L'aube de la folie ! ¤ Juda

L'aube de la folie !

Juda et Faora

La nuit est un enfer nocturne où les prédateurs les plus dangereux sortent chasser. Dans l'obscurité le moindre bruit vous donnera l'impression d'un danger imminent. Vous sentirez lentement votre respiration devenir plus forte, mais aussi plus rapidement. Et puis votre poitrine vous pincera depuis déjà un bon moment lorsque vous comprendrez que votre cœur se déchaîne dans votre poitrine. C'est ainsi qu'a probablement été les premières nuits dans les grottes pour les Skaikrus, du moins jusqu'à ce qu'ils arrivent à retrouver leur sommeil où alors les nuits devinrent certainement bien moins effrayants pour eux. Même si dans les grottes, l'obscurité est jour et nuit.

Faora s'est occupée la veille d'un skaikru, elle ne lui a rien fait de bien méchant que de le faire déplacer vers un endroit de la grotte beaucoup plus humide. Plus précisément, l'attacher juste en dessous de chute répétitive de goutte d'eau, de sorte à ce que ça frappe son front toute la nuit. Faora a appris cette technique de son instructeur qui lui a expliqué que malgré les apparences, la technique de la goutte est aussi une torture. Que le fait de frapper le front régulièrement, même s'il n'y a pas de douleur, pouvait briser mentalement un individu. Pour Faora la théorie restait à prouver, elle voulait voir si le Skaikru appelé par ses camarades Juda allait passer une bonne nuit. Elle avait pris soin de laisser un récipient pour que ses camarades empêchent les gouttes lui tomber sur le visage. Faora voulait que ce Juda ressente la culpabilité de voir ses camarades souffrir d'une certainement manière en l'aidant. Ou dans le cas où ses camarades ne l'aideraient pas, eh bien qu'il ressente alors au contraire une certaine rancune envers eux pour ne pas l'aider à passer cet enfer.

Faora s'était levée assez tôt, mais c'est pourtant en début d'après-midi qu'elle décide de retourner voir le skaikru pour observer son état et en apprendre plus sur les conséquences des gouttes. Elle a pris soin de prendre ses fameuses aiguilles pour passer à la suite, parce qu'en effet les gouttes n'étaient que les préliminaires.

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Juda et Faora

Aujourd'hui, la petite guerrière allait mener quelque petite expérience sur le corps d'un des Skaikrus qu'elle avait la veille fait déplacer vers un endroit un peu plus attrayant pour lui. La shied se place en face du skaikru et au vu de son comportement, il avait pu passer une agréable nuit. Tant mieux pour lui, ce skaikru était chanceux car il allait aussi passer un agréable début d'après-midi avec la jeune guerrière. Elle posait une main sur certaine partie vitaux de l'homme afin de vérifier sans état de santé. Elle devait s'assurer avant de commencer que le corps de son prisonnier était en mesure de supporter ce qu'elle allait lui infliger. Elle ne voulait pas prendre le risque que le cœur du Skaikru s'arrête à cause de choc, Hati ne tolérerait certainement pas qu'un de ses pions viennent à mourir avant même d'avoir servi sur l'échiquier.

Elle inspira un bon coup, lorsque ce dernier ne cessait de faire du bruit en imitant les gouttes. Et intérieurement, la jeune guerrière ne pouvait s'empêcher de se demander à quoi jouait ce garçon du ciel. Pourquoi vouloir énerver son tortionnaire ? Était-ce lui qui était atteint par la folie ou est-ce une généralité pour tous les Skaikrus d'être comme il est ? Elle le regarde un moment avec interrogation, cherchant à comprendre son attitude. Mais plus elle pense et plus Faora se disait qu'elle risquait d'être infectée par sa stupidité. En effet, elle ne devait pas chercher à comprendre ce peuple, se serait-là le meilleur moyen de perdre sa haine qu'elle leur porte férocement. Alors, finalement, elle préfère l'ignorer même s'il arrivait à lui taper sur le système. Cependant, elle se contentait de serrer la mâchoire et se concentrer sur son travail. Elle voulait utiliser sur son corps des techniques que les autres Shieds trouvent beaucoup trop raffinées.

