aleatoire #5 - Syndeï & Boethia & Sethen| Barbare

BARBARE

Ce RP se situe entre le 27 novembre et le 2 Decembre à Polis. Alors que vous promenez pour des raisons qui vous sont propres, dans les rues de Polis. Un homme plutot sale, portant des vetements un peu lourds, et dégageant une odeur pestillentielle, comme de la chair séchée heurte Syndeï, et l'entraine par le bras vers une ruelle. Les deux guerrieres assistant à ça, décident d'aller l'aider.

des infos • Plusieurs pistes vous amenerons à penser qu'il s'agit d'un barbare mais vous decouvrirez que ce n'est qu'un vieux grounder aigri et sale, qui a tout perdu, et est devenu fou • Le MDJ interviendra par moments

Barbare

Cela faisait quelques jours que j'étais à Polis. Je profitais de la présence de ma sœur et de mon frère qui commerçaient des bijoux. Alors que je regardais les étales, j'échangeais un objet que j'avais sur moi contre de la nourriture. Je mangeais assez rapidement tout en marchant et en admirant la grande tour de commandement un peu plus loin. Une fois mon petit repas terminé, mon regard se dirige sur la foule. Il y avait des clans différents.

Quelque chose attire mon regard non loin. Un homme à l'allure étrange agrippe le bras d'une femme pour l'attirer dans une ruelle. Je fronce les sourcils puis commence à accélérer le pas en bousculant quelques autres personnes. Je me frayais un chemin dans la foule puis arrivais non loin de la ruelle. Je remarque une femme aux cheveux blonds qui semble suivre la même piste que moi mais dans le sens inverse.

— Tu l'as vu toi aussi ?

Une odeur pestilentielle sort de cette ruelle sombre. Une sorte de chaire pourrie me donne envie de vomir. Serait-ce un barbare ? Cela ne m'étonnerait pas. Ils étaient partout...

(c) antaryon

What the f*ck it's happening to me? ₪ Une journée banale, quoi de plus normal ? Syndeï se baladait tranquillement parmi la foule de gens qui circulait dans les rues de la capitale. Syndeï était un peu ailleurs cependant, elle avait pas mal de chose en tête surtout qu'elle venait de retrouver sa sœur, ce n'était pas rien non plus. Teksas lui avait dit qu'elle était vivante et durant les jours suivant cette nouvelle, elle n'arrêtait pas d'y penser, de se dire qu'elle pourrait à nouveau la voir, la serrer dans ses bras, bref ne plus être seule dans ce cauchemar. Tout un tas d'émotions, contraires ou non lui traversaient l'esprit à cet instant. Elle ne prêta guère attention au monde qui l'entourait et ni à cet homme qui la percuta violemment, l'obligeant à faire un pas en arrière. Un grognement étouffé s'échappa de ses lèvres.
« Faites attention! » grommela Syndeï.
Elle ne vit pas le coup venir, mais alors qu'elle se couvrit la bouche et le nez, sentant cet odeur répugnante se dégageant de cet homme, elle le contourna pour passer. Cependant ce dernier avait surement d'autres projet et tête et ne tarda pas à l'agripper par le bras, assez férocement ce qui lui attira les foudre d'un regard noir de la part de la tanneuse sur les nerfs. Elle se débattit mais la poigne de l'inconnu le retenait beaucoup trop, laissant au passage les marques de ses doigts sur la peau blanchâtre de Syn. Puis la voyant aussi tenace, il finit par la soulever du sol, laissant ainsi les pieds de la jeune femme battre l'air, une main sur sa bouche pour lui éviter de crier et l'amena dans une ruelle plutôt sombre et oppressante sous les regards ignorants des habitants de Polis.

Syndeï tenta en vain de hurler, lui réchauffant sa main dont l'odeur lui brûlait les narines. Soudain une envie presque irréfutable de vomir lui fit avoir la nausée et Syndeï tourna de l’œil, feintant au passage son évanouissement.

