AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Mon avatar c'est :
Eliza Taylor
Bravoure :
4687
Clarke Griffin
Clarke Griffin
100
100
MessageSujet: you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa   you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa Icon_minitimeDim 1 Nov - 23:15

Clarke avait du mal à se dire que ça faisait déjà deux jours depuis que son peuple, les siens, avaient gagnés leur liberté. Elle ne sentait pas le poids de ces 48h sur son système nerveux, comme si la chute de la montagne était déjà un souvenir longtemps passé. Non pas qu’elle l’oubliait, non, ça restait gravé dans sa mémoire, solide et cru, ressentant encore parfois l’urgence de se déplacer, alors qu’il n’y avait aucune menace, aucun ultimatum, personne qui n’avait attenté à sa vie depuis. Ça aurait pu être un soulagement, mais l’anxiété était toujours présente. Car ils restaient sur Terre et que la menace pouvait venir de partout.  La paix, finalement, n’était pas si magique, et la laissait plus occupée encore que quand elle n’avait à se soucier que d’une cinquantaine de survivants. Maintenant, il y avait encore plus dans la balance. L’Alliance avait prouvé son efficacité, et pour autant, le skaikru ne pouvait pas retourner sur les dépôts de l’Arche, comme si de rien n’était. Déjà, parce que Clarke n’était pas sûre de vouloir un jour retourner au Camp Jaha : elle y avait été forcée, pour terminer les soins de son épaule, qui demandaient un peu plus que des scalpels bons marchés. Elle était passée au bloc opératoire, endormie. La chair avait été ouverte, les vis et les plaques de métal placées, et le tout avait été refermé en quelques heures, par les mains expertes de sa mère. D’où résultait la légère confusion chronologique de Clarke, ainsi que de la douleur fulgurante dans son épaule immobilisée. Pour faire passer la sensation, elle se contentait de mastiquer une racine que Nyko lui avait conseillée. Elle n’arrivait pas à dire si ça fonctionnait : elle n’était ni détendue, ni reposée. L’agitation unique de l’avant-poste qu’elle avait retrouvé moins de 24h après son départ (elle avait filé dès que son médecin en chef avait eu le dos tourné) était tout ce qui lui faisait oublier sa condition.

Un espace avait été installé pour assurer le soin des Faucheurs, qui n’avait pas encore démarré. Et Clarke était là, aidant comme elle pouvait, donnant des indications aux membres du trigedakru qui avait été désignés pour la tâche. Elle y avait retrouvé une grande partie des soigneurs avec lesquels elle avait passé ses jours sur l’avant-poste. Certains l’avaient retrouvé avec ce qui pouvait être associé à un sourire et ils s’étaient remis à l’œuvre, Clarke servant cette fois-ci de maitre pour une grande partie d’entre eux. Il y avait aussi quelques infirmiers qui s’étaient portés volontaires, pour montrer les mouvements de base et apporter un œil plus scientifique et encadrant lors de l’exercice traumatisant pour les grounders rendus accros au Red. Les heures s’étaient enchainées et sur les trois premiers traités, deux avaient survécu. L’arrêt cardiaque du dernier n’avait pas pu être empêché et Clarke avait passé un long moment à regarder le corps sans vie, mordillant tour à tour sa racine et sa lèvre inférieure. Innocemment elle avait cru que tout se passerait ‘facilement’ puisque ses deux expériences précédentes avaient été concluantes. Elle était insatisfaite et quand elle avait regardé le corps être emporté, elle avait poussé un long soupir, s’installant sur une caisse pour réfléchir. Elle écoutait les soigneurs débriefer entre eux, glissant parfois un mot en anglais pour les aider dans ce qu’ils essayaient d’expliquer aux skaikru qui ne comprenaient pas leur langue.

Le soleil commençait doucement à décliner dans le ciel, bientôt il inonderait les nuages de couleurs orangées. Des lampes avaient été placées pour permettre un peu plus de visibilité quand la nuit viendrait et les mains s’afféraient pour remettre sur pied le quatrième, qui s’en était sorti. La jeune femme était déboussolée et Clarke observait un peu en retrait, les soigneurs rassurés la trigedakru, parler dans un dialecte qu’elle ne comprenait que vaguement. Du revers de sa manche, elle essuya la sueur qui perlait sur son front et elle grignota le morceau de pain qu’on lui avait apporté en fin d’après-midi. Elle devrait manger plus, mais elle n’avait pas vraiment d’appétit. C’était ça, être dans l’action, jusqu’à oublier sa situation. C’était idiot, mais c’était ce qu’elle recherchait. L’adrénaline, l’urgence qui lui faisait omettre tout le reste. C’était sa manière de se reposer, de se concentrer sur un problème presque asphyxiant, pour ne plus penser au reste. Ne plus penser à sa mère, aux cents, au Camp Jaha, à la Montagne, à Dante qui avait été remis sur place, au remède qui devait être fait, aux solutions et aux actions qui devraient être apportées. Elle soupira encore une fois, quittant finalement la rescapée du regard, demandant à un de ses compatriotes de ranger le défibrillateur de fortune. Elle s’empêcha de passer sa main sur son épaule et à la place, passa son pouce sur l’auriculaire et l'annulaire qui n’avaient plus de sensations. Elle serra un peu plus la mâchoire.

