#3 - aggro station | sauvetage groupe Curtis

Les skaikrus alors... déjà que Curtis ne les portait pas dans son coeur, mais le fait de constater qu'un des leur décide ainsi de suivre sa propre voie sans se soucier du reste du groupe, ça l'énervait au plus haut point. Malheureusement, pris qu'ils étaient dans leurs déductions des suites du morceau de tissu, aucun d'entre eux ne pouvait savoir depuis quand la Skaikru manquait à l'appel. Curtis lâcha une flopée de juron dans sa langue, avant de desserrer légèrement les mâchoires pour annoncer à nouveau l'évidence même :  « Elle a dû aller au village. Malheureusement elle n'est pas notre priorité à l'heure actuelle. » Curtis se mordait la lèvre. Elle espérait bien que River ne soit pas en train de se vider de son sang quelque part. Comment allait-elle annoncer la chose à Lexa après elle, hein ? Un chef de groupe qui perdait un des siens, ça ne faisait jamais bonne impression. D'autant plus qu'elle pouvait voir dans les yeux des autres qu'ils ne l'appréciaient pas forcément.

L'espionne laissa échapper un dernier grognement avant que son attention ne soit captée par de nouvelles découvertes. Le sol parcheminé de bout de tissu avait de quoi hérisser le poil, et Curtis craignait de plus en plus ce qu'ils allait finir par y découvrir. Elle non plus ne pensait pas que c'était une piste. D'autant plus qu'il n'y aurait aucun intérêt à ce qu'un Skaikru laisse une piste à partir de nulle part. Sans compter que dans leur panique, ils doivent certainement se sentir poursuivis par leurs tortionnaires. La brune secoue donc la tête quand l'idée de la piste est mentionnée et laisse s'exprimer Pampa. Elle croise son regard quelques instants, réfléchissant, avant de hausser légèrement les épaules, l'air sempiternellement grave sur son visage. « Possible. Si le cadavre n'a toutefois pas fini dans les griffes d'un animal auparavant... » Elle se tait, peu optimiste quand à ce qu'ils vont trouver. Finalement, un nouveau signe de tête, et un dernier mot : « Continuons. » Pas besoin d'en dire plus, pas besoin de leur rappeler de rester sur leurs gardes. Le danger se faisait de plus en plus ressentir désormais, et la piste plus sérieuse. Il fallait poursuivre et presser le pas s'ils espéraient trouver quelqu'un encore en vie après ces tristes découvertes.

Le groupe continuait de progresser silencieusement. Wolfgang n'était pas particulièrement bavard et il semblait que c'était le cas du reste du groupe ce qui convenait parfaitement au lieutenant. Ils avançaient donc au travers de la forêt, il faisait toujours nuit et la visibilité n'était pas parfaite malgré les torches que portaient certains des grounders pour les éclairer. Les prunelles bleus de Wolfgang scrutaient le moindre mouvement suspect dans la pénombre. Mais ce fut quelque chose d'autres qui attira son attention, une masse au sol. Le lieutenant fronça les sourcils et au fur et à mesure qu'ils s'approchaient, la masse au sol se précisa. C'était.. Une silhouette. Sûrement le propriétaire des bouts de tissus trouvé plus tôt. Wolfgang se mit alors à accélérer le pas. La personne était peut-être vivante ? Elle avait peut-être besoin d'aide ? Le lieutenant s'éloigna un peu du groupe mais alors qu'il ne se trouvait plus qu'à quelques mètres de la silhouette, il vit son regard révulsé vers le ciel et il s'arrêta de marcher vite. C'était inutile. Il était déjà mort. Wolfgang resta au dessus du corps quelques instants observant le visage de l'homme qui avait encore les yeux grands ouverts. Il le connaissait.

- J.. Je le connais. C'est le capitaine de la garde de la station agro.

