My sword is yours. - Feat. Sekhmet.

My sword is yours

Feat la guerrière blonde

Sekhmet avait hâte d’arriver.  La vue de tous ces cadavres commençait réellement à l’écoeurer. Parce qu’elle aurait pu faire parti de l’un de ces corps inertes. Et que peut être, des gens qu’elle connaissait.. La seconde Sikru secoua la tête, elle ne devait pas penser à des choses comme ça. Elle ne devait pas s’inquiéter pour ses proches. Parce qu’ils étaient forts. Beaucoup plus qu’elle l’avait été certainement. Alors quand Uriel accepta sa proposition d’alcool Sikru, ça fit un peu rire Sekhmet. Ça lui faisait du bien, à la petite guerrière, de rire. « Oh ne t’inquiète pas pour ça.  J’en ai plus d’une ! » Et si Neith la rendait pas, la fille des mers se ferait un plaisir d’offrir des bouteilles à la guerrière blonde.

Et tandis que Sekhmet perdit son sourire à cause de ses idées sombres, Uriel tentait de la rassurer. Ça marchait un peu. Mais la brune restait persuadé que sa Keryonsi serait déçue d’elle.  Peut être que si l’histoire avec River n’était pas arrivée, les choses auraient été différentes… « Je ne suis pas dure. Avant cette bataille, j’ai fais quelque chose qui a déçue ma Keryonsi. Et le seul moyen de me rattraper était de la rendre fière en montrant mes preuves. J’ai échouée… » Sekhmet luttait pour éviter une nouvelle vague de larmes.

Une visite à Sérön fut ensuite évoqué. La guerrière blonde aimerait bien y aller un jour. Et elle avait raison de le vouloir ! La capitale Sikru était vraiment quelque chose à voir dans sa vie. Alors ce fut au tour se Sekhmet de rassurer Uriel lorsqu’elle disait que la reine des mers ne l’inviterait sûrement pas. « Tu sais, Neith est imprévisible ! Et puis tu n’est pas une simple guerrière !  T’es la garde de la grande Heda. En plus, tu m’as sauvé la vie… Plusieurs fois. »

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Feat la guerrière blonde

Sekhmet voyait qu'il y avait un problème. La guerrière blonde semblait à bout de force. Ses pas n'avançaient pas comme au début. Elle boitait. Et ses mots se firent plus difficiles. Oh non ! La Sikru ne savait pas comment faire pour arranger ça. Uriel devait rentrer à Kalawen, même si pour cela, Sekhmet devait attendre qu'on vienne la chercher plus tard. D'ailleurs, l'état de la Skjeran fit complètement oublier à la fille des mers leur sujet sur la Keryonsi et sur comment elle pourrait réagir. « Uriel, pose moi. » C'était rare qu'elle le soit, mais Sekhmet était sérieuse. Même si plus tôt, elle avait souhaitée ne pas être abandonnée, elle avait changée d'avis. Parce qu'elle voulait que la garde la grande Heda atteigne Kalawen avant qu'elle ne s'écroule au sol.

Et si quelque chose comme ça arrivait, Sekhmet ne saurait pas quoi faire. Elle était bien trop faible pour faire le moindre mouvement et trouver de l'aide.  Alors il fallait trouver un solution avant que ça n'arrive. « Ou au moins, repose toi un peu... » C'était une horreur d'être inutile à ce point. Et d'être un poids lourd aussi. Parce que Sekhmet ne souhaitait pas qu'il arrive malheur à la guerrière blonde. Surtout avec tout ce qu'elle avait fait pour elle. Mais aussi pour tous les barbares qu'elle avait tué durant la bataille. Uriel méritait de rentrer seine et sauf. Et pour cela, il fallait qu'elle fasse ce que lui demandait Sekhmet.

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Uriel l'avait écouté. Elle avait posé Sekhmet sur le sol, pour se poser à côté d'elle. Cela fit plaisir à la Sikru, que la Skjeran l'écoute. Parce que la guerrière blonde avait besoin de se reposer. Elles mettraient plus de temps à rentrer à Kalawen, mais c'était toujours mieux ça, plutôt qu'elle s'écroule en plein milieu du champ de bataille. Alors quand Uriel lui dit qu'elles faisaient une pause, Sekhmet sourit. Peut être parce qu'au final, la garde de la grande Heda n'était pas déterminée à l'abandonner. Et ça faisait chaud au coeur de la seconde. Elle venait de rencontrer Uriel aujourd'hui, et la guerrière mettait sa vie en danger rien que pour la ramener. Et ça, c'était quelque chose qui touchait énormément Sekhmet.