Mais Faora sait pour avoir subi ces techniques sur son propre corps dans le cadre de sa formation, qu'elles ne sont raffinées qu'en apparence... Puisque, en effet, il n'y a pas de douleurs plus cruelles à ses yeux que celles infligées par les aiguilles. Et peut-être que ce garçon allait très certainement regretter de tenter d'énerver la jeune guerrière qui est très rancunière.

Elle sortit alors une fameuse aiguille qui fut taillée dans de l'os de bête, qui aurait pu être taillée dans l'os d'un de ses camarades morts. Et Faora aurait été plus qu'heureuse de lui planter dans le corps le reste d'un de ses amis, elle n'aurait pas hésité à lui dire la vérité, elle qui ne parle jamais habituellement. Elle dégage son vêtement afin de voir sa peau au niveau de son épaule, c'est d'ailleurs à ce niveau qu'elle plantera l'aiguille, à cet endroit proche de l'aisselle et de sa poitrine gauche. La réponse nerveuse ne tarderait pas arriver, il aura l'impression que des milliers d'insectes rangent son bras gauche de l'intérieur. La première fois, Faora n'avait pu s'empêche de pleurer sous la désagréable sensation de perdre son bras. Elle ne pouvait comprendre comme ses techniques pouvaient jouer autant avec l'esprit de ses victimes, mais elle était ravie d'être celle qui les utilisait à présent.

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Juda et Faora

Grand dieu... Il fallait une force mentale surréaliste à la guerrière pour se contenir en présence du jeune homme. Il parlait trop et cela faisait intensément bouillir de l'intérieur la jeune Shiedgedakru... Et même si elle garda son silence, son visage prit une teinte beaucoup plus rose que d'habitude, allant sur du rouge. Elle s'écarte du garçon nerveusement après avoir pénétré son aiguille là où elle le voulait. Elle lui tourne le dos et tente de calmer sa colère grandissante, si elle devait perdre ses moyens à cause d'un idiot trop bavard, elle n'avait clairement pas sa place ici. Mais étrangement, elle avait du mal à apaiser sa colère, il y avait bien trop d'accumulation en elle depuis un long moment. Devoir subir la disparition de sa jumelle et ne pas savoir ce qu'elle est devenue, perdre sa seule famille qu'était son petit frère et faire la nounou pour ces Skaikrus, au lieu d'assouvir leur vengeance... Faora avait déjà trop longtemps garder en elle sa haine et sa rage qui ne demandaient qu'à exploser.

Elle se retourne vers le jeune homme du ciel, lâchant sur le sol le récipient en peau de bête qui contenait les autres aiguilles qui lui étaient destinées. Elle s'approche du garçon, le visage toujours très rougie par la colère. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était dans cet état, elle ne comprenait pas pourquoi il fallait que le bouchon saute maintenant et surtout avec lui. Elle avait tenu tellement longtemps jusqu'à présent, ce n'était peut-être pas forcément le fait qu'il parle trop qui en soi fit perdre à Faora son self-contrôle. Mais comme l'annonce une vieille citation ; « la goutte d'eau a fait déborder le vase ». Elle regarde avec un regard empli d'une fureur incontrôlable. Elle le fixe droit dans les yeux, alors qu'elle le gifle soudainement. Elle le fixe toujours, alors qu'elle lui élance cette fois son poing au visage. Elle s'en foutait pas mal de le torturer maintenant, elle voulait juste se défouler et calmer le torrent de violence qui traversait son être.

