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 my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke

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MessageSujet: Re: my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke    my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke  - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Avr - 19:08

«  Tu l’es. Tu as survécu à énormément. » Clarke ferma brièvement les yeux, à la voix de Lexa. C’était une des raisons pour laquelle elle n’arrivait pas à se séparer du commandant. Elle lui apportait son soutien et la rassurait dans ses choix, qui pourtant, ne cessaient de tourmenter Clarke. Elle n’avait pas la force, ni la sagesse, pour assumer pleinement les derniers morts de TonDC. Et elle se sentait faible et fragile, brisée. Car elle ne pouvait se cacher à elle-même les tressaillements de son âme, à chaque fois qu’elle songeait au missile. Clarke, réellement, n’avait pas besoin qu’on la couve. Elle avait juste besoin d’un partenaire, qui ne remettrait pas en question ses actions. Car il fallait que quelqu’un se porte garant pour la mort des autres. Clarke aurait cette lourde tâche. Quand elle ouvrit à nouveau les yeux, pour se pencher légèrement vers Lexa, elle eut le souffle volé, par ce qu’il se trouvait dans le regard de la Fille Sauvage, y lisant, sans mal, ce qui ne serait jamais dit. Ses doigts, instinctivement, serrèrent un peu plus fort ceux de Lexa, avant qu’elle n’embrasse le dos de sa main. C’était un désastre, de constater que les meilleurs survivants étaient les plus blessés. Pour eux, il n’y avait plus rien à sauver. Et pour peu, elle aurait cru qu’elle n’aurait jamais pu être sauvée. « Et à combien survivrons-nous encore ? » Clarke n’ignorait pas, que Lexa portait, elle-aussi, le fardeau de son peuple, sur ses épaules. C’était ce qui finirait pas les séparer, par avoir raison d’elles. Il n’y avait aucun optimise dans sa phrase, qui pourtant, fut dite avec le sourire le plus doux, et le plus nostalgique possible. Dans un autre monde, peut-être. Clarke, ici, était résolue. Pour autant, elle ne perdait pas cette force qui lui était propre. Le pire arriverait, et si Clarke ne pouvait être prête pour celui-ci, elle l’affronterait. C’était tout ce qui lui restait.

Il y eut une plaisanterie, que Clarke écouta, une agréable surprise dans le regard, constatant que Lexa avait compris le sous-entendu joueur, et qu’elle y répondant. Elle eut envie de l’embrasser, seulement pour ça, mais ses côtes étaient encore trop vives sous sa peau. Alors, elle se contenta de se mordre la lèvre inférieure, partagée en un sourire. « Tu es la seule. » Au diable la douleur, pensa-t-elle, alors que Lexa tombait à côté d’elle. Clarke se plaça sur son flanc et se pencha vaguement en avant, pour attraper la bouche de la Fille Sauvage et en prendre possession, mélange d’ardeur et d’amour. Elle se recula ensuite, d’à peine quelques centimètres, respirant Lexa, dont le parfum gonflait ses poumons d’une force vitale, à chaque inspiration. « Je suis la seule », murmura-t-elle, son souffle s’écrasant sur le bas de la pommette du commandant. A chaque seconde, elle sentait qu’il devenait de plus ne plus impossible, pour elle, de se dégager de Lexa. Que chaque séparation était une fêlure de plus pour elle. Cette relation la briserait, dans tout ce qui était encore elle. Mais si c’était Lexa, Clarke, vraiment, ne pourrait rien empêcher, accepterait le Crèvecœur bras ouverts. « Et je la resterai. » Elle ne précisa rien d’autre. Ni le temps, ni les conditions. Clarke, en enfant gâtée, espérait rester la même, dans le cœur de la guerrière qui se tenait en face d’elle. Figure intouchable, inatteignable, autrement que par Lexa.

C’était une –fausse- promesse, parmi d’autres, qui furent elles aussi offertes, à présent que les langues se déliaient, s’échauffaient dans les propos qui n’auraient pas dû être prononcés. Restait-il encore un peu de retenue, dans ses tentes, autre que sous les doigts de Lexa, qui parcouraient le visage de la fille du Ciel, ne se rendant guère compte qu’à chaque approche, c’était son cœur qui s’accélérait et qui souffrait, aussi, de cette accélération. « Tu pourrais partir demain ? » Elle n’osa parler, de peur de casser le moment, et qu’en ouvrant la bouche, en parlant vérité, tout ne cesse. Alors, à la place, il y eut cet attachement, dans son regard, ne voyant que Lexa, et uniquement Lexa. « J’aimerais être égoïste et te garder pour moi. Mais je sais que ce n’est pas possible. Pas maintenant. » Clarke l’embrassa à nouveau furtivement, sa main libre se perdant sur le cou du commandant, glissant jusqu’au vêtement partiellement enfilé, ses doigts s’accrochant à celui-ci, comme si c’était tout ce qui empêchait Lexa de disparaitre. « Nous ne nous appartenons pas. » C’était ça, vivre pour une cause qui dépassait l’entendement. Lexa et Clarke n’étaient pas libres. Ni de leurs mouvements, ni de leurs destins, ni de leurs choix. « Nous ne pouvons être égoïstes. » Car, arrivé à ce niveau, il n’y avait plus d’égo. Il n’y avait que le soin des autres. Son regard s’était égaré, décroché des prunelles de la Fille Sauvage, glissant sur son visage, pour se poser à la limite de la mâchoire, fixant un point qui n’existait pas. Clarke fronça légèrement les sourcils, gardant le silence de mince secondes, avant de reprendre. « Mais si je le pouvais, je serais égoïste avec toi. » Son regard fut électrique, et l’électricité parcourut  son corps, partant du bout de ses doigts, pour la traverser, de part en part. « Et je te ferais mienne. » Elle avait la mâchoire serrée, alors qu’elle attirait Lexa vers elle, à l’aide de la prise qu’elle avait, sur elle. Elle décrispa ses dents, l’embrassa, comme pour tenter de sceller ses propos. Clarke aurait voulu avoir Lexa, juste pour elle. C’était en partie le cas, mais ça ne serait jamais suffisant. Il y aurait toujours cette langueur, tapie dans ses veines, quand le commandant était ailleurs. Clarke aurait voulu voler Lexa au monde, pour qu’elle lui appartienne, seulement.