Sethen et Feyn ne faisaient pas partie de cette délégation qui était retournée à Camps Jaha, pour régler tel ou tel problème. Non, la seconde des demodrakhos avait autre chose à faire et surtout d’autres sujets en tête. Alors oui, elle était restée à Polis, et elle trainait désormais dans les rues. Elle avait sa tenue préférée, composée de cuirs poupres sur le haut, et elle songeait qu’elle devrait peut être éventuellement aller les faire rajeunir chez une tanneuse. Tiens, peut être qu’elle pourrait demander à Tekila où se trouvait sa tanneuse d’amie, enfin, elle verrait bien du coup. Elle n’eut de toute façon pas spécialement le temps de réfléchir d’avantage à ce qu’elle pouvait bien faire en ville, qu’un homme passa à coté d’elle dégageant une odeur pestilentielle, et marchant comme si il avait quelque chose à se reprocher. C’était abject. Elle eut un haut le cœur, qui lui rappela un jour où un lézard géant et sauvage avait dechiqueté deux chasseurs venus d’un autre clan. Elle avait été la première sur les lieux, et la viande humaine séchée et fondue au soleil était quelque chose de franchement abject.

Elle aurait pu changer de chemin, et retourner à la tour de Polis, pour tenter de renifler et penser à autre chose, mais tandis qu’elle allait tourner les talons, l’homme bouscula une fille, et l’attrapa pour l’entrainer avec lui. C’était… Elle reagit au quart de tour Sethen et si son premier reflexe fut de tendre la main pour attraper une flèche et son arc, elle fut surprise, et se rappela qu’elle les avait laissé dans sa chambre. Soit. Elle était toujours armée de sa machette, ça serait suffisant. D’autant plus qu’il y’avait une autre guerrière non loin – du moins elle semblait l’être - qui semblait elle aussi avoir assisté à ça.

- Viens avec moi. Elle n’avait pas spécialement attendu, et elle n’était pas sure que la femme la suive, mais soit. Elles ne pouvaient pas laisser la jeune innocente se faire malmener comme ça quand même. Elle avait l’air d’une jeune femme presque sans défense en plus.

Barbare

Je lance un bref regard à ma famille au loin qui vendent les bijoux qu'ils ont forgés puis regarde la blonde qui est bel et bien sur la même piste que moi. "Viens avec moi." Je retire la lance à double tranchant de mon dos puis la saisie entre mes doigts fermes. Je commence à suivre la jeune femme en m'engouffrant dans la ruelle. Côtes à côtes, nous avançons. Je grimace en vue de l'odeur. Elle me brûle le nez, et plus nous avançons, plus l'odeur est présente. Je manque à deux reprises de vomir ce que je viens de manger.

— Cette odeur est affreuse...

Râlais-je à voix basse. Au loin se dessinait la silhouette de l'homme et celle de la jeune femme qui semblait être tombée.

— Hei, yu de ! Teik em breik au !

"Hey, toi ! Laisse là" Avais-je déclaré d'une voix déterminée. Nous étions assez proche pour le poursuivre s'il s'enfuyait et assez proche pour lancer une lance ou bien une machette s'il faisait du mal à la jeune femme.

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What the f*ck it's happening to me? ₪ Ses muscles se contractèrent dans la prise du supposé barbare, au vue de son odeur quasi mortelle. Elle ne touchait pas le sol, elle essayait pourtant, tout en se débattant comme une furie, elle tenta même de le mordre, mais ses narines étaient complètement immergée par cet odeur infecte et elle n'arrivait plus à se concentrer. Il était encapuchonné, Syn ne pouvait voir son visage, mais elle ne se trompe quasiment jamais sur ses suspicions. Elle pensait fermement qu'il s'agissait là d'un barbare et fronça les sourcils sachant qu'elle ne les portait pas plus dans son cœur... Alors qu'il resserra sa prise autour de son cou, elle peina à respirer tentant de l'empêcher de l'étrangler en opposant ses mains dans sa prise. Elle tourna même de l’œil plusieurs fois, malgré sa détermination à ne pas vouloir céder. Puis vint le moment où elle feinta réellement l'évanouissement.

