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 cold since she left ▬ Rhodan

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MessageSujet: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeJeu 3 Sep - 22:41

Elle avait eu le mérite d’attendre trois semaines, Lizz. Elle n’était pas assez poétique pour lier son acte à une date anniversaire. La mort restait la mort. Il n’y avait rien derrière, car Lizz n’avait jamais senti la présence d’Andrea, après sa disparition. Il n’y avait que l’absence déchirante, le silence dans la chambre d’à côté, les sanglots de sa mère, la colère dans son sang. Il n’y avait plus de lien, et Lizz avait pris la décision de couper le dernier qui la reliait à ce monde, qui n’avait plus de raison d’être pour elle. Ca c’était passé comme prévu. Elle avait attendu la visite du garde – ça n’avait pas été Rhodan – et quand celui-ci était parti, elle avait souri tristement à la photo de sa sœur qu’elle avait ressorti comme arme. Mais finalement, l’acte c’était retourné contre elle-même. Lizz ne supportait plus de voir les traits d’Andrea. Elle avait accéléré le processus. La disparition du couteau était passé inaperçu et elle l’avait serré fort entre ses doigts, avant de l’enfoncer fort dans son avant-bras. Il n’y avait rien de spécial, hormis le poids d’une solitude oppressante, une solitude à laquelle on ne s’accoutumait jamais vraiment, mais avec laquelle il était parfois possible de vivre. Pas pour Lizz.

Sa main avait tremblé, quand il avait été tour du deuxième bras. C’était à cause de la blessure toute fraiche, et non pas à cause d’un revirement de foi. Elle n’avait pas pensé à sa famille, ni aux grands-plans de l’enfer qui devait l’attendre, au bout de la route. Lizz avait simplement attendu que l’engourdissement ne l’avale tout entière, et qu’elle disparaisse dans un monde d’inconscient, tandis que son sang courrait hors de son corps, salissant son appartement si bien rangé. La nausée qui la prit à son réveil lui indiqua tout de suite que ses plans n’avaient pas abouti et elle avait décidé de garder les yeux fermés encore pendant un petit temps, s’adaptant à la fatigue qu’elle ressentait. Même pas fichue de perdre 1L de sang en paix Sa mâchoire se serra, refusant toujours de visualiser l’endroit où elle se trouvait : l’infirmerie. Si seulement elle avait réussi son coup, elle aurait déjà été brulée et tout ça aurait été de l’histoire ancienne. L’odeur était familière, dans l’air et elle décida d’ouvrir un œil, jetant son regard sur les bandes qui recouvraient ses poignets. La prochaine fois, viser la jugulaire Ca serait beaucoup plus rapide, et elle n’aurait pas à se retrouver ici. Maintenant elle comprenait le sens derrière le terme de tentative de suicide.

Ce sens, c’était la honte d’être toujours en vie. Elle se foutait que les gens soient au courant de ses exploits, elle ne cachait pas sa joie de vivre, et les suicides étaient plus courant que tout ce que ce joyeux monde laissait paraitre. Hm. Avec ça elle était bonne pour avoir un renforcement de sa surveillance… Elle ouvrit son deuxième œil, à la recherche d’un scalpel perdu, mais à la place, elle tomba sur quelque chose qui eut un effet beaucoup plus dévastateur. Rhodan. Lizz enfonça sa tête dans l’oreiller de son lit, inspirant calmement, se disant qu’il devait y avoir des antidouleurs dans sa perfusion. « ugh. » marmonna-t-elle, alors qu’elle allait pour s’enlever cette chose. Elle ne voulait pas de sang dans ses veines, surtout qu’elle ne savait pas d’où il venait. « Qu’est-ce que tu fabriques ici ? » Posa-t-elle en même temps, peu intéressée par ce que Rhodan allait lui dire, plutôt par le manque de réactivité de la part de sa main. Ah oui, elle n’avait pas jugé de l’utilité d’un tendon, dans la mort. Tant pis, elle réussirait bien à s’enlever ce cathéter de son bras.
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MessageSujet: Re: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeJeu 3 Sep - 23:31

«  Andersen il faut que je vous parle, c’est au sujet de la petite Heath. » Au début ça lui avait fait un électrochoc, et le livre qu’elle tenait dans ses mains, tandis qu’elle était couchée sur un canapé de la salle de repos des soldats avait fini sur le sol. Ce n’était pas professionnel. Mais quand le nom de la famille Heath était prononcé, il n’y’avait plus rien de professionnel pour Rhodan.  Et puis elle avait réalisé que ce n’était pas d’Andrea dont il était question, pour une simple et bonne raison, mais qu’il devait s’être passé quelque chose avec Elise. Ce n’était pas mieux. Cette boule d’angoisse qui avait prit son cœur devant l’air sérieux de son lieutenant et instructeur, n’était pas simulée, et elle s’était assise, prenant et reprenant sa respiration. Assurement, déjà elle s’attendait au pire. Elle avait découvert les rebelles, elle s’était fait prendre, elle avait trop parlé, elle était morte, elle avait mit Rhodan en danger, elle avait tué quelqu’un, elle s’était blessé, elle était en danger…. Toutes les pensées se succédaient dans sa tête suivies d’une gamme d’émotion, qu’elle tentait de garder à l’interieur. Pourtant, dans ses yeux, c’était probable que la vérité de ce qu’elle ressentait se voit. L’inquietude.  

Ramassant son livre, qu’elle ferma et posa sur le canapé, elle se leva et fixa son lieutenant quelques instants, avant de s’enquerir de ce qui se passait. Quelques mots. Brefs. Elle n’avait jamais été trop bavarde avec les gens qu’elle devait impressionner, qu’elle devait convaincre. Elle devait rester dans son rôle. La militaire dévouée. La fille qui était convaincue par la montagne. Elle y arrivait assez. Elle enchainait les félicitations de ses supérieurs, elle voyait la fierté dans leur regard, et elle attendait de se regarder seule dans un miroir pour détester son reflet. Pour haïr encore et encore cette insigne et cette mine blafarde qu’elle avait depuis quatre ans maintenant.

Les mots coulaient des lèvres de son lieutenant, et elle  les écoutait. Fascinée. Inquiete. Ses jointures se firent livide. Sa main gauche crispée sur le pan gauche de sa chemise aussi. Toujours. Quand elle était stressée. Enervée. Anxieuse. Quand elle n’était pas bien. «  Puis-je avoir la permission d’aller à son chevet ? » Ca succiterait des questions, elle le savait. Elle y ferait face plus tard. Son lieutenant lui sourit. «  Permission accordée. Prenez le temps qu’il faudra. »  Il y’avait comme un regard bienveillant dans ses yeux, et maintenant qu’elle y pensait, il lui semblait qu’il connaissait son père. C’était accessoire.  Elle attrapa son livre, et se leva, partant vers cette infirmerie qui lui donnait la nausée.