Puis, un mouvement sur la droite attira son attention et elle vit un des soigneurs s’incliner légèrement. Clarke reconnaissait le salut et elle se tourna un peu plus, détaillant une figure qu’elle n’avait plus vue depuis deux jours. Si elle ne sourit pas, la tendresse naquit dans le fond de son regard et elle trépigna sur place pour s’empêcher de courir rejoindre Lexa. A la place, elle fit signe au commandant de la rejoindre et elle attendit que la Fille Sauvage soit à bonne distance, commençant sur les formalités. « C’est la troisième que nous ramenons. Apparemment, elle vient du clan de la nuit. » C’était plus difficile, maintenant, de constater les pertes, puisqu’elle connaissait personnellement les chefs des différents clans, et qu’elle en appréciait certains. Ce n’était plus des vies qu’elle pouvait perdre et qu’elle pouvait espérer oublier. « Comment se passe le commandement, en ce temps de paix ? » Le sourire fut discret sur ses lèvres, à cette pensée. C’était sa manière de s’inquiéter de Lexa, puisque ouvertement, elle ne pourrait pas lui dire qu’elle lui avait manqué, qu’elle sentait cette absence, à l’arrière de son dos, quand sa partenaire n’était pas là. C’était difficile de dire que c’était ce qui la motivait à avancer, à continuer, parfois même à s’éloigner de la tente du commandant. La brulure ne serait que plus féroce pour lui donner l’envie de revenir. Car, si c’était un temps de paix, ce n’était pas nécéssairement un temps d’amour.


Dernière édition par Clarke Griffin le Dim 28 Fév - 14:12, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mon avatar c'est :
Alycia Debnam-Carey
Bravoure :
4747
Lexa
Lexa
Grounder ; Heda
Grounder ; Heda
MessageSujet: Re: you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa   you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa Icon_minitimeLun 2 Nov - 20:16

La cape de commandeur n’avait jamais pesé aussi lourd sur les épaules de Lexa, que depuis que la paix avait creusé son sillon sanglant dans tous les clans de cette partie du Monde. Dante Wallace avait été replacé à la tête de la montagne et il avait juré de ne plus jamais lever une seule main sur un terrien ou un être du ciel. Quelques personnes de confiance, principalement des guerriers pour le moment, avaient été laissés à ses cotés pour vérifier que tout se passe bien et qu’il respecte les termes de sa reddition. Lexa elle, espérait qu’un jour ils parviennent à avoir un conseil plus démocratique, et plus sur, ainsi qu’a avoir quelques représentants de la montagne au conseil qu’elle reconstruisait. Tout viendrait a point. Elle le savait. Et elle savait que si elle arrivait à traiter avec les Azgeda il n’y’avait pas de raison que les autres peuples n’acceptent pas une telle alliance. Ils étaient plus forts que leurs vengeances. C’était bien la l’une des force de leur peuple, ne pas se soucier de trop de sentiments. Sinon les terres du nord seraient déjà teintées du rouge de la haine. Soit. L’alliance perdurerait. Elle se le promettait.

Elle offrit un regard doux à Feyn en lui serrant les mains avec fougue. « Je suis ravie que nous arrivions à leur faire entendre raison. J’attendrais que tu me propose quelques noms de personnes que tu verrais siéger au conseil. » Bien sur, elle supposait que sa seconde serait hors de question, mais il y’avait probablement d’autres demodrakhos qui voudraient bien se joindre à la table de Lexa pour faire le lien entre tous les peuples. Elle verrait. La scène se déroula a nouveau plusieurs fois, envers quelques autres représentants et puis finalement la tente se fit vide, tandis que Lexa fixait Dunlaïth impatiente dans un coin. « Bien sur, tu feras partie de mon conseil n’est ce pas ? » Peut être qu’elle resterait toujours une enfant cherchant l’approbation d’un ancien, peut être que…. Ca n’avait pas d’importance tout ça. Son visage se serra une fois de plus, et elle jeta un œil à Dunlaïth et Galaad. « Je sors. Je vais voir où en sont les progrès avec les ripa. »

Et ce fut tout. Elle se dirigea vers la tente en retrait qui avait été placée pour ça et dans la quelle elle n’avait pas encore osé mettre les pieds. Il y’avait probablement des hommes à elle a l’interieur de cette tente, et d’autres dont elle ne voulait pas réaliser l’absence. Elle secoua la tête. Il fallait être forte. Il fallait enfin le faire. Elle ne s’attendait pas cependant, en rentrant dans le lieu des blessés, à voir une toison de cheveux blonds – sales, et des yeux qui lui brulerent l’ame et lui réchauffèrent le cœur. Son regard se fit different, sa posture changea un peu, et le commandant s’enfonca plus profondément dans la tente, regardant avec attention les blessés sur les lits les plus proches. Enfin, elle était aux cotés de Clarke, mais elle ne pouvait pas se permettre de la prendre dans ses bras, de l’embrasser comme elle désirait tant le faire. La paix leur volait tous les moments qu’elles auraient pu vouloir, et elles devaient s’occuper de ce qui était, de ce qui devait être.