Elle avait momentanément perdue connaissance, mais avait toujours conscience de ses mouvements, du fait qu'elle était transporté au loin de la foule pour dieu sait quelle raison, dont elle cherchait encore la réponse. Beaucoup d'autres jeunes femmes étaient plus amenées à être fait prisonnières par un homme de cette trempe. Syndeï n'était pas la prise idéale. Pourtant c'est elle qu'il avait choisit. Y avait-il une justification à cela ? Ou était-ce seulement là de la malchance ? Elle n'était pas sans défense et malgré l'odeur qui occupait le plus clair de ses pensées, elle pourrait certainement s'en tirer. Mais comment ? Là est la question. Elle relâcha la tension sur ses muscles et fit la morte un instant afin de leurrer son adversaire et qu'il desserre sa prise. Ce qu'y arriva étant donné qu'elle ne se mouvait plus. Espérant avoir bien agit, elle sentit son corps s'échouer sur le sol, comme une feuille morte qui tombe par un temps d'automne. Elle se laissa glisser des bras de l'inconnu, respirant au passage, l'odeur qui renouvela ses nausées. Elle ne bougeait plus. Elle l'entendit grogner, râler dans sa barbe alors qu'il la contemplait. Syn ne cligna même pas des paupières, elle était comme morte pour lui, étouffée par la hantise du barbare. Il devait probablement s'en vouloir ce qui fit sourire légèrement Syn.

Puis alors qu'elle pensait que tout serait finit et qu'il partirait bredouille pour s'accaparer d'une autre victime, il s'accroupit au dessus de la jeune brune et commença par lier ses mains et ses pieds ensembles. Il n'était peut-être pas si dupe. Elle était désormais pieds et poings liés. Il fallait qu'elle trouve autre chose pour se dégager ou bien qu'un miracle libérateur vienne à elle comme elle venait de l'entendre.
─ Hei, yu de ! Teik em breik au ! hurla une femme qui s'approchait dangereusement de leur position.
Elle se recula en rampant, entrouvrant les paupières furtivement le temps que l'attention du barbare soit prise par cet importun. Elle vit deux femmes s'approcher. Une blonde et une brune, d'aspect plutôt guerrière. Elle soupira de soulagement. Elle ne les connaissait pas, mais elle voyait très bien qu'elle n'était pas avec lui. Elles étaient sa fameuse porte de sortie pour se libérer de cet homme. Le temps qu'il était occupé par ces femmes Syn tenta de défaire ses liens qui commençaient doucement à lui cisailler la peau.

La guerrière a ses cotés avait une lance, c’était une très bonne chose, et Sethen si elle était déçue de ne pas avoir son fidèle arc avec elle, savait qu’elle valait quand même une assez bonne guerrière à la machette. Même si… même si elle évitait de se battre trop, parce que c’était sale, parce que c’était plein de souvenirs. Enfin, elles allaient sauver la jeune femme, et ça serait bien suffisant voilà. Le reste viendrait plus tard. Et déjà elles s’elancaient dans la ruelle où l’homme était en train de ficeler la jeune brune. Il était hors de question que Sethen ne laisse passer ça. Et ainsi, elle regarda sa « camarade » qui haranguait déjà l’homme, profitant de son air ahuri quelques instants, pour se rapprocher de lui.

- Si j’étais toi, je la laisserais effectivement.

Mais déjà l’homme prenait ses jambes à son cou, et la seconde de Feyn poussa un soupir. Elle était au courant des assauts qui auraient lieu sur les barbares, et elle ne voulait pas, non elle ne voulait pas, qu’un barbare soit en liberté dans la ville, on ne savait jamais ce qui pouvait se passer, on ne savait jamais ce qui pourrait arriver. Alors elle regarda la guerrière, et l’innocente victime - qui avait l’air de bien se débrouiller tout de même – et elle reprit la parole, hâtivement.

- Aide la à se détacher, je le prends en chasse.

C’était hâtif. Et elle espérait qu’une fois détachées, elle pourrait compter sur les deux jeunes femmes l’aident à traquer cet homme, qui semblait subitement s’être découvert des ailes figuratives. Il courrait vite. Comme si il avait le diable aux fesses. Elle rajouta néanmoins, alors qu’elle raccrochait sa machette à sa taille.

- Il ne faut pas qu’il s’echappe, on ne sait pas ce qu’il venait faire ici.