Wolfgang s'accroupit finalement à côté du cadavre. Il l'observe quelques secondes de plus, silencieusement avant de lui fermer les yeux doucement. Le blond observa quelques secondes de plus le corps avant de froncer les sourcils. Il avait tout un tas de lacérations et de bleus sur le corps.

- Est-ce qu'un animal aurait pu faire ça ?

Il désigne les différents hématomes présents sur le corps du pauvre homme en se tournant vers les autres qui arrivaient vers lui. Il ne s'y connaissait pas assez en animal mais ceux qui étaient avec lui devaient s'y connaître.

« Même si il a finit dans les griffes d’un animal, il restera des traces utiles et exploitables » lança le guérisseur à l’encontre de Curtis. Elle était défaitiste peut être, un peu trop à son avis, mais il ne pouvait que la comprendre. Elle travaillait au plus proche d’Heda et ce qu’elle avait du voir de la vie ne devait pas être si beau. Et puis, cette Terre regorgeait de mauvaises choses. De très mauvaises choses. Il soupira doucement, espérant tout de même trouver mieux qu’un membre dechiqueté, et le reste de la route se fit en silence.

Jusqu'à ce que l’homme du ciel, ne commence à marcher plus vite à la lumière de leurs torches. Pampa s’approcha, l’homme était mort et sur son corps il y’avait des traces de blessures. « Pas seulement. » repondit il à sa question, montrant la marque de morsure à son cou. « Ca, animal. Ca a causé sa mort. » Puis il désigna des traces sur le ventre de l’homme, comme des coups de couteau que l’on avait soigné, cauterisés puis reouverts. « Ça humain. » Et il y’en avait des choses à dire. Qu’il était pale, qu’il avait probablement pas vu le soleil depuis longtemps, mais Pampa voulait laisser les autres approcher avant de prendre la parole.

Pampa n'a pas tord, il fallait de toute façon qu'ils continuent à suivre cette piste, ne serait-ce que parce qu'ils n'en avaient pas d'autre. La marche se fit silencieuse finalement et Milàn mit toute son énergie à essayer de scruter les ténèbres environnantes, ralentissant un peu pour s'éloigner de la lueur des torches qui désaccoutumait ses yeux de l'obscurité. Le skaikru accéléra le pas finalement, suivi de Pampa. Voyant que la découverte avait l'air importante Milàn s'avança finalement à son tour et soupira en voyant le cadavre. Regardant un peu plus attentivement en suivant les indications du soigneur Milàn ne pu qu'hocher la tête à ses remarques. Oui, il y avait des plaies d’origines humaines, cela ne faisait absolument aucun doute. Des plaies qui étayaient les propos qui avaient pu sembler délirants, des skaikrus mentionnant la torture.

Le guerrier releva la tête, dévisageant un instant le Skaikru qui les accompagnaient avant de baisser à nouveau les yeux sur le mort. « Je ne suis pas soigneur, et peut-être que la mort n'y est pas étrangère mais... je le trouve bien pâle, même pour un skaikru... » Il laissa un instant de silence avant de poursuivre en regardant Wolfgang. « Tes amis ont parlé de grottes et de torture... cet homme semble porter les stigmates de l'un comme de l'autre... » Et Milàn n'aimait pas ça, cela ne promettait rien de bon pour la suite. L'air grave il se retourna vers Curtis attendant d'avoir son avis sur la question et surtout sur la suite de leur mission. Il restait peut-être des survivants dans les environs, plus chanceux que celui-là pour qui malheureusement ils ne pouvaient plus rien, inutile de s'attarder.