Combien d’heures attendit elle la, a coté de la blonde dont le sang était filtré, et qui semblait si pale, si fragile. Cette blonde dont seuls les cheveux différaient de ce visage qu’elle avait tant aimé. Elle sentit la boule se former dans son cœur encore, et encore. Et elle regarda, les signes vitaux, les poignets bandés, le cathéter planté dans son bras. Le sang qui n’était pas le sien, venait pour la soigner, et Rhodan eut une nouvelle vague de nausée. Elle savait ce qui se passait. Elle savait qu’Andrea était morte contre ça, et son cœur saignait de savoir qu’Elise devait supporter ça. Si elle avait pu, elle aurait tout arraché elle même. Elle l’aurait soigné autrement. Elle aurait… Elle n’avait pas de solution. Alors elle regardait les rythmes sur l’ecran verdâtre. Et elle pensait à ce à quoi leurs vies auraient pu ressembler. Elle secoua la tête.

Et puis les bruits de vie, vinrent à ses oreilles perturber ses pensées. C’était… C’était un soulagement qui se marqua sur son visage. « Qu’est-ce que tu fabriques ici ? »    Ce n’était pas amical. Forcement. A quoi aurait elle bien pu s’attendre n’est ce pas ? Elise n’allait pas lui sauter dans les bras en lui disant «  je suis tellement contente que tu sois la. » Elle la haïssait. Elle l’avait bien comprit. Mais elle se sentait responsable d’elle. Pour leur ancienne amitié. Pour ce qui ne serait plus. Pour Andrea. Qui elle non plus ne serait plus. «  Ne bouge pas tes bras comme ça. Tu n’as pas encore assez de force. » Elle avait evité la question un peu. Mais elle savait bien qu’elle allait devoir y répondre. A celle la aussi. Et elle se laissa tomber à nouveau un peu plus loin dans le fauteuil. «  Je ne te ferais pas l’offense de te demander pourquoi tu as fais ça. Mais Lizz, as tu pensé à tes parents ? »  C’était maladroit. Mais Rhodan l’était toute entière en ce qui concernait cette famille avec qui trois semaines plus tot, elle pleurait encore l'amie qui jamais plus ne sourirait.
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MessageSujet: Re: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeVen 4 Sep - 0:02

Tu étais mieux morte. Ca tournait trop aisément dans sa tête, et ce malgré les calmants qu’elle devait avoir dans son système. Si sa pensée était ralentie, confuse, elle ne perdait pas de vue ce qu’il y avait d’important, n’arrivant pas à gérer ce qu’il y avait dans sa tête, ce qu’il y avait dans son bras, et ce qu’il y avait dans son cœur. Et ses doigts qui refusaient de s’attacher à ce fichu bout de plastique, qui lui injectait une solution douteuse. Rhodan l’invita à s’arrêter, mais il en faudrait plus pour décourager l’enfant qui avait grandi trop vite, qui ne connaissait pas ses limites. Ses doigts étaient étranges à sa volonté et si la colère restait tapie dans le fond de son crâne, ce fut un regard de détresse qu’elle posa sur le soldat. Elle ne devrait pas faire ça. Elle aurait dû endurer, repousser les souvenirs d’Andrea. Mais son esprit était confus, son corps fatigué. « Alors enlève-moi ça, s’il-te-plait. » C’était une supplique, à la voix brisée qui sorti de sa gorge. Oui, la prochaine fois, je tranche ça. Ca ne comptait pas qu’il y ait d’autres militaires qui pouvaient l’entendre. Ca ne comptait pas que Rhodan pouvait comprendre ce qu’il y avait de cacher, dans le demande pressée de Lizz. Elle ne voulait pas ça dans son bras et sa main continuait de gratter nerveusement contre l’aiguille enfoncée dans son bras, tenter de l’arracher le plus vite possible.

Une fois que ça serait fait, elle n’aurait plus qu’à se lever et à partir d’ici. C’était un plan, un bon. Elle ne pouvait pas rester ici. Elle ne le voulait pas. Mais Rhodan semblait volontaire de lui faire la conversation. De lui faire la morale.  « Je ne te ferais pas l’offense de te demander pourquoi tu as fais ça. » Elle échappa une exclamation outrée, alors qu’elle renchérissait. « Merci. Ce n’est pas comme si je t’avais demandé de me sauver. » C’était la conclusion qui lui avait sauté au visage. Mais bon dieu, pourquoi Rhodan serait passée par là. Elle n’était pas à sauver, elle. Lizz ne voulait pas être sauvée. « Mais Lizz, as tu pensé à tes parents ? » Au moins, c’eut le don de la faire arrêter son geste sur ce cathéter, alors que son regard redevenait morne, presque mort. La réponse était évidente. « Non. » C’était éhonté, directe. Bien entendu qu’elle n’avait pas pensé à eux. Elle évitait de les avoir en mémoire aussi souvent que possible. Son déménagement récent avait été une bénédiction du ciel. Elle haussa des épaules, non regard fixé sur Rhodan – elle n’avait plus rien à cacher, plus rien à éviter. Ce qu’elle avait tenté était un échec et son échec éclatait à la figure de tout le monde. Lizz n’avait pas de considérait pour les autres. Sa capacité de s’inquiéter pour son entourage était définitivement partie dans sa tentative échouée. Au moins, quelque chose est bien mort, aujourd’hui.

« Je n’ai pas pensé à eux, et eux ne pensent vraisemblablement pas à moi. » C’était même pas rancunier. C’était plat, agressif à cause de sa compagnie, pas à cause des faits. Ils étaient absents. Et bon dieu quelle était la raison pour que Rhodan se retrouve devant elle ? « D’ailleurs tu n’as pas répondu à ma question. Tu es à la pour me surveiller c’est ça ? » Là, c’était accusateur, supposant que c’était le hasard des commissions aléatoires qui avaient mis Lizz dans les pattes du soldat. Le destin avait vraiment une manière très délicate de se moquer d’elle. Et dire qu’elle allait devoir dire adieu aux antidouleurs qui lui étaient donnés par intraveineuse. Bien, Lizz préférait avoir un mal de chien que de ne pas être capable de se nourrir de sa colère, comme elle le faisait en tout temps. C’était confus dans sa tête, et elle avait du mal à réfléchir. Elle serra la mâchoire, enfonçant ses dents dans sa langue, continuant d’essayer de s’enlever la perfusion. C’était le plus important. Rhodan, elle pouvait toujours l’ignorer à partir d’un moment.
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MessageSujet: Re: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeVen 4 Sep - 10:53

