aleatoire #2 - Aden - Baldr & Eija | Justiciers

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Polis est aussi paisible que la capitale peut l'être à l'heure matinale où le soleil s'élève dans le ciel. Vous êtes là, aux abords des écuries pour des raisons qui vous sont propre, jusqu'à ce qu'un éclat se fasse entendre dans une maisonnée au loin. La commotion attire votre attention et quand vous arriver, vous voyez un homme fuir à grande jambes, tandis qu'un hurlement se fait entendre. Voleur? Meurtrier? Vaut mieux rattraper le fuyard, pour tirer les évènements au clair.

des infos • Vous pouvez pnjiser l'homme suspect • Le MDJ interviendra par moments

La grasse matinée n’était pas un concept connu pour les nightbloods. Les journées commençaient tôt, souvent avant le soleil (encore plus maintenant que l’hiver était proche). Les entrainements matinaux n’étaient pas rares, le besoin de solidifier encore et toujours plus leur corps, ce vaisseau tellement nécessaire pour la découverte de ce monde. Tuer le corps et il faudrait attendre la prochaine vie pour s’illustrer. Ce n’était pas une optique qui enchantait Aden, ce qui faisait qu’il avait cette ferveur dans l’entrainement, dans l’art de manier des armes (la raison pour laquelle il ne se battait presque jamais avec une hallebarde combien il aimait la manier. L’épée était son fort et aussi ennuyeuse soit-elle à utiliser). Et une fois que les obligations matinales étaient remplies, que le corps était parfaitement éveillé, ainsi que l’esprit, c’était l’heure des leçons, des cours sur l’histoire de l’après-guerre et de la stratégie militaire. Un programme qui se répétait sans cesse, pour augmenter les capacités et les connaissances de ceux qui étaient les candidats potentiels pour devenir Heda.

Bien entendu, rien ne les préparait aussi bien que la vrai et vie et alors que Aden parcourait le quartier de l’écurie, il entendit du grabuge dans une des maisons. Cela attira son attention, car il avait à cœur de s’assurer du bienêtre dans cette ville qu’il considérait comme la sienne. En s’approchant, il fut bousculé par un homme, qui le prit pour un pauvre enfant. Aden ne s’en offusqua pas, même s’il portait la tenue typique des apprentis de Heda. Mais en voyait l’air affolé de l’homme et les regards des badauds qui se posaient sur celui qui prit à nouveau la course, dans ce qui était une fuite désespérée, Aden supposa qu’il se devait d’agir. Alors, calmement, il se mit à courir après l’individu. « Oy. Arrête-toi ! » Ordonna-t-il de sa voix qui muait avec l’âge. Bien entendu, ce ne fut pas suffisant pour que l’homme lui obéisse et il pressa le pas.

Skoll était allé vers l’Ouest, et Baldr était allé à Polis, représenter les Shiedgeda auprès de Lexa. C’était rare qu’un chef de clan se sépare ainsi de son second, mais Baldr était probablement l’un des membres du clan de la nuit qui pourrait le mieux se faire entendre dans les histoires d’alliance et de barbare. Et puis, il voulait surtout se faire une idée tout seul de ce que valaient réellement les skaikru. Bien sur, celle de la forêt n’était pas trop méchante, bien que très faible et quasiment inutile – elle était une soigneuse ok, mais elle était incapable de survivre seule dans la nature, et la terre n’était que ça, de la nature - Enfin, il restait mitigé… Et il voulait en croiser d’autres. Peut être avoir la chance de parler à cette Clarke qui avait convaincu le commandeur de ployer devant elle. Ou peut être cette femme qui avait attiré son regard dans la foule un jour à l’avant poste. Soit. Il pourrait peut être en apprendre plus sur eux. Et changer ses avis. Et conseiller Skoll de meilleure manière.

Qu’importaient les raisons de toutes les façons, il était à Polis. Et dans Polis il marchait, sans qu’aucun skaikru ne soit en vie. Peut être que le commandeur les recevait ou peut être qu’ils se cachaient. Ça n’avait pas d’importance, il était non loin des écuries, discutant avec une palefrenière aux courbes gracieuses et aux longs cheveux onyx, quand le cri se fit entendre. Et même si ce n’était pas son rôle – non, ça ne l’était pas du tout, il n’était pas ici pour faire la sécurité de la cité – quand il aperçu un petit garçon aux attributs des apprentis de Lexa, se mettre à courir après un homme, il ne put s’empecher de se mettre au milieu, faisant un croche patte à l’homme, qui s’écrasa sur le sol. « Tout va bien ? » Il parlait avec sa voix grave, et croisa les bras devant son torse. La claymore dans son dos toujours très impressionnante. Enfin, il ne s’attendait pas à ce que l’homme soit armé…. Et il fut surprit !