Et même si elles n’avaient pas forcement d’obligations envers leurs clans – elle ne savait pas qui étaient ces femmes, elle le découvrirait bien assez tot, elle n’en doutait pas - empecher un barbare de courir libre dans Polis devait être la priorité de tout le monde non ? Enfin, elle n’en attendit pas d’avantage, et se mit à courir aussi. C’était comme une chasse, a part que le gibier puait la mort, et qu’elle n’avait pas son arc. Ah, il lui manquait celui la.

hrp - j'ai remué le monsieur, j'espère que ça vous ira un peu ! N'hésitez pas à le remuer aussi o/*

Barbare

Plus on s'approchais et plus cette foutue odeur me donnait des contractions de l'estomac. C'était comme si cet homme transportait un cadavre décomposé depuis longtemps sur lui. L'inconnu se met à courir comme si sa vie en dépendait. "Aide la à se détacher, je le prends en chasse." Je saisis les poignets de le jeune femme puis passait le bout de la lance et donna un coup sec pour rompre ses liens. Je l'aidais à se relever.

— Tu peux courir ?

Dis-je avant de me mettre à courir, essayant de rattraper la seconde de Feyn. En effet, ce n'était pas réellement une question. Soit elle poursuivait son agresseur avec nous, soit non. Dans les deux cas, cet homme, on le rattraperais. Je pris l'initiative de prendre une autre direction, un raccourcis afin de tomber sur lui ou bien au moins de prendre un peu plus de terrain. Je le vois, il est presque à ma hauteur. Je tente de lui sauter dessus pour le plaquer au sol mais au final il m'échappe et je tombe sur le sol. Je n'étais pas du tout faite pour les courses poursuites. Traquer et chasser, c'était pas dans mes cordes. Je me relève puis mon oeil est attiré par un cheval servant sans doute à porter des marchandises vu son gabarie. Je monte dessus puis saisie les rênes. Il fallait que j'arrive à lui barrer la route. Le cheval se met au galop et je fais de mon mieux pour ne pas heurter les gens sur le passage. Je passe à nouveau par une ruelle en espérant avoir rattrapé l'allure du barbare.

(c) antaryon

What the f*ck it's happening to me? ₪ Syndeï était allongée sur le sol de la ruelle, les mains et les pieds ligotés. Elle ne pouvait pas s'échapper et encore moins les aider à neutraliser l'étranger. Elle n'était utile qu'à mordre se bout de corde qui lui cisaillait les poignets et les chevilles. Elle mordait ardemment, aussi fort qu'elle le pouvait mais les liens ne voulaient pas se rompre. Elle regarda une dernière fois son agresseur avant qu'il ne prenne la fuite pour échapper aux deux jeunes femmes qui les avaient rejoins. Elle esquissa un mouvement afin de l'empêcher d'aller plus loin mais elle se heurta seulement au pied du barbare qui l'assomma un court instant. Syndeï reprit ses esprits et sursauta à l'approche de l'une d'elles.
─ Aide la à se détacher, je le prends en chasse. ordonna la blonde qui poursuivit le barbare.
Répugnant jusque dans ses entrailles. Syndeï n'avait pas quitté de ses prunelles la brune qui était venue l'aider à se libérer. La tanneuse ne la connaissait pas et était méfiante. Elle garda un air suspicieux sur son visage lorsque celle-ci l'attrapa pour la remettre sur pieds. Syndeï se raidit à son contact. Elle était un peu secouée mais ne laisserait pas cet incident se reproduire. Le barbare l'avait "froissé", irrité, agacé, bref il ne s'était pas frotté à la bonne personne. Elle le lui ferait payer. Elle massa délicatement ses poignets pour avoir à nouveau des sensations au touché puis, elle hocha la tête en signe d'affirmation face à la guerrière qui commença déjà à courir pour rattraper les deux autres.