« Alors enlève-moi ça, s’il-te-plait. » Son cœur se serrait d’entendre la supplique. Elle savait ce que ça voulait dire. Elle savait ce qu’il y’avait derrière. Et elle ne pouvait pas imaginer ce qu’elle aurait fait à la place de la jeune blonde. Non. En réalité elle pouvait l’imaginer, et sa réaction probable lui donnait la nausée. Elle aurait accepté. Parce qu’elle devait être le bon soldat qui était bien callé dans les rangs. C’étiat ce qui était nécessaire pour la suite. C’était ce qui était important pour ce qui devait venir. Pour son plan. Alors … elle secoua la tête, vainement, pour chasser des images de sa tête et elle se concentra sur les bras pales d’Elise qui grattait l’aiguille comme si elle voulait réellement réussir à l’enlever. « Ne fais pas ça. » Une phrase, péremptoire peut être. Elle grimaça intérieurement. « Je ne peux pas te l’enlever. Tu as besoin de reprendre tes forces. » Elle détestait ce rôle dans le quel elle était. Elle mourrait d’envie de lui arracher cette aiguille et de panser les plaies de son corps et de son ame. Elle ne pouvait pas le faire. Il n’y’avait pas d’autres soldats dans la pièce, mais il y’avait des infirmières qui allaient et venaient pour vérifier que tout aille bien. Et elle était censée la surveiller. Qu’aurait elle pu dire ? Il n’y’avait pas d’excuse. Les gens devaient supporter le traitement, sous peine d’être tués. Et une vague de nausée la prit à nouveau tandis qu’elle regardait les tuyaux. « Si tu tente de te l’arracher, ils vont finir par t’attacher. » Elle se doutait bien que ça ne marcherait pas fort comme prévention, et que Lizz le prendrait surement pour une menace. Mais elle ne faisait que dire la vérité. Elle ne pouvait pas s’en empêcher de toute façon. Pas dans ce cas la.

En tout cas elle ne partirait pas. Et elle resterait auprès de la jeune éleveuse tant qu’il le faudrait. Acceptant tout ce qu’elle pourrait lui lancer au visage. Elle savait qu’elle le méritait de toute façon. Alors elle encaissait, doucement, laissant les mots acerbes couler sur ses épaules. Ils blesseraient d’avantage quand elle serait seule et pourrait y repenser sans avoir a jouer un rôle. « Je ne t’ai pas sauvé. Ils t’ont trouvés comme ça et ils m’ont prévenu. » Elle jugeait bon, cependant, de lui raconter ce qui s’était passé. C’était absurde. Elle comprenait la tentative de suicide, elle comprenait l’état dans le quel Elise se trouvait. Mais il fallait qu’elle retrouve le gout de se battre. Et une idée lui passa dans la tête. Idiote et douloureuse. Elle pouvait donner a Elise le gout de survivre encore, si elle exarcerbait sa haine contre elle. Encore et encore… ? Non. Elle ne pouvait pas faire ça. Elle n’était pas assez forte. Et savoir qu’Elise ne pensait pas à ses parents, lui blessa d’avantage le cœur. « Je n’ai pas pensé à eux, et eux ne pensent vraisemblablement pas à moi. » Les visages de Roger et Isabelle Heath s’afficherent dans sa tête, repensant a la dernière fois où elle les avait vu. Quand le bonhomme Roger lui avait posé la main sur l’épaule en lui demandant de surveiller Elise au cas où… C’était la, le au cas où. Et elle avait été inutile. Elle le serait toujours. Elle n’arriverait pas à protéger Elise d’elle même, elle n’arriverait pas à sauver Elise de la dépression, et elle serait incapable de venger Andrea. Elle gâchait sa vie pour rien, mais sa vie même n’avait plus de sens, alors…

Alors elle avait gardé le silence un peu trop longtemps. Et Elise en avait profité pour en rajouter une couche. Parce qu’elle était comme ça. Et qu’elle faisait peut être un peu penser à Rhod’ a un animal blessé qui lâchait les dernières salves de son venin. « Non. Je suis la en civil. » Ca répondait à tout. Elle n’aurait pas accepté de mission de surveillance, elle était juste la pour veiller sur elle, et elle se doutait bien que Lizz ne le comprendrait pas. Elle n’epiloguerait pas de toute façon. Et finalement elle agit, lassée de voir la jeune fille tenter encore et encore d’arracher sa perfusion. Ainsi, lui attrapant doucement la main elle l’eloigna de son bras. « Ne m’oblige pas à leur demander de t’attacher. Tu dois supporter ça pour ton bien. Encore quelques heures. » Elle se mordit l’interieur de la lèvre, pour s’empecher de rajouter que certaines personnes supportaient bien pire depuis plus longtemps. Et elle planta son regard dans le vide, sans lâcher la main qu’elle tenait pour la protéger. « Ils s’inquietent pour toi, tes parents tu sais. Ils ne savent juste pas comment agir. »
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MessageSujet: Re: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeVen 4 Sep - 13:13

L’impuissance même de son corps sur sa propre volonté, c’était avilissant. C’était avilissant cette urgence qu’elle avait, de vouloir s’enlever ce morceau de plastique de son bras, alors qu’elle avait tout abandonné, des heures auparavant. Lizz aurait pleuré, mais elle ne ferait pas ça en face de Rhodan. Elle avait tenté de mettre fin à ses jours, oui. Ça ne voulait pas dire qu’elle n’avait plus d’orgueil en stock. Et si le soldat ne voulait pas l’aider – autant pour la protection du peuple – elle continuerait de s’acharner sur son bras, avec sa main blessée, quitte à détacher les fils de ses poignets fraichement recousus. Elle n’en accordait aucune importance. Son corps n’était rien d’autre qu’une prison, elle n’aurait aucun scrupule à briser ses barreaux. « Ne fais pas ça. Je ne peux pas te l’enlever. Tu as besoin de reprendre tes forces. » L’étonnement se noya dans le bleu de ses yeux, qui volèrent, fulgurants, sur Rhodan. Et c’était là, cette confiance qu’elle avait espéré avoir, encore, pour l’amie d’Andrea. « Ce dont j’ai besoin, c’est de partir d’ici. » Et puis, c’était disparu. Ça ne reviendrait jamais. Le soldat Andersen avait raté l’occasion de se racheter un minimum. La tension dans la mâchoire de Lizz s’accentua, jusqu’à lui faire mal aux dents, alors qu’elle détournait son regard de Rhodan, du traitre.

C’était ça, et ça ne lui faisait même pas mal au cœur, Lizz. Elle était trop droguée pour ça, alors que la conversation prenait un tournant qu’elle aurait pu envisager, si seulement elle s’était imaginée une seul fois raté son suicide. Quelle honte. Mais oui, tes parents Lizz, tu as pensé à tes parents ? Si ça avait été matière à rire, elle aurait ri au visage de Rhodan, lui renvoyant par cette exclamation l’absurde de la question. « Non. Je suis la en civil. » Elle ferma les yeux, les sentant bruler sous ses paupières, en même temps que cette colère qui tentait de s’exprimer, mais qui était tue par ce qui courait présentement dans ses veines, et qui n’était pas d’elle. « T’as rien de mieux à faire de ton temps libre, vraiment ? » C’était détourner le problème, détourner ce qui attendant sauvagement planqué dans le fond de sa gorge, d’être prononcé. Je n’ai pas besoin de toi. Je n’ai pas besoin d’être sauvée, je ne suis pas Andrea. Et elle songea que les calmants étaient une véritable plaie, de la rendre presque docile alors que ton ce que demandait Lizz, c’était de faire aller sa grande gueule, de faire Rhodan la coupable de sa survie.

