Il a quitté les terres désertiques depuis quelques temps déjà. Et cela lui plaît bien de revenir à la civilisation. Il a appris beaucoup de chose durant son séjour là-bas, sur la vie, la survie, la forge. Mais aussi sur la Terre et sa façon d’évoluer. Mais il a aussi beaucoup appris durant son voyage pour y aller et pour revenir. En allant de clan en clan, en passant entre les guerres, entre les affrontements. Car Nox n’est pas un guerrier. Il n’est qu’un forgeron qui apprend et essaie de répandre le savoir. Ainsi que ses désirs de paix. Oui, il dénote un peu le forgeron au milieu de toutes ces guerres et de tous ces combats. Lui et son dédain pour la mort et la souffrance. Il préférerait que les hommes aient appris des erreurs du passé, mais visiblement ce n’est pas le cas. Peut-être un jour. Il ne désespère pas de voir une ère de paix arriver sur terre. Depuis un an, il va et vient entre Azgeda, le clan des prairies et les terres barbares pour apprendre un peu plus. Il visite, il parle et il apprend. C’est pour ça qu’aujourd’hui, lui et l’animal qu’il a ramené des terres désertiques sont entre les deux clans. Il a pu apprendre les différentes coutumes des deux clans. Leurs fêtes, leurs rituels. Mais aussi leurs modes de vie. La difficulté de survivre au froid mordant du nord, l’exposition de vivre au milieu de prairies. Il doit bien avouer qu’il a une petite préférence pour le clan des prairies et son pacifisme.

Comme à son habitude, l’animal folâtre et tente de chasser. Parfois, il arrive à ramener des proies. Mais en général, il en a toujours mangé un bout avant d’arriver jusqu’à l’homme au crâne chauve. Ce qui l’agace considérablement. Mais l’animal a bien compris que pour avoir un morceau de choix il devait se servir par lui-même. Donc il ne s’inquiète pas de ne pas de ne pas le voir. Mais lorsqu’il entend un grognement, non loin de lui, il fronce les sourcils. Il retire ses lunettes pour scruter les environs et les range dans une poche de son pantalon en toile. Puis, il essaie de remonter jusqu’à la source du bruit mais il ne l’a pas entendu assez fort ni assez longtemps. Alors il siffle. Un sifflement aigu et particulier auquel l’animal est habitué. Sous les fesses de Drea, celui-ci s’agite et jappe, couinant un peu mais n’arrive pas à se dégager. Alors il remonte jusqu’au bruit. La scène que Nox voit le fait se figer un instant. L’animal est parfois agaçant mais le forgeron s’est habitué à sa présence, il a une dette envers lui d’une certaine façon. Alors il ne laissera pas cette femme lui faire du mal. Il s’avance alors d’un pas vif – presque courant – jusqu’à elle et l’empoigne par la gorge en se penchant un peu pour la soulever profitant de son élan pour la soulever jusqu’à l’arbre le plus proche l’y plaquant émettant un bruit de gorge rauque puis il dit : « Si tu lui avais fait du mal, j’aurais dû te faire la même chose… ». Il la regarde un instant puis dit : « C’est une chance que tu ne lui ais rien fait. Je vais te lâcher et tu vas t’en aller. ». Il n’attend pas sa réponse. Elle semble assez jeune mais c’est une jeune femme, elle a surement déjà traversé de nombreuses épreuves comme tout à chacun sur Terre. Donc il la lâche et recule sans la lâcher des yeux. Snack se relève et vient jusqu’à l’homme, se collant contre ses jambes, oreilles basses, croc découverts à la fois hargneux et terrifié. Le stade le plus dangereux d’un animal. Celui où il attaque pour survivre.