Il y eut ensuite un petit rire fatigué de la petite guerrière. Uriel lui demandait de ne pas se vider de son sang. Ce n'était pas drôle, mais Sekhmet était épuisée. Elle ne sentait plus vraiment la douleur d'ailleurs. Elle vérifia quand même au niveau de sa blessure. Le sang semblait ne plus couler. Peut être que c'était le froid qui avait arrêté l’hémorragie ? Ou bien peut être que Sekhmet était trop faible pour se rendre compte que le sang coulait toujours. Tant pis. Au point où elle en était... « Ne t'en fais pas... Je rentrerais avec toi. Je refuse de ne pas t'offrir d'alcool Sikru. » Sekhmet s'était fait fureur pour ne pas lâcher ses paroles défaitistes. Elle doutait un peu de rentrer maintenant, avec l'état dans lequel elle était.

Et si elle était condamner à mourir, elle ne voulait pas mourir dans son coin. Elle était certaine qu'Uriel pourrait rentrer une fois reposée. Mais cela n'empêchait que Sekhmet ne voulait pas être seule... Alors elle s'approcha de la guerrière blonde, et sans demander son avis, elle vint poser sa tête sur le ventre d'Uriel, tout en enroulant l'un de ses bras sur sa côte qu'elle ne tenait pas. « Si jamais je n'arrive pas à suivre... Tu pourras dire à ma Keryonsi de me pardonner d'avoir été si faible... ? »

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Sekhmet n'arrêtait pas de se contredire. D'un côté, elle était déterminée à rentrer, alors que de l'autre, elle était défaitiste comme jamais elle l'avait été. La pression de la bataille, le fait qu'elle ait été faible, ou encore qu'elle soit blessée, lui plombait le moral. Mais elle était aussi effrayée. Sekhmet voulait rentrer, mais elle n'était plus trop sûre d'y arriver. Et même si Uriel apportait son soutien en passant l'un de ses bras autour des épaules de la fille des mers, Sekhmet était un peu perdue. Elle pouvait résister contre la douleur qui la prenait, mais... Les mots de la guerrière blonde la fit réagir. Depuis quand la seconde était-elle aussi peu sûre d'elle ? Elle voulait rentrer. Revoir Neith et Altaïr. Leur montrer que même si elle n'avait pas été forte sur le champ de bataille, qu'au moins, elle avait survécu à sa première bataille. « D'accord... » C'était tout ce qu'elle dirait concernant le fait qu'elle abandonnait.

Mais du coup, elle s'installait un peu mieux, tentant toujours de ne pas fermer les yeux. Si elle le faisait, sa vie serait encore plus en danger qu'elle ne l'était actuellement. Alors Sekhmet tenta de faire la discussion. « Dis Uriel, tu aimes les moutons ? » Elle aurait pu trouver mieux. Mais c'était la première chose qui lui était venue en tête.

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Elle n'avait jamais vu de loups, Sekhmet. Et avec ce que disait Uriel, c'était sûrement des animaux pas très gentils. La petite Sikru imagina un peu la scène. Elle secoua la tête. Voir des moutons se faire manger par des loups devait sûrement être horrible. Sekhmet espérait ne jamais voir une telle chose, elle, qui était en grande admiration pour les petites bêtes laineuses. « Je vois. Excuse moi de t'avoir fait penser à de mauvais souvenirs... » A la base, si elle parlait de moutons, c'était pour qu'elles discutent. Mais c'est vrai que la seconde aurait pu trouver beaucoup mieux comme sujet.

Pourtant, Uriel posa également une question sur les moutons. Et ça fit rire Sekhmet. Même si elle était blessée ou complètement gelée, rien ne pourrait l'empêcher de rire. « Non, il n'y a pas assez de place sur nos bateaux. En venant à Kalawen, c'est la première fois que je voyais des moutons. » Et autant le dire, ces moutons l'avaient marqués.

Discuter leur permettait d'éviter de se faire prendre par un sommeil dangereux. Mais il faisait tellement froid, et le fait qu'elles se reposent semblait ne pas vraiment les aider. La petite Sikru commençait à vraiment être inquiète pour elles. Parce que même si elle se collait un peu à Uriel pour avoir plus chaud, Sekhmet sentait que ses yeux se se fermaient petit à petit.

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Elle était vraiment forte, Uriel. Que ce soit sur le champ de bataille ou ailleurs. Parce qu'elle avait vaincu un loup toute seule, et lorsqu'elle était encore plus jeune que maintenant.  Sekhmet ne cessait de l'admirer. La Sikru aimerait tellement être aussi forte que la Skjeran... Mais elle avait encore beaucoup de chemin à faire avant que ça n'arrive. « T'es trop forte... » Peut être que Sekhmet l'avait déjà dit. Mais elle ne se souvenait plus. Uriel évoqua son maître. Un nom inconnu aux oreilles de la seconde. Il était sûrement important en terre Skjeran, mais vu que Sekhmet ne connaissait pas grand chose du nord...