Même si elle savait que, dans le fond, ça ne la rendrait jamais mieux, qu’il n’y aurait rien qui ferait taire cette absence qui la prenait de toute part, même si elle était en présence de Rhodan, ce qui ressemblait le plus à un fardeau, le plus à un membre de sa famille. Son regard noir ne fut pas suffisant pour faire reculer le soldat qui s’approchait et sa main fut emmenée loin du cathéter responsable de sa détresse. « eh, non » lâcha-t-elle faiblement, alors que Rhodan restait là, et que Lizz luttait. Ou tentait de lutter, en vain. La même rengaine lui fut servie et cette fois-ci, les analgésiques ne furent pas suffisants pour la contenir. « Mon bien ? Où est-ce que tu as vu que je cherchais mon bien ? » Elle ne supportait pas la proximité et elle parvint à se détacher de la prise de Rhodan, pour autant, elle ne continua pas de tenter d’enlever sa perfusion. Elle ne pouvait pas faire deux choses à la fois, pas maintenant. « Par pitié, j’ai tenté de me suicider. Qu’est-ce qui te fais croire que j’ai envie d’aller mieux ? » Tout le criait. Lizz voulait arrêter cette marche macabre à laquelle elle participait depuis plusieurs années. Elle était fatiguée de sa constante prévenance, de cette incapacité de croire les autres, de sentir la menace venir de partout.

Et elle avait eu raison, Lizz le pensait. Puisque la menace était devant elle, déguisé en une Rhodan peu coopérative. « Vas-y, dis-leur de m’attacher, puisque tu insistes tant. Pas en service ? Tu plaisantes. » Avec ou sans l’uniforme, aux yeux de Lizz, le soldat Andersen resterait toujours le même : un chien au service des autres. C’était Rhodan qui avait été prévenue de sa présence, et personne d’autre. Par qui l’avait-elle su ? « ugh. » Echappa-t-elle. Sa verve habituelle était absente, mais le vertige qui la prit compensait bien. Elle se recoucha sur le matelas de l’infirmerie, poussant un soupir contrarié. « Ils s’inquiètent pour toi, tes parents tu sais. Ils ne savent juste pas comment agir. » Soupir contrarie qu’elle réitéra, regardant dans la direction opposée d’où se tenait Rhodan. « Ils n’ont jamais su comment agir. » Elle connaissait la date précise, de quand elle avait arrêté de croire en eux. Son geôlier n’aurait aucun mal à la deviner. « Ca fait longtemps que j’ai arrêté d’attendre quoi que ce soit de leur part. » Ca fait longtemps, surtout, qu’elle avait arrêté d’attendre quoi que ce soit de la vie. Elle était désillusionnée Lizz, et elle était repartie pour un tour.
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MessageSujet: Re: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeVen 4 Sep - 13:57

Elle se sentait impuissante Rhodan. Le soldat Andersen. La lache. Elle se sentait impuissante et c’était un sentiment qu’elle ne supportait pas d’avoir. Parce que c’était a cause de cette impuissance qu’elle avait perdu Andrea. Si seulement, si seulement à l’époque elle lui avait dit non. Si elle avait été plus rapide. Plus forte. Peut être qu’elle aurait du tout prendre sur ses épaules. Mais comment prendre la responsabilité quand il n’y’avait pas de procès. Comment vivre après ça ? Elle se sentait impuissante, et elle ne pouvait meme pas aider Lizz car aider Lizz reviendrait a abandonner ce pourquoi elle se battait depuis 4 ans. Alors elle restait la, sur cette chaise pas confortable, a regarder les chiffres et les lignes sur un tableau. A regarder le corps brisé à ses cotés. Et a subir. A subir ce que l’autre lui disait. Ces mots qu’elle méritait sans les mériter vraiment. Ces phrases critiques qui la faisaient réaliser qu’elle avait tout perdu de toute façon.  

Elle se renfrogna. Et quelques instants elle ne dit rien. Ca ne servait à rien le suicide. Elle y avait déjà pensé. Elle le savait. Ca heurtait la mémoire d’Andrea. Elle ne le dirait pas. Pas tout de suite. Elle avait encore de la retenue. Et elle avait peur. Elle avait eu peur pour Lizz, meme si elle ne l’avouerait pas. Pas par fierté. Juste parce qu’elle savait que ça serait inutile. Elle se contracta un peu. Brisée. Blasée. Triste aussi. Très triste.

«  T’as rien de mieux à faire de ton temps libre, vraiment ? » C’était une question stupide. Et elle supposait qu’il y’avait autre chose la dessous. Alors elle attendit quelques instants. Et elle offrit à Lizz un sourire des plus tristes. «  Visiblement pas. » Elle ne lui dirait pas, qu’elle avait posé congé exprès. Elle la laisserait penser ce qu’elle voulait. Elle se sentait responsable d’elle. Parce qu’elle était la sœur d’Andrea. Parce qu’elle avait été une part de famille. Parce qu’il avait été des jours où elle aurait été contente de la voir. C’était different maintenant. Tout était toujours brisé. Et ne se recollerait jamais.  

Alors elle se contentait de supporter la haine, en protégeant la blonde d’elle même. Et elle chassait sa main loin du cathéter. Bien sur, Lizz luttait. Mais elle n’avait pas la force peut être. La main se dégagea, et les mots encore plus immondes lâchaient les lèvres d’Elise. Rhodan les acceptait. Elle n’était pas la pour se battre. Elle perdit son regard sur la main blessée, sur le lit pale. Sur le vide blafard de l’infirmerie. «  Je sais. » Elle savait qu’elle ne voulait pas aller mieux. Elle savait qu’elle ne voulait pas son propre bien. Mais elle manquait de mots. Parce qu’elle savait que quoi qu’elle dise, rien ne passerait. Alors elle attendait encore. Et elle prévenait.  

«  Vas-y, dis leur de m’attacher, puisque tu insistes tant. Pas en service ? Tu plaisantes. » Bien sur, la blonde n’aurait pas pu penser autre chose n’est ce pas. Et elle secoua la tête tristement. «  Je prefere que tu me haïsses, plutôt que de te regarder te blesser à nouveau. » De toutes les manières, elle la haïssait déjà. Et peut être que si elle avait été courageuse, Rhodan, elle aurait insisté. Elle aurait cherché la conversation. Mais ce n’était pas le moment. Elle préférait parler de ses parents. Essayant de trouver quelque chose qui la ramènerait à la raison. Mais parler à une suicidaire n’entrait pas dans ses capacités.   «  Ca fait longtemps que j’ai arreté d’attendre quoi que ce soit de leur part. » Navrée, elle secoua la tête un peu, la militaire.  Elle savait que les Heath n’avaient peut être pas reagit comme il fallait. Ils avaient pleuré Andrea, puis ils avaient tenté de vivre. Elise n’avait pas réussi. Rhodan avait fait comme si. Ca n’avait pas été mieux. Elle avait sa manière de vouloir changer les choses. C’était… Stupide peut être.  Son regard se posa sur la jeune fille. «  Ne te venges pas sur eux, de ce que tu reproches à ce monde. » Elle essayait cependant de passer outre les limites, pour parler. Pour s’exprimer. Pour essayer de comprendre. Et finalement, elle joua quelques instants avec le cable qui retenait le cathéter, doucement. Sans le brusquer. «  Tu crois que ça plairait à Andrea de te voir dans cet état ? » Elle n’avait pas voulu jouer cette carte. Mais elle l’avait finalement fait. Elle avait osé. Et ça lui brisait le cœur de prononcer son simple prénom. Cependant, elle ne devait pas le montrer. Et si ses yeux devenaient teintés de larmes à cette simple évocation. C’était rien. Elle changea juste son regard d’endroit.
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MessageSujet: Re: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeVen 4 Sep - 14:43

