Harper McIntyre + No song so sweet

Citation :

Quel était son crime ? : Exhibition
Que faisait-elle sur l'Arche ? : Apprentie Garde
Ses parents lui manquent ils ? : Non
En veut-elle au conseil ? Au chancelier ? : Pour son emprisonnement ? Oui et non, c'est certain que c'était de l'indécence pure, mais elle n'est pas une mauvaise fille. Elle n'avait fait de mal à personne. Harper leur en veut surtout pour l'avoir utilisé comme un vulgaire cobaye. Si on lui avait demandé, elle se serait sûrement sacrifié, mais qu'on l'utilise tout simplement... Ça l'enrage. Alors oui, elle leur en veut et elle ne leur fait plus confiance.
À quel moment a-t-elle enlevé son bracelet à son arrivée sur terre ? : Pas bien longtemps après les premiers. Sur le coup c'était plus amusant qu'autre chose, de jouer les rebelles.

Que pense-t-elle des grounders ? : Qu'il y en a qu'elle n'aime pas et d'autre qu'elle apprécie. Comme les gens en général. Au début elle avait peur, il faut l'admettre. Mais qui n'a pas peur de l'inconnu ? Mais ils ont aidés les autres 100 à la sortir de la Montagne, alors maintenant la peur est passé et la raison a pris place.
Que pense-t-elle de l'entrée des skaikru dans la coalition ? : Pour l'instant cela semble être une bonne chose que d'avoir des alliés. Elle préfère de loin combattre avec eux que contre eux.

A-t-elle fait partie de la bataille dans/contre la montagne ? : Harper était prisonnière des Maunons peu avant cette fameuse confrontation. Trop faible, elle ne pouvait sortir et de toute façon on avait besoin de gens à l'intérieur. Elle a aidé Bellamy a défaire la Montagne directement de l'intérieur, du mieux que sa forme physique le lui permettait.

Était-elle à Kalawen ? : Oui
Que faisait-elle pendant la bataille contre les barbares ? : Elle combattait aux côtés d'Heda, avec sa bravoure digne des autres guerriers grounders. Les barbares l'ont terrifiés, mais elle ne l'a pas franchement dit tout haut. Un en particulier s'est bien amusé à la malmener. Elle est sortie de cette bataille grandie, comme véritablement ancrée dans son nouveau monde. Après Kalawen, elle n'était plus cette adolescente aussi fêtarde et désinvolte.

Que pense-t-elle des membres de la station agro ? : Pas grand chose. Qui y a-t-il à en penser d'autre que faute à pas de chance ? Ce qu'ils ont enduré est et restera terrible, mais elle aimerait pointer que de son côté on l'a abandonné sur terre comme un rat pour tester la qualité de l'air. Et qu'après c'était littéralement le bordel et l'écroulement complet de son monde. Elle ne diminue pas ce qu'ils ont vécus, jamais. Mais tous le monde est à plaindre sur cette foutue planète.

Son opinion des terriens a-t-elle changée avec les nouveaux événements ? : Dur à dire. Harper ne les a jamais vraiment détestés. La première fois elle a eu peur, mais ça s'est assez vite tassé.
Pas le choix, il fallait survivre. Et puis elle fini par combattre à leurs côtés et par comprendre qu'ils sont comme eux à quelques détails près. Ils ont des pourris finis, mais aussi des perles uniques et rares.

Harper n’eut pas une vie toute rose, mais n’eut pas non plus une vie dramatique. Ses parents formaient de ces couples étranges, de ceux qu’on se demande comment ils ont bien pu finir ensemble. Son père, Eddie Royce était un ingénieur hydraulique, un homme bon et heureux. De ce qu’on dit, la jeune femme serait son portrait tout craché. Sa mère elle, c’était tout autre chose. Une scientifique endurcie, un peu coupée du monde et concentrée sur son travail. Elle s’appelait Carla McIntyre,  elle avait gardé son nom même après son mariage. Deux parfaits contraire qui avait contre toute attente terminés ensemble. Mais cela, c’étaient et ce sont les aléas que la vie offre, aussi étranges peuvent-ils être, ils permettent parfois des belle choses telle qu’Harper. Cette dernière prit un certain temps à apparaître dans la vie familiale, sa mère ne voulait pas d’enfant, mais son père si. Ce fut par amour pour lui qu’elle céda et tenta l’aventure qu’était la grossesse. À la naissance de la petite, Carla eut toute les peines du monde à sourire, se laisser transporter par cette joie que ressentait les nouvelles mères en général. Définitivement, elle n’avait pas l’instinct maternel, mais elle voyait son époux en cette petite chose qui grouillait de vie. Et elle aima cela.
Tout n’était donc pas parfait – qu’est-ce qu’il l’était de toute façon ? – mais chacun trouvait son bonheur. Cela dura le temps d’une année, jusqu’à la mort d’Eddie. Un bête accident, son pied glissa et en tombant il se brisa la nuque et le décès fut instantané. Pauvre Carla, elle perdait l’homme qu’elle aimait et se retrouvait au prise avec un enfant dont elle ne savait que faire. Oh bien sûr, comme dit elle possédait une certaine forme d’affection pour cette chose et elle ne cessait de voir et revoir son défunt mari en elle. Pour lui, en sa mémoire, elle tenta de s’en occuper, comme une mère le ferait naturellement. Mais la réalité s’imposa assez rapidement : elle n’avait pas cette fibre nécessaire pour éduquer un enfant. Elle rentrait souvent tard, oubliant alors la petite et cette dernière restait seule dans les couloirs à pleurer, perdue. Elle ne pensait pas à surveiller son alimentation ou son hygiène – déjà qu’elle ne pensait que relativement à la sienne. Non, Carla ne pouvait s’en occuper. Sa logique lui insuffla que si elle l’aimait vraiment, elle se devait de la confier à quelqu’un d’autre. Bien évidemment, son orgueil de savante lui interdisait de la donner au premier venu et après longue réflexion, elle décida de choisir son propre père.

