Je viens plaider la cause d'un boulet ... [Keya]

Je viens plaider la cause d'un boulet ...

Jakob & Keya

J’apprécie de plus en plus mon voyage dans les terres avec Ivan. Nous avons passés de bons moments ensemble à visiter les diverses villes où nous nous sommes arrêtés et nous en avons profité. Parfois même un peu trop mais toujours dans le respect des lois et des coutumes des clans que nous avons traversés. J’ai surtout apprécié mon passage à Sérön et le concours de pêche auquel j’ai participé. Je n’ai hélas pas remporté le concours mais j’ai gagné autre chose et je dois dire que j’en suis plutôt content. Parce qu’il n’y a pas photo, pouvoir arriver second et passer une nuit avec la jolie chef des Sikrus, c’est tout de même plus amusant que d’arriver premier et de remporter un prix tout simple.

Après le voyage à Sérön et sur les terres Sikrus, nous sommes repassés dans le clan d’Imladrïs dont nous avions fait la connaissance un peu plus tôt dans l’année, notamment pour visiter les autres villes un peu plus au sud du clan. Puis Ivan a proposé de rejoindre les terres du Sonchakru, pourtant réputées pour ne pas être très accueillantes. Mais nous avons tout de même fait avec et nous sommes descendus, jusqu’à la capitale du clan qui nous a réservé bien des surprises. Je n’avais jamais vu une telle ville et c’est aussi ce que j’aime dans ce voyage, le fait de pouvoir découvrir des choses dont on ne soupçonnait pas vraiment l’existente. Et si la ville nous a paru vraiment intéressante, sa population aussi, et Ivan et moi avons terminé dans l’une des auberges de la ville.

Mais si je sais me raisonner, ce n’est pas tellement le cas d’Ivan qui peut parfois s’avérer être un véritable boulet. Je me suis réveillé dans ma chambre avec une légère gueule de bois et après l’avoir cherché en vain dans l’auberge, j’ai appris qu’il avait provoqué une bagarre et qu’il avait fini par être arrêté par la garde. Ce boulet… Alors c’est pour cette raison que je me retrouve dans ces jolies ruines, à attendre que quelqu’un veuille bien me recevoir pour tenter de sortir Ivan de ce mauvais pas avant qu’il ne se fasse trancher la tête. Je ne sais pas trop sur qui je vais tomber, si je vais me retrouver face à un chef de la garde ou à quelqu’un d’autre, mais je suis bien décidé à plaider la cause de mon ami un peu perturbateur. En espérant ne pas finir aussi en prison…

Je viens plaider la cause d'un boulet..

Keya a passé sa matinée dans son château entourée de ses plus fidèles conseillers, un conseil avait lieu entre les murs du château de Waldisy. Les discussions s'enchaînent, les débats, les points de vues. Les voix s'élèvent lentement dans un élan de domination tandis que la Châmunda reste silencieuse, se contentant pour le moment d'écouter les siens comme à son habitude. Le regard mécontent d'Adonis la fixe, alors elle lève deux doigts pour faire taire l'assembler, elle prend la parole et elle tranche sans discuter. Elle en a assez entendu et son choix est fait, d'un signe de la main, elle leur indique qu'ils peuvent disposer mais à peine avaient-ils eu tous le temps de se lever qu'un de ses gardes rentre dans la pièce après avoir frappé et y avoir invité. Il tient par le col un jeune homme et Keya se lève donc.

- Qu'est-ce qu'un étranger fait ici ? Layos, explique toi.