Regardant la femme dont parlait Clarke, Lexa hocha la tête sans répondre. Elle mourrait denvie de demander sur combien de victimes elle avait réussi a en sauver trois seulement, mais elle se retint bien de le faire. Elle demanderait plus tard. Quand els chocs seraient passés pour tout le monde. Le silence demeura un peu. « Comment se passe le commandement, en ce temps de paix ? » Les mots étaient dit. Clarke brisa le silence et la quiétude de Lexa, qui cherchait les mots sans les chercher vraiment. Son regard se posa sur les lèvres de la blonde, avant de remonter vers ses yeux. Elle ne pouvait pas se permettre de dire tout ce qui lui passait dans l’être entier en ce moment précis, mais elle pouvait converger d’un regard la profondeur de ce qu’elle ressentait. Elle tenta de le faire. Et elle reprit la parole. « Maintenir une union est plus difficile quand il n’y’a pas d’ennemi commun, mais la plupart des chefs de clans se montrent raisonnables. » Provoquer Heda n’était pas une bonne chose, et si elle craignait principalement une réaction de Torvi et des Skjeran, elle ne dit rien. Elle aurait le temps de parler de ses craintes plus tard. « As tu rencontré quelques difficultés ? » … Vas tu bien ? Tout se passe t’il a ta guise ? Tant de questions qu’elle n’osait vocaliser, alors elle se fendait de la plus simple.
Revenir en haut Aller en bas
Mon avatar c'est :
Eliza Taylor
Bravoure :
4687
Clarke Griffin
Clarke Griffin
100
100
MessageSujet: Re: you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa   you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa Icon_minitimeMar 3 Nov - 16:04

Peut-être étaient-elles destinées à ce que leurs interactions soient toujours ainsi ; Clarke s’était fait une raison nécessaire, pour ne pas consumer sa patience. Des paroles aux grands jours, quelques attentions dissimulées et puis la morsure frustrante de n’obtenir rien de plus. Il y avait tant à faire et si peu d’excuses pour aller rejoindre Lexa. Elle aurait voulu, oui, que ce désir soit tout ce qu’il y avait de plus légitime. Que cela lui donne l’autorisation d’aller à toute heure du jour aux côtés du commandant, de sourire chaleureusement aux regards qu’elle captait, s’autoriser à cueillir la douceur dans un monde qui restait terriblement dur. Mais Clarke n’était plus une fille qui faisait des caprices, et ce depuis longtemps. Elle se satisferait de ce qu’elle avait, et si la tentation était trop forte, elle prendrait l’objet de ses désirs – ou dans ce cas, la personne de ses désirs. Elle resta assise à l’approche de Lexa, mais ne manqua aucun frémissement dans sa gestuelle, se mordant la lèvre inférieure pour ne pas sourire trop vite, appréciant déjà la sensation familière qui s’élevait, quand la Fille Sauvage était dans les parages. Elle ne força rien, Clarke, car chaque moment en compagnie de Lexa était précieux, limité. Elle n’avait aucune hâte que ceux-ci prennent fin. A présent que le temps n’était plus compté, la blonde avait bien l’intention de profiter de tous les échanges possible, sans hâte et sans précipitation.

& il y eut cet échange silencieux, que Clarke était la seule à voir, dans les prunelles cendrées de son amante, et en une réponse – toujours silencieuse – la tendresse présente dans son regard s’adoucit encore. Finalement, elle se moquait bien de ceux qui étaient autour d’eux – déjà, ils prêtaient à peine attention à eux. Alors Clarke saisit sa chance, tendant sa main droite vers Lexa, initié la candeur, toucher son avant-bras, et y rester, le plus naturellement au monde. « Maintenir une union est plus difficile quand il n’y’a pas d’ennemi commun, mais la plupart des chefs de clans se montrent raisonnables. » Elle hocha la tête, consciente de cette réalité. Consciente de beaucoup d’éléments, aussi. « La guerre apporte la victoire, c’est vrai. » Elle pinça un peu les lèvres, étrangère à cette notion, à la célébration qu’entrainait la chute de l’ennemi. Pour elle, il n’y avait rien de jouissif dans la bataille. Non, ce n’était qu’un chemin jonché de blessures et de cicatrices, de pertes et d’abandon. Mais elle chassa cette pensée d’un mouvement de cil, ou tout du moins, s’interdit d’en être encore plus affectée que ce qu’elle ne l’était déjà, continuant, tranquille. « Mais ils ont beaucoup plus à gagner maintenant. Même si ça leur demandera plus d’efforts. » Cette fois-ci, il y eut cette petite lueur d’audace qui la caractérisait tant. Clarke attendait les obstacles à venir, elle n’en serait pas découragée.