Alors, elle commence à le frapper au visage de plus en plus, jusqu'à accélérer la cadence... malgré que ses propres poings se mit à saigner, son sang se mêlant à celui du jeune Skaikru. Elle continue à frapper comme pour évacuer sur lui toute cette frustration, cette injustice qu'elle a subie jusqu'à maintenant. Parce que c'était injuste... Elle n'avait pas mérité d'être orpheline elle, sa sœur et son petit frère. Elle n'avait pas mérité de perdre et sa sœur, et son petit frère. Elle n'a pas mérité d'être vue par ces étrangers comme le monstre dans l'histoire, car ces eux les monstres qui ont pris tant de vie à laquelle son peuple tenait. Faora frappa sans même se rendre compte qu'elle était en train de pleurer, son esprit animé par la fureur, mais son corps par le chagrin quant à lui. Chaque coup qu'elle lui portait, elle gémissait dans des cris rages essoufflés, mêlés à cette peine constante. Elle s'arrêta quand elle se rendit compte qu'elle n'avait plus de souffle, épuisée par ses efforts.

Elle regarda ses mains ensanglantées, puis le visage du jeune homme comme si elle venait de se réveiller d'un mauvais rêve. Que venait-elle de faire ? Se demandait-elle... La peur prit alors place dans son cœur quant à l'idée que Hati lui en veuille d'avoir perdu le contrôle de cette manière, risquant la vie d'un de ses pions. Elle se laissa tomber au sol sous la fatigue, ses yeux fixant le Skaikru, elle se sentait encore plus mal qu'avant et ceux parce qu'elle n'avait pas su garder en elle ses émotions. Elle n'était pas désolée pour le garçon, si elle pouvait le tuer, elle aurait pris sa vie depuis très longtemps... Mais, elle ne trouvait pas la situation très saine. Plus calme elle sentit enfin les larmes parcourir ses joues, des larmes qu'elle essuie immédiatement avec agressivité comme si ces dernières étaient des parasites parcourant son corps.

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Juda et Faora

Imbécile, idiote, pauvre faible d'esprit... C'était ce que se reprochait la jeune guerrière Shiedgedakru. Elle frappa le sol humide de son poing douloureux, frustrée d'avoir cédé si lamentablement face à ses pulsions. Elle devait encore garder en elle toute cette colère, il le fallait pour rester forte et imperturbable dans son désir de vengeance. Elle laissera cet ouragan de fureur se déchaîner lorsque le moment viendra à elle et pour l'instant il n'est toujours pas venu. Cependant, cette erreur de sa part n'a été qu'une mauvaise note dans une symphonie déjà bien élaborée dans son esprit, c'est pourquoi ce faux pas ne changera rien à l'harmonie de sa mélodie. Rester fort, elle le devait et elle sera... Faora le savait intérieurement, leur situation n'allait pas durer. Elle savait que ce que Hati faisait à ses Skaikru était sans aucun doute tenu très secret et que même Sköll n'en était pas au courant. Elle savait que ce jeune homme allait tôt où tard être libéré pour servir les plans de sa cheffe.

C'est pourquoi elle devait rester patiente, attendre le bon moment pour se venger... Même si Hati devait un jour ou l'autre ne plus être de ce monde, Faora continuerait sur la même voie, car ce n'est pas Hati qui a animé son animosité dans son cœur.

La guerrière se relève son regard se pose sur le Skaikru... Idiote... Songe-t-elle à nouveau. Comment allait-elle bien pouvoir tester ses techniques sur lui à présent qu'il était sur le point de rejoindre les bras de Morphée ? Elle ne se sentait pas bête, mais elle avait terriblement envie de se faire du mal pour se punir. Elle se retourna et partit un moment, laissant le Skaikru de nouveau seul. Elle ne tarda pas à revenir avec un seau entre les mains, du moins un récipient assez grand pour être appelé seau et qui vaille qu'elle utilise ses deux mains pour le porter. Des mains beaucoup plus propre, seul les entailles causées par les coups étaient visibles. Le récipient était rempli d'eau, il y avait aussi un chiffon. Elle pose ce dernier près du Skaikru, avant de retirer l'aiguille qu'elle lui avait planté plutôt. Vu son état, c'était une perte de temps que de laisser là. La guerrière se rappela qu'elle avait laissé son petit récipient par terre qu'elle trouva bien assez vite avant d'y ranger petit os taillé parmi les autres.