Ca la rendait inconfortable, Lizz. Elle aurait voulu que Rhodan parte, mais jamais la demande ne franchirait ses lèvres. Tout du moins, pas pour le moment. Parce que, combien elle ne supportait pas le soldat, ça ne serait jamais suffisant pour tenter de palier ce besoin de compagnie qu’elle ressentait, et qu’elle fuyait constamment. C’était une excuse, un extra qu’elle s’autorisait, à cause de sa faiblesse, à cause de son échec cuisant. Parce que, s’il n’y avait eu personne, elle aurait attenté à sa vie, encore une fois, aurait creusé ses poignets de ses doigts si ça avait été nécessaire. Lizz préférait être mal accompagnée, que définitivement seul. C’était pour ça que la demande ne lui effleurait même pas l’esprit. Si elle avait été assez civilisée pour demander à Rhodan de partir, cette dernière l’aurait fait. Mais il y avait que trop de blessure, que trop de maux qu’elle n’arriverait jamais à sortir, malgré ce que sa langue expulsait. Rhodan était une amie fidèle, blessure fidèle, liée à un mort qui ne les laisserait jamais en paix. Le sourire de la blonde à ses côtés l’insensibilisa. « Visiblement pas. » La parole la sensibilisa, alors qu’elle ouvrait la bouche, surprise, restant quelques secondes pantoises, alors qu’elle tentait de trouver quelque chose à dire, dans son système assommé par les médicaments et le mauvais traitement auto-infligé. Finalement, elle lâcha quelque chose sur l’imbécilité humaine et se renfrogna à nouveau.

Ce n’était pas si compliqué que ça, c’était sa manière de survivre, de repousser les autres, plutôt que de les accueillir. Même si, quand il était question de Rhodan, Lizz était incapable de feindre le désintérêt. Elle avait été trop proche, pour qu’elle puisse être éternellement éloignée par l’enfant qui avait grandi trop vite. Ça la tuerait à petit feu, surement. Mais ce n’était pas parce qu’elle voulait mourir qu’elle acceptait tout ce qui aurait raison d’elle. Loin de là. « Je préfère que tu me haïsses, plutôt que de te regarder te blesser à nouveau. » Lizz secoua la tête, décontenancée, agacée par cette logique du héros. « Ton sacrifice personnel ne t’offrira rien, tu vas couler avec moi, c’est tout ce que tu gagneras. » C’était une mise en garde inutile. Lizz savait que le soldat ne la lâcherait pas d’aussitôt. Surtout qu’elle n’avait pas la capacité physique de fuir. Ah seigneur, pourquoi avait-elle raté son coup ? Elle poussa un soupir, fatiguée, fermant les yeux, en espérant que tout ce qu’elle ne voyait pas n’existait pas. Elle avait pu se persuader que le monde extérieur n’était pas. Elle avait pu se persuader que ce sans n’existait pas (bon, plus facile à dire qu’à faire quand elle avait ce cathéter dans les bras), elle n’arriverait pas à se persuader que Rhodan n’existait pas. C’était trop proche, il y avait trop de proximité, trop d’histoire, de vécu, de vrai, de blessures communes, pour qu’elle bannisse son vis-à-vis.

C’était une plaie ouverte, parce que Lizz ne croyait plus Rhodan, ne lui faisait pas confiance. Plus depuis qu’elle avait souillé la mémoire de Rhodan, plus depuis qu’elle avait un uniforme qui lui était attribué. « Ne te venges pas sur eux, de ce que tu reproches à ce monde. » Elle garda les yeux fermés, la réponse fusant sans aucun mal. « Je ne cherche pas à me venger. Pourquoi pense-tu que je suis partie ? » La vengeance ne lui apporterait rien, parce que sa sœur ne serait jamais de retour. Et c’était ça qui lui enfonçait la colère jusque dans le fond de ses intestins. C’était cette colère qu’elle ne maitrisait pas, qui l’avait fait fuir de chez elle. Parce qu’elle n’y gagnait rien, qu’un puissant besoin de vivre, pour arriver jusque sa fin. Ses parents n’avaient pas à subir ça. A perde une deuxième fille chérie. Ca tombait bien, elle était une calamité à supporter, depuis des années. « Tu crois que ça plairait à Andrea de te voir dans cet état ? » Tout le calme qu’elle essayait de reprendre s’envola. Elle ouvrit les yeux,  ses pupilles se plantant dans celles de Rhodan, qu’elle repoussa de ses bras blessés. Lizz n’était que fureur et il n’y aurait rien qu’elle regretterait. « Andrea est morte. » Cria-t-elle, hurla-t-elle à la figure de Rhodan. « Elle ne me fera pas la leçon ! Elle n’est plus là ! » Elle chassa le sanglot qui menaça d’éclater dans le fond de sa voix. « Elle se souciait beaucoup plus des autres » ces autres dont le sang coulait dans ses veines, maintenant. « que de sa famille. Ca » dit-elle en pointant ses bandages « ça ne la ramènera pas. Ne parles pas comme si elle avait quelque chose à y dire. Elle est partie. » Elle est partie, elle est restée derrière et Lizz avait raté le coche pour la rejoindre.
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MessageSujet: Re: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeVen 4 Sep - 16:49

Non, elle n’aurait rien eu de plus important à faire que de rester la, Rhodan. Et peut être que c’était le mauvais choix. Mais sa vie toute entière était le mauvais choix. Il ne se passait pas un jour sans qu’elle ne se dise que tous ses choix étaient mauvais. Et elle se couchait dans le même état qu’elle s’était levée, pleine de culpabilité. Alors elle restait et resterait la. A coté de Lizz, qu’elle essayait de convaincre – en vain -  qu’il fallait qu’elle reste en vie. Qu’elle n’avait pas eu des bonnes idées. Que le suicide ne servirait a rien. A coté de Lizz qui n’avait plus le gout à la vie, et que Rhodan pouvait – malgré tout – comprendre.  Alors oui, elle resterait la. Par masochisme. Par devoir. Par envie. Par respect pour ce qui fut. Et elle supporterait encore et encore tout ce qui venait, comme un mur sur le quel els vagues de la haine s’ecraseraient continuellement.