« As-tu rencontré quelques difficultés ? » Elle secoua la tête lentement, ne quittant jamais Lexa du regard. Ça n’était pas facile (Clarke avait cette impression dérangeante que ça ne le serait plus jamais, qu’il y aurait toujours un risque, dans ce qu’elle faisait, que chaque action entrainait son lot de répercussion. Elle devait apprendre à en faire une force, mais elle n’en était pas là, elle était encore si jeune) et ça n’était pas insurmontable. « J’ai dû m’enfuir du camp Jaha. » Ce n’était pas un supplice et l’amusement dans sa voix en était la preuve. « Sinon ma mère ne m’aurait jamais laissé m’activer. » Elle ne prononça rien sur ses soins, car elle était aussi butée que la Fille Sauvage sur ce point. Pourtant, sa main valide quitta le corps de Lexa pour se poser sur l’attelle qui maintenant son épaule et son bras gauche, ne cillant même pas à la douleur constante, présente. « Les soigneurs commencent à se débrouiller. » Elle les désigna par un geste de la tête, certains occupés à aider la jeune Shiedgeda à se relever, pour l’emmener dans un endroit plus paisible. « Dans quelques jours, tous ceux qui pourront être ramenés le seront. » C’était grave, mais supportable. C’était ainsi, Clarke ne pourrait jamais sauver tout le monde. Chaque mort restait douloureux, mais elle n’était pas seule à supporter ces pertes.
Revenir en haut Aller en bas
Mon avatar c'est :
Alycia Debnam-Carey
Bravoure :
4747
Lexa
Lexa
Grounder ; Heda
Grounder ; Heda
MessageSujet: Re: you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa   you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa Icon_minitimeSam 7 Nov - 10:23

La chaleur de la main de Clarke sur son bras était tout ce qu’il fallait pour que la Lexa intérieure défaille totalement. Cependant la fille amoureuse à l’interieur du commandeur ne pouvait jamais sortir en public, et avait déjà du mal à le faire en privé, alors elle resta droite, toutes ses émotions continuant de passer a travers son regard bien trop expressif pour son bien quand elle était a proximité de sa princesse du ciel.  Elle s’était trop longtemps nié le plaisir de venir simplement profiter de la chaleur de sa compagne, de cette lueur qu’elle allumait en elle d’une simple présence. Elle s’était trop longtemps coupée de ce plaisir, parce qu’il fallait le faire, parce qu’il fallait être forte. Mais voilà. Elle l’avait croisée par hasard, le destin se jouant bien d’elles, les laissant passer quelques instants ensemble avant de les déchirer une fois de plus. Elle l’avait croisée par hasard et elle voulait déjà la garder, l’entrainer plus loin et la serrer dans ses bras. Elle ne pouvait pas. Elle parla, énonçant la triste vérité d’une victoire qui n’apportait que complications. Et Clarke la comprit. Bien sur que Clarke la comprenait. Peut être qu’elle n’était pas habituée aux façons de faire des terriens, que son peuple était different, mais elle comprenait. Elle était d’une intelligence et d’une faculté d’adaptation fascinante, et ça plaisait à Lexa. Vraiment. « Mais ils ont beaucoup plus à gagner maintenant. Même si ça leur demandera plus d’efforts. »   Lexa hocha la tête à ces sages paroles, et ne put cependant pas empêcher la moue un peu blasée qui prenait place sur son visage. «  Si seulement certains pouvaient le voir. »  Elle parlait à voix basse, et tenta d’offrir à Clarke un sourire, comme si elle lui disait un secret. Ca n’en était pas vraiment un. Les guérisseurs, comme d’autres personnes de leurs clans, le savaient. Certains clans étaient plus difficiles que d’autres. Et oui, elle pensait aux Skjeran. Ils n’étaient pas les seuls. Par chance, elle avait toujours des clans qui lui étaient fidèles, et qui lutteraient si il le fallait. Par chance, et par talent elle avait l’amitié de nombre de chefs de clans, et même de leurs simple membres.  

Elle secoua la tête. Revenant quelques instants à la conversation, et se retenant de partir déjà dans de nouvelles stratégies. Elle était venue ici pour faire cesser les conseils quelques instants, elle n’était pas venue ici pour préparer la suite, les conseils qui viendraient encore et encore dans les jours a venir entre les représentants terriens d’abord. Puis avec les skaikru, et les assassins de la montagne. Maintenant ils vivaient tous ensemble, et ça n’allait pas être facile à mettre en place, elle le savait très bien. Clarke aussi devait le savoir. Ce n’était pas la peine de le dire pour le moment.  