Elle s'approcha de nouveau du garçon et vérifia son pouls. Elle trempa un peu après son tissu dans l'eau avant de commencer à nettoyer le visage de ce dernier. Elle épongea l'eau sur son visage pour faire partir le sang sans avoir à trop salir le tissu au début. Elle le trempa de nouveau avant de le poser réellement sur la peau du Skaikru sur des zones où le sang était devenu sec, mais aussi pour nettoyer les plaies qu'elle lui avait infligées. Elle avait aussi apporté avec elle une concoction d'herbe, qu'elle avait appris à faire pour se soigner si elle venait à être blessée sur le terrain. C'était quelque chose de plus grossiers et beaucoup moins réfléchis que les soins d'un guérisseurs, mais suffisant pour un guerrier dans le besoin sur le champ-de-bataille. Elle appliqua du coup la pommade dans les plaies au visage ; cela piquerait énormément, mais pour une bonne raison au moins. Elle lui fit aussi avaler de force une autre plante médicinale...

Une plante très puissante, elle agit comme une substance qui active l'adrénaline dans le sang... Pour Faora, sa définition c'est : elle te donne l'envie du combat et te coupe le sommeil. Le garçon ne devait pas s'évanouir, il avait une petite affaire à poursuivre avec la Shiedgedakru.

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Juda et Faora

Oui, il n'est pas mort, même si cela aurait été au petit bonheur de la Shiedgedakru. Elle l'observe reprendre ses esprits, émerger de nouveau dans son doux petit cauchemar qu'est la réalité. La guerrière voulait jouer avec ses aiguilles, il serait bien dommage d'écourter cette séance à cause d'un excès de rage incontrôlé. La jeune guerrière avait soigneusement récupéré ses aiguilles, elle s'éloigna de nouveau du Skaikru pour revenir quelques minutes plus tard. Entre ses mains, elle avait de nouveaux récipients. L'un contenait de la sève d'arbre extrêmement corrosive, elle le met à une certaine distance de sécurité afin que ce génie ne décide pas de donner un coup dessus. Oui. Parce qu'il avait déjà assez énerver la shiedgedakru pour aujourd'hui.

Elle plonge l'une de ses aiguilles dans la sève du récipients avant de la ressortir. D'un geste délicat, elle dessine un trait sur sa joue, qui laisse sous la corrosion et une légère vapeur, puis un fin trait rouge ensanglanté prendre place. Elle observe attentivement la réaction du garçon avant de réitérer le même geste sur l'autre joue. Voyant que l'effet de la sève acide était instantanée, elle décida d'enfoncer l'aiguille dans la membrane nictitante de l'œil droit du gamin. Elle l'enfonce en prenant soin que la sève ne touche pas ses organes visuelles, mais qu'il ressente malgré tout, une bonne douleur.

Elle recule un instant et le contemple, un moment... Silencieuse, se laissant se perdre dans ses pensées un moment.  

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Juda et Faora

Faora se demandait s'il oserait toucher l'aiguille dans le cas où elle détacherait le jeune homme complètement. En fait, même si ce n'était pas le genre de Faora de se satisfaire de la souffrance des autres comme semblait le faire Hati... La jeune guerrière devait reconnaître qu'il y avait effectivement quelque chose de jubilatoire à voir celui-là souffrir. Parce qu'effectivement, ce Skaikru-là avait réussi à faire péter un câble la jeune shiedgedru et malheureusement pour lui, elle était rancunière. Elle observe cette fine vapeur sortie de l'endroit où elle avait planté l'aiguille acidifiée. Plus elle observait sa victime, plus Faora se disait qu'elle devait suivre l'exemple de son maître et tenter de prendre plaisir. Elle se dit que prendre plaisir à voir son ennemi souffrir n'allait peut-être pas pour autant amoindrir sa rancune envers ce peuple céleste. Alors, un léger sourire s'affiche sur son visage, trop léger pour déterminer si la guerrière souriait bel et bien ceci dit.