Talahàk à ses côtés, ils observent le garde comme s'il était fou. Les explications viennent, alors comme ça, premièrement cet insecte a réussi à passer les pièges mais en plus de ça, il s'est amusé à chercher la bagarre. Ses sourcils se froncent tandis qu'un air sévère s'affiche sur son visage. Elle l'interroge sur son clan et la raison de sa venue ici. D'ailleurs, elle le malmène peut-être un peu durant cet entretien. Peut-être qu'elle fini par utiliser ses griffes de métal pour lui marquer le torse de quatre traits. Du poison. Il plongera dans la démence sous les yeux de Keya qui fait signe à son garde d'aller attacher cet homme au fond de la pièce.
La fièvre, les hallucinations.. C'est vicieux un poison, et Keya reste de marbre en écoutant gémir depuis quelques minutes à présent. Elle ne l'a pas puni comme elle l'aurait fait avec une personne de son peuple. Il faut dire qu'elle ne manque pas d'imagination Keya pour ce qui est de la torture et de la souffrance. Peut-être qu'elle lui abrégera ses souffrances plus tard ? Quand elle se sera lassée de l'entendre, elle verra.

Talahàk reste lui aussi, et un autre garde rentre dans la pièce pour la prévenir d'une visite d'un second étranger. Tous les échanges se font dans cette langue basée sur les clics qui est propre aux Sonchas. Curieuse, elle l'est. Elle veut savoir ce que veut ce second étranger, peut-être qu'il voulait rejoindre le premier ? Elle le lui permettrait, s'il veut mourir lui aussi, Keya ne s'y oppose pas. Alors elle l'attend, debout au milieu de la pièce après avoir accepté l'entretien et envoyé le garde chercher le deuxième homme. Elle est vêtue d'une tenue à moitié en tissu et à moitié en métal mais qui n'a rien d'une armure. Elle porte son masque qui cache la moitié de son visage ainsi que ses griffes aux poignets, comme d'habitude. Elle demande à Talahàk de se mettre près de celui qui souffre afin que l'étranger ne songe pas à se jeter sur lui puis elle fixe la porte, attendant qu'elle se pousse de nouveau.

@ pyphi(lia)

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Jakob & Keya

Je ne connais pas grand-chose de ce clan car il est réputé pour être très fermé et un peu inaccessible. Mais nous avons eu la chance de tomber sur un voyageur du clan qui a accepté de nous escorter jusqu’à la capitale. Mais j’ignore si nous pourrons repartir entier en repartant que tous les deux, Ivan et moi, parce que leurs terres semblent être hostiles et remplies de pièges. Mais je n’en suis pas encore là, je dois d’abord retrouver le boulet qui me sert de compagnon de voyage et l’homme qui m’a reçu n’avait pas l’air très disposé à m’aider. Alors il est allé chercher quelqu’un. J’attends, en observant la pièce où je me trouve et je me dis que l’ancien monde devait être vraiment intéressant, à sa manière. Je ne connaissais pas vraiment les histoires de ce clan avant d’en entendre quelques-unes hier soir à l’auberge, mais je comprends mieux ce que j’ai entendu en voyant la pièce dans laquelle je me trouve. Puis l’homme revient et me demande de le suivre, sur un ton qui n’est pas forcément très accueillant. Mais je me doute que Ivan a du poser des soucis et que l’annonce de l’arrivée de deux étrangers ne doit pas forcément être très bien prise. Certains clans n’aiment pas qu’on voyage sur leurs terres et vu les équipements de ce clan en matière de pièges, je me dis que le Sonchakru doit faire partie de ceux qui ne souhaitent pas qu’on les dérange.