Il voit la femme s’écrouler lorsqu’il la relâche. L’espace d’un instant, le forgeron regrette de s’être énerver. Ça ne lui ressemble pas. Il ne lève pratiquement jamais la main sur les autres sauf lorsqu’il est en danger ou qu’on menace quelqu’un d’autre. Et il faut bien dire que si l’animal est utile, il n’est pas indispensable. Alors pourquoi donc s’est-il énervé ? Il ne comprend pas vraiment. Mais ce qui est fait et fait. Et s’il s’apprête à s’excuser, le fait de la voir se relever avec un poignard lui fait arquer un sourcil. Lorsqu’elle lui dit qu’elle ne partira pas sans un bout de viande de Snack, il la regarde et lui dit : « Tu as choisi la mauvaise proie… Cet animal est déjà le garde-manger de quelqu’un. Mais si ça peut te rassurer, la région regorge de rennes et de biches… ». Non, clairement, Nox ne laissera pas cette femme toucher l’animal. C’est son appât à lui. Si elle en veut un, qu’elle aille le chercher elle-même. Nox a failli mourir pour le capturer et il a mis du temps à l’élever. Alors non, il ne cèdera pas l’animal. Et il n’a plus de viande à échanger, il devait justement chasser. Sauf qu’il n’est pas forcément un bon chasseur, il réussit la plupart du temps à abattre ses proies en jouant de chance.

Pour faire bonne mesure, il dégage son marteau de sa ceinture et le fait un peu tourner. Puis il lui dit : « Ne me force pas à te frapper petite, ça serait du gâchis… ». Elle pourrait être sa sœur. La douce et fragile Alaina. Qu’il n’a pas vu depuis de trop longues années. Mais il y a quelque chose dans le regard de cette fille qui lui souffle qu’elle ne se laissera pas faire. Une étincelle dans son regard. Mais le forgeron est aussi entêté qu’elle. Il ne laissera pas son animal. Il raffermit un peu sa main sur le manche de son marteau. Frapper du métal ou des crânes quelle différence ? Si elle veut vraiment se battre, alors il n’en fera aucune. En espérant que ceux qui comptent sur elle soit suffisamment loin pour ne pas lui causer d’ennui. Nox ne veut pas avoir à tuer de gens. Pas même elle. Mais ça, elle n’a pas besoin de le savoir. Pour le moment, il se contente de la regarder avec son regard fermé et froid, il n’a rien de tendre c’est certain. Et les années qu’il a passé en solitaire dans les terres désertiques ne l’ont pas rendu plus sympathique.

Il doit le reconnaître cette fille ne manque pas de cran. Déjà pour avoir réussi à faire tomber Snack qui pourtant a un sens aiguisé de la survie et un instinct presque infaillible. Nox l’écoute à nouveau lorsqu’elle lui dit qu’elle a gagné l’animal. En réalité non, elle n’a rien gagné puisque l’animal est toujours en vie et n’a aucune blessure. Même pas son amour propre visiblement. Sa peur semble même être passé parce qu’il recule un peu pour aller renifler les alentours pendant que son compagnon se débrouille tout seule avec la folle qui s’est jetée sur lui sans aucune raison apparente. Il est déjà passé à autre chose de toute évidence. Et Nox ne demande que cela. Oui, il ne demande que ça : passer à autre chose et reprendre la route. Mais de toute évidence elle n’en démordra pas. Elle semble suffisamment orgueilleuse pour affronter l’homme et l’animal alors que celui-ci lui a déjà prouvé qu’il ne se laissera pas faire. « De là où je suis, il n’a pas l’air vraiment chassé… ». Nox sourit moqueur. Oui, il se moque d’elle en regardant son animal qui va et vient sans plus se soucier d’eux à présent. Il vient même de gober un papillon.