« Ton sacrifice personnel ne t’offrira rien, tu vas couler avec moi, c’est tout ce que tu gagneras. » Et peut être oui, qu’elle se crispa un peu. Qu’elle perdit son regard un peu plus dans le vague. Mais elle ne dit rien. Tout ce qu’elle aurait pu dire aurait mené a une dispute ou a des explications qu’elle ne souhaitait pas. Tout ce qu’elle aurait du dire aurait causé une perte de plus, et elle se tut un moment. J’ai déjà coulé.  C’était la phrase qui traversait sa tête mais qu’elle n’osait pas libérer. J’ai déjà coulé. Et elle se sacrifiait plus que Lizz n’aurait pu l’imaginer. Elle se tut. Elle ne lui demanda pas ce qu’elle connaissait du sacrifice, car assurément Rhodan savait ce qu’il en était.  Elle ne lui demanda pas d’ouvrir les yeux, car elle savait que ce n’était pas possible. Non, elle se contenta du silence. Du manque de réaction qui la faisait parfois passer pour quelqu’un de trop froid. Du manque de réaction qui la protégeait un peu aussi.  Du manque de réaction qui la rendait parfois inaccessible. Elle se contenta de ça, pour ne pas déclencher des rixes qu’elle ne voulait pas endurer. Pas encore. Elle se contenta de ça. Un peu par faiblesse aussi, et par lâcheté.

Mais le sujet des parents était douloureux et elle l’evoqua malgré elle. Parce qu’il fallait en parler. Parce qu’il fallait qu’Elise se rende compte qu’il n’y’avait pas qu’elle qui menait sa vie toute seule, et qui pouvait décider de ce qui lui plaisait. Parce qu’il fallait qu’Elise aussi se rende compte qu’elle n’était pas la seule à souffrir. Et bon dieu, les Heath souffraient depuis quatre ans, et elle, Rhodan Andersen, elle souffrait aussi. A 18 ans elle avait perdu son cœur et son innocence – bien que celle ci ait déjà été entamée – A 18 ans sa vie s’était enfuie en fumée et elle avait trouvé un moyen de lutter contre ça. Un moyen de vivre avec et d’en faire quelque chose. Alors pourquoi Lizz ne pouvait elle pas elle trouver une solution ? Pourquoi ne pouvait elle pas….  Elle secoua la tête tristement. Elle ne rajouterait rien, elle se doutait des raisons pour les quelles Elise était partie. Elle se doutait que ce n’était pas facile de vivre avec ce souvenir. Elle le savait. Son cœur brulait encore. Et c’était probablement pour les mêmes raisons qu’elle s’était renfermée, qu’elle avait vécu sans voir les parents de son amie pendant des moi. Parce que voir les gens qu’elle voyait avec Andrea, lui ramenait Andrea. Mais voilà. Lizz avait été si jeune. Et elle regrettait, Rhod’, de ne pas avoir été aussi accessible qu’elle aurait du l’être.  Alors oui, une fois de plus elle voulait accepter que ce soit sa faute.

Et si elle garda le silence au sujet des parents, elle ne put s’empecher d’echapper une phrase qui provoqua pire remous que ceux qu’elle tentait d’eviter. Le nom… N’aurait jamais du sortir. Et son regard perdu et triste tentait de fuir mais n’y arrivait pas. « Andrea est morte. » Lizz avait crié et une infirmière se tourna vers elles, sans même que Rhodan ne le realise. Elle était collée sur place, dans une torpeur douloureuse. «  Elle ne me fera pas la leçon ! Elle n’est plus là ! »   Elle pouvait entendre les pleurs. Elle pouvait comprendre les non dits, les sous entendus. Et elle chassa l’amertume qui emplissait son cœur.  Lizz avait raison. Andrea s’était soucié des autres plus qu’elle ne s’était souciée des gens qui l’aimaient vraiment. Et elle aurait du lui en vouloir. Mais… Elle ne le faisait pas. Elle ne le pouvait pas. Elle encaissa les mots et posant un regard brisé sur Lizz, elle posa une main sur les siennes. «  Elle avait fait un choix. L’aimer, c’était accepter qu’elle l’ait fait. »  Et ça voulait dire beaucoup pour Rhodan. Elle avait accepté le choix d’Andrea. Elle avait accepté de faire le même. Et si elle tentait de garder une attitude détachée, elle n’y arrivait pas. Une larme perlait sur le coin de son œil, tandis que Lizz en rajoutait encore. « Ne parles pas comme si elle avait quelque chose à y dire. Elle est partie. »  Et chassant la larme, Rhodan tourna la tête quelques instants, avant de se lever, fixant Lizz d’un regard plus froid et plus dur qu’elle n’avait jamais eu. «  Tu ne comprends peut être pas tout pour le moment. Mais viendra un jour Lizz, où tu regrettera d’agir ainsi. Ta sœur ne voulait pas que tu souffres, elle souhaitait juste un monde meilleur dans le quel tu pourrais vivre sans crainte. Et un jour tu ouvrira les yeux la dessus. En attendant, je ne peux pas te laisser te faire de mal. »  Et habillement, c’est elle, qui attacha le poignet de Lizz au lit, pour ne pas qu’elle se blesse. A nouveau, elle acceptait d’endosser le rôle de la méchante. De la traitre. Et une fois de plus, elle aurait besoin d’alcool. Beaucoup.
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MessageSujet: Re: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeSam 12 Sep - 22:46

C’était le nœud, celui qui faisait mal, celui qui s’était accumulé au fil des années, à tel point que la chair s’était formé sur celui-ci et qu’il était impossible, pour Lizz, de se l’enlever, sans risque de succomber à la blessure que cela laisserait. C’était une mauvaise conduite, qui l’avait pliée sous le deuil, sur un repli commencé depuis beaucoup plus longtemps que la perte d’Andrea. C’était un écartement, qu’elle avait choisi, plutôt que de pleurer la distance que sa sœur creusait, avec les années, avec ce qu’elle avait cru être l’adolescence. Et maintenant, Elise était ankylosée, incapable de se redresser, de s’ouvrir au monde, aux possibilités, à Rhodan, à la vérité. Lizz vivait dans un monde de mensonge pour se préserver. Car si elle contemplait la réalité dans les yeux, face-à-face, elle donnerait à la montagne ce qu’ils avaient toujours voulu avoir : raison. Raison sur le potentiel danger que Lizz pouvait représenter. Et Lizz ne voulait pas être un danger. Elle ne voulait pas remettre en question ce monde qui avait tué sa sœur. Elle ne voulait pas, parce que c’était aussi celui qui avait permis à Andrea d’exister. C’était celui qui lui avait offert les rires et l’affection de son ainée. Et quand Andrea avait cherché à mettre cet univers en branle, à libérer les démons qui ne devaient pas l’être, tout s’était arrêté avec le cœur d’Andrea.