Alors je suis l’homme jusqu’à une autre pièce tout en restant silencieux et en me demandant ce qu’il m’attend. J’aimerais éviter de me faire couper la tête ou de finir en prison, tant qu’à faire, mais je m’attends à tout sur des terres qui ne sont pas celles où j’ai grandi. C’est un peu le risque de ce voyage, parce qu’on ignore parfois où l’on va tomber et ce qu’il va nous arriver. J’entre dans la pièce et observe les lieux, repérant bien vite Ivan en mauvaise posture – et attaché – au fond de la pièce, surveillé par un homme qui semble être un garde. Heureusement que j’ai pensé à laisser mon arc à l’auberge, sans quoi je pense pouvoir affirmer que je n’aurais pas fait long feu dans cette pièce. Je vois bien que mon ami à morflé mais connaissant Ivan, je me doute qu’il n’a pas dû être très coopératif avec les gens qui l’ont arrêté. Alors, malgré tout, je tourne les yeux vers l’autre personne qui se trouve dans la pièce. Une femme, le visage à moitié caché par un masque comme on en trouve tant dans cette ville. Et vu l’endroit où elle se trouve, je comprends qu’elle doit être d’un poste plus avancé que l’homme près d’Ivan. « Je suis désolé de venir ainsi sans avoir été annoncé avant. Je me nomme Jakob, je viens des terres demodrakhos et je voyage de clan en clan. » Je jette un rapide coup d’œil à Ivan, avant de reporter mon attention sur la jeune femme. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que je ne dois pas me louper sur ce coup. « Je souhaite m’excuser pour les torts que mon ami a pu causer au sein de votre ville. Il ignore vos lois et vos coutumes, mais ne demande qu’à apprendre. » J’ai des doutes sur mes paroles.

Je viens plaider la cause d'un boulet..

Keya attend au beau milieu de la pièce, le dos droit et les mains croisées dans son dos. Elle n'aime pas être importunée, encore moins par des étrangers venus tout droit de leurs terres pour semer le trouble sur les siennes. Alors oui, la punition est sévère, mais la leçon sera retenue.. Elle est tout de même curieuse, curieuse de savoir ce que ce second homme a à lui dire. Ce qu'il va tenter pour défendre son ami et jusqu'où il sera prêt à aller pour cela. Peut-être allait-elle le tester ? Ça leur apprendrai à ces deux là, à venir sur une terre interdite.
Néanmoins, la cheffe des Sonchas doit leur reconnaître un certain mérite. Ils font partis des rares personnes à avoir réussi à pénétrer le territoire sans se faire avoir par leurs nombreux pièges pourtant bien ficeler. Ça, Keya apprécie car sa montre une certaine bravoure ainsi qu'un sens aiguë de la déduction et de la stratégie. Bon point. Peut-être qu'ils auraient été beaucoup mieux accueilli par cette femme si l'autre derrière n'avait pas tenté de démarrer une bagarre avec l'un des siens. Sûrement même, mais il est trop tard pour faire demi-tour à présent.. Et pour repartir avec son ami, l'arrivant devra faire preuve de bon sens.

Elle l'observe lorsqu'il entre. Elle regarde en premier s'il a des armes d'un simple coup d’œil, puis sa tenue, sa posture, son visage et enfin, son regard pour déceler le mensonge. Ils viennent donc du Demodrakhos et sont des voyageurs. Bien, au moins, celui-ci a eu la décence de se présenter et lui a l'air déjà un peu plus respectable que l'autre derrière. Mais Keya se méfie des apparences, alors ça ne lui suffit pas. Elle ne bouge pas de sa place et attend qu'il finisse de parler pour prendre la parole. Autant dire qu'on voit qu'elle a l'habitude de tenir un auditoire car elle s'exprime fortement pour que sa voix soit portée et entendue, sans non plus crier.

- Je me nomme Keya et je suis la Châmunda du Soncha. Que viens-tu faire ici, voyageur ?

Son regard clair se plante dans celui de son interlocuteur. « Châmunda » peut-être que ce terme n'est pas connu par cet homme et peut-être que ça ne l'aidera pas plus que ça à repérer la place qu'elle occupe dans le clan. C'est volontaire de la part de Keya, elle veut savoir à qui elle a affaire avant de donner son titre réel, elle veut voir comment est-ce qu'il va réagir en ne sachant pas face à qui il est. Il explique la raison de sa visite et la femme n'est guère étonnée, forcément.

- Penses-tu que de simples excuses suffiront pour effacer les torts que ton ami a causé , Jakob kom Demodrakhos ? Elle le fixe un instant avant de reprendre. Si son souhait est d'apprendre nos lois et coutumes, alors sache qu'il a d'ores et déjà pu découvrir l'une d'entre elles, comme tu peux le voir.

Ses sourcils se froncent, car Keya ne plaisante pas. Venir sur ses terres pour déclencher une bagarre avec l'un des siens, elle prend ça comme un véritable affront.

@ pyphi(lia)

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Jakob & Keya

J’ai comme l’impression que je vais avoir beaucoup de mal à convaincre de la bonne foi d’Ivan sur ce coup là. Mais il cherche toujours les ennuis, à croire qu’il aime bien ce genre de choses. Le seul souci c’est qu’à force de continuer de cette façon, je vais finir par devoir terminer ce voyage tout seul parce qu’il se sera vraiment fait arrêter ou trancher la tête pour ses bêtises. Bon, ici il n’a provoqué qu’une petite bagarre mais selon les clans où nous nous trouvons, les lois et les coutumes ne sont pas les mêmes et une petite bagarre peut parfois être beaucoup plus que cela de certains points de vue. Je ne sais pas si mes paroles vont avoir un quelconque impact sur la femme en face de moi, mais au moins elle m’écoute et me laisse parler. Puis elle prend la parole à son tour et se présente, avant de me demander ce que je viens faire par ici. Je retiens son prénom mais pas forcément son appellation, surement parce que je n’ai absolument aucune idée de ce que cela peut bien être. Je ne suis pas vraiment familier des coutumes de ce clan alors de là à en connaitre les postes et les noms… « Nous sommes juste des voyageurs, rien de plus. Nous traversons les terres pour les découvrir et en apprendre plus sur les autres clans. » De la simple curiosité personnelle, rien de plus dans ce voyage. Mais je peux comprendre pourquoi elle pose la question, parce que peut-être qu’elle pense que nous sommes des espions ou quelque chose comme ça. Après tout, la coalition vient d’être signée mais ce n’est pas pour autant que tous les clans s’apprécient entre eux.

Je l’écoute lorsqu’elle reprend la parole et j’évite de regarder Ivan qui est toujours attaché au loin, surtout parce que je préfère éviter de me demander de quelles coutumes elle veut parler en mentionnant qu’il en a déjà aperçu quelques-unes. « Non, je sais que les excuses ne suffiront pas, mais c’est toujours un début. Nous ne sommes pas là pour causer des soucis ou du tort à qui que ce soit, mon ami a un peu trop bu la nuit dernière et n’a pas mesuré la conséquence de ses actes. » Mais Ivan ne mesure pas souvent les conséquences de toute façon, même si je n’ai pas forcément besoin de le dire la jeune femme qui se trouve en face de moi. « Si les excuses ne suffisent pas, y a-t-il un moyen pour moi de réparer les erreurs de mon ami ? » Je ne devrais sans doute pas demander ce genre de chose et me proposer de cette façon, mais j’ai toujours été bien trop gentil.

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La justice ? Keya ne connaît pas la justice. Elle ne connaît que le simple, pur et fonctionnel radical. Lorsque quelqu'un faute, il meurt. Telles sont les lois du Sonchakru, il n'y a pas de petite ou de grande faute, les règles sont faîtes pour être respectées et qui les enfreint s'en prend directement à la Châmunda et se retrouve ainsi puni en conséquence. Non, la brune n'a pas toujours été comme ça, elle a été juste et bonne dans sa vie.. Mais son peuple ne lui a pas laissé le choix lors de son ascension au trône. Ils l'ont fait devenir comme cela, et depuis qu'elle a su prouver à ces hommes qu'elle n'était pas là pour se faire marcher dessus, tout se passe admirablement mieux sur les terres. Oui, durant ces dernières années, elle a pu se montrer à nouveau un peu plus ouverte à la rédemption, mais pas trop non plus. Il les présente comme des voyageurs, et Keya les voit plutôt comme des intrus trop curieux. Mais soit, elle accepte tout de même de l'écouter.

La brune plisse lentement ses yeux alors que Jakob lui parle de leur bonne volonté et des frasques de l'alcool. Ce n'est pas Keya qui réagit en première, mais Talahàk. L'homme au masque complet au fond de la pièce, il s'adresse à la femme dans cette langue propre aux Sonchas et étant basée uniquement sur des clics. "Tranchons lui la gorge, nous verrons s'il sera toujours capable de boire après ça." Un rire qui ne présume rien de bon s'échappe de la gorge de l'homme qui tapote la tête de l'empoisonné. Keya ne peut s'empêcher un sourire amusé, mais elle ne se tourne pas vers Talahàk, non, elle se contente de lever l'index, le majeur et l'annuaire droit à hauteur de son épaule et son garde s'arrête. Elle n'a pas lâché de Demodrakhos du regard durant ce temps.

- Malheureusement pour vous, les soucis et les torts semblent tout de même avoir été causés malgré votre bonne volonté. N'est-ce pas ?

Elle garde son regard plongé dans celui de Jakob et s'approche à présent de lui. Semblant réfléchir. Oui, Keya réfléchit à quelle sauce est-ce qu'elle va bien pouvoir manger ces visiteurs pour leur faire passer l'envie de repasser par les terres du Sonchakru. Une fois arrivée près du brun, elle lui tourne une fois autour, l'observant avant de s'arrêter nettement un fois face à lui.

- Hm. Tu n'as pas la carrure pour te battre, un duel ne serait pas bien amusant. Elle penche sa tête de côté, le fixant toujours avec ardeur avant de reprendre la parole. As-tu de l'imagination Jakob ?

Clairement, si sa question semble sans véritable incidence ou importance, le sourire carnassier qu'elle lui sert derrière son demi masque à la suite n'inspire rien de bon. Oui, peut-être que Keya a une idée derrière la tête, et sûrement que ce n'est pas celle que le voyageur espère entendre.

@ pyphi(lia)

Je viens plaider la cause d'un boulet ...

Jakob & Keya

Je le sais, je suis bien trop gentil et ça me conduira peut-être à ma perte un jour mais je ne peux laisser Ivan dans cette situation sans faire quelque chose pour essayer de le faire sortir de là. Et si cela signifie négocier avec la jeune femme face à moi, je le ferais. Alors je demande s’il n’y a pas une solution, peut-être qu’elle émettra une idée qui me permettra de faire sortir Ivan de cette mauvaise passe. Et il aura une grosse dette envers moi si cela fonctionne, je vais tout faire pour le lui rappeler sans cesse, il pourra compter sur ça s’il s’en sort. Je regarde la femme face à moi, attendant qu’elle me réponde et je ne bouge pas tandis qu’elle se rapproche de moi. Je ne peux pas dire qu’elle me fasse vraiment peur mais je ne suis pas très rassuré non plus, même si j’essaye de ne pas le montrer. Je la suis du regard tandis qu’elle me tourne autour comme un vautour puis la fixe quand elle s’arrête enfin face à moi. Il faut bien le dire - si on met de côté la raison de cette rencontre – que c’est une jolie femme et qu’elle doit faire tourner pas mal de tête. Mais je ne suis pas là pour ça et même si elle est très jolie à regarder, j’attends qu’elle ouvre la bouche pour savoir à quoi je dois m’attendre.

Et je ris doucement en l’entendant me dire que je n’ai pas la carrure d’un guerrier et qu’un duel ne serait pas bien amusant. Elle n’a pas tort, je ne tiendrais pas bien longtemps sur un combat, même face à un enfant bien armé en entrainé. Je saurais sans doute me défendre un peu, mais je finirais bien vite à terre et ça, elle l’a bien remarqué. Puis elle me demande si j’ai de l’imagination et cela ne me dit rien de bon. Je fronce doucement les sourcils, parce que j’ai du mal à comprendre ce dont elle veut parler. « Tout dépend du contexte, je suppose. » Je n’aime pas trop ça parce que j’ai du mal à visualiser ce dont elle veut parler, mais je me doute bien que cela n’aura rien d’amusant pour moi. Ce serait trop facile de pouvoir sortir Ivan de là en m’amusant un peu, évidemment. Je le jure, il va me le payer s’il arrive à sortir d’ici entier.

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