#3 - aggro station | enquète

Tu avais décidé de te tenir aux côtés de Jimmy, ta main portée sur le manche de ton épée que tu étais déterminé à brandir afin de la protéger en cas d'attaque d'un quelconque individu. Et t'étant tourné vers Sköll comme pour avoir son accord, tu hocha la tête en réponse à son avertissement, et ton regard concentré se tourna à nouveau vers la pièce où le bruit avait retenti. Restant silencieux, tu écouta avec attention les paroles de la demi-Shiedgeda, et tu finis par voir une silhouette s'avançant dangereusement, un râle retentissant à travers une bouche dont la langue était coupée. A cet instant, tu tira ton arme tranchante de son fourreau et la pointa vers le malfaiteur, les sourcils froncés, prêt à le mettre hors d'état de nuire. Néanmoins, ce ne fut pas nécessaire lorsque l'inconnu s'arrêta en reconnaissant Jimmy, se recroquevillant ensuite dans un coin de la station. De tes yeux bleus, tu le scrutais avec inquiétude et compassion en même temps. Cet homme avait dû voir de terribles choses, et le mieux était sans aucun doute que la jeune Selwyn le mette à nouveau en confiance malgré ta présence et celle du Chef du Clan de la Nuit. Ainsi, pour ne pas effrayer d'avantage l'archéen survivant, tu rangea ton épée, donnant un coup de pied dans le bout de verre pour l'éloigner de l'homme. Et, tranquillement, tu fis un signe de la tête à Jimmy comme pour l'inciter à lui parler, te reculant légèrement pour te mettre à côté de Sköll, ta main nouvellement placée sur le pommeau de ton épée. « Je suis d'avis de la laisser prendre les devants. Mais je ne déciderais aucunement à ta place, Sköll. » dis-tu simplement, sur un ton calme, presque amical, et d'une voix qui se voulait basse.

Skoll etait sur ses gardes dans l’imposante carcasse de métal. Ils continuaient a avancer silencieusement et il faisait attention a chaque son , a chaque bruit qu’ils pouvaient entendre. Surveillant aussi les gestes qu’il pouvait y avoir le chef de clan etait sur ses gardes et se tenait prêt a bondir en cas de problèmes.

Soudain il y eu un bruit. Quelqu’un venait de surgir pour frapper Jimmy. Skoll n’avait aucune idée de qui c’etait mais par pur reflexe il c’etait rapidement rapproché pour pousser Jimmy et il se dressa entre l’homme mutilé et la jeune Skaikru ignorant un peu les paroles de Imladris. Furieux le chef de clan s’adressa en trigeda a la forme recroquevillé dans son coin.

- Tu n’aurais pas du faire ça !

Et il leva son épée sur l’homme prêt a le punir comme il ce doit pour son geste envers la jeune Skaikru.

Si tu avais d'abord tiré l'épée pour défendre Jimmy du Skaikru inconnu qui avait foncé vers elle, tu l'avais bien vite rangé en le voyant s'écrouler et se recroqueviller, comme un  pauvre malheureux, avant de prendre la précaution de dégager d'un coup de pied vif l'arme tranchante avec laquelle l'infirmier avait tenté d'attaquer. Mieux valait être prudent, et tu l'étais totalement. Néanmoins, alors que tu venais de dire quelques mots à Sköll, ta main de nouveau posée sur le pommeau de ton épée, le chef du Clan de la Nuit ne t'écouta sûrement qu'à moitié, brandissant son arme, se montrant agressif. Ainsi, de tes yeux bleus, tu observa l'homme aux cheveux bouclés, comprenant tout de même sa réaction, avant d'observer le malheureux. Jimmy semblait avoir créé un certain lien avec le Clan de la nuit, et peut-être qu'il avait décidé de la mettre sous sa protection. Tu n'en savais pas grand chose, et malgré ta curiosité, ce n'était pas le moment de discuter de cela. Car bien vite, suite à la réaction vive et menaçante de Sköll, le survivant tomba inconscient au sol. A cet instant, tu fronça les sourcils, t'approchant doucement de lui, avant de lancer un regard à la demi-Shiedgeda, puis au meneur du groupe. Mais alors que tu allais proposer de le ramener au campement, tu entendis des bruits venant de l'extérieur, comme si le ton montait dehors. Ton cœur se mit alors à battre un peu plus vite, curieux et en même temps inquiet de ce qui se déroulait à l'extérieur, et tu observa  de nouveau Jimmy, avant d'égarer tes yeux sur le chef des Shiedgeda. « Il semble y avoir de l'agitation dehors. Je peux aller voir, mais il serait peut-être mieux que tu viennes avec moi, Sköll. »  dis-tu sur un ton calme malgré l'agitation naissante en toi, avant de dégager l'épée de son fourreau et d'attendre les ordres, tournant ton visage vers la sortie. Après tout, ce n'était pas toi qui menait la danse, mais il fallait agir vite.

L'ambiance devenait de plus en plus étrange aux yeux de Canjun. Il avait l'impression que le trio face à lui se méfiait grandement, et son cœur se mettait à battre de plus en plus vite. Mais alors qu'il venait de dire la raison de leur venue ici, la femme d'Azgeda fit soudainement un geste brusque, tentant de s'enfuir. A cet instant, son regard suivant les mouvements irraisonnables de la chasseuse, sa main se resserrant encore un peu plus sur sa dague, tandis que l'autre main désormais libre se rapprocha de l'autre dague. L'un des hommes vint la plaquer au sol, et le guerrier au clan natal décimé serra la mâchoire, ses muscles se contractant sous la peur et le froid.  Les trois guerriers de son Clan semblaient s'énerver et perdre patience, mais le jeune guerrier ne voulait pas se battre contre les siens. Il fallait qu'il tente de les calmer, mais quelque chose en lui lui faisait ressentir cette impression d'insécurité. « Ce n'est pas une espionne ! Sköll m'a envoyé avec elle pour explorer les lieux et tenter de retrouver les Skaikrus s'étant écrasé ici ! Elle fait partie de la coalition ! » dit-il d'une voix plutôt forte, son regard sombre tentant d'observer les trois silhouettes à travers cette nuit hivernale, la torche ayant été rapidement enfoncée dans la terre par Asrid avant qu'elle ne prenne la fuite, mais ne lui apportant désormais que peu de lumière. L'atmosphère semblait de plus en plus pesante. Mais l'ignorance des trois quant aux deux questions précédemment posées attisèrent sa méfiance et sa curiosité. « Avez-vous vu les Skaikrus ? Et que vient faire Hati dans cette affaire ? » demanda t-il à nouveau, la mine froncée, ses yeux balayant les guerriers un à un, comme s'il se sentait menacer de quelque chose.