Elle opta pour autre chose. S’inquieter pour ce que Clarke faisait. Bien sur, elle n’oubliait pas qu’elle était venue ici pour une raison, pour se renseigner sur les anciens faucheurs, mais elle n’avait pas vu Clarke depuis un temps qu’elle avait oublié, et elle pouvait bien prendre quelques instants. Quelques minutes. C’était toujours ainsi, voler du temps au temps pour profiter de la femme en face d’elle. Cette jeune fille qui avait probablement du maturer trop vite à cause de tout ce qui s’était passé. C’était familier ce sentiment. Et elle, elle était familière, parce qu’elle a la fois était le baume qui apaisait ses craintes,  et l’huile qui initiait ses feux.  Elle était dangereuse. Elle lui prenait son temps, ce temps qu’elle donnait volontairement, elle lui prenait son cœur qu’elle avait offert sans même s’en rendre compte. Et elle était vitale. Elle ne voulait pas imaginer ce qu’elle aurait fait si Clarke n’avait pas survécu à l’assaut. D’un coup, son regard se fit triste, et elle tenta de se concentrer sur les paroles. Clarke semblait amusée d’avoir fuit Camps Jaha, et Lexa ne pu que presque sourire à son tour. «  Je me doute que cette tache n’a pas été aisée. »  Elle essayait de faire passer sur le même ton que Clarke, elle n’était pas sure de réussir. En tout cas elle était sure d’une chose, Clarke devait avoir encore mal et ne voulait rien faire pour ça. Et pourtant, ce n’était pas sa place, à elle, Lexa, de lui dire. Elle avait été blessée aussi. Elles étaient pareilles dans leur obstination.

«  Les soigneurs commencent à se débrouiller. »  Le pragmatisme lui plu,  elle regarda l’endroit designé, et hocha la tête à la shiedgeda qui la regardait avec crainte. «  dans quelques jours, tous ceux qui pourront être ramenés le seront. »  Les yeux de Lexa se posèrent a nouveau sur Clarke, et elle lui attrapa la main avec délicatesse. «  Je vous remercie de prendre soin d’eux. Sans ton peuple nous n’aurions jamais pu les ramener. »  Il n’y’en aurait jamais assez bien sur. Mais il y’en avait, et elle savait que même deux étaient toujours mieux que Zero. «  Des personnes de qualité auraient été perdues sans vous. »  C’était un compliment, pour Clarke pour son peuple, c’était un remerciement aussi, dans la manière dont Lexa savait les faire. «  A combien s’élèvent les pertes ? »  Elle aussi, elle devait rester terre à terre. Et si il y’avait beaucoup de choses qu’elle avait envie de dire et de faire avec Clarke, elle devait s’occuper du moment, s’occuper des choses à faire.
Revenir en haut Aller en bas
Mon avatar c'est :
Eliza Taylor
Bravoure :
4687
Clarke Griffin
Clarke Griffin
100
100
MessageSujet: Re: you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa   you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa Icon_minitimeSam 7 Nov - 19:07

Clarke hausa un sourcil à la remarque de Lexa, visiblement amusée d’entendre le commandant se plaindre ouvertement de personnes volontairement désignées. C’était une chose rare, et pour montrer son soutien à la Fille Sauvage, la blonde serra un peu plus l’avant-bras entre ses doigts, offrant son soutient silencieux. C’était le risque de la paix, que les Alliance s’amoindrissent. Si Clarke n’avait pas été éperdument attachée au leader du trigedakru, elle aussi se serait éloignée du campement et des obligations de celui-ci. C’était naturel, de se méfier de ce qui était plus fort que soi. C’est pour cela que ça ne serait pas évident de fédérer les clans, car il y avait des blessures qui ne pouvaient être oubliées. Clarke, simplement, espérait que ça n’exploserait pas dans l’immédiat. Elle ne serait jamais contre un peu de répit – même si celui-ci la mettait à l’aise, mais c’était un autre problème. « Nous leur ferons ouvrir les yeux, d’une manière ou d’une autre. » Si Clarke avait bien réussi à rallier une Heda prête à partir en guerre, toute personne avec un minimum de bon sens restait dans l’union des clans. Et si jamais l’usage de la force s’avérait nécessaire, alors il le serait.

Mais ce n’était pas le moment de parler des potentielles guerres à venir. Tout ce que Clarke désirait faire, c’était de montrer son soutien envers Lexa, lui faire comprendre qu’elle serait là, le plus longtemps possible. Oui, elle n’excluait pas la possibilité qu’elles soient amenées à se séparer un jour. Elle n’oubliait pas l’existence de Polis. Cette tente en plein milieu de l’avant-poste n’était pas la demeure permanente du commandant et elle s’était faite à l’idée que la Fille Sauvage retournerait un jour chez elle… Clarke, quant à elle, ne savait pas où se trouvait sa place, c’était déroutant, c’était une pensée qu’elle cherchait à éviter. « Je me doute que cette tâche n’a pas été aisée. » Elle sourit un peu, se retenant de hausser les épaules, pour finalement secouer faiblement la tête. « Eh bien, je commence à devenir bonne à ça, en fait. » Elle avait continué sur la lancée de Lexa. C’en était presque malheureux, que Clarke sache exactement comment faire pour échapper au restant de l’Arche, elle voyait ça comme une opportunité, un atout de plus. Elle avait été trop longtemps enfermée, qu’elle refuserait de ne plus être maitre de ses mouvements, de décider où elle se trouverait. La captivité ne lui rappelait que de mauvais souvenirs et il était hors de question qu’elle reste sage, pour faire plaisir aux siens. C’était comme ça qu’elle avait évité plusieurs massacres ; c’était comme ça qu’elle continuerait.