Elle prit une nouvelle aiguille avant d'attraper la mâchoire du jeune homme et de la serrer pour le forcer à ouvrir sa bouche. Elle ne planta aucune aiguille, mais elle laissa cependant une goutte de l'acide au bout de l'aiguille qu'elle venait de prendre tomber sur l'une de ses dents. Elle força sur la mâchoire le temps de cibler deux ou trois autres dents et sa langue par erreur... Ou pas. Elle se détache et observe de nouveau sa victime. Elle pointa du doigt le jeune avant de poser cette même main sur son cœur au-dessus de sa poitrine et finir sur un geste volatile. Une manière de dire pour Faora que ce qui se passait avec le Skaikru lui plaisait, qu'il la comprenne ou non. Le langage de Faora était très basique, très enfantin, mais après cela ne voulait pas dire que tout le monde pouvait le comprendre pour autant. En tout cas, un enfant n'avait pas de mal à comprendre Faora...

Par ailleurs, c'était peut-être la première fois que Faora engageait volontairement la conversation avec un Skaikru. Même si cet engagement est dû plus à une pulsion qu'autre chose.

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Juda et Faora

Faora se demande intérieurement si ce garçon du ciel n'apprécie pas un peu ce qui lui arrive. Elle n'a jamais vu une personne autant souffrir et continuer pourtant à provoquer son tortionnaire. Elle n'arrive pas à saisir ce personnage, en partie parce qu'elle ne souhaite pas le comprendre certes, mais surtout parce qu'il a un comportement illogique aux yeux de la guerrière. Du coup, elle commence à se demande si c'est une bonne idée de le torturer lui. Peut-être que c'est mieux de stopper ce qui pour lui est probablement un petit plaisir. Faora sert les dents, lorsqu'elle songe au fait qu'elle est probablement en train de perdre son temps. La jeune Shiedgedakru aurait préféré abattre les ennemis que sont devenus les Skaikru avec le drame de Klin. Pourtant, voilà qu'on la forçait à surveiller les skaikru, les garder en vie et les torturer pour le bon plaisir de leur chef. Si pour certain, c'est suffisant à calmer leur fureur envers le peuple du ciel, ce n'est pas le cas de Faora.

Alors, elle pourrait essayer de se mettre à la place d'Hati et se plaire à les torturer... Mais au bout du compte, si le skaikru arrive malgré tout à se plaire au petit jeu de Faora, la satisfaction ne serait alors que de courtes durées. La réplique qu'a sorti celui nommé Juda avant que la jeune guerrière lui attrape la mâchoire a de quoi faire travailler l'esprit de la Shied. Elle peut ni le tuer et la torture ne suffit pas à le briser. La guerrière l'observe, immobile, songeuse... Que devait-elle faire ? Elle écoute la dernière phrase du jeune homme, mais ne lui répond pas ayant finalement repris le contrôle sur sa pulsion en lien avec la communication. Puis, elle comprit... Cela ne servait à rien de le torturer. Alors, une énième fois Faora partit, tout simplement. Et lorsqu'on pouvait entendre des pas suscitant son retour, des pleures faisaient fébrilement écho à travers la grotte et s'intensifiaient au fur et à mesure qu'ils approchaient.

Alors, Faora revint, entre ses mains se trouve une petite skaikru en larme à peine âgée de sept ou huit ans. Si la torture physique n'avait aucun effet sur Juda, alors peut-être était-il temps de passer à celui psychologique.