Lizz vivait dans un voile d’où elle avait tenté de s’extirper en déchirant ses veines, comme elle aurait déchiré l’idée du textile qui l’enrobait. La vie était plus fort que la mort, dans son cas… Elle aurait aimé qu’Andrea ait sa chance, que tout soit inversé. Mais c’était elle qui était vivante, à défier Rhodan du regard, celle qui s’était faite ennemie. Rhodan qui pleurait d’une larme singulière, d’une disparition qu’elle non plus n’accepterait jamais. «  Elle avait fait un choix. L’aimer, c’était accepter qu’elle l’ait fait. » C’était ça le problème. Lizz était incapable d’aimer, car c’était reconnaitre la cause d’Andrea, c’était accepté de la laisser partir. L’enfant qui avait grandi trop vite baissa le regard, échappant ses mains de la présence que Rhodan voulait réconfortante. Rien ne réconforterait jamais Lizz. « J’ai perdu ma capacité à aimer, avec elle. » C’était plat. C’était vide. C’était vrai. Lizz ne voulait pas se lier aux gens, car elle craignait la blessure qu’une nouvelle trahison pourrait lui apporter. Elle préférait la solitude et la présence des animaux, que celle potentiellement destructrice de la présence des hommes. Andrea l’avait fait souffrir et Rhodan la faisait souffrir, là, maintenant, entre les cris, les colères, les remords.

Un soldat qui se cachait encore derrière sa morale, ses grands mots, ses illusions. Un soldat qui l’attachait, attache sur laquelle Lizz exerça immédiatement une pression, qui se répercuta dans sa chair blessée. Elle ne cilla pas, continuant de tirer, encaissant les mots. Elle ne cilla pas. Lizz n’avait plus rien à perdre, elle s’était brisée depuis longtemps, et elle avait accepté de n’être des gravas qui jonchaient le sol. Un déchet, avec la sale manie de ne pas laisser le dernier mot à Rhodan. « Tu n’as pas compris. » Le vert, triste, de ses yeux, était fixé sur le pied de son lit. Elle détailla le pli du tissu, alors que son esprit s’écoulait via sa parole. « Ce n'est jamais arrivé. Il n’y a pas de monde meilleur. C’est une utopie et elle est morte pour ça. On mourra tous sous terre sans pouvoir rien y changer. Les amis rejoignent les meurtriers et les familles se brisent. Dis-moi, c’était ça qu’Andrea souhaitait ? » La crainte, la mort, la paranoïa, la déception. Lizz ne ferait pas plaisir à Rhodan de surmonter tout ça, juste pour donner raison à Andrea.
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MessageSujet: Re: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeDim 13 Sep - 0:28

Andrea était morte. Andrea était morte depuis quatre ans. Andrea ne sourirait plus jamais. Andrea les avait laché, comme si elles ne comptaient pas.   Et pourtant Rhodan le savait, qu’elles comptaient. Elles comptaient tout comme Andrea avait compté pour elles. Elles comptaient, et son cœur se serra car ne serait – ce que penser le prénom d’Andrea lui faisait toujours plus mal qu’il n’aurait du le faire. Elle était un peu perdue. Elle était un peu lasse de tous ces combats qu’elle menait aussi.  Alors elle avait mal, de supporter Lizz pour le moment. Mais elle le faisait. Car Rhodan était quelqu’un de devoir. Une femme emplie de son sens de la justice. Et que pour Andrea elle aurait decroché la lune quitte à a bruler en plein vol. Elle l’aurait fait. Elle faisait le pire. Elle trahissait tout en apparence pour préparer une pire vengeance. Elle faisait ça. Elle endurait la souffrance. Elle endurait les jugements. Elle endurait la peine, et ne finissait pas comme Lizz dans un lit. Parce qu’Andrea ne l’aurait pas voulu.

Et c’était ce que la plus jeune ne pouvait pas comprendre. Parce qu’elle était plus faible. Plus lache. Parce qu’elle voulait fuir ce qu’Andrea leur avait laissé et qu’elle se servait de la mémoire de sa sœur comme d’un faux pretexte. Parce qu’elle croyait que le simple fait d’arreter le monde de tourner aurait raison de tout. Rhodan était lasse.  Et le simple fait que Lizz parle d’Andrea la mettait quasi hors d’elle. Elle secoua la tête un peu. Et fixa le vide quelques instants encore. «  J’ai perdu ma capacité a aimer ,avec elle. » Elle tourna la tête. Une larme coula de ses magnifiques yeux clairs. «  Tu n’es pas la seule à avoir perdu quelque chose. » Ce n’était qu’un murmure, elle n’était meme pas sure qu’elle l’entende. Et elle disait des mots qu’elle n’avait pas l’occasion de dire. Elle avait aimé Andrea, de tout ce qu’elle possédait. Et Andrea n’était plus. Elle avait disparu comme les mots disparaissent d’un livre quand on en tourne la page. Elle n’était plus. Et elle n’avait pas sa meilleure amie à qui parler de cette souffrance, car c’était elle qui la causait. Son absence.  

& Lizz, elle, n’y comprenait rien. Alors Rhodan l’attacha, et regarda vaguement la femme se faire souffrir toute seule. Elle n’avait meme plus la force de lutter et ce n’était pas elle qui s’était blessée à la base. Elle n’avait plus la force de forcer la jeune femme à chercher le gout de survivre. Car elle trouvait les mots qui blessaient, car elle trouvait les mots qui heurtaient Rhodan et qui la faisaient sortir de son calme usuel. Et la tristesse dans ses yeux ne disparaissait pas. Elle ne disparaitrait jamais totalement. «  Les choses peuvent changer. Ce sont les gens comme toi qui les empêchent de le faire. » Elle en était devenue dure Rhodan. Mais son masochisme même avait quelques limites. «  Andrea est morte parce qu’elle croyait en quelque chose. Mourir parce que tu ne crois plus en rien est la pire des offenses que tu pourrais lui faire. » Et sans rien rajouter elle se leva. «  Je vais faire venir une infirmière. Il faut te surveiller. »  Elise la détesterait d’avantage. De toute façon, leur relation n’était plus réparable. Elles étaient allées trop loin l’une et l’autre et la mort d’Andrea causait des fossées et d’avantage de souffrance. Toujours. Encore et toujours.
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MessageSujet: Re: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeDim 13 Sep - 12:33

C’était horrible, ce que le deuil imposait, ce que la perte pouvait créer, alors qu’il n’y avait plus rien que l’absence. Lizz aurait voulu fuir cette vie, ce monde. Mais rien que la faiblesse aux radiations l’en empêchaient, et elle était incapable de fuir ce qui avait été un jour sa famille, incapable de fuir Rhodan, qui revenait sans cesse, pire qu’une ombre ou d’une pointe enfoncée dans le flanc. Rhodan était l’incarnation de ce que Lizz ne pouvait dépasser, l’incarnation de la traitrise et de la souffrance qui en résultait. Et Rhodan était là, à tenter de lui faire la morale sur ce qu’elle ne comprenait pas. Parce qu’elles ne partageaient pas les mêmes places dans cette histoire, que Rhodan avait toujours été plus importante dans l’histoire d’Andrea, plus forte, qu’elle avait été capable de la suivre… jusque un certain point. Lizz, elle, avait été laissée derrière et elle n’arriverait jamais à rattraper son retard, surtout qu’elle ne voulait pas le rattraper. « Tu n’es pas la seule à avoir perdu quelque chose. » Elle ne vit pas les larmes, car dans son imaginaire, Rhodan était incapable de pleurer. Et que Lizz, surtout, fixait encore ce point, au bord de son lit, alors qu’elle continuait d’exercer cette pression sur le lien qui la maintenait, comme si la restriction changerait quoi que ce soit à mon état. Pft. « Tu veux dire que je dois rejoindre les forces militaires ? Oh zut, je peux pas. » C’était mordant, et lâche. C’était Lizz.

