la fuite de son épouse. Tout est de ta faute. Paroles répétées encore et toujours à la gosse qui, petit à petit, y croit. Puis, le père disparaît. On le dit mort, on le dit brave. On oublie les horreurs faites. La gosse est perdue, livrée à elle-même. Mais la gosse apprend. Elle apprend vite, elle retient tout. Les visages, les gens, les noms, les plantes, les roches, les bêtes. Elle apprend l'anglais des combattants, elle se faufile dans leurs rangs quand elle le peut. Mais elle n'était qu'une enfant, faible et fragile, qu'il faut tenir éloigné des combats. Elle ne comprends pas. Elle veut pouvoir aller et venir, ne peut rester cantonnée à un village. Elle est curieuse, tellement curieuse. Elle veut tout savoir, elle veut découvrir. Mais on le lui interdit. Alors, elle fronce les sourcils, jette des regards furibonds, et n'écoute pas. Elle est maligne la petite, s'en sort toujours de toute manière. Elle est agile, elle est futée. Alors, pourquoi les écouter, les autres ? De toute façon, personne ne la comprend. Les gens se lassent toujours d'elle, de ses caprices, de ses besoins. On lui dit de grandir, d'arrêter de faire l'enfant. C'est pourtant ce qu'elle est, une gosse. Une gamine. Une fillette qui a tant besoin d'une présence amicale à ses côtés. Dépendante. C'est peut-être bien pour ça que sa mère a fui, parce qu'elle était incapable de s'occuper de ce rejeton qui prenait bien trop de temps. De cette petite incapable de se débrouiller seule. De cette môme qui, chaque nuit, recherche le réconfort des bras de son entourage. Mais aujourd'hui, les nuits sont si froides. Personne. Personne ne t'aime. Non, personne n'a cure de cette gamine, de ce petit génie qui ne parle jamais, qui sourit d'une étrange manière, qui semble savoir quelque chose qu'on ne sait pas. Femme enfant troublée, que la vie a oublié d'achever. | |
ABOUT YOU Voici dix-neuf ans naissait Soraya. Bébé non-désiré dans une famille qui n'existait pas vraiment. Un père, une mère, le minimum requis. Un homme amoureux, un peu trop, une femme indépendante, un peu trop. Un enfant en guise de lien. Un accord entre les deux, celui d'être parents, puisqu'il le fallait bien. L'accord tient le coup. Un an. Le bébé est petit, faible, criard. La mère est fatiguée, irritée, lassée. Le père fait tout ce qu'il peut pour contenter les deux. Deux ans. La mère est mauvaise, froide, distante. Le père aime sa fille plus que tout au monde, et aime sa femme encore plus, malgré tout. Sa petite princesse, la reine de sa vie. Trois ans. L'enfant est étrange, discrète, timide. Elle ne parle pas, et on se demande si elle n'a pas un problème, s'il ne vaut pas mieux l'abandonner sur le bord du chemin, comme un vulgaire animal blessé. Le père refuse. La mère insiste. Les cris, les pleurs, la peur. Quatre ans. Il n'y a déjà plus de mère, mais la fille et le père l'ignorent. La gosse n'a toujours pas parlé. Elle est si bizarre, ne devrait sans doute pas exister. C'est en tout cas ce que la mère dit au père la nuit, lorsque les cris, les hurlements franchissent le tissus pour parvenir aux oreilles de l'enfant. Puis un jour, la mère n'est plus là. Elle est partie. N'a rien laissé. " Maman ? " prononce l'enfant, le regard rivé sur son père en larmes.
À dix ans, Soraya ressemble à n'importe quelle autre enfant. Pourtant, les amis se font rare. Ils la trouvent étrange, cette fille qui ne parle jamais, qui reste dans son coin, qui joue toute seule. Les grands ne s'en inquiètent pas, elle est timide, voilà tout. Ils ne s'inquiètent pas non plus des coups sur son visage, des ecchymoses qui apparaissent de temps à autre. Sans doute rien de grave. Si on leur demande, elle est maladroite. Ce ne sont pas leurs affaires, de toute façon. Sans doute que leurs enfants ont raison, finalement, elle est étrange cette petite. Ils préfèrent ignorer ce qu'il se passe entre les pans de cette petite tente. Le père est un homme bon, il l'a toujours été. Il s'est assombri depuis le départ de sa femme, bien sûr. Il l'aimait, c'est bien normal. Et il aimait sa fille, il ne lui ferait jamais le moindre mal, n'est-ce pas ? Oui, il l'aime. Soraya en est bien consciente. Elle l'aime en retour, d'ailleurs. C'est son papa, c'est évident. Ce qu'il se passe, de toute façon, c'est de sa faute, entièrement de sa faute. Si elle avait été différente, si elle avait été comme les autres, sa maman ne serait jamais partie, et son papa n'aurait jamais souffert. Elle n'a que ce qu'elle mérite. En plus, il s'excuse, son papa. Il ne fait jamais exprès. Et il est là pour elle, quand elle pleure. C'est le seul qui est là. Les coups, ce n'est pas bien grave. Ce n'est pas le plus important. Ce qui compte, c'est qu'il ne parte pas, lui aussi. Alors, Soraya tente d'être normale. Elle est intelligente, la petite. Elle apprend vite. Elle veut être soigneuse quand elle sera grande, comme ça peut-être qu'elle pourra guérir le cœur de son papa. Un jour pourtant, il part et ne revient pas. L'enfant ne comprend pas. Un grand vient lui parler, s'agenouille. Il a dans le regard une lueur que l'enfant n'identifie pas. Et puis, pourquoi tout le monde la regarde comme ça ? Elle n'a rien fait de mal. Elle peut le jurer. Non, elle est innocente. " Soraya ... " elle serre ses petits poings. Elle a peur, mais ne sait pas pourquoi. " Ton papa est mort. " Elle fixe l'adulte sans comprendre. Elle connait tant de choses, mais pas la mort. Pourtant, son papa, elle ne le reverra pas. Et peut-être que ça, c'est de sa faute.