HRP:

EIJA + ADEN + BALDR

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Cela fait quelques jours que Eija est revenue à Polis avec le commandeur et tous les autres. La capitale lui a manqué, bien plus qu’elle ne l’aurait pensé et elle est plutôt contente d’avoir retrouvé ses quartiers. Aujourd’hui c’est le jour du conseil, celui où sont attendus plusieurs chefs de clans ainsi que des conseillers et même quelques Skaikru. La guerre contre la montagne est terminée, ils ont été victorieux et ont libéré beaucoup des leurs, mais une nouvelle guerre semble se préparer, plus à l’ouest. Aujourd’hui, ce n’est pas Eija qui protège Heda, même si elle aurait bien aimé car le fait de la savoir entourée de tous ces chefs de clans ne la rassure pas tellement. Alors elle essaye de se changer les idées en attendant de reprendre son poste auprès de Heda. Ce matin, elle se trouve auprès de Arod à qui elle parle tout en le brossant. Le cheval semble lui aussi heureux d’être de retour à Polis dans les écuries qu’il connait si bien, plutôt que dans les bois de l’avant-poste. Après tout, Arod n’est pas un cheval du Trikru, ses prairies lui manquent peut-être un peu parfois.

Eija sort de l’écurie au moment où le cri se fait entendre. Par reflexe, elle va pour sortir une flèche de son carquois avant de se rendre compte qu’elle ne le porte pas sur elle, pas plus que son arc. Elle se tourne alors pour voir Aden courir derrière un homme, qui finit rapidement au sol après un croche-pied donné par un guerrier baraqué et tout en muscle qu’Eija ne connait pas. L’impressionnante claymore dans son dos la rend plutôt suspicieuse et elle se rapproche d’Aden, qu’elle se doit tout de même de protéger. Elle est membre de la garde et même si la personne qu’elle doit protéger en premier est Heda, elle doit aussi veiller sur les enfants nightbloods, même si ceux-ci, comme Aden, sont capables de se défendre seuls. Mais ce n’est pas de l’imposant guerrier dont Aden soit se méfier, mais de celui qui était au sol et qui se relève, un couteau à la main. Eija ignore si l’homme l’a vu mais elle ne souhaite pas attendre de savoir. « Attention ! » Instinctivement, elle se jette dans le dos de l’homme pour le remettre à terre et finit avec lui dans la poussière de la rue. Agile, elle se relève et lui fait face, sortant l’une de ses dagues qu’elle porte tout de même à la taille.

L’homme courait, mais il n’eut pas l’occasion d’aller très loin, car il chuta devant un inconnu que Aden reconnut, car celui-ci s’était vu installé il y avait peu, dans la Tour. C’était un shiedgeda, le second de Sköll. Aden s’approcha plus calmement et quand il fut à quelques mètres tout au plus, le trouble-fête eut un mouvement typique de celui-qui sortit une arme. Mais un troisième individu fit son apparition et plaqua l’assaillant au sol. Aden accéléra alors le pas, reconnaissant Eija à l’œuvre. Il allait avoir un petit mot pour elle, une fois que toute cette scène serait terminée. Ce qui le serait, sous peu, il l’espérait. « Mochof. » S’adressa-t-il à l’homme qui était extrêmement grand, avant de reporter son attention au possible criminel qui s’était redressé à son tour et qui était sur le point d’attaquer.

Aden porta la main sur son épée qui reposait à ses côtés, mais ne la dégaina en aucun cas. Il était sur ses gardes, prêt à parer un quelconque assaut, mais il faisait entièrement confiance au garde qui normalement était au service de Heda (occasionnellement au sien aussi) pour gérer la situation. « Immobilise-le. » Ordonna-t-il de sa voix calme, tombant facilement dans le rôle qui serait attendu de lui. Ici, à Polis, il était celui qui avait la plus haute autorité et il voulait connaitre le fin mot de l’histoire avant que le sort de l’homme armé ne soit décidé.