L’homme était en bonne forme pour une personne de son âge et l’Arche ne sembla pas  voir d’inconvénients à lui laisser la garde de la petite Harper. Sa mère faisait toujours partie de sa vie, relativement, de manière assez aléatoire. Mais venant d’elle, c’était mieux que rien. Greyson McIntyre connaissait sa fille et fut heureux de sa décision, prouvant son intérêt pour cette chose, comme elle disait. Et c’était mieux pour sa sécurité de toute façon.
Harper fut donc élevée par son grand-père, et comme elle fut prise en charge si jeune, elle ne soufra pas vraiment de l’absence de père et mère. Ce ne fut pas un manque flagrant dans sa vie, l’homme d’âge d’or lui offrant toute l’attention dont elle avait besoin. Celui-ci ressemblait quelque-peu à son gendre, profitant simplement de la vie sans aucune prétention. La blonde vécu donc dans une ambiance chaleureuse et libre de toute forme de pression, s’épanouissant au milieu des plaisanteries et le souci de l’autre. Ce fut l’ancêtre qui lui apprit de combattre toute forme de problème avec le sourire, d’espérer le meilleure de chaque chose. La vie était trop courte pour toujours s’en faire pour tout, de se compliquer la tête pour des broutilles. Greyson était l’idole d’Harper, il était son héros, son inspiration. Ce fut à cause de lui qu’elle voulut devenir garde, comme c’était son ancien métier et qu’il parlait de son amour à protéger les autres avec des étoiles dans les yeux. Naturellement, elle voulait faire tout comme lui et il ne manqua pas de l’encourager dans cette direction si c’était véritablement son désir.

Pour prévenir tout drame, son grand-père lui rappelait que son existence possédait encore un temps limité, qu’un jour il ne serait plus là avec elle. Elle ne comprit pas toujours ce que cela impliquait, avec le temps la gravité de la chose faisait son chemin dans son esprit. Elle profitait alors de chaque minuscule seconde en la compagnie de sa plus importante figure d’adulte dans sa vie. Comme il le lui avait toujours enseigné. À sa mort elle pleura, bien sûr, mais ayant été préparée à cette fatalité son deuil fut rapide et complet. Elle avait onze ans et elle alla vivre avec sa mère. Enfin, dans ses appartements. Elle ne fut pas plus présente que d’ordinaire, mais cela ne lui changeait pas de la coutume. Au moins était-elle assez vieille pour s’occuper d’elle-même et ce serait mentir de dire qu’elle ne profita pas vraiment de cette liberté pour faire un peu la fête. Oh elle ne fit pas de grandes bêtises, elle restait suffisamment sérieuse dans ses études et entraînement pour devenir garde. La seule fois où elle abusa de l’alcool fut sa dernière car elle la mena dans les cellules de la prison. Lors d’une soirée arrosée, Harper se laissa un peu trop aller et elle termina sa soirée dénudée à courir dans les couloirs. Si on lui demandait, ce serait à peu près tout ce qu’elle vous dirait puisqu’elle ne se souvient pas franchement de quoi que ce soit d’autre. Voilà donc comment Harper s’était retrouvée en prison à seize ans.

La suite, on la connait tous. Elle gagnât le gros lot et fut l’une des cent personnes à être jetée sur terre comme une vieille chaussette. Ses débuts sur le plancher des vaches furent correct, elle s’adapta assez bien et relativement vite. Grâce à ses capacités, elle eut le droit de posséder l’une des armes et pour elle ce n’était au final pas différent de ce qu’elle souhaitait faire ; protéger les autres. Elle obéissait à Bellamy et Clarke et tentait de trouver le temps de s’amuser un peu de temps à autre. Rencontrer les natifs fut toute une surprise, la blonde ne s’attendait absolument pas à trouver de la vie ici-bas. Elle eut un peu peur, bien sûr, mais elle ne la laissa pas l’envahir et garda son sang-froid. Une garde armée apeurée ne servait à personne.
Avec d’autre, elle fut capturée par les gens de la montagne. Au bout d’un moment, elle et Monty eurent quelques doutes sur ces gens qui les kidnappaient, mais les traitaient ensuite comme des rois. Elle eut raison de se méfier, car elle et certains de ses compagnons découvrirent les horribles traitements qu’ils infligeaient aux grounders et également ce qu’ils avaient fait à l’Arche. À cause de cette découverte, ont la traîna ailleurs, prise sur le fait, et là on lui vola de sa moelle osseuse. Ce traitement fut terriblement douloureux, encore aujourd’hui elle se réveille parfois en sueur, la douleur toujours vivante dans son dos. Alors eut-elle des remords en détruisant la Montagne de l’intérieur ? Pas autant qu’elle l’aurait voulu.

Une bataille n’en attendait pas une autre et à peine sortie que voilà des barbares qui se manifestaient. Bravement elle se joignit aux natifs et Heda pour les repousser et elle fut méchamment blessée durant son combat, tentant d’aider Lexa en sautant dans les flammes. Elle ne fut donc pas en mesure d’aller aider à la mission de sauvetage des gens de la station agro. Elle resta au Camp Jaha, à récupérer et surtout se reposer. Elle était un peu fatiguée la Harper, elle voulait souffler. Fallait-il dire que son quotidien avait-été que survie sur survie depuis un moment. Pour elle qui aimait s’amuser, ça devenait lourd.