Syndeï ravala sa frustration, étira ses muscles endoloris et prit la suite de la brune. Elle était petite, rapide et sa tenue légère, qu'elle portait, l'aida encore plus à chasser sa proie. Elle sourit à la brune, qu'elle venait de rattraper voire même dépasser et emprunta une ruelle adjacente à celle qu'avait prit son ravisseur pour le surprendre dans sa course.
─ On se sépare. lança-t-elle sans plus attendre.
Elle ramassa au passage un bâton qui traînait par là et continua en accélérant le pas, jusqu'à la sortie de la ruelle. Elle ne vit personne, pas l'ombre d'une blonde ou d'un barbare mais l'odeur ne la tromper pas. Il n'était pas très loin et il goûterait à la fureur de la jeune terrienne qu'il avait contrarié. Elle se cacha au coin du mur, attendant qu'ils arrivent et au moment où les bruits de pas devenaient de plus en plus fort suite à leur arrivée, elle resserra sa prise sur le bâton, inspirant profondément et exerça un coup latéral qui heurta le barbare de plein fouet. Celui-ci jura dans une rage qui le fit contracter ses muscles. Il n'était cependant que légèrement perturbé au vue de sa masse musculaire et il continua d'avancer vers Syn qui venait à son tour de le contrarier. Grognant dans sa barbe, il s'approcha de plus en plus dangereusement de la tanneuse et celle-ci voulu renchérir son coup mais se heurta à la paume de l'homme qui ne se fit pas avoir une deuxième fois et désarma Syndeï tout en l'attrapant par le cou. L'étranglant au passage.
─ Qui... es-tu ? Qu'est-c... ce que tu m'...me veux ? tenta d'articuler la tanneuse, le souffle coupé.

Sethen n’était donc pas d’une excellente humeur, mais il n’avait pas fallu plus de temps pour qu’elle se mette en chasse de l’homme. Et par chance, c’était une chasseresse, une bonne chasseresse, et elle n’allait pas laisser cet énergumène faire du mal à une jeune femme. Qui qu’elle soit. Soit. Elle s’était mit en chasse, et elle le poursuivait sans le perdre de vue, restant à une distance favorable, en attendant le meilleur moment pour frapper. Une machette, ce n’était pas spécialement une arme de chasse non… Mais elle n’avait pas gardé son arc, qui aurait été stupide pour garder une arme aussi létale dans les rues de Polis ? Et bien …des mauvaises personnes visiblement.

Et enfin, elle l’avait dans sa ligne de tir. Il tourna. Elle grogna entre ses dents, et accéléra le pas, jusqu'à voir la prisonnière de plus tot se battre de nouveau avec lui. Décidément, il avait l’air d’en avoir après la brune. La seconde de Feyn jura entre ses dents, serra un peu sa machette, et se jeta sur l’homme après avoir prit appui sur ses pieds. L’arme aiguisée s’enfonça dans l’épaule de l’homme, qui lâcha la tanneuse aussitôt, et la blonde n’hésita pas à bouger rapidement son arme pour lui donner un coup de pommeau dans la tête, le faisant reculer quelque peu.

Cette fois, il était mal en point, et tombé sur le sol, elle le supposait inconsient. Assez, pour qu’elle s’interesse à la jeune victime. - Tout va bien ? Elle ne lâchait pas l’homme du regard cela dit, et si elle ne l’avait pas tué, si elle voulait pouvoir le ramener aux autorités compétentes qui le questionneraient il fallait être assuré qu’elle le tuerait si il se relevait et tentait quelque chose. Ou du moins elle essayerait. - Est ce que tu le connais ? La question était pour la brune. On ne savait jamais. Peut être qu’ils avaient une histoire l’un et l’autre. Elle en doutait tout de meme.

Barbare

Sethen avait réussie à avoir le barbare, sinon, je lui aurais de toute façon bouchonné le chemin. Je descend du cheval, j'étais arrivée en retard... Bah oui ! Bah la prochaine fois, je ferais plus d'exercice et sans armures ! Je braque ma lance sous la gorge du barbare sur le sol au cas où. Pendant que la blonde questionne la brune, je relève la capuche du bout de la lame afin de découvrir un visage sale. Je penche la tête sur le côté. Il ne ressemble pas à un barbare.

— Il n'a pas une tête de barbare, pourtant j'aurais cru...

Dis-je en regardant les traits du visage de l'homme dans les vapes. Qu'est ce qu'il pu ! Je remonte ma main vers mon nez. L'odeur semble venir principalement d'un linge qu'il trimballe partout.

(c) antaryon

What the f*ck it's happening to me? ₪ C'est bien le moment où Syndeï regrettait d'être aussi frêle et petite pour ce genre d'affrontement. Mais elle en avait déjà vu de toutes les couleurs ce n'était pas, hormis pour l'odeur, la première fois qu'elle croisait le chemin de quelqu'un qui voulait lui faire la peau. Après tout elle arrivait à se mettre à dos beaucoup de monde, alors un de plus quelle différence ? Elle tenta de se débattre, se libérer de son emprise, mais la poigne de cet homme était bien plus douloureuse et forte qu'elle l'espérait. Elle put que retarder l'inévitable. C'est à dire l'arrivée des deux guerrières présentes un peu plus tôt pour la secourir. Et une fois de plus elle avait de la chance que la blonde ait été rapide sur le coup.