Il se tourne à nouveau vers elle et l’écoute reprendre la parole. Il roule un peu des yeux en l’entendant parler. Elle lui laisse les biches et les cerfs de la région ? Bien sûr oui. Non mais… Puis il rit même cette fois en l’entendant. La naïveté de l’innocence. Certes il n’est pas très bon chasseur mais ce n’est pas l’animal qui chasse pour lui. Enfin, pas tout le temps. Alors il lui dit : « Cet animal m’appartient et tu ne le toucheras pas. ». Oh ça non, il n’est pas prêt à la laisser le tuer. La liberté ça il l’aurait accepté d’ailleurs il l’avait fait mais l’animal n’a pas souhaité profiter de sa liberté il s’est contenté de suivre le forgeron comme un idiot. Il sourit en coin et lui dit : « Il y a des tas de façons de chasser et de survivre… Tu apprendras ça quand tu grandiras, si tu ne meures pas de faim d’ici là… ». Encore une fois, le forgeron se moque d’elle. Ça ne lui ressemble pas vraiment mais dans le fond il faut mieux ça qu’autre chose. De toute façon, il ne la laissera pas repartir avec Snack. Il est hors de question que l’animal meure.

Il rit un peu lorsqu’elle affirme pouvoir prouver par bien des façons qu’elle n’est plus une enfant. Oui parce que c’est assez drôle. « Et qu’est-ce qui te permet de l’affirmer ? Le fait que tu ne l’aies jamais vu ? ». Il est un peu curieux oui. Si elle le pense jeune parce qu’elle ne l’a jamais vu, c’est une erreur grossière. La Terre regorge de choses qu’elle n’a jamais vues. Elle a encore des tas de choses à apprendre. Il la regarde simplement, il n’a pas l’air méchant le forgeron, mais il est un peu moqueur. Dans le fond, il la trouve amusante. Puis, il demande : « Il y a de nombreuses façons de grandir. Ce n’est pas parce que ton corps est adulte que ton esprit l’est forcément. Et même s’il l’est, il peut encore apprendre et sortir grandi de nombreuses situations… ». Il la regarde toujours, simplement. Il ne la méprise pas, loin de là. Et il espère que peut-être elle comprendra ce qu’il tente de lui expliquer, ce ne sont que de simples réflexions qu’il a pu mener durant ses errances, des conclusions qu’il a pu tirer de ce qu’il a observé. Certains adultes restent enfantins toutes leurs vies de certaines façons : exiger quelque chose qui n’est pas à eux, par exemple.

Puis, elle reprend la parole. Il l’écoute tranquillement, marteau en main. Il a l’impression qu’elle ne l’attaquera pas, mais il reste méfiant. Il en a vu des choses. Et il ne compte pas baisser sa garde aussi facilement. Elle concède finalement à ne pas s’obstiner. Il se retient de rouler des yeux : elle veut bien le lui laisser. En réalité c’est plutôt Nox qui ne veut pas qu’elle l’emmène, mais soit. Si elle a besoin de croire ça pour se sentir mieux, qu’elle le fasse. Cependant, il ajoute quand même : « A ta place, je ne serais pas aussi prompte et rapide pour juger les gens que tu rencontres. C’est comme ça qu’on se fait trancher la gorge sans comprendre ce qui nous arrive… Et ce peu importe que tu saches te servir d’un poignard ou d’une épée… ». L’arrogance est l’une des principales causes de mort sur ces terres. Sous-estimer son ennemi est toujours une mauvaise idée. Nox a survécu à des années d’errance seule avant de trouver l’animal. Il a survécu dans les terres désertiques. Si elle le savait, peut-être ne serait-elle pas aussi méprisante avec lui. Mais dans le fond, il s’en moque un peu le forgeron de ce qu’elle peut bien penser. Il a toujours été comme ça. Il mène sa vie comme il l’entend mais en attendant, peu importe sa façon de le faire, il survit. Et s’il est ici c’est avant tout par choix. Quand il rentrera chez lui, il pourra à nouveau intégrer les siens, retrouver sa place dans les forges et se construire la suite de sa vie plus riche de tout ce qu’il aura appris durant ses voyages.