Plus le temps avançait, plus ça devenait compliqué pour Sekhmet de rester concentré. Elles parlaient pourtant de choses un peu plus intéressantes là. Les moutons n'étaient plus au centre, mais la nourriture Sikru, si. Malheureusement, Sekhmet n'eut plus la force de rire, alors que plus tôt, elle avait cru que rien ne pourrait l'empêcher de le faire. Clairement, Sekhmet était au plus mal. Mais elle fit un sourire, tentant de répondre avec difficulté. « Non... On se réapprovisionne.... Dans des villages... Par ci... Par là... » Elle n'arrivait plus à prononcer une phrase entière sans bégayer.

Et quand elle sentit le gros coup de vent, Sekhmet se demanda si... Ce n'était pas la fin pour elle ? En fait, elle ne se demanda rien. Elle n'arrivait plus à comprendre quoi que ce soit. Clairement, elle était entrain de sombrer dans le sommeil... Mais. Mais Uriel la secoua un peu. Sekhmet rouvrit difficilement les yeux. C'était dur, mais elle le fit. Elles devaient bouger ? Maintenant ? Sauf que la  Sikru ne voulait pas vraiment bouger... « Non... Je suis bien ici... » Il lui en faudrait un peu plus pour qu'elle bouge.

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Dans les livres qu'elle avait lu, ou lorsque Altaïr et Neith lui racontait leurs voyages, ils disaient toujours que les  Loups était des bêtes redoutable. Alors peu importe ce que dirait Uriel, Sekhmet la trouvait forte. Il y eut ensuite l'évocation d'un père. Et si la Sikru n'avait pas été aussi faible, elle aurait demandé beaucoup plus d'informations concernant ce sujet. Peut être que si elles rentraient, elle pourrait le faire plus tard ? Oui... Elle ferait ça. Mais avant, elles devaient partir. Ce que Sekhmet refusait de faire. Parce qu'elle était trop épuisée, mais aussi parce qu'elle sentait à peine son corps. Le bon côté dans tout ça, c'était qu'elle ne sentait plus sa blessure au flanc. Même si elle sentait le froid, beaucoup plus qu'elle ne l'aurait voulu.

Dans un état comme celui là, Sekhmet n'avait plus aucune force de faire quoi que ce soit. Ne serait-ce que pour bouger un peu. Pourtant, il y eut un peu de mouvement après. Mais ce n'était pas elle qui en était l'auteur. C'était Uriel. Malgré tout, la garde de la grande Heda avait réussi à remettre Sekhmet sur son dos. Cela fit rouvrir les yeux de la plus petite, qui par instinc, s'accrocha de nouveau. La seconde n'était plus très apte à grand chose, mais elle pouvait au moins faire ça. Apparemment, Uriel n'était pas déterminée à ce qu'elles terminent leurs vies ici. A cette pensée, Sekhmet eut un sourire intérieur. « Sérön... Les Sikrus... Dans le sud. » Non, Uriel n'avait pas demandé où se trouvait la capitale du clan des mers... Mais au moins, Sekhmet parlait un peu, même si c'était vraiment compliqué. « Parle moi... Aussi... Uriel. »

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La guerrière blonde lui parlait. Même si ses phrases étaient difficilement prononcées, sa voix aida Sekhmet à garder les yeux mi-clos. Elle lui permettait d'être encore consciente, et de rester accrocher sur le dos d'Uriel. Alors il fallait qu'elle continue de lui parler. Pour que la Sikru puisse se concentrer sur sa voix, et qu'elle puisse tenir. Pourtant... Sekhmet savait qu'elle n'en aurait plus pour longtemps. Malgré sa bonne volonté, lorsque son corps le décidera, la fille des mers sera obligé de suivre. « Parle moi...Encore. » Ce qu'Uriel fit. Sauf que c'était des demandes à ce que Sekhmet reste éveillé. C'était vraiment dur. Parce qu'en plus, ses yeux  voyaient troubles. Pour elle, les murailles de Kalawen étaient inexistantes dans son champ de vision.  

Et si elle sentit Uriel s'arrêter, arrivé ou non, la petite guerrière n'en pouvait plus. Sekhmet tentait de faire de son mieux à fixer cette magnifique chevelure blonde afin de garder les yeux ouvert. Mais ça faisait beaucoup trop de temps qu'elles étaient dehors, fatiguées, blessées, et frigorifiées. Alors c'est à bout de force que Sekhmet ferma les yeux, et qu'elle lacha totalement prise. Il ne lui restait certainement plus très longtemps avant qu'elle tombe dans l'inconscience pour de bon...

HRP:

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