C'est vrai qu'elle était un peu défaitiste Curtis, un peu trop peut-être. Toujours est-il qu'elle hochait la tête aux paroles de Pampa, espérant comme lui que si cadavre ils trouveraient, ils sauraient en tirer quelque chose. A mesure qu'ils s'enfonçaient tous plus profondément dans la forêt, Curtis songea à River et souhaitait intérieurement qu'elle ne se soit pas égarée... Son sort n'était plus entre ses mains, mais ça ne lui plaisait guère. Finalement, prise de court, la brune fut surprise par le seul Skaikru restant qui se mit à accelérer le pas. Suivant sa cadence, elle finit par s'arrêter à son tour près du cadavre alors que tout le monde les rejoignaient. Et merde. Voilà donc le propriétaire des bouts de tissus. Elle s'agenouilla doucement et penchait la tête sur le côté, réfléchissant, quand Pampa répondait aux questions du blond. Elle approuvait ses dires, les appuyant peut-être un peu abruptement : « L'animal l'a achevé oui. Mais vu les traces, le skaikru devait être bien amoché depuis un certain temps. » Elle ne savait pas quoi dire d'autres Curtis.

L'espionne n'était pas du genre à réconforter les gens, encore moins les Skaikrus. Alors elle préférait se perdre dans l'observation du corps, jusqu'à ce qu'un de ses compagnons de route prenne la parole à son tour. Relevant la tête vers lui, elle hésita quelques instants avant de se remettre debout et de pointer le corps du doigt : « En effet, il est bien trop pâle. Des semaines sans voir la lueur du jour, ça marque. La peau en souffre aussi. » Elle a l'air grave Curtis, et puis elle sait de quoi elle parle. Elle n'ose pas imaginer comment elle était elle-même après l'épisode Azgeda. : « Si nous supposons bien, cela signifie que les autres Skaikrus sont dans le coin. Peut-être tout proches d'ici. » Elle les regarde tour à tour, toujours aussi sérieuse. « Le problème maintenant, c'est qu'on a une bête sur les bras, et qu'on ne sait pas si les tortionnaires des Skaikrus sont également ici... » Et elle sortait sa lance en disant ça, prête à repartir et gardant pour elle ce que tous savait déjà. Il allait falloir surveiller doublement ses arrières, mais surtout, il allait falloir se préparer à se battre si nécessaire.Et une victoire en cas de combat, selon ce qu'il se trouvait autour d'eux, était loin d'être garantie.

Bien, les choses étant dites, les analyses étant faites, il était temps de se remettre en route. Il hocha la tête à la remarque de Curtis, d'autres étaient peut-être proches en effet, et s'ils ne pouvaient définitivement rien faire pour celui-là peut-être le pourraient-ils pour les autres. Jetant un regard au Skaikru qui les accompagnait il lui offrit un mince sourire compatissant. « Si nous le pouvons nous reviendrons le chercher, une fois notre mission terminée. » Il parlait en son nom en tout cas, et si le skaikru souhaiter revenir pour offrir à son semblable un lieu de repos un peu plus digne il l'accompagnerait. Mais l'heure n'était pas encore venue et c'est sans un remord que Milàn replongea son regard vers la nuit qui les entouraient, le visage à nouveau fermé. « Avançons, il n'y a qu'ainsi qu'on le saura. » Et le pommeau de son épée toujours fermement serré dans sa main il prit cette fois-ci l'option d'ouvrir la marche. Il était un guerrier, il irait au-devant du danger pour protéger le reste de son groupe, il était ainsi. Quant à la bête... de toute façon ils savaient depuis qu'ils avaient commencé à marcher qu'ils pouvaient rencontrer un animal qui ne leur voudrait pas du bien, pour lui cela ne changeait absolument rien mais il se garda de tout commentaire à ce sujet.

Wolfgang resta encore quelques instants accroupis à côté du cadavre de son ancien compagnon. Finalement, ce fut la voix d'un des grounder qui l'accompagnait qui le sortit de sa torpeur. Il était un peu surpris d'entendre une chose pareil venant de la bouche d'un grounder mais le lieutenant lui rendit un faible sourire et il se releva.

- Restons en vie jusqu'à la fin de la mission alors. Je ne veux pas le laisser ici, c'était une connaissance.