Les années passent. Les gens aussi. Les années ne s'arrêtent pas. Les gens non plus. Soraya aimerait tant que l'un prenne le temps de s'arrêter pourtant, reste avec elle, prenne soin d'elle. Mais les gens se lassent, mais les gens s'en foutent. Les sentiments de la môme n'importent pas à leurs yeux. Pourquoi se préoccuper d'elle alors que sa propre mère l'a abandonnée ? La gosse essaie de tenir le coup, mais n'y arrive pas. Elle ne parvient pas à rester seule. Peu à peu, elle cesse de se nourrir, de s'occuper d'elle-même. Elle n'est plus qu'un fantôme dans son village, une âme qui erre sans but. Puis vient un ami. Un garçon, plus âgé qu'elle. Il lui semble, mais elle n'en pas certaine, qu'il était un ami de son père. Il la nourrit, la rassure, la soigne. Petit à petit, Soraya reprend des forces. Après tout, elle n'est plus seule. Elle s'accroche à cet ami comme elle le peut, de toute ses forces, de peur qu'il disparaisse lui aussi. Et il s'en rend bien compte. Quelque chose ne va pas chez elle, ne tourne pas tout à fait rond. Elle est intelligente, maligne, aurait tout pour s'en sortir, et pourtant, elle est si faible, si vulnérable, à la merci du moindre coup bas du destin. Elle se lie à personne, elle n'y parvient pas. Le monde l'évite, sans doute à cause de cette différence qu'on n'identifie pas. L'ami de son père décide alors de lui apprendre son métier, soigneur, mais surtout, il lui apprend comment fonctionne les gens. Elle qui connait les plantes, leurs noms, leurs effets par coeur, ne comprends pas le genre humain. Sans cela pourtant, elle n'ira pas bien loin. Petit à petit, les choses prennent un sens nouveau pour Soraya. Elle réussit finalement à aller vers les autres, à leur parler comme si de rien était, à leur sourire, à agir comme n'importe quelle adolescente le ferait. Elle apprend vite, ça a toujours été son truc. Elle réalise alors qu'il lui est possible de faire rester les gens. Si ils l'apprécient, ils ne partent pas. La jeune-femme a finalement compris la combine. Cette combine si précieuse qui lui permet de ne plus jamais être seule, de ne plus jamais être triste.
On ne peut pas dire que ces dix-neuf années de vie ont été les plus simples pour Soraya. Chaque journée, elle doit composer avec un univers qu'elle ne comprends toujours pas parfaitement, avec des gens qui restent un mystère pour elle. Elle persiste encore et toujours, tâchant d'élucider ce nombre incalculable d'énigmes qui façonnent son monde. Cependant, ces derniers temps il va sans dire que son attention a été quelque peu détournée par les skaikru. Ces gens étranges venant du ciel. Alors, même si elle ne devrait sans doute pas, la jeune-fille ne peut s'empêcher d'être fascinée par ces gens si différents de ceux qu'elle a fréquenté toute sa vie. Elle récolte les récits, les témoignages de ceux qui les auraient vus. Elle connaît bien sûr la position de son clan à ce sujet. Elle sait bien que les cent ont été vus comme un bon présage, tandis que les autres non, mais en toute honnêteté, Sora ne voit absolument pas la différence. Elle ne souhaite à présent qu'une seule chose : les rencontrer, échanger avec eux, et surtout, apprendre. Apprendre à quoi sert toute cette technologie, comme est-elle créée, et surtout, comment la reproduire. Mais bon, pour ça, encore faudrait-il qu'elle quitte Espuma pour un moment, ce qu'elle prévoit de faire d'une manière ou d'une autre...
| WHAT ELSE ? Bon, déjà paraît que Bellamy aime faire des tartes, mais je sais plus à quoi, faudrait que j'aille revoir. Sinon, Virginie, 21 ans, rpgistes depuis maintenant ... gosh, bah 10 ans en fait. Donc j'ai connu les rpg (enfin, jdr qu'on appelait ça) où trois lignes ça suffisait à faire avancer l'intrigue et dont les feux de l'amour a du s'inspirer pour son propre scénario. Belge mais qui projette de monter sur Paris dans quelques mois. Etudiante en com, j'aime bien tout ce qui porte tresses et tatouages, et qui se bat aussi. Je suis un peu bagarreuse IRL, ça peut jouer ... (do not worry, sur les forums je suis la sage, celle qui est zen h24 et qui en touche pas deux quand embrouille il y a). De toute, si tout va bien, vous apprendrez bien vite à me connaître |
Dernière édition par Soraya le Dim 15 Mai - 14:17, édité 10 fois |
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