La jeune femme qui lui fait face semble plutôt arrogante et sûre d'elle. Bien sûr, sur ces terres il faut une dose d'impertinence et de provocation. Mais il faut aussi beaucoup d'humilité et de raison. Parce qu'il faut savoir observer et évaluer ses adversaires à leur juste titre. Parce qu'elle croit que Nox a besoin de son animal pour survivre, elle le pense probablement faible. Mais Nox est loin d'être faible. Il est ingénieux et plein de ressources. Il survivrait probablement dans de nombreuses conditions, même les pires. Pas sans dommages, pas sans blessures, mais il s'en sortirait. Parce qu'il est comme ça Nox, il a un instinct de survie assez développé et il sait apprécier à juste titre ce qu'il voit et ceux qu'il rencontre. Alors il ne répond rien. Peut-être réussira-t-elle à ne pas se faire trancher la gorge. Ou peut-être pas. Et peut-être qu'un jour où elle se sentira en confiance, l'un de ses proches viendra lui planter un couteau dans le dos. Aujourd'hui, demain ou dans dix ans, qui sait. La vie est patiente.

Nox reste là, silencieux. Il la considère en l'écoutant. Surtout lorsqu'elle lui demande ce qu'il fait la tout seul. S'il s'est perdu. A nouveau, Nox sourit en coin. Encore une fois, elle se base sur ce qu'elle voit et tire des conclusions hâtives. Enfin. Peut-être qu'elle ne conclue pas, mais en tout cas sa question est déjà très orientée, semblant démontrer le fond de sa pensée. Alors il lui répond : « Je ne suis pas perdu » et pour une fois, c'est vrai. Bon, il s'est perdu une ou deux fois à l'allée, mais là, il sait où il se trouve. Il la regarde et dit : « Je reviens des terres désertiques et je profite du voyage pour visiter les clans, afin de les découvrir, d'en apprendre plus sur chacun d'eux : leurs cultures, leurs coutumes, leurs savoirs faire... ». Pourquoi s'en cacherait-il ? Le forgeron est un nomade qui va de clan en clan pour apprendre des choses, pour s'enrichir, pour ouvrir son esprit, son calme. Il n'est pas pour les guerres des clans. La guerre est un gâchis, la mort est un gâchis. Certes elle fait partie de la vie, mais il y a déjà bien des risques sur la Terre. Pourquoi en ajouter d'autres en s'entretuant. Puis, il demande : « Et toi... Qu'est-ce qui t'amène par ici ? ». Il a bien noté qu'elle ne voyage pas seule. Alors il est un peu curieux.

Lorsqu'il lui explique ce qu'il fait ici, qu'il n'est pas perdu, elle n'approfondit pas. Elle ne demande pas ce qu'il faisait sur les terres désertiques. Cela n'étonne pas nécessairement Nox, les autres ne sont pas toujours curieux. La plupart des gens s'en fichent et le trouvent fou. Peut-être l'est-il un peu oui. Avant de partir et sûrement encore plus maintenant. Mais il s'en moque. Il s'est toujours moqué de ce que les gens pouvaient bien penser de lui. Cela ne changera pas. Il a appris trop de chose pour regretter quoi que ce soir. Et puis, il n'est pas revenu seul. Ce voyage l'a endurci et lui a beaucoup appris. Mais maintenant, il a aussi un peu hâte de rentrer chez lui. Mais il compte bien finir son tour avant avant de le faire. Les environs sont toujours tranquille. Il se permet de quitter la jeune femme des yeux pour regarder autour d'eux et chercher des signes de prédateurs ou d'humains. Mais il n'y a rien. Ils ne sont pas en danger pour le moment. Donc c'est une bonne chose. Parce qu'ils sont exposés et vulnérables ici. Surtout si un archer s'embusque non loin. Cela ne semble pas être le cas. La jeune femme reprend finalement la parole pour répondre à sa question. C'est pour chasser qu'elle est arrivée jusque là. Et pas n'importe quel animal. Nox tourne le regard pour chercher l'espèce de chien qui l'accompagne.