Même si ça ne se sentait pas dans son ton, Wolfgang était reconnaissant pour les paroles de l'homme. Le blond observa encore quelques secondes le cadavre du pauvre homme avant de se remettre en marche à la suite du reste du groupe. La fille, Curtis, elle avait raison. Il y avait une bête qui rôdait dans les parages en plus des tortionnaires des agro. Il allait falloir rester vigilant mais ça, ce n'était pas un problème pour Wolfgang. Le lieutenant reposa une main sur la crosse de son pistolet, ses prunelles bleus scrutant la pénombre ou le moindre mouvement suspect.

Curtis approuvait chacun des dires de ses compagnons de marche. C'est le pas assuré qu'elle avançait à leurs côtés, contente de les voir tous sur la même longueur d'onde et bien conscient du danger. En même temps, difficile de passer à côté de l'avertissement quand on découvrait un cadavre déchiqueté avec les morceaux de ses vêtements éparpillés un peu partout. L'espionne lâcha un petit soupir, sa main douloureuse à force de trop serrer sa lance, trop aux aguets. Elle hausse les sourcils en entendant la proposition de Milàn. C'était un geste à la fois surprenant mais bienvenu pour le Skaikru qui ne devait pas avoir le moral après cette triste découverte. Si Curtis, quant à elle, n'avait pas d'avis sur la question, toutefois elle savait ce que cela faisait de perdre ses compagnons sur le champs de bataille. Et si ce n'était pas tout à fait pareil pour le skaikru mort, elle hocha la tête, approuvant l'initiative du grounder :  « Nous irons le rechercher. » C'était une promesse presque, initiée par Milàn qui devait certainement compter pour Wolfgang auquel elle accorda un signe de tête. Ce fut sa dernière remarque avant de se plonger dans le silence tandis qu'ils avançaient encore, alors que le calme semblait avoir repris le dessus sur la tension des suites de la découverte du corps.

Lorsque la chef du groupe affirma qu'ils reviendront chercher le malheureux agro, Wolfgang lui adressa un signe de tête à son tour, en guise de remerciement. Parce que oui, il pouvait tout de même les remercier pour ça. Il savait que tout le monde ne prendrait pas le risque, peut-être inutile, de revenir chercher un cadavre. Wolfgang savait quand il devait être reconnaissant et là, c'était le cas.
Ils continuaient donc de progresser dans la forêt toujours en silence pour ne pas se faire repérer par d’éventuels ennemis. Alors qu'ils continuaient leur progression, le groupe tomba nez à nez avec deux hommes. Leur vêtements étaient en lambeaux mais vu leur tête, c'était clairement des habitants de l'Arche. Wolfgang ouvrit la bouche pour leur parler mais voilà que ces deux imbéciles se mirent à leur tirer dessus ou du moins à essayer. Par instinct, Wolfgang plongea au sol pour se cacher derrière des buissons aux côtés de ses autres camarades. Il hurla alors de façon à couvrir le bruit des armes à feu. Ces imbéciles faisaient un tel raffut que le lieutenant avait peur qu'ils attirent de potentiels ennemis.

- CESSEZ LE FEU ! CESSEZ LE FEU ! Ici le lieutenant Kayser de la garde de l'Arche ! CESSEZ LE FEU !

Wolfgang n'était pas certain que de décliner son identité aiderait les deux hommes à interrompre leur tirs. Il avait bien vu à quel point les anciens habitants de la station agro semblaient complètement démunies et désorienté. Cependant, ça ne coûtait rien d'essayer. Les deux hommes ne semblaient pas être de francs tireurs mais ils avaient tout de même partiellement blessés un des compagnon de Wolfgang. Les mauvais tireurs étaient souvent les plus dangereux. Mieux valait rester à couvert.

