play little monsters, play | murphy

PLAY LITTLE MONSTERS, PLAY.
John Murphy - Jimmy Selwynn  

Bon. Ils étaient devant l’ascenceur, et ce n’était pas franchement compliqué de comprendre comment ça marchait. Enfin, tant qu’ils ne restaient pas coincés à l’interieur. Elle aurait eu horreur de ça Jimmy,. Être renfermé quelque part était une de ses pires peurs, que ce soit dans sa tête, ou dans un endroit, et elle n’était pas sure que quelle que soit la compagnie, elle aurait survécu. Enfin. Ils allaient prendre l’ascenceur, et ça allait aller, elle n’en doutait pas. Il fallait y croire. Bon allez. Courage. Courage. Courage. Pourquoi est ce qu’elle ne lui avait pas fait prendre les putains d’escaliers. Elle était stupide sur le moment. Et elle se maudissait alors qu’ils rentraient dans la machine.

Chance ou malchance, Murphy se mit à parler, et elle le fixa un peu. C’était de la curiosité ? C’était effrayant peut être ? Enfin. Ils arrivaient à se tolérer, alors autant continuer à parler non ? Du coup, elle haussa un peu les épaules, et alors qu’elle appuyait sur le bouton pour l’etage du dessous, elle reflechit quelques instants.

« L’alcool est pas trop mal, mais je ne suis pas la meilleure personne pour juger de ça. Et hmm, ils ont de la viande, de la vrai viande. Visiblement c’est une tuerie. »

Quelque chose comme ça. C’était Whisky qui avait parlé de la viande non ? Bah en même temps ils avaient des vrais animaux ici … Ca expliquait tout. Et cette viande était meilleure que tout ce qu’ils avaient pu essayer de cuisiner a coté de la navette. – Pas dur, vraiment pas dur… Ca avait été dégueullasse. Soit.

« Et puis, des sucettes. C’est du sucre arromatisé au bout d’un bâton. » Et elle en avait volé quelques unes. Bon, elle avait echangé une chemise à une petite fille contre toutes ces sucettes, et assurément elle allait demander à quelqu’un d’apprendre à en faire. Miam. Elle verrait bien. En tout cas l’ascenceur s’était mit à descendre, et finalement un « CLING » bruyant se fit entendre alors que les portes s’ouvraient à nouveau. « Dieu merci nous ne sommes pas restés coincés. Viens par la. » Et sans trop réfléchir, tellement était elle soulagée de ne pas être restée coincée, qu’elle lui attapa la main pour l’entrainer vers les cuisines.


c. moondaygirl

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John Murphy - Jimmy Selwynn  

Elle avait été un peu stressé, elle avait essayé de ne pas le dire, elle avait peur que Murphy soit encore plus laid quand il avait peur. Parce que la terreur faisait un peu comme les larmes sur le visage humain, et les personnes qui n’étaient déjà pas aidées par la nature – diable quel nez, elle ne s’en remettait pas – étaient encore plus moches quand elles étaient déformées par ces sentiments. Alors elle imaginait pas la tête de Murphy. Bah, après tout, c’était pas sa faute si il n’était pas aidé par la nature, ma mais quand même franchement, elle comprenait pas pourquoi personne ne lui avait jamais donné un coup de poing sur le nez, pour l’arranger. Avec tous les coups qu’il avait reçu, pas un seul n’avait fait un bon office. Bref, ils n’étaient pas restés coincés et c’était agréable, alors elle le dit vaguement, et puis elle entraina son camarade d’excursion vers les cuisines.

Bon tant mieux. Pas le temps de trop digresser la dessus, et déjà ils arrivaient dans un couloir où l’odeur était agréable. Murphy s’impatienta, elle haussa les épaules. « C’est la. » Elle s’arreta, devant une grande porte métallique, et rentra sans prendre la peine de frapper. Elle s’était fait plus ou moins apprécier d’un des cuisiniers alors elle n’avait pas forcement peur. De toute façon, ils pouvaient un peu aller n’importe où maintenant non ? Bref. Chance. « Il n’ya personne, profitons en. » Et si elle se sentait un peu délinquante, elle n’oubliait pas qu’elle l’était.

« Il doit y’avoir des friandises dans les placards. Enfin, je te laisse tout regarder, c’est ta découverte après tout. » En plus, il allait probablement trouver les friteuses pleines d’huile, et il reconnaitrait peut être le même produit qui était dans ses cheveux. C’était peut être grâce à des gens comme lui en fait, que les montagnards parvenaient à continuer à avoir de l’huile de cuisson. On ne pensait jamais aux bienfaits des cheveux gras. Ou sales. Diable. Elle avait envie de le laver maintenant.

c. moondaygirl

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John Murphy - Jimmy Selwynn  

C’était nouveau pour elle, de tenter finalement de se faire un ami. Non, en fait elle ne tentait pas de faire amie ami avec Gros nez, mais il n’était pas trop déplaisant. Pas si chiant que ce qu’il avait l’air, ocmme quoi parfois le physique ne faisait pas tout. Peut être oui. En tout cas, elle, elle avait déjà ouvert le tirroir où se trouvaient les sucettes, et elle en avait glissé une au citron entre ses lèvres, partagée entre l’envie de gouter ce citron délicieux, et de pouvoir enfin grignoter le bâtonnet une fois fini. C’était si bon de manière générale. Une vrai découverte. La découverte de la vie. Du moins la découverte de sa vie. ‘Fin, Murphy aussi faisait la sienne, et il venait de gober des friandises avec envie. Elle rit un peu. « Ouais ! C’est des bonbons ! Je crois que le plaisir est indiqué dans le nom. » Du coup, elle aussi elle venait d’en chipper quelques uns qu’elle glissa dans ses poches. ils leurs avaient sucés leur moelle, elle pouvait bien voler leurs friandises. Quelque chose comme ça. D’ailleurs elle n’hésita pas à rajouter. « T’as qu’a en prendre un peu dans tes poches, ça te servira plus tard. » On savait jamais si jamais il se retrouvait bloqué dans une forêt, ou kidnappé par une psychopathe aux allures de violeuse. Bah. On pouvait jamais prédire l’avenir quoi.

Bref, lui, il avait un cube bizarre entre ses mains et Jimmy vint vers lui alors qu’il avait l’air un peu con à essayer de savoir ce que c’était. Elle eut même un petit rire ouais. « Ça, Murphy… C’est le plaisir de tous les palais. » Clin d’œil, et elle attrapa le petit cube, « Ouvre la bouche, et déguste. Par contre si tu me mord le doigt, je te mord autre chose et tu t’en souviendra. » La, elle avait une espèce de clin d’œil et elle attendit son aval pour lui enfourner le carré de chocolat dans sa bouche, avant de reprendre la parole. « Bienvenue dans le monde du chocolat, Murphy. »

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