Après avoir presque réussi à gober un papillon, Snack revient tranquillement jusqu'au forgeron pour s'asseoir à côté de lui, en cherchant à voir s'il n'a pas un peu de viande séchée dans les poches. Il attarde sa main sur la tête de l'animal pour le grattouiller distraitement, puis l'animal repart vagabonder ça et là, à la recherche de petits rongeurs ou de brins d'herbes à mâchonner. Mais il ne trouve que de la neige et de la glace. Alors il pousse un couinement plaintif. Nox lève les yeux au ciel puis regarde à nouveau la jeune femme et lui dit : « Je vois. J'ai eu l'occasion de passer du temps à Baal’th, c'est une ville agréable... ». Et intéressante. Il y a appris plein de choses. Il la regarde toujours. Elle aussi voyage de clan en clan. Il se demande si c'est pour apprendre. Alors il demande : « Que cherches-tu au travers de tes voyages ? ». Il se permet oui de poser la question, parce qu'il est curieux et parce qu'elle vient de lui demander de quel clan il vient, donc il se permet aussi d'être curieux. Donc en retour il réponds : « Je suis Demodrakhos. Et je rentrerais chez moi quand j'aurais terminé de visiter les clans. Et toi ? ».

De toute évidence, elle n'a pas l'air enchantée d'être là. Nox ne peut pas forcément lui en vouloir. C'est une région étrange. C'est une région froide, qu'on pourrait presque trouver sinistrée. Enfin pas sinistrée mais ce n'est pas une des régions les plus agréables. En plus, les Azgeda et les Skjeran ne sont pas des clans calmes. Ils sont belliqueux et souvent en guerre. Alors ils sont parfois plus dédaigneux et plus méfiants. Ce n'est pas forcément évident d'apprendre des choses d'eux. Mais Nox apprécie quand même de passer du temps ici, chaque chose qu'il apprend est comme une victoire pour lui. Et elle continue en expliquant qu'elle ne cherche rien parce qu'elle est marchande. Et visiblement, elle voyage avec des marchands. Un instant, il se demande combien ils sont. Mais il ne pose pas la question. Il écoute à nouveau. Surtout lorsqu'elle dit trouver beaucoup. Et ça, le chauve le comprend bien. Il connaît ça. Même si lui il cherche ce genre de choses. Il cherche à apprendre. Il est volontaire, c'est pour ça qu'il est là. Apprendre, découvrir le monde dans lequel il est né, dans lequel il évolue. Apprendre le passé et le présent pour construire l'avenir. Alors cette fois il répond : « Et il y a des tas de choses à apprendre, des tas de différences entre les différents clans. C'est ce qui rend les voyages intéressants à mes yeux... ». Bien sûr, il a bien conscience que ce n'est pas forcément l'avis de tous. Mais c'est ce qui le motive. Ce qui le rend plus sages que certains.

Elle répond ensuite à sa question. Elle ne vient pas d'un endroit en particulier, elle est née sur les routes. Il se demande si c'est vrai ou si elle ne veut pas en parler. Elle est est née sur les routes, oui mais de quel clan ? Elle a des origines ? Et ses parents est-ce qu'ils en ont ? Est-ce qu'elle reconnaît ses origines ? Elle s'en est faites de nouvelles ? Visiblement pas. Elle ne semble pas avoir de clan d'attache, enfin, selon ce qu'elle dit. Mais il y a peut-être quelque chose qui lui tient à cœur. Un clan qui lui a plus plu que les autres. Un clan dont elle se sent proche par rapport à ce qu'elle en a vu, à ce qu'elle en a découvert. Il répond : « Eh bien... Ça a des avantages et des inconvénients je suppose, de vivre sur les routes. Tu n'aspires pas à t'établir ? ». Il la regarde toujours, jetant parfois un regard ici et là pour guetter les environs, et surveiller l'animal. A sa question il répond : « Les terres Azgeda étaient les dernières que je souhaitaient visiter. Je les ai tous vu. J'ai même eu l'occasion d'aller sur les terres de l'ouest... ». Les terres barbares aussi craintes que mystérieuses. Oui, Nox est plutôt fier et heureux de pouvoir le dire. D'avoir eu un léger aperçu des croyances étranges et morbides des peuples vivant sur ces terres.