L'homme n'eut pas le temps de réagir, que Syn se trouva à même le sol, accompagnée par l'inconnu qui l'avait suivit dans la foulée. Elle toussa quelques fois, une main portée à sa gorge et observa l'homme à quelques centimètre d'elle, assommé. Le cou de la brunette était légèrement marqué par la poigne de fer du terrien et elle finit par se relever pour ôter la vision de cet homme et s'écarter de son odeur nauséabonde. Elle fit donc face à la blonde qui avait été rejoint aussitôt par la brune munie de sa lance et qui s'occupa de maintenir l'homme au sol.
─ Tout va bien ? s'enquiert la blonde.
─ Ça va. J'ai connu pire.... enfin... peut-être pas. C'est quoi cet odeur ? questionna la fille aux dagues tout en ramenant une main à son visage pour couvrir son nez.
─ Il n'a pas une tête de barbare, pourtant j'aurais cru... dit l'autre brune qui s'était empressée de lui retirer sa capuche.

Elle avait raison, elles auraient pu penser qu'il s'agissait là d'un barbare mais au final, il n'en était rien. C'était tout simplement un homme lambda qui avait surement trop bu et ne savait plus où il habitait pour se permettre de commettre des erreurs pareilles. Cependant, ça n'avait pas spécialement plu à Syn qui en était involontairement la victime et si les deux jeunes femmes qui l'accompagnaient paraissaient sereines et suspicieuses à l'égart de cet homme, Syn, elle, n'avait qu'une seule envie et c'était de l'étriper.
─ Est ce que tu le connais ? questionna la blonde.
─ Pas du tout. Je l'ai jamais vu de ma vie, mais lui va se souvenir de moi. commença Syn avant de s'en approcher, de l'enjamber tout en se mettant au dessus de lui et de le prendre par le col de sa veste. Elle pestait déjà l'odeur puis elle lui hurla dessus, comme pour le réveiller, qu'il comprenne sa douleur. Elle le frappa au visage sans en attendre plus des jeunes femmes qui étaient là.
─ ALORS QUI ES-TU ? Sache que tu t'es frotté à la mauvaise personne! continua Syn dans son élan. Elle continua à le frapper, plutôt des gifles que de réels coup de poing mais bon... il ne faudrait pas trop l'amocher avant même qu'il est révélé quelque chose.

HRP:

L’homme était à terre maintenant, neutralisé et il pouvait être heureux que la seconde de Feyn n’ait pas eu son arc, sans quoi il serait déjà mort. Enfin. Il était au sol désormais, et la guerrière brune le menaçait de sa lance, tandis que Sethen se releva, esquissa un mouvement de tête pour dire merci, et essuya la poussière qu’elle pouvait avoir sur les genoux. L’odeur était abjecte, elle en grimaça un peu plus, et fixa à la fois l’homme et les deux femmes.

- On dirait l’odeur d’une blessure mal soignée, ou d’un corps mort. La dernière fois que j’ai senti quelque chose de tel j’étais non loin d’un corps de lézard géant en décomposition. elle haussa les épaules après ça. Ça n’avancait à rien,… Selon ses comparses il ne s’agissait pas d’un barbare, et au vu de son visage, des tatouages très trikru qu’il portait et de sa façon d’être vêtu, elle pouvait supposer que c’était effectivement simplement un homme ivre… Ou … Enfin. Elle secoua la tête.

- Barbare ou pas, nous ne pouvons pas le laisser comme ça. Elle n’eut pas vraiment le temps d’en dire plus cependant, que la jeune femme, celle qui s’était fait agresser à la base, le prenait à coup de giffles. Sethen pouvait comprendre cette envie oui. A sa place se serait elle contenue ? Elle fronça les sourcils Chez moi nous l’aurions déjà jette dans l’arène au varans. Mais je crois qu’ici les punitions sont moins définitives. Des coups de fouet ? Il méritait probablement des coups de fouet. Enfin, elle serra les bras après avoir rangé sa machette. Nous devrions l’amener aux gardes.

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