Spoiler:

L’homme s’était relevé avec une dague a la main – ou peut être é tait-ce un couteau, quelque chose de tranchant en tout cas, et même le maitre d’arme en Baldr n’eut pas le temps de voir d’avantage qu’une jeune femme se jetta sur l’assaillant, l’assaillant à son tour pour se rouler dans la poussière. Et bien, la vie à Polis était moins ennuyeuse que ce à quoi il s’était attendu ! Et dire qu’il avait loupé ça dans le passé. Bon, il en avait vu des combats, mais il n’avait jamais vu une aussi petite femme sauter avec autant d’agilité. Elle devait être une garde. Elle l’était assurément. Il l’avait aperçu auprès d’Heda quelques fois dans le passé, lors des conseils, et d’autres joyeusetés du genre. Bref. La taille de la jeune femme n’était pas le sujet du moment, elle avait réussi à plaquer l’homme sur le sol, et désormais le jeune garçon – un nightblood, il ne se rappelait pas de son nom, mais il les avait vu précédemment - le remercier. Il hocha la tête pour signifier que ce n’était rien.

Et déjà il fixait l’homme qui se relevait. « Je ne ferais pas ça si j’étais toi. » Il n’avait toujours pas dégainé, mais il était imposant Baldr, et même si il avait le cœur bon, et que ce n’était pas son domaine, il n’hésiterait pas à faire respecter l’ordre d’un coup de poing. Par chance, ce ne fut pas nécessaire, le Nightblood sembla donner un ordre à la femme – définitivement une garde – et Baldr, croisa les bras d’un air menaçant attendant qu’elle s’execute, prêt à intervenir si il le fallait. « Vous n’avez rien ? » Se risqua t’il tout de même à poser, en direction de la femme.

HRP:

EIJA + ADEN + BALDR

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Eija se relève, l’une de ses dagues dans la main droite, observant l’homme se relever, prête à parer au moindre geste de celui-ci. Elle ignore ce qu’il a bien pu faire pour faire crier un habitant, se faire courser par Aden puis mettre à terre par l’homme tout en muscles, mais cela lui est égal. Le simple fait que cet homme se promène dans les rues avec une arme est suffisant pour elle. Malgré la sommation de la montagne de muscles, l’homme se relève, son arme toujours à la main et fait face à Eija. Il est vrai qu’elle n’est pas très grande, qu’elle n’est pas très grosse non plus et qu’elle ne doit pas lui faire bien peur contrairement aux deux autres personnes à côté. Même Aden a sans doute l’air plus impressionnant avec ses vêtements et son épée.

Mais Eija est agile et rapide, et pendant que l’homme regarde les deux autres de côté, elle lui assène un coup de pied dans la main, envoyant valser son arme un peu plus loin et répondant ainsi à l’ordre d’Aden. Elle se rapproche de l’homme ainsi désarmé et place sa dague sous la gorge. « Ge ona your knees ». Ce n’est pas à elle de faire justice mais elle fera le nécessaire pour ne pas que l’homme s’échappe, d’autant qu’ils ne savent pas vraiment ce qu’il a fait. Mais il s’est enfuit, il est donc surement coupable. Eija tourne légèrement la tête lorsque la montagne de muscles lui demande si elle n’a rien. « Je vais bien, merci » Elle fait un signe de tête en sa direction puis elle se tourne vers Aden, attendant sa décision. C’est à lui que revient le choix du sort de l’homme.

L’affrontement n’en fut pas vraiment un, puisque l’homme tout juste armé avait à faire un l’un des gardes personnel de Lexa. Autant dire que l’issue était prévisible et, Aden, droit, confiant, observa les quelques mouvements précis de Eija pour désarmer l’homme et puis la lame fut sous la gorge du fauteur de trouble et Aden hocha la tête de manière appréciative, observant l’imposant homme s’inquiéter de l’état de Eija. Il se retint de lever les yeux au ciel. Bien évidemment que Eija n’avait rien, c’était l’excellence de l’entrainement de Polis qu’ils avaient devant eux, l’excellence qui savait quoi faire, quels ordres attendre et Aden ne cilla pas quand le regard de la garde du corps se posa sur lui. Il ne décroisa pas les bras, l’initié, tandis que son attention se portait sur la maison d’où avait commencé le trouble. Une rapide enquête serait menée.

« Allons voir ce qu’il en est. » Il désigna la maison d’un geste de la tête, avant de se retourner vers le second du Shiedgeda, tordait un peu sa nuque pour planter son regard dans celui qui les avait aidés. « Voudriez-vous vous joindre à nous ? Voir comment les affaires sont gérées à Polis ? » Il n’y avait aucun once de dédain, ou de timidité. Aden avait parlé avec l’assurance et le respect qui seyait à son statut, et il jeta, finalement, un coup d’œil vers l’individu. « Son comportement a déjà levé assez de problème pour qu’il soit puni. Peut-être se sent-il plus prompt à parler maintenant ? » L’individu ne s’en sortirait pas indemne. Ca, Aden y veillerait.