Une main chaude la sortit de sa réflexion et ses doigts, en un geste chaleureux, serrèrent ceux de Lexa.  « Je vous remercie de prendre soin d’eux. Sans ton peuple nous n’aurions jamais pu les ramener. » Elle se mordilla la lèvre inférieure, sourit un peu en même temps, presque timide. Elle n’avait pas l’habitude qu’on la crédite pour ça. Elle n’avait pas l’habitude que les siens soient reconnu pour leur valeur, alors que depuis des semaines ils n’avaient été rien d’autre que le peuple à abattre. C’était différent. C’était le prix de la victoire, sans doute. « C’était une promesse. » Une promesse pour un meilleur futur, une promesse qu’elle avait à cœur de tenir. Car c’était ainsi que le skaikru prouverait sa valeur, sa nécessité. « Merci d’avoir cru en nous. » Merci d’avoir cru en moi. C’était ce qui lui avait donné la force de continuer, de pousser les troupes à se former, à attaquer. A ne pas avoir peur alors que la montagne l’attrapait pour la seconde fois ; à ne pas avoir peur quand l’inconscient l’avait attrapé, dans le poste de commandement. Avec un avenir envisageable pour son peuple, elle aurait pu partir sans crainte. Mais elle n’était pas morte, elle était bien vivante avec une blessure qui lui rappelait les joies d’être toujours sur Terre. «  A combien s’élèvent les pertes ? » Et les échecs quotidiens. Clarke se releva lentement, s’étirant le dos en un geste, grimaçant un peu sous la douleur et aussi pour la question. « Nous en avons perdu qu’un seul, plus tôt dans la journée.» Elle se déplaça un peu sous la tente, invitant Lexa à la suivre. « Certains sont sous l’effet de la drogue depuis trop longtemps. Ca et leurs pauvres conditions de vie font qu’ils sont affaiblis. Avec Lincoln et Sethen, nous avons été chanceux parce que ça ne faisait pas longtemps qu’ils étaient dans le projet Cerbère. Malheureusement, avec ceux que l’on a récupéré, on ne peut pas savoir depuis combien de temps ils ont été conditionnés. » Elle pinça ses lèvres en une petite moue, concentrée dans son explication. « Ca passe ou ça casse. » Lacha-t-elle, incapable de trouver une meilleure alternative. Le sevrage à long terme n’était pas nécessairement une solution, car cela revenait à se reposer sur la drogue et tout le monde était d’accord pour ne pas marcher dans les mêmes pas que la Montagne. « Mais nous faisons tout ce qui est possible pour les garder parmi nous. Nous savons ce qu’ils représentent. »


Dernière édition par Clarke Griffin le Dim 8 Nov - 16:17, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mon avatar c'est :
Alycia Debnam-Carey
Bravoure :
4747
Lexa
Lexa
Grounder ; Heda
Grounder ; Heda
MessageSujet: Re: you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa   you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa Icon_minitimeDim 8 Nov - 16:10

Lexa commençait à perdre patience avec certains chefs de clans qui étaient trop bornés pour reconnaître que l’alliance était une bonne chose. Ils avaient acceptés la coalition en courbant l’echine pour certains, et finalement maintenant que la paix était la, elle craignait qu’ils ne décident de repartir, de faire quelque chose de très stupide. Et alors, pour quoi passerait elle ? Elle, l’unificatrice, ne serait plus que le commandeur de la perte de tout. Elle, le commandeur stoïque, ne pouvait pas se permettre ceci. Elle était l’union, et l’union persisterait, c’était un fait. Alors elle ferait tout ce qui était en son pouvoir. Quitte à en mourir, elle y était prete de toute façon, mais elle savait qu’elle ferait tout pour que l’alliance continue, et que les skaikru se sentent bien ici, comme si ils étaient chez eux aussi.

Dans tout ça, heureusement, il y’avait une lueur qui brillait, et qui rassurait son cœur. Il y’avait Clarke, qui était par sa simple présence, simplement vitale, et qui lui donnait l’envie de continuer, l’envie de persister dans ce qu’elle faisait. Clarke qui était comme un soleil quand elle pensait sombrer trop loin. Et… Enfin, elle était la. C’était tout ce qui comptait. « Nous leur ferons ouvrir les yeux, d’une manière ou d’une autre. » C’était vrai. Si les skaikru et les terriens avaient réussis à s’allier, elles étaient capable de faire beaucoup toutes les deux. « Je le sais. »

Le regard redevint sérieux, concentré. La discussion tentait d’être légère, mais elle ne le serait jamais peut être. Parce qu’elles avaient toutes les deux des responsabilités qu’elles ne pourraient pas fuir à l’infini. Même si l’une fuyait la zone de l’arche, et l’autre fuyait la tente du conseil. Même si l’une fuyait… et que l’autre fuyait aussi ? il y’aurait toujours ce moment où elles devaient se dire au revoir, parce que le devoir pesait sur leurs épaules. Il y’aurait toujours des au revoir dans l’incertitude du revoir un jour. Le commandeur chassa tout ça de sa tête, et se focalisa sur les faucheurs. Clarke et les êtres du ciel prenaient soins d’eux, et Lexa était fière de pouvoir les remercier au nom de tout le monde. Elle aurait peut être du le faire plus tot, le sourire timide sur les lèvres et le visage de la blonde, lui faisaient d’avantage chaud au cœur que n’importe quoi n’eut pu le faire, et si elle n’avait pas déjà était soumise à cette pression des sentiments que son cœur excercait à l’égard de celui de Clarke, elle serait tombée à nouveau. Quelque chose qu’elle se permettait de penser maintenant que c’était la paix, mais qu’elle ferait taire bien vite, et qui n’aurait nul besoin d’être crédité de mots.

« Merci d’avoir cru en nous. » Silencieuse, elle hocha la tête. Elle aurait pu simplement lâcher un brutal « J’ai cru en toi » mais elle ne le ferait pas, parce qu’elle valait mieux qu’un amas nuageux de sentiments et de niaiseries. Ca n’en demeurait pas moins vrai. Elle avait cru en Clarke, et c’était parce qu’elle avait cru en sa détermination qu’ils avaient finalement gagné. Clarke devait le savoir. Elle n’avait pas besoin de le vocaliser à nouveau. Non. Elle demeurait terre à terre, s’inquietant des pertes, et écouter Clarke lui conter combien il était difficile de s’occuper d’eux. Ils n’étaient pas comme Lincoln et Sethen, ils étaient probablement la bas depuis plus longtemps, et Lexa comprenait. Elle comprenait que parfois il était d’avantage délicat de sauver quelqu’un après une longue maladie. Elle hocha la tête, grave. « Nous savons que vous faites l’essentiel. » Et c’était au fond tout ce qui comptait, l’intention.

Doucement Lexa marcha avec Clarke dans la tente, la suivant où elle désirait aller. « Je présume que ça sera difficile pour ceux qui survivent également. » Elle avait déjà cru comprendre que Sethen le vivait mal, et même si Lincoln semblait se refaire une vie au milieu des siens, ça ne devait pas être facile d’avoir été un monstre. « Qu’en penses tu ? » Ce n’était plus la chef qui posait la question à son égale, c’était juste une jeune femme curieuse d’avoir l’avis de son amie.
Revenir en haut Aller en bas
Mon avatar c'est :
Eliza Taylor
Bravoure :
4687
Clarke Griffin
Clarke Griffin
100
100
MessageSujet: Re: you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa   you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa Icon_minitimeDim 8 Nov - 16:56

L’essentiel. Était-ce suffisant ? Elle avait grandi avec cette optique d’être la meilleure, de donner tout ce qu’elle avait pour changer les choses. Et très tôt, elle avait appris que ça ne serait jamais assez, qu’il y aurait des forces de la nature qui se dresseraient sur sa route. C’était son pire ennemi. Parce qu’un mort restait un mort. Ceux-ci ne restaient en vie que dans les cauchemars de Clarke. Cauchemars qu’elle commençait tout juste à accepter, alors que l’Alliance avait occis l’ennemi commun. Ainsi, elle plissa un peu les lèvres au commentaire du commandant, hochant à son tour de la tête. Elle ne voulait pas être remerciée pour ça. Elle ne voulait pas qu’on reconnaisse ses efforts. Ce dont Clarke avait besoin, c’était que les gens arrêtent de mourir. Mais ça ne serait pas possible, ainsi elle resterait une éternelle insatisfaite qui chercherait toujours à s’améliorer. Temps de guerre ou non. « Je présume que ça sera difficile pour ceux qui survivent également. » Clarke s’arrêta lentement, devant le lit principal où les faucheurs étaient traités, l’un après l’autre. Elle détailla les sangles qui étaient nécessaires, avant de poser le bleu de son regard sur Lexa, la femme qu’elle connaissait si bien, et qui ne s’arrêtait jamais de s’inquiéter pour son peuple. « Qu’en penses tu ? » Elle prit quelques secondes pour réfléchir. Bien entendu, qu’elle y avait déjà songé. Médicalement parlant, l’expérience de ces survivants resterait un grave traumatisme, qui demanderait de longues années de suivi psychologique. Mais elle ne savait pas si les trigedakru avaient ceci dans leurs traditions.

Clarke eut envie de répondre que ça ne serait facile pour personne, mais elle savait que ça ne serait qu’une parole en l’air, que Lexa savait de quoi elle parlait. Ils avaient tous des blessures de guerre, des traumatismes silencieux qui surgissaient quand ils s’y attendaient le moins. Elle serra les poings, se rappelant parfaitement de sa séance d’entrainement avec la Fille Sauvage, où elle avait ressenti cette même rage panique que quand elle avait affronté Anya. Mettre ça en perspective, elle ne pouvait pas dire combien de temps ça prendrait. Elle était une experte du corps, pas du mental. « Ca le sera, oui. » Inconsciemment, elle chipota à ses deux doigts qui n’avaient plus de sensation. « Mais ton peuple a déjà prouvé sa force. Ils en ressortiront plus fort… Même si je ne sais pas combien de temps ça leur demandera. » Elle aurait voulu dire qu’ils avaient tout le temps du monde, ça aurait été mentir. Clark n’imaginait pas un avenir sans potentielle menace. Lexa devait le savoir mieux qu’elle, qu’il n’y avait qu’un seul repos éternel sur cette Terre. « Il ne faut pas qu’ils s’isolent. Ca a beau être un processus naturel, la solitude ne leur apportera rien de bon, sur le long terme. » C’était important d’être dit, car elle n’avait que trop été témoin de la tendance des membres du trigedakru de s’éloigner de ce qui était étranger, inconnu. Elle ne pouvait pas leur en vouloir, c’était instinctif, mais les anciens faucheurs restaient des victimes.

C’était fou, l’effet que pouvait avoir la concentration de Clarke. C’était ce qu’elle avait recherché pendant de si longues années, la capacité de s’éloigner de ce qui la taraudait vraiment. Et la situation de ces ripas l’accaparait pleinement. « Avant, sur terre, il y avait des rencontres qui prenaient place, avec des personnes qui étaient passées par le même phénomène, pour qu’ils se souviennent qu’ils ne sont pas seul. Ca pourrait être une solution. » Elle savait que certains trigeda n’étaient pas enclins à partager leur ressentis, mais pour avoir écouté de nombreuses histoires sur les vainqueurs des grandes batailles, il était évident que l’échange était quand même important. Faucheurs anonymes bonsoir. C’était pour ça qu’il y avait tant de rencontre, pour parler de la paix, notamment. « Tu as encore beaucoup de chefs de clans à rencontrer, aujourd’hui ? » Elle pencha la tête sur le côté, plissant les yeux légèrement. « On pourrait continuer d’en parler. » … entre autres choses.
Revenir en haut Aller en bas
Mon avatar c'est :
Alycia Debnam-Carey
Bravoure :
4747
Lexa
Lexa
Grounder ; Heda
Grounder ; Heda
MessageSujet: Re: you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa   you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa Icon_minitimeSam 14 Nov - 11:47

Tout était difficile, mais rien n’était insurmontable, c’était une façon de voir les choses qui avait été inculquée à Lexa alors qu’elle était très jeune encore, et c’était la manière de vivre de beaucoup de terriens. Alors, même si il y’avait une lueur d’inquietude au fond de son être, pour ces anciens faucheurs, qui auraient du mal à vivre avec ce qu’ils avaient été… elle savait que ceux qui le pouvaient, passeraient outre ça. Certains les accepteraient, d’autres les détesteraient. Ca ne changerait pas de ce qu’ils étaient usuellement. Fréquement en guerre entre eux, en conflit avec leurs partenaires, avec leurs alliés. Ca ne changerait pas. C’était une épreuve de plus qu’ils devraient apprendre à surmonter. Une chose avec la quelle ils allaient devoir composer. C’etait la vie. Si elle avait été facile ça n’aurait pas été aussi amusant peut être. Et peut être que c’était les vies trop faciles qui les avaient amenés la où ils étaient maintenant. Leurs ancêtres, avant les guerres, peut être que leurs vies avaient été trop faciles, qu’ils avaient voulu les complexifier. Ca ne servait à rien de penser à ça.

« Ca le sera, oui. Mais ton peuple a déjà prouvé sa force. Ils en ressortiront plus fort… Même si je ne sais pas combien de temps ça leur demandera. » Lexa hocha la tête, le temps n’était pas une donnée qu’ils avaient de manière illimité, et son regard se voilà quelque peu. « Après le banquet certains clans commenceront à rentrer chez eux. » Ce qu’elle ne dit pas restait silencieux entre elles, Clarke comprendrait probablement. Ceux qui ne sont pas capable de les suivre seront abandonnés. Rejetés de leurs clans. Bien sur, elles devaient savoir l’une et l’autre que ce n’était pas tous les clans, que certains resteraient plus que d’autres, et que certains étaient moins durs peut être – bien que tous aient été durs à leur manière. Ceux qui ne pouvaient pas suivre, seraient accueillis chez les Trigeda, elle s’en assurerait. Elle irait en parler à Indra, elle veillerait à ce que les faucheurs ne soient pas punis pour ce que la montagne leur avait infligé. Déjà elle pensait à des mesures à prendre. Et elle hocha la tête distraitement à ce que Clarke disait sur l’isolation, le dialogue