La proposition du guerrier avait pu paraître surprenante mais elle n'en était pas moins sincère, il faisait des efforts pour voir les skaikrus comme Heda voulait qu'ils les voient, comme un treizième clans, comme leurs égaux. Alors peut-être qu'il n'y arrivait pas tout le temps, qu'il avait encore des doutes à leur sujet parfois, mais au moins pouvait-il offrir un peu de compassion à Wolfgang, il savait ce que ça faisait de perdre un ami, tout guerrier qu'il soit la mort n'était pas devenue pour lui quelque chose de normal auquel on s'habituait, il ne le voulait pas.

Ils repartirent en tout cas, jusqu'à rencontrer deux skaikrus égarés. Aucun des membres du groupe n'eut le temps d'entamer la discussion qu'une détonation se fit entendre et que Milàn vit du sang gicler de la joue de Pampa en même temps qu'un projectile qui finit sa course dans un arbre derrière eux. « Merde Pampa, mets toi à couvert. » L'homme était un soigneur, et même si les armes qu'il transportait n'étaient pas seulement des objets de décoration, ils avaient déjà discutés de ce point, Milàn préférait que Pampa ne s'expose pas inutilement. Pour sa part Milàn avait tiré son arme mais n'attaquait pas, laissant Wolfgang tenter de gérer les deux skaikrus dans un premier temps. Ils étaient armés cependant et il était hors de questions que le Skaigona lâche son arme et s'avance pour montrer sa bonne foi, il ne servirait pas de cible humaine.

Les coups de feu surprirent Curtis qui sursauta alors qu'une balle venait siffler près de Pampa. Se reculant aussitôt, la chef de groupe rattrapa ses camarades et se saisit du bras du soigneur pour le faire se baisser derrière des branchages à son tour. La lance en main, elle souffla, tendue, crispée, prête à riposter. Mais avant qu'elle ne décide quoi que ce soit, Wolfgang prit la parole pour tenter de calmer leurs assaillants, et l'espionne lui en fut reconnaissante. Il était certainement plus apte qu'eux à calmer ses amis Skaikrus. Profitant de la diversion, la brune se rapprocha de Milan et lui proposa une stratégie à adopter dans leur langue :  « Milan, si le Skaikru n'arrive pas à calmer les siens, ce sera à nous d'agir, et vite. » Elle tourna la tête vers Pampa, et vérifia que lui aussi écoutait pour bien annoncer son plan. « Il faut que Wolfgang continue de leur parler. Et s'ils ne se rendent pas d'eux-mêmes, on aura qu'à les prendre à revers. Je connais ces terres comme ma poche, c'est très aisé de se retrouver derrière eux. On pourra ainsi les maîtriser si la diplomatie ne mène à rien. » Curtis jeta un regard à Wolgang qui en imposait, lui aussi à couvert, et lui adressa un signe de tête. Soufflant une nouvelle fois, elle termina : « Wolfgang, on promet de ne pas faire de mal à tes amis, mais il faut les maîtriser. Il va falloir faire vite, si d'autres bêtes ou ennemis rôdent dans le coin. Vous êtes avec moi ? » Et l'espionne se tut, vrillant son regard dans les yeux de chacun de ces compagnons, prête à en découdre.

 Alors qu’ils avançaient, une balle fut tirée dans un bruit atroce, et Pampa bien trop lent peut être dans ses réactions, se fit heurter la joue.  Les autres furent rapides et déjà il se retrouva entrainé vers le sol et les branchages par Curtis qu’il remercia d’un signe de tête. « Ca va aller, ne vous en faites pas. »  Et déjà il attrapait ses épées lui aussi. «  Je vais juste… attendre un peu. »  Parce qu’il avait beau être fort, ça avait été a coté de son oreille, et il avait un peu perdu son équilibre pour le coup.   De toute façon les autres agissaient déjà, et il espérait que la paix réussirait à convaincre les deux skaikru de ne pas faire trop de dégâts.  C'était compliqué encore tout ça, mais il comptait sur Milan et les autres pour faire quelque chose de bien, ce n'était pas un groupe de bourrins fous.