Bon, maintenant le jeune nightblood et sa garde du corps – ou la garde de Lexa,- semblaient maitriser la situatio, et Baldr pouvait s’en aller ? Bon, il sétait assuré que les deux personnes aillent bien tout de même, car même si Polis n’était pas son domaine, il restait un guerrier de la coalition, et il pouvait se mettre au service des nightblood pour le temsp d’une arrestation. Enfin. Ca semblait aller, c’était suffisant. Il hocha la tête.

Et il se préparait déjà à partir, pour retrouver d’autres occupations – peut être la dame qui s’occupait des écuries, ou autre chose – quand le petit - il finirait bien par se rappeler de son nom, un jour ou l’autre, en attendant il l’appelerait le petit dans sa tête, il avait eu tellement de choses à penser. - lui proposa de se joindre a eux. C’était plein d’assurance, c’était… Plaisant pour Baldr. Qui appréciait de voir autant de contenance en un si petit garçon. L’excellence des Nightblood n’était plus à refaire, et il croyait vraiment que ceux qui avaient le sang noir étaient les plus apte a les gérer. Telles étaient leurs croyances, il ne les remettrait jamais en question. Il hocha la tête. « Avec plaisir. » Bon, finalement il n’avait rien de mieux à faire.

Et tandis que le jeune garçon reprenait la parole, Baldr hocha la tête, attendant que l’homme parle. A part qu’il ne semblait vraiment pas décidé à parler ce gredin. Tsssk.

Ce gredin en était définitivement un. Sonné par le plaquage d'Eija, la panique est mélangée avec le dégoût de ceux qui se tiennent devant lui. Quand Aden se met à parler, enquêtant sur les motifs de la fuite, l'homme tremble, d'un rage visible, qu'il contenait depuis quelque minutes, déjà. Et, malgré la lame qui est contre son cou, il échappe, venimeux Je n'ai rien à vous dire. Puis, il crache à la figure du Nighblood. L'homme sait qu'il est condamné. Il partira avec le peu de fierté qu'il lui reste.

De la maison où il s'est enfuit, retentissent les pleurs de la femme, celle là-même qui avait crié, peu de temps auparavant. Et sur l'habitation plane l'odeur de la mort.

EIJA + ADEN + BALDR

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Eija garde sa dague sous la gorge de l’homme, ne le lâchant pas du regard au cas où il tenterait quelque chose pour s’échapper. Ce serait presque du suicide cependant, entre sa dague sur sa peau et les deux hommes à côté, il n’aurait aucune chance de fuir. Mais par précaution, Eija garde son arme dans sa main. Elle écoute Aden parler à la montagne de muscles et lui proposer de voir comment sont gérées les affaires à Polis. Elle ignore qui il est mais il doit avoir une place importante pour qu’Aden lui propose une telle chose. Et il ne doit pas être de la capitale non plus, c’est certain. Eija l’aurait déjà vu, un homme pareil qui se promène en ville avec une telle arme dans le dos, elle y aurait prêté attention.

Quand Aden demande à l’homme s’il est décidé à parler, celui-ci lui répond qu’il n’a rien à lui dire, agressif malgré la lame sur son cou. Mais quand il ose cracher sur Aden, le sang d’Eija ne fait qu’un tour et du revers de sa dague, elle frappe le visage de l’homme de toutes ses forces. Certes elle est un peu plus petite que l’homme mais Eija a la rage. Oser cracher sur une personne est déjà bien honteux mais le faire sur un Nightblood est inadmissible pour elle. D’autant plus qu’il s’agit d’Aden et qu’il est un enfant qui a une grande place dans le cœur d’Eija. L’homme, déstabilisé et la bouche en sang – ayant peut-être même perdu une dent ou deux – a un genou à terre et Eija replace sa dague à son cou, entaillant volontairement la peau de l’homme. Elle est énervée mais se contient, ce n’est pas à elle de punir cet homme. « Ose ne serait-ce que le regarder et je promets que le prochain coup viendra de ma lame. » Elle le tuerait tout de suite si elle le pouvait, mais leur petit groupe attire déjà les regards, en plus des pleurs d’une femme qui s’élèvent de la maison d’à côté. Elle ignore encore ce que l'homme a fait mais il ne s'en tirera pas comme ça. Eija relève les yeux vers Aden et la montagne de muscles, se disant qu'elle devrait peut-être leur laisser l'homme. Celui-ci aurait sans doute bien plus peur face à l'énorme claymore de l'étranger que face à sa dague à elle.