Elle en était consciente, de la souffrance des autres. Elle avait été témoin, enfance brisée, des pleurs de ses parents, incapable d’apporter un réconfort dans son foyer. Elle avait regardé Rhodan abandonner ses études d’institutrice pour prendre un chemin plus militarisé, incompréhensible pour Lizz qui n’avait que douze ans. Et trois ans plus tard, Lizz ne comprenait toujours pas. Lizz, surtout, c’était trouvé une raison, et elle n’en avait pas besoin d’autre. C’était suffisant pour qu’elle survivre. Enfin…Si on omet sa volonté de mettre fin à ses jours. « Les choses peuvent changer. Ce sont les gens comme toi qui les empêchent de le faire. » Le coin de ses lèvres se soulevèrent en un tic, avant de reprendre cette expression vaseuse, liée à son état. « Attention, on pourrait croire que tu veux bousculer l’ordre en place. » Elle avait été dans l’entre-deux, Lizz, à reconnaitre les rebelles, de ceux qui ne l’étaient pas. C’était simple, il suffisait de trouver ceux qui lui rappelaient sa sœur, ceux qui lui provoquaient un haut-le-cœur insupportable. Et ça, ça lui donnait envie de bousculer les gens, de les secouer et de leur hurler dans les oreilles Arrête ça, tu veux y passer ou quoi ?! Mais ça n’aurait rien changé, les rebelles restaient des rêveurs finis et ils étaient une plaie dans la vie de Lizz, parce qu’ils avaient pris Andrea. Et là Rhodan sonnait dangereusement comment eux.

C’était les mêmes mots, les mêmes condamnations, les mêmes leçons de morale. C’était ce qui échappait fortement à Lizz, car elle n’en avait que faire. Elle ne changerait rien au monde, elle se contentait de le subir jusqu’à pouvoir s’y échapper. Aujourd’hui était un échec, soit, ça ne serait pas le premier revers de sa vie. A l’exception des autres, celui-ci resterait gravé sur ses poignets, rien d’insurmontable. « Pour l’offenser, il faudrait qu’elle soit encore en vie. » Et c’était sec, et c’était cru, et c’était ce que Lizz pensait. Il n’y avait personne, et personne ne pourrait la sauver. Car elle ne voulait pas l’être. « Je vais faire venir une infirmière. Il faut te surveiller. » Lizz leva les yeux au ciel, enfonçant sa tête dans l’oreiller, poussant un soupir de fatigue. « A vos ordres, soldat. » C’était le cynisme de sa vie, sa capacité à plier l’échine plus facilement face aux forces en place, que ce que le bon sens aurait dû éveiller chez eux. C’était une routine qu’elle supportait, la droiture militaire et suspicieuse qui lui serait constamment réservée. Lizz était inoffensive, mais ils ne s’en rendraient jamais compte. Même pas foutu de mettre fin à ta vie…
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MessageSujet: Re: cold since she left ▬ Rhodan   cold since she left ▬ Rhodan Icon_minitimeSam 19 Sep - 13:28

C’était fou en un sens de savoir qu’une seule personne pouvait causer la désolation dans autant de cœurs. C’était fou de voir ce que l’absence pouvait causer, et Rhodan était brisée de le découvrir jour après jour. Chaque moment où l’envie se faisait de frapper à la porte d’a coté lui rappelait qu’il n’y’avait plus rien, qu’elle avait déménagée, que les seuls souvenirs qu’elle aurait seraient a jamais des souvenirs du passé qui ne se renouvelleraient pas. C’était le passé, c’était la douleur, et ce qu’elle s’infligeait était pire encore. Pourtnat elle continuait. Elle continuait droite et fière, parce qu’elle ne pouvait pas laisser voir à la montagne ce qu’il en était. Ce qui s’était fait. Ce qui arrivait. Parce qu’elle ne pouvait pas laisser voir au monde ce qui se passait en elle. Ce qu’ils avaient causés. Elle se rebellait. Elle devenait l’instrument de leur perte. Et tant pis pour le reste. Il n’y’avait plus que ça qui comptait. Pour Andrea. Pour sa mémoire. Pour s’occuper de tout ce qu’il fallait. Alors oui, c’était peut être un peu ce qui la poussait à supporter le tempérament franchement irritant d’Elise. C’était probablement ça. Et c’était ça aussi qui la poussait a ignorer les nouvelles morsures des mots que Lizz lâchaient comme on lâchait des balles dans la peau d’un seul homme. Elle se raidit pourtant. Elle laissa les larmes disparaitres, et elle se retourna, lâchant quelques paroles qui a son tour lui semblaient trop violentes.

« Attention, on pourrait croire que tu veux bousculer l’ordre en place. » Elle se raidit un peu plus. Mais elle ne repondit pas. Repondre aurait été se vendre, et autant elle aimait Lizz, de tout ce qui restait de son cœur. Autant elle ne lui faisait pas confiance. Tout comme elle ne faisait confiance qu’a quelques autres rebelles. Elle ne pouvait pas. La confiance était ce qui séparait la vie de la mort. La réalisation d’une œuvre de la chute sans fin. Elle serra les mâchoires, et n’esquissa rien sur son visage, ni grimace ni sourire. Elle haussa les épaules. Et reprit. Mais parler d’Andrea n’était pas la meilleure des choses à faire, comme le lui prouvait une fois de plus la blonde alité. « Pour l’offenser, il faudrait qu’elle soit encore en vie. » Ensote une fois, Rhod’ resta silencieuse. Lizz ne comprenait pas. Et Rhod comprenait qu’elle ne le puisse pas. Elle n’était qu’une gamine coincée dans son égoïste et son nombril.

Raide, crispée, la militaire fit ses aux revoirs. Elle ne pouvait en supporter plus. Juste avant de partir elle se tourna cependant et lança dans un murmure « Un jour tu comprendra. » C’était peut être un reve. Peut être qu’elles ne vivraient pas assez longtemps l’une et l’autre pour arriver la. Mais un jour Rhodan arriverait à mettre une balle dans la tête des pouvoirs en place, et à libérer la montagne. Ca serait le début de la fin. Et juste sa fin a elle. Elle le savait.
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