Le baiser s’arrêta et la faim la gagna un peu plus. Pour autant, elle n’esquissa aucun geste d’approche, consciente de la réalité, qui bientôt, les rattraperait. « Cela prendra le temps que ça prendra, je t’attendrais toujours. » Elle s’adoucit de cette fougue qui l’avait prise, et cela se vit, dans la profondeur de son regard, alors qu’elle posait son front contre celui de Lexa, échappant un vague soupir d’aise. Et tout se mélangea, pour donner naissance à une mélancolie douloureuse, se mélangeant à cette souffrance, qui tapissait encore son ventre. « Toujours, c’est terriblement long. » Clarke avait peur de ce toujours, car il parlait d’un avenir, qui ne serait que néfaste pour les deux leaders. Mais puisqu’elles étaient toujours dans le mensonge, Clarke pouvait s’en autoriser un de plus, où serait la différence ? « Ne m’attends pas trop longtemps. » ce fut un murmure et Clarke ne put empêcher sa voix de se briser, au milieu de sa phrase. Elle crut être sur le point, mais aucune larme ne coula. Il n’eut eu que cette affliction, qui la submergea. Était-ce vraiment un mensonge ?

«  Dans combien de temps pars tu ? » Alors, Clarke fit tous les efforts dont elle était capable, pour repousser cette soudaine morosité, s’écartant par la même occasion de Lexa, en se remettant sur le dos – tout en restant collée à elle. L’instant n’était pas fini, même s’il approchait de sa fin, que l’atmosphère avait changé, tenue et sensible. « Je sais pas. » Elle fronça les sourcils, jetant un regard vers l’entrée de la tente, comme défiant quiconque oserait pénétrer dans celle-ci. « Quand Poney n’aura plus de patience, j’imagine. » Il y eut un mince sourire, dans sa voix, et elle haussa les épaules, feignant le détachement, alors que c’était bien la seule chose qu’elle était incapable de faire, se détacher de Lexa. Elle connaissait son garde du corps, et quand il était question d’elle, il n’avait pas beaucoup de patience, Poney. Elle lui ferait subir un enfer, sur le chemin jusqu’au camp Jaha, pour oser les interrompre… et elle ne pensait pas si bien dire.
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MessageSujet: Re: my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke    my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke  - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Avr - 20:11

Si elle arrivait en temps normal à ne rien montrer d’elle ou de ses affects, il fallait reconnaître qu’en présence de Clarke tous ses murs sombraient, et c’était avec adoration, respect et surtout de la tendresse particulère, non, autant dire la vérité, avec de l’amour dans les yeux qu’elle la regardait. Comme si elle exprimait dans ses pupilles argentées tout ce qu’elle ne pourrait jamais dire par des mots. Elle ne pouvait rien dire, mais elle ne pouvait pas non plus, contrôler la manière dont elle fixait Clarke. La manière dont elle la voyait. C’était beau. C’était comme si la fille du ciel était nimbée dans son affection, elle n’aurait pas imaginé cela autrement. Elle aurait pu passer des heures à la fixer – oui, pensé ainsi, cela faitsait étrange, mais c’était néanmoins vrai – à essayer de retracer ses traits dans sa tête, à vouloir la toucher du bout de ses doigts fébrile. Elle voulait la garder près d’elle, et être toujours la. Elle ne le pourrait pas. Alors elle lui offrait son regard et la sincérité. C’était une survivante, c’était quelqu’un qui la faisait déborder d’affection, de respect, d’interet. C’était quelqu’un de fascinant, une fille reconstruite, qui continuait à tout perdre et à se battre tout de même. Elle était le courage.  « Et à combien survivrons-nous encore ? »   Ses mots se bloquèrent quelques instants dans sa gorge, et Lexa pensa que de toute façon pour elle, le pire était déjà passé. A moins que… A moins que ça ne soit pas le cas. Que le pire maintenant reste à venir. Ses mots se bloquèrent parce qu’elle ne savait plus vraiment quoi dire pour rester sincère. Elle avait juste cette impression que le monde parfois s’écroulait sur elle. «  Autant qu’il le faudra. » C’était vrai. Elle ne pouvait pas dire mieux, elle pouvait juste dire ce qu’il en était. Elles avaient des épaules qui s’affaiseraient parfois, mais elles continueraient de porter leurs mondes sur leurs épaules.

Une plaisanterie agréable. L’atmosphère se detendit quelque peu, mais la tendresse demeurait la, et Lexa proféra des mots qu’elle aurait du garder. Tu es la seule. Elle aurait tout aussi bien pu s’arracher le cœur de sa poitrine et lui mettre entre ses mains, ça aurait fait un peu le même effet. Elle n’aurait peut être pas eu un baiser tel que celui auquel elle eu droit cela dit.    « Je suis la seule »   Un sourire amusé, elle entrelaça plus fort leurs doigts, elle se mordit la lèvre    «  Et je la resterai »   Il n’y’avait peut être au final pas besoin de d’avantage de mots. Elles étaient la, l’une en face de l’autre, et Lexa franchit à nouveau le peu d’espace entre leurs lèvres. Ce n’étaient pas des promesses. C’était juste… C’était une affirmation. Il n’yavait pas besoin de répondre à ça, il en était ainsi, elle était la seule et la resterait, parce qu’après elle il n’y’aurait plus jamais personne. Parce que même si l’avenir les séparait ( et il le ferait probablement ), Clarke demeurerait l’unique objet des affections de Lexa. La seule, encore en vie.  – Et elle le resterait, en vie, c’était une certitude. C’était une survivante. – Qu’importait à Lexa que ça ne soit pas spécialement reciproque, elle voyait l’affection dans les yeux de Clarke, elle voyait ce qui comptait et sur le moment, c’était tout ce qu’elle voulait. Elle voulait y croire. Et l’aimer. Pleinement.

Mais elles ne pouvaient pas, la séparation s’approchait, et même si il n’était prévu que quelques jours d’absence, leurs cœurs saignaient à s’en crever. Elle essayait. Vainement, égoïstement, de la rattraper, de l’empecher de partir. Elle aurait pu donner un ordre. Elle était le commandeur, mais elle n’avait aucune emprise sur Clarke, pas comme ça, elle ne voudrait jamais en avoir.  «  Nous ne nous appartenons pas »  Les mots vibraient, comme de doux poignards  «  Nous ne pouvons être égoïstes. »  Le silence était présent, enveloppait Lexa. Elle savait. Elle savait qu’elles n’avaient pas le droit, et elle ne voulait de toute façon pas le prendre. C’était ainsi, elles avaient des responsabilités, et leader et commandant ne pouvaient pas oublier les gens, leurs peuples, pour leur bien personnel. Ca avait été pareil avec Costia. Elle n’avait pas pu, elle n’avait pas voulu mettre en péril son peuple, mettre en péril les alliances. Elle avait juste, laissé faire, parce que c’était ce qu’elle devait faire. Cette fois c’était pareil. Elle laissait le temps et le destin agir, et elle ne luttait pas pour son propre bien être, pour son plaisir. Elle, hocha la tête, en silence, la mâchoire crispée plus froidement que jamais. Mais son regard… Son regard disait tout. Son regard disait la douleur, la tendresse, l’envie et l’amour. Son regard ne mentait pas et ne pourrait jamais mentir à Clarke.  «  Mais si je le pouvais, je serais égoïste avec toi. »  Elle voulait y croire. Elle fixa, avec attention la princesse du ciel.  «  Et je te ferais mienne. »  Son cœur stoppa quelques instants, avant de battre la chamade.  Il n’y’avait plus seulement de l’amour dans ses yeux, il y’avait autre chose, et se laissant emporter par Clarke, elle lui rendit son baiser empli de ces émotions qui traversaient son corps tout entier.  Aurait elle été autre, elle aurait dit «  Je le suis déjà », elle aurait fait une promesse qu’elle ne tiendrait peut être pas, mais elle se contenta du silence, elle se contenta de l’approbation tacite, d’un baiser et d’une étreinte. En réalité, elle était déjà sienne, elle lui appartenait, sans qu’elles ne se soient l’une et l’autre rendue compte de la véracité de ces dires. C’était arrivé comme ça. Et elles ne pourraient plus rien y changer. Parce que oui, qu’elle le veuille ou non, qu’elles le veuillent ou non, Lexa était à Clarke. Rien ne changerait jamais ça, quoi que l’une et l’autre puissent faire. Et ce même si elles ne faisaient rien pour ça.

Il y’eut un baiser, et puis une autre promesse, une que Lexa pensait réellement. Ca prendrait le temps que ça prendrait. C’était vrai. Rien de plus rien de moins. Et peut être que oui, peut être que toujours était une éternité, elle attendrait quand même. Dussent elles être en guerre, dussent elles se déchirer, Lexa attendrait toujours, quand le commandant se battait.  «  Ne m’attends pas trop longtemps. »   La douleur s’inserait dans leurs mots, dans leurs étreintes, et Lexa déposa un baiser sur la main de Clarke qu’elle amena à ses lèvres. «  Le temps qu’il faudra. » Elle n’était pas bavarde, même si la fille des étoiles la faisaient parler plus que d’usuelle, mais elle pensait tous les mots qu’elle disait. Pour elle, c’était sincère. Elle attendrait. Et …  elle attendrait encore. Elle souffrait déjà. Elle portait déjà tellement de choses en son cœur, sur ses épaules. Un crèvecoeur de plus ou moins…

Et elle tenta, de rattraper encore Clarke, de laisser la place à l’espoir, et tandis que celle ci se réinstallait sur le dos, Lexa se positionnait légèrement sur elle, juste penchée un peu, en gardant le contact. Elle ne voulait jamais que ce moment cesse, et doucement elle caressa une joue, une épaule, et puis le ventre toujours dénudé. Ses gestes hésitaient, elle ne savait pas spécialement timide, elle… hésitait pourtant. Parce que c’était Clarke. Et puis, elle changea de sujet, pour changer l’atmosphère, pour… la détendre un peu. «  Vos sous vêtements sont étranges. » Non, il ne fallait pas qu’elle essaye peut être. Mais elle était curieuse c’était… c’était bizarre ce qu’elle apercevait sous le t shirt de Clarke. Et puis, au moins, le temps de cette conversation, peut être qu’elles ne penseraient plus à la séparation douloureuse qui arrivait.
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MessageSujet: Re: my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke    my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke  - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Avr - 17:09

«  Le temps qu’il faudra. » Il suffisait de ça, il suffisait de ces quelques mots pour chasser l’apathie vicieuse qui cerclait Clarke. Son cœur se fit encore plus douloureux dans sa poitrine, de cet attachement qui ne prendrait jamais fin. Son expression se détendit et elle leva le visage, pour obtenir un baiser de plus de la part de Lexa. Elle était calme, Clarke, alors qu’elle entendait le hurlement de son âme, qui s’apprêtait à perdre la seule personne qui lui donnait cette chaleur nécessaire à sa survie. Elle avait l’impression qu’elle allait vers son suicide, si elle quittait cette tente. Mais que lui restait-il réellement, si elle n’avait plus le droit de rester avec celle qu’elle aimait ? « Alors je reviendrai. » Voilà, il lui restait tant, et Lexa lui donnait un but, une sensation, qu’elle n’aurait de cesse de poursuivre. Clarke voulait revenir. Pas seulement du camp. Elle voulait revenir de la Montagne et clamer ce qu’elle ne pourrait jamais clamer. Clarke, au-delà des 100, se donnait un nouveau but, une raison pour avancer, qui serait, éventuellement, assez fort pour lui permettre de se relever, après la prochaine chute. Clarke, il ne lui restait rien, à part l’attachement inhumain qu’elle ressentait pour Lexa… Ah, c’était peut-être ça, de perdre son humanité.

Ca s’en rapprocherait, oui, quand elle quitterait la Fille Sauvage, pour retrouver les siens, ceux avec qui elle partageait si peu d’appartenance, à présent. Clarke n’avait plus rien de la petite fille qui avait été propulsée sur Terre, contrairement à l’image à laquelle sa mère s’attachait. Elle n’était plus une enfant. Elle n’était pas tout à fait un adulte – éventuellement, elle ne le serait jamais. Elle n’avait pas ce qu’il fallait pour se lancer sur les pans lassants d’une vie. Elle avait de trop nombreux bagages. Clarke était un survivant. C’était tout. Et elle avait trouvé celle dont elle avait besoin, qui était aussi un survivant. Restait à voir si elles réussiraient à dépasser la douleur de la séparation. « Vos sous-vêtements sont étranges. » Il y eut quelques secondes de pauses, pendant lesquelles Clarke se demanda, si elle avait bien entendu les propos du commandant, jetant son regard hagard sur Lexa, la ligne de sa pensée parfaitement rompue. Et puis, elle échappa un rire, qui pénétra dans sa peau, dans ses côtes, à chaque sursaut. Ce qui l’aida à repousser l’hilarité passagère. Elle posa une main sur son front, vivifiée par ce changement soudain, son rire clair s’arrêtant après de longues secondes. « Où est-ce que tu as les yeux qui trainent, toi ? » Sa voix était chaleureuse, et suite à cette taquinerie, elle se redressa, s’aidant de ses coudes, de ses bras, pour ne pas trop forcer sur son ventre, de fait, se sépara définitivement de Lexa. Même si elle était encore proche et que, en pliant ses jambes, elle continuait d’effleurer le commandant.

En quelques gestes, elle eut vite fait d’enlever son t-shirt, ne cherchant absolument pas à provoquer une quelconque réaction chez Lexa… –après tout, c’était elle qui avait lancé la conversation. Sa peau pâle fut encore plus dévoilée et elle frissonna légèrement à l’air, avant de se tourner vers la Fille Sauvage, qui découvrait l’ergonomie des modes de l’espace. « Ce n’est pas étrange, c’est pratique. Et ça doit s’enlever plus vite que vos bandages. » bon, après, elle n’allait pas lancer un concours de celle qui se retrouverait à poil le plus vite, parce que c’était un terrain glissant et qu’elle connaissait ses limites, Clarke. Mais le but de Lexa avait été accomplis, la fille du Ciel ayant totalement oublié que ce serait leur fin, sous peu.
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MessageSujet: Re: my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke    my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke  - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Avr - 23:05

« Alors je reviendrai. »   Il ne lui en avait pas fallut d’avantage pour que son cœur s’emplisse d’une intense chaleur. C’était une promesse peut être. Et elle voulait croire que c’était vrai, qu’au milieu des tourments et de tout ce qui allait arriver, leur arriver, arriver au monde, elles se retrouveraient. Je reviendrai. Ca ne voulait pas dire que ça serait demain, ou dans un mois même, mais elle reviendrait et c’était tout ce qui comptait.  Pour Lexa, c’était un peu comme si elle s’était vu promettre le monde, et l’espace de quelques instants elle oubliait toutes les peines. Je reviendrai. Voilà des mots qu’elle chérirait une vie durant. Qu’importe ce qui puisse se passer du coup, qu’importe ce qui puisse leur arriver, elle repenserait à cette soirée, à leurs blessures, et a ces mots qui réchauffaient son ame.

Mais voilà, les moments cédaient toujours la place à d’autres qui étaient différents, qui changeaient l’atmosphère du tout au tout. C’étiat juste… Ainsi. Voilà tout. Et Lexa n’avait pas pu s’empecher faire un commentaire qui était probablement des plus déplacés. Elle ne le réalisait pas vraiment. Non. C’est le regard puis le rire qui lui notifièrent la gène qu’elle devait ressentir. Elle rougit un peu, arqua un sourcil sans réellement comprendre. Et puis, elle comprit, et esquissa un sourire amusé aux mots de Clarke.    «  Où est-ce que tu as les yeux qui trainent, toi ? »  Prise sur le fait, elle se mordit la lèvre, et ne bougea pas réellement tandis que Clarke se reculait un peu, se redressait a vrai dire. Vague de sombres pensées. Est ce qu’elle l’avait gené ?  Non, elle n’aurait pas rit sinon n’est ce pas ?  «  Je ne… »   Mal. Bien. Elle hésitait sur quoi dire…Le moment d’incomprehension passa un tout petit peu, et puis elle ravala. «  Je regardais ton corps. »  Finalement le plus choquant avec Lexa c’était la sincérité sans limite dont elle faisait preuve envers la jeune blonde. C’était perturbant. C’était comme si elle n’arrivait pas à filtrer ses paroles quand Clarke était la.  

Clarke ne semblait pas spécialement se filtrer non plus car voilà que son t shirt se retrouvait mit de coté et que Lexa ne pouvait s’empecher de la fixer avec des yeux plein d’amour et d’étoiles. Non. Elle secoua la tête. Elle ne pouvait pas dévorer du regard le corps qui s’offrait à sa vue. Ca n’était pas quelque chose de noble, et elle ne voulait rien être d’autre. Son ame était pure et noble, elle était… Clarke n’était pas comme ces objets que l’on regardait avec envie – même si envie, était peut être un terme qui pouvait qualifier les ressentis de Lexa en ce moment -. Non, Alors Lexa détourna le regard quelques instants, le temps que la chaleur s’estompe, et puis elle reposa sur le corps de Clarke, et sur son sous vêtement étrange un regard purement curieux. Scientifique presque. « Ce n’est pas étrange, c’est pratique. Et ça doit s’enlever plus vite que vos bandages. »  Elle sourit un peu et arqua les sourcils, réellement amusée.   «  Est ce que c’est un défi ? » Elle avait toujours aimé les défis. Mais…   Réalisant ce qu’elle avait dit, elle fixa quelques instants le plafond «  Cependant, ils ne sont pas la pour être rapidement enlevés, mais pour être pratique. Comment peux tu combattre correctement avec ceci. Ce n’est pas étonnant que tu ais eu l’air engoncée à l’entrainement ! » Et oui, elle était réellement passée sur une sorte de débat à ce sujet tandis que curieusement elle passait ses doigts sur le vêtement en question avant de réaliser ce qu’elle faisait, et de se laisser tomber sur le dos sur le lit, laissant tomber ses mains à coté d’elle.  Géné le commandant. Très géné en réalité. Elle grommela quelque chose qui ressemblait bien à un «  Je suis désolée. »   Mais elle se demandait si elle l’était vraiment. La déveine dans tout ça, c’aurait été que quelqu’un rentre maintenant.
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MessageSujet: Re: my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke    my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke  - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Avr - 23:49

Clarke ne put empêcher ce sourire de naitre sur le bord de ses lèvres, alors qu’elle attrapait la mine égarée de Lexa, qui chercha à fuir du regard le corps de la fille du Ciel. Elle retint son rire – fort heureusement – et l’affection grandit encore en son sein, alors qu’elle détaillait, silencieusement, le conflit intérieur du commandant. Pas hésitant sur un champ de bataille, mais dans l’intimité de la tente, c’était une autre histoire… Finalement, ce fut son sourire tendre, qui flanqua son visage, alors qu’elle tendait le bras, sa main se posant sur la joue de Lexa. « Je regardais ton corps. » Elle avait beau être une guerrière, qui dirigeait un peuple, elle n’en restait pas moins une humaine, et Clarke ne nierait pas qu’elle appréciait être sous le regard de Lexa. Elle appréciait ce qu’elle y lisait, ce qu’elle y trouvait, persuadée qu’il n’y avait aucun endroit sur terre, dans l’espace et l’étendue infinie de la galaxie, où elle retrouverait cet présence et ce qui existait, dans le fond des prunelles de la Fille Sauvage. « Tu peux regarder mon corps, Lexa. » Le nom roula sur sa langue. Ce n’était pas de l’affection, c’était autre chose, plus profond et secret, confession parmi d’autres. Les voilà qu’elles étaient revenue à ces instants d’osmoses, rares et puissantes.

Celui-ci, néanmoins, fut plus léger que les précédents. Car Clarke était toujours en soutien-gorge sur le lit du commandant, qui ne tentait rien – elle en aurait été presque offusquée, si tout ceci n’avait pas été initié par jeu. Alors, elle savourera l’œillade timide de Lexa, tardant à remettre son t-shirt, toujours posé entre ses jambes. Puis, la confidence naturelle de la brune revint et une lueur maligne passa dans les reflets bleutés de Clarke. « Est ce que c’est un défi ? » Elle se surprit, à répondre plus vite que sa pensée. « Qu’est-ce qu’il se passerait, si c’en était un ? » Et pour ne pas se laisser aller à l’étonnement de sa propre franchise, elle continua de soutenir le regard de Lexa, poursuivant le jeu dangereux sur lequel elles s’élançaient. Heureusement, ce ne fut pas elle qui y mit fin. Apparemment, Lexa voyait cela vraiment comme un défi. « Ce n’est pas étonnant que tu ais eu l’air engoncée à l’entrainement ! » Sa mâchoire tomba et Clarke afficha une mine vaguement outrée, avant qu’un rire ne surgisse à nouveau. Elle s’affaissant un peu en avant donnant un coup de poing à la jambe de Lexa, la rappelant à l’ordre. Elle aurait pu lui taper dans l’épaule, pour que son action fasse plus d’effet, mais elle était encore hilare de la remarque. « Et toi, quel était ton excuse pour ton engoncement de ce matin ? » Elle n’avait pas besoin de réponse, Clarke. Elle connaissait la réponse, elle l’aimait, même, cette réponse. Pour autant, ça ne voulait pas dire qu’elle se laisserait faire, pas devant un esprit aussi cavalier que celui du commandant.

Le moment, à nouveau, changea, quand elle sentit des doigts baladeurs sur son soutien-gorge. Son souffle n’eut pas le temps de s’arrêter, que déjà, la main était repartie, s’échappant de toute atteinte, alors que Lexa s’allongeait sur la peau d’ours. Son sourire n’était plus sur ses lèvres, mais il y avait cette envie, dévorante, qui remontant dans ses entrailles. « Je suis désolée. » Clarke secoua vaguement la tête, avant de s’allonger à son tour, profitant de sa position pour s’affaler quelque peu sur le commandant aux mains baladeuses. « Tu peux me toucher, Lexa. » Ce n’était qu’un murmure qu’elle déposa au creux de l’oreille de la Fille Sauvage, là où elle avait logé sa bouche. « Tu n’as pas besoin de t’excuser, ou de demander la permission, pour me faire sentir vivante. » Il y avait cette main, la sienne, posée sur le flanc découvert de Lexa, qui remonta, laissant une caresse suave sur la peau du commandant, qu’elle s’interdisait de trop toucher. Autant laisser la faim, pour ce voyage : elle ne reviendrait que plus vite. Elle attrapa le bas du vêtement de Lexa, s’écartant du corps de cette dernière, pour s’aider de sa deuxième main. « Lève-ton bras. » C’était un ordre et après qu’elle se soit exécutée, Clarke finit de voler le tissu à Lexa. A présent, à égalité niveau nudité, elle se pencha sur les lèvres de la Fille Sauvage, lui offrant un baiser échaudé.  

Puis, en un geste simple et fluide – qui ne manqua pas de tirer sur son abdomen et de stimuler son ecchymose – elle se redressa, enfilant sa nouvelle acquisition, une expression triomphante sur le visage. « Pour le voyage » justifia-t-elle, alors que des bruits de pas distinctifs attirèrent son attention, aux abords de la tente. Pourtant, elle fit comme si elle ne les entendait pas, contemplant d’un œil le commandant allongé sur le lit. « Tu es magnifique, Lexa. » Il y avait plus que de la sensibilité et de la vibrance, dans sa voix. Il y avait cette admiration, finalement avouée, alors qu’elle perdait son regard sur les cicatrices qui parcouraient le corps de Lexa. Elle n’eut guère droit à plus de temps, avant de reconnaitre la voix de Poney qui l’appelait. « Klok. » Hum, elle n’eut aucun mal à capter le ‘bouge-toi, je n’ai pas envie de passer toute ma nuit sur le cheval’. Elle pinça les lèvres, pour autant, ne détourna jamais les yeux de ceux de Lexa. « Ai na komba raun. » Le prévint-elle. Pour autant, le choix de la langue ne lui était très certainement pas dédié. Pour autant, elle ne bougea pas d'un pouce.
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MessageSujet: Re: my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke    my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke  - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Avr - 11:11

«  Tu peux regarder mon corps, Lexa. »    C’était une autorisation qu’elle ne pensait pas mériter, mais si elle devait reconnaitre quelque chose, c’était que ça lui plaisait tout de même. Elle aurait pu lire le corps de Clarke, et en dresser la carte des marques, des fissures, des cicatrices. Elle aurait pu embrasser chaque morceau de peau qui se dressait devant elle, elle aurait voulu parcourir de ses mains cette forme qui s’offrait presque. Mais elle était Lexa, et dans l’inimitié de sa tente elle n’avait rien du commandant déterminé sans aucunes failles, non, elle était tout simplement humaine, et une humaine transie par la peur des réactions que la simple vue du corps de Clarke pouvait lui provoquer. C’était inéluctable, elle avait sombrée bien trop profondément pour être sauvée. Elle ne répondit pas, savourant la chaleur du prénom que Clarke prononçait. C’était différent de l’entendre dire ça, quand les autres étaient toujours à l’appeler Heda, Commandant, elle ne pouvait qu’apprécier la proximité qui se dégageait d’une simple appellation. Et puis, entre les lèvres de Clarke, elle n’aurait pas voulu être autre chose que Lexa. Elle ne répondit pas, laissant timidement ses yeux parcourir la forme sur son lit.  Parfois il n’y’avait pas besoin de mots.

Il y’en eut cependant, des mots, des actes, et c’est avec curiosité et une attirance non dissimulée dans le regard qu’elle regarda Clarke, séparée de son t-shirt, dans cette tenue étrange, ou cette sous-tenue étrange qui l’intriguait un peu. Le sujet de conversation était léger, mais représentait tellement de conséquences, tellement de non-dits. «  Qu’est ce qu’il se passerait, si c’en était un ? »  Lexa esquissa un sourire puis l’effaça rapidement pour prendre un air tout à fait sérieux en fixant la blonde «  Sache que je prends les défis très à cœur, Heda ne peut se permettre de reculer devant quoi que ce soit. » C’était une sorte d’avertissement un peu joueur. Mais au moins elle posait les termes de tout ce qu’elle était, de tout ce qu’elle pouvait faire, pour que Clarke ne se fasse pas d’idées, pour qu’elle sache à quoi s’attendre aussi ? Si défi il y’avait, il était inscrit dans toute sa personnalité, qu’elle le relèverait avec passion. Elle brisa cependant l’instant, craignant peut être inconsciemment que quelque chose plus fort ne s’installe si elles continuaient sur cette voie, et elle ne put empêcher la taquinerie. La référence au combat du matin, à cet entrainement où elle-même avait été pathétique, avait été plus fort qu’elle, et la réaction ne la déçu pas. Clarke avait du répondait, et ça faisait parti des choses qu’elle aimait chez elle. « Et toi, quel était ton excuse pour ton engoncement de ce matin ? » L’humour se perdit. Elle fixa la blonde avec à nouveau son regard chargé d’émotions  qu’elle ne voulait pas spécialement vocaliser. Un moment de douce vénération en silence s’instaura, et elle tenta de cacher la faiblesse dans ses yeux. «  Je pense que tu le sais très bien. »  En ses mains pales, Clarke avait déjà tout pour pouvoir réduire Lexa a néant, et même si ça ne pouvait se faire que dans l’intimité de cette tente, ou plus tard peut être – elle l’espérait – dans sa demeure à Polis, c’était tout de même l’une des plus dangereuses choses qui pouvaient être. Clarke avait le pouvoir de détruire Lexa, et la terrienne  se retrouvait malgré à elle à apprécier ça. A apprécier la douce domination qu’exerçait Clarke sans même le vouloir. A apprécier le fait qu’elle soit elle, capable de baisser les armes à nouveau et de vivre. Juste de vivre.

Distraitement alors elle s’était mise à caresser le corps, et le tissu étrange, comme si elle essayait avec quelques caresses de comprendre vraiment l’utilité de cette chose. Mais voila. Ca ne durait pas, et pourtant, et pourtant Clarke comprenait et ne semblait pas lui en vouloir. Au contraire, elle se retrouva avec une fille des étoiles couchée contre elle lui murmurant à l’oreille des mots qu’elle n’aurait même pas rêvé d’entendre. « Tu peux me toucher, Lexa. » Un frisson la prit, et la main de Clarke sur sa peau à elle lui procurait plus de réactions qu’elle n’aurait voulu en avoir. « Tu n’as pas besoin de t’excuser, ou de demander la permission, pour me faire sentir vivante. »  Ses mains bougèrent d’elles même, pour caresser à nouveau le ventre qui n’était qu’a quelques centimètres et tandis qu’elle cherchait encore comment vocaliser une réponse un ordre vint et la coupa brutalement. « Lève-ton bras. » C’était surprenant, mais elle s’exécuta, sentant à regret le corps de Clarke s’éloigner du sien. «  Autoritaire jeune femme. » C’était une plaisanterie, affectueusement prononcée. Ca lui plaisait, elle devait bien l’avouer. Elle s’exécuta et laissa Clarke faire d’elle ce qu’elle voulait, tandis que dans un coin de sa tête sa conscience lui criait que c’était une mauvaise idée. Mais voila, l’idée que Clarke prenne les devants, que Clarke la déshabille, ça lui plaisait et ça faisait battre son cœur plus fort, plus vite, plus chaud. Sa peau lui donnait l’impression de bruler, et avec chaleur et passion elle répondit au baiser. Fougueuse. Osant des caresses sur le dos de l’enfant du ciel, se risquant à y laisser courir ses ongles sans forcer, et rechignant à la lâcher quand celle-ci se recula.

C’était trop rapide. Elle ne supportait pas l’idée qu’un simple baiser touche à sa fin, alors comment réagirait elle quand tout cela n’aurait plus lieu d’être ? Si Clarke se rendait compte qu’elle n’était qu’une erreur ? Si quelque chose se passait pendant la guerre ? Non. Elle ne le supporterait pas. Et pourtant il fallait qu’elle s’y prépare. Le moment était cependant trop agréable pour qu’elle ne pense à ça. Elle sourit, attendrie, amoureuse. Le terme était pensé désormais, une nouvelle barrière avait été franchie.   Si il y’avait des mots à dire, elle ne les trouvait pas, tant elle avait peur que trop parler ne brise le moment, tant elle ne voulait pas dire les mots qui bloquaient à ses lèvres et lui briseraient le cœur.

Son t-shirt fut volé et si elle avait cru avoir atteint le maximum de tout ce qu’elle pouvait ressentir pour Clarke, son cœur déborda. La sensibilité dans le geste, l’affection que ça procurait, et puis aussi l’attraction que produisait Clarke assise ainsi dans ce qui était son vêtement à elle. Lexa failli exploser mentalement. Comme si elle avait fait quelque chose de bien et que l’univers la remerciait d’un coup. Elle aurait du se méfier peut être, des moments aussi beaux n’étaient pas la pour durer.   «  Tu n’avais pas besoin de me complimenter pour me voler mes vêtements. » Un sourire amusé, elle se laissa tomber sur le lit consciente que désormais elle était révélé, son torse et sa poitrine cachées par ce simple bandage, ses cicatrices apparentes, les marques de ses crimes ou de ses héroïsmes de guerre, visibles sur ses épaules. Elle avait conscience que Clarke la regardait, et gravait peut être dans sa tête ses formes et ses stigmates. Elle avait fait pareil.  Elle continuait. Vêtements ou non, l’image de Clarke resterait toujours fixée derrière ses yeux. «  Tu es magnifique, Lexa » Son prénom encore, elle sourit, attendrie comme elle ne l’avait plus été depuis des années. «  Regarde qui me parle ? Tu es splendide. » Et ses yeux plein d’amour sonnaient sincérité. «  Viens » un mouvement de la main pour l’attraper et la tirer vers elle, tandis qu’une voix résonnait à l’extérieur et que Teksas était la, l’appelant. Clarke le prévint, usant de cette langue qui la faisait vibrer et Lexa… se mit à bouder. Comme une enfant à qui on arrachait son doudou, comme… Non en fait, si on extrapolait c’était un peu ça tout de même. Elle ne voulait pas que Clarke parte, mais elle ne pouvait rien dire. Elle se contenta d’un simple «  Deux minutes » Murmuré comme une supplique, tandis qu’elle glissait sa main sur le flanc de Clarke, pour la serrer contre elle, posant ses lèvres sur les siennes, pour un ultime baiser avant la séparation. Il cessa trop vite, et elle resta contre elle, serrant le tissus de toute sa force «  Ai Ho… » elle se coupa d’un coup, fronça les sourcils. Ce n’était pas le moment. « Reviens-moi fille du ciel. Je garderais ça en attendant. » et d’un geste habile qui réveilla la douleur dans son épaule, elle attrapa le t-shirt d’origine de Clarke que celle-ci avait laissé derrière elle.
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MessageSujet: Re: my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke    my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke  - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Avr - 18:58

« Je pense que tu le sais très bien. » Clarke garda le silence, ce mince sourire sur ses lèvres. En effet, elle savait parfaitement. Elle savait qu’il n’y avait besoin de mot, pour qu’elles se comprennent, pour qu’elles soient attirées par l’autre. Les émotions étaient furtives, mais puissante. Et, en étant si proches, il était impossible, de ne pas capter le frisson de l’autre, sentir les battements d’un cœur effaré, sous les côtes. Alors oui, ici, il n’y avait besoin de rien d’autre, à l’exception de la présence de l’autre. Il n’y avait aucun secret entre elles, pas sur ce lien, qui les attachait et les serrait si fort. C’en aurait été effarant. Car Clarke ignorait beaucoup, à propos de Lexa. Elles parlaient peu, de leur passé, parce qu’elles ne comptaient pas. Elles n’étaient que des figures qui dirigeaient des hommes et des femmes, prêts à se battre et à sacrifier leurs vies, pour un bien commun. Elles n’avaient pas le temps de se perdre dans la contemplation d’un passé fuyard. Il fallait se battre pour le présent, pour le futur, aussi. Et il était vrai, que Clarke avait une mince curiosité, pour la fille que Lexa avait un jour été. Est-ce que Anya avait été un terrible mentor ? (oui, elle l’avait sûrement été, intrépide et exigeante). Est-ce que le commandant avait encore de la famille ? Mais ceci était mineur. Ce n’était pas la Lexa du passé qu’elle aimait. C’était celle qui effleurait sa peau de ses mains désireuses, qui lui arrachait des frissons et des sentiments plus fort que ce qu’elle s’était jamais cru capable de ressentir. C’était d’elle, pour qui Clarke aurait donné sa vie, même si ça lui était interdis. Elle l’aimait, dans toutes ces limites que ce monde cruel leur impliquait, et au-delà de celles-ci, même.

Pourtant, la limite du temps se rapprochait et elle faisait tout pour l’oublier, Clarke, que bientôt, elle serait en train de chevaucher à travers la forêt, pour se dépêcher de préparer la guerre. Puis, surtout, elle avait une Lexa presque nue à côté d’elle. Ce qui était extrêmement distrayant. « Autoritaire jeune femme. » Clarke lui offrit ce sourire si particulier, qu’elle ne réservait que pour elle. Oui, elle était certainement autoritaire avec son entourage, mais Lexa était définitivement celle qui se laissait faire le plus facilement, celle qui lui faisait plus confiance, aussi. C’en était presque ironique. Toutes les deux avaient le moyen de faire vivre un enfer à leur peuple. Toutes les deux devaient continuer de faire leurs preuves. Pourtant, il y avait cette foi réciproque, qui les unissait. Une foi indicible, qui les assurait que ce qui se déroulait dans cette tente était bien unique, et aussi, qu’elle n’était certainement pas assurée. Tout pourrait prendre fin par l’acte de l’une d’entre elles. Tout dépendait d’elles, et en même temps, rien ne dépendait d’elles. Alors, Clarke préférait se perdre dans l’instant, mordre la lèvre inférieure de Lexa, en réponse à ces doigts passagers, à ces ongles qui dessinèrent de fin sillons dans son dos.

Tout prenait un nouveau tournant et Clarke sentait qu’il était dangereux pour elle de rester trop longtemps dans cette tente, au risque de ne pas arriver immédiatement après le retour de Poney. Le vêtement de Lexa était agréable sur sa peau, et plus encore, le regard de la Fille Sauvage sur elle. Elle lui offrit un sourire tendre et tentateur, tandis que sa main courrait sur le ventre découvert de Lexa, remontant vaguement sur la base du cou de celle-ci, traçant du regard les symboles qui recouvraient la peau du commandant, les réminiscences de blessures profondes. « Tu es splendide. » Son sourire ne la quitta pas et elle secoua faiblement la tête, réfutant le compliment. Ce n’était pas ça, et elle voyait Lexa, comme elle espérait que personne ne la voit. Elle la voyait offerte et Clarke ne pouvait s’empêcher de sombrer un peu plus, chaque instant. « Viens. » Elle attrapa la main qui fut offerte, sans un mot, se laissant attirer, se lovant contre Lexa, ses doigts jouant sur la clavicule découverte, dessinant des esquisses qui n’existaient pas. Son mouvement fut interrompu par l’intrusion vocale de Poney et joueuse, elle lui répondit dans la langue des grounders, sentant la prise de Lexa s’affirmée sur elle. Clarke leva ses yeux bleus, fins et curieux, vers elle, ces lueurs profondes ne quittant jamais son regard. « Deux minutes. » Elle hocha la tête, avant d’appuyer son menton sur l’épaule sain de Lexa, profitant simple de l’atmosphère, de ce qui existait entre elles. Elle fut interrompue par le baiser de la Fille Sauvage, et puisque celui-ci avait le goût d’un au-revoir, une fois que les lèvres lui échappèrent, elle retourna à leur poursuite, volant un deuxième baiser, et un troisième. Ils étaient presque sages, mais jamais l’affection ne faiblissait.

«  Ai Ho… » Clarke haussa un sourcil, devant l’expression de Lexa, analysant le commandant, qui s’était arrêté en plein milieu de sa phrase. Elle ne connaissait pas énormément le trigedasleng, mais cela ressemblait fortement à un aveu sentimental. Son cœur, comme une jeune fille, se mit à battre, à bruler dans sa poitrine. Pour autant, elle tenta de rester stoïque, de garder cette curiosité silencieuse. « Reviens-moi fille du ciel. Je garderais ça en attendant. » Elle sourit, déposant un ultime baiser sur les lèvres de Lexa. « Je ne reviendrai pas pour ça. » De ça, elle en était persuadée.

Alors, lentement, elle se redressa, glissant hors de la prise de Lexa, glissant hors d’atteinte de Lexa. Pour autant, tout le long de sa retraite, elle ne lâcha pas la Fille Sauvage, sa main suivant son bras, avant de lâcher ses doigts. Elle remit ses cheveux en place et se força à sourire à Lexa, pour chasser l’amertume que ce geste provoquait. Elle se recula encore un peu, Crèvecoeur dans la poitrine, mettant ses mains dans les poches arrières de son pantalon, pour ne pas être trahie par ces dernières. Elle commença à s’approcher de la sortie de la tente, le dos tourné. Et, avant de quitter ce lieu de paix et de secret, elle se détourna, une détermination brulante dans le fond de son regard. « Eh Lexa. » Elle attendit de croiser le regard de la principale intéressée. « Tu penses toujours que je suis une faiblesse ? » C’était un défi, un ultime, qu’elle jeta aux pieds du commandant, avant de partir, un sourire triomphant sur le visage. Pour se faire cueillir par un Poney, qui ne lui laissa même pas le temps de reprendre sa respiration. « Alors, t’as fini de jouer les amourettes, on peut y aller? » Elle le frappa à l’épaule, toute romance envolée, se dirigeant jusqu’aux chevaux. « Il est passé où ton t-shirt ? » Et elle le nia. Ah, ça allait être une longue route. Mais à présent, elle avait un but, pour revenir ici.
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MessageSujet: Re: my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke    my worthiness is all my doubt. → Ft. Clarke  - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Avr - 20:26

Le temps ne pouvait il pas se suspendre au moins quelques minutes ? Au moins quelques heures ? Une vie entière. Elle ne pouvait pas, elles ne pouvaient pas. Elles n’avaient pas le droit de tout arrêter juste pour vivre leur amour passioné et passionnel. Elles n’étaient rien que des figures qui guideraient les autres dans la nuit, et ni l’une, ni l’autre ne pouvait prendre la décision de tout arrêter. Elles devaient vivre avec ça. Avec la sensation qu’elles n’étaient pas des individus mais des représentations. Alors le moment pouvait continuer, le moment pouvait durer quelques fractions de secondes, ou durer un peu plus, mais dés qu’il prendrait fin, Lexa devrait tenter de s’endormir en ne pensant pas à la fille du ciel, et demain, elle devrait remettre sur son visage son masque de commandant. Oui, Lexa ne pourrait pas s’atterder sur les émotions que les caresses et les baisers procuriaient en elle, elle ne pourrait pas en parler, personne n’avait le droit de savoir, et leurs moments n’étaient qu’a elles.  

Elle ne voulait pas qu’elle s’en aille, elle voulait juste rester la et profiter de sa présence – ainsi que de son corps peut être éventuellement. Non. Il valait mieux qu’elle parte car certaines choses ne pouvaient pas arriver. Et pourtant, Lexa usa de maladresse un peu, offrit un compliment et quémanda quelques minutes quand le garde de Clarke – il ne le réalisait pas encore, mais il avait la personne la plus précieuse aux yeux du commandeur entre les mains , c’était la tache la plus estimée qu’il ait pu avoir – l’appela. Elle voulait la garder, lui dire des choses qu’elle ne devait pas dire. Elle tenta. S’arreta au milieu d’une déclaration qui n’avait pas le droit d’être vocalisée, et se contenta d’autre chose. Une phrase banale, mais néanmoins teintée de l’atmosphère qui les entourait. Serieuse, mais taquine. Et chargée de plus de choses qu’elle n’en avait l’air . «  Je ne reviendrais pas pour ça. »  Elle ne pouvait rien rajouter. Elle le savait bien. Elle savoura le baiser et se fendit d’un sourire, qui quitta son visage alors que Clarke quittait ses bras, s’eloignait de ses mains, de la peau d’ours qui devait sentir comme elle.

La main suivi la route de Clarke, et c’est le bras tendu qu’elle tenta d’aggripper les doigts quand ils passaient à porté. C’était déchirant. Elle n’avait pas souvenir d’avoir aussi souffert lors d’adieux qui furent. C’était blessant. Et honteux de se retrouver blessée par une telle chose. Elle tenta, de garder le silence. Rien qui ne pouvait être dit, ne serait assez fort. Elle tenta, de rester forte, de rester Heda. Mais ses yeux en disaient encore une fois bien plus qu’elle ne l’aurait voulu. Clarke était magnifique. Son souffle était coupé de la voir ainsi, dans toute son hésitation, dans sa marche arrière, dans tout ce qu’elle était. Et si elle ne voulait pas l’entendre, Lexa se ferait un plaisir de lui dire un jour, quand elles auraient la chance de gouter à la tranquillité. Si ce jour arrivait. Elle voulait y croire en tout cas.   «  Eh Lexa » Ses yeux se levèrent vers elle plein d’espoir et de ce sentiment creve cœur. «  Tu penses toujours que je suis une faiblesse ? » C’était un nouveau défi, un ultime. Et Lexa le saisissait au vol, tel qu’il était. Elle esquissa un faible sourire légèrement mystérieux. «  Qui sait ? Prouve moi le contraire Clark kom skaikru. »  Elle avait parlé si faiblement qu’elle se demandait si Clarke l’avait entendu. Mais de toutes les manières c’était trop tard, elle était partie, les pans de la tente se refermaient derrière elle, et Lexa fixa le vide. «  Hodnes laik uf. » Peut être. Peut être. Elle ne pouvait en être sure. Et sans réaliser qu’elle serrait toujours dans sa main le t shirt de la blonde, elle se roula en boule sur sa peau d’ours et tenta de dormir. Clarke ne reviendrait jamais assez vite. Et les moments passés à s’inquieter seraient horribles. Mais demain, elle serait le commandant, et Heda ne pouvait se permettre d’avoir une telle faiblesse.


FIN ;_; Keur  


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