Il y eut un sourire, rare et sincère, sur les lèvres de Aden, quand l’autre homme, originaire du clan de la nuit, ce même clan qui avait vu naitre le Nightblood, qui fut bref, sur les lèvres de l’adolescent. Car le peu d’inattention dont il fit preuve fut récompensé d’un cracha. Et tout dans la posture d’Aden se figea, alors qu’il passait sa manche sur sa joue, effaçant la marque de l’irrespect total. Il se redressa encore plus et ses poings se fermèrent, seule preuve de la colère tapie de l’initié. Ca ne servait à rien de s’énerver pour le geste de l’inconnu, du criminel. Il devait se contrôler et si un éclat furieux passa dans ses prunelles vertes, il ne dit rien, car déjà ? Eija se chargeait de remettre le gredin en garde et il lui adressa un signe de tête, un partage entre le remerciement et l’indication silencieuse de se calmer. Et le silence dura encore un peu de temps, tandis que Aden étudiant la figure du fauteur de trouble, avant qu’il ne secoue la tête. « N’aggrave pas ton cas. » Et il y a toute l’autorité enseignée qui s’impose avec sa voix, dont les intonations plient encore sur l’affront qu’il vient de subir.

Puis, Aden se détourna de l’individu qui était toujours maintenant par Eija et avança enfin vers la maison d’où s’élevaient les pleurs. Il ne faut pas longtemps, pour qu’il commence à voir l’intérieur de l’habitation, qui est sens dessus-dessous. Il y a eu une bagarre, vraisemblablement. Et le Nightblood pénétra dans la demeure, comme si elle n’était pas le théâtre d’un triste spectacle : son regard trouve vite la silhouette de la femme, blessée (Aden le suppose, avec le sang qui macule le sol). Qui surtout, serre contre elle la figure d’un jeune garçon qui n’avait pas la vingtaine. Mort. Il marqua un bref temps d’arrêt, Aden, pour que leur présence soit remarquée, avant de s’approcher de la femme, peut-être une mère, peut-être une amante. Définitivement en deuil. Et il posa sa main sur l’épaule de celle qui faisait partie des siens. « Que s’est-il passé ? » Demanda-t-il, de sa voix posé, sensiblement plus grave devant le tableau dans lequel les trois guerriers se sont invités.

Et entre les sanglots, la femme explique. Une bagarre entre les deux individus, pour une raison quelconque, avant de pointer du doigt le coupable qui est encore sous la lame d’Eija.

Ho oh. L’homme venait de cracher sur le nightblood et si Baldr aurait de manière générale, réagit au quart de tour, il savait qu’il ne pouvait pas le faire. Ce n’était pas sa ville, ce n’était pas son peuple, ce n’était pas ses lois. Il n’était ici qu’un spectateur qui ne bougerait que si on le lui demandait. Et il n’en eut pas besoin. La garde était déjà sur l’homme, et le menaçait. Bien. Elle était des plus… agiles, et douée. En meme temps il supposait que pour faire parti de la garde de Lexa, elle devait bien l’être oui. Quoi qu’il en soit, il ne bougeait pas toujours notre colosse, et il hésita quelques instants entre emboiter le pas au jeune Aden, ou rester avec la garde et l’homme. Supposant finalement que la garde se mettrait à les suivre, il pénétra dans la maison, pour découvrir un assez macabre spectacle. Ce qui devait être une mère serrait un garçon a peine plus jeune que Skoll entre ses bras, et parlait d’une bagarre.

Sha. Ce n’était pas une belle histoire que voilà, et dire que lui, il avait simplement voulu promener quelque peu. Quoi qu’il en soit, Polis n’était pas comme les autres villes, et il attendait impatiemment de voir ce qui se passerait. L’homme serait il jugé ou executé tout de suite ? Chercheraient ils à savoir si il était vraiment coupable ? Pour Baldr, son attitude indiquait clairement qu’il l’était, et il savait que les shiedgeda, le bourreau l’aurait occis d’un coup de lame bien placé. Soit. Il attendit, quelques instants, avant de reprendre la parole.

« Qu’allez vous faire maintenant ? » C’était destiné à Aden et teinté d’une sincère curiosité. Plus tard, si il avait l’occasion il offrirait un verre à la garde – si elle le voulait bien – pour la féliciter de ses techniques de combat malgré son frêle corps.

EIJA + ADEN + BALDR

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L’homme ne mérite même pas qu’on le regarde, qu’on lui parle. Son geste envers Aden est impardonnable pour Eija mais elle se contrôle. Elle sait que ce qu’elle a fait un peu plus tôt était un accès de colère qu’elle n’aurait pas dû avoir, mais le fait que cet homme s’en prenne ainsi à Aden l’a énervée. Il y a des gens qu’on ne doit pas toucher, le jeune garçon en fait partie. Eija l’observe rester calme face à tout cela puis se détourner pour tenter d’en apprendre plus sur toute cette histoire. Lorsque la montagne de muscles lui emboîte le pas, Eija attrape le bras de l’homme et se place derrière lui, l’obligeant à se lever pour suivre le mouvement. Elle aime beaucoup cette prise qu’Ansgar lui a enseigné, celle qui fait vraiment mal à l’épaule lorsqu’on essaye de s’en dégager. L’homme semble l’avoir bien compris, d’autant qu’Eija appuie volontairement sur sa main pour exercer une pression plus forte que nécessaire. Petite vengeance personnelle. Au moins, elle est sûre qu’il n’essayera pas de fuir en pensant s’en sortir face à son petit gabarit, bien qu’elle tienne toujours sa dague dans sa main droite.

A l’entrée de la demeure, Eija ordonne à l’homme de s’agenouiller et constate les dégâts. Il y a clairement eu une bagarre par ici et les pleurs de la femme penchée au-dessus d’un jeune garçon ne laissent plus tellement de doutes sur l’état de celui-ci. Du sang macule le sol et lorsque la femme donne une explication - entrecoupée par ses sanglots - et pointe le coupable du doigt, tous les regards se tournent vers l’homme à genoux. A la question posée par l’étranger, Eija relève la tête et observe Aden. Il est celui qui doit décider, qui doit expliquer les coutumes du clan et de Polis. Eija garde le silence, les yeux rivés sur la femme qui sanglote toujours.

« Qu’allez vous faire maintenant ? » C’était la question qui était dans tous les esprits, à n’en pas douter. La question que Aden recevait, si souvent, quand il était confronté à des situations hypothétiques que lui soumettait ses précepteurs. Une question qui lui aurait arraché un sourire, s’il n’avait pas appris à rester impassible suivant toutes les situations. Alors, la main toujours sur l’épaule de la femme en pleur, il détourna son regard de l’imposant second du Shiedgedakru, pour trouver Eija. Il ne regarda pas même l’homme qui était maintenu fermement. Celui-ci ne méritait qu’une chose, et cela arriverait bientôt. « Amène-le sur la place. Au pilori. » Tout habitant de Polis savait ce que ça signifierait. Une punition. Une exécution. Puis, ses mots dits, de cette voix d’enfant qui devenait un adulte, il posa à nouveau son regard sur la femme en pleur et attira son attention.

Et il parla, de ce trigedasleng qui était sa langue maternelle, expliquant à la femme que le corps recevrait les respects et les honneurs qui lui étaient dû. Qu’ils trouveraient une solution pour aider la pauvre victime qu’elle était. Mais qu’elle devait rester forte, car les morts étaient partis et que les vivants ne s’arrêteraient jamais de se battre. Puis, il lui tendit la main, l’invitant à se relever, à laisser le corps sur le sol. Et il la regarda, avec ses yeux verts, assombris pas la responsabilité qui l’incombait. « Jus drein, jus daun. » La femme comprit les propos, leur signification profonde et, après un hochement de tête de sa part, Aden décida d’ouvrir la marche jusqu’au pilori où la sanction serait apportée, et la vie prise.

Devant Baldr, ce géant du Clan de la Nuit, il l’observa l’espace de quelques instants. « Voilà comment les choses sont faites, à Polis. » Et il n’y avait aucune prétention, que le calme terrible, usuel chez Aden, alors qu’il décrochait la dague qui était à sa taille, pour la tendre à la femme, qui porta la première entaille, qui fut profonde et obtint un cri de l’homme. Puis, une fois récupérée, Aden offrit la dague à Baldr. Il avait été un acteur dans la capture. Il lui revenait le droit d’une autre coupure.

Sujet: Re: aleatoire #2 - Aden - Baldr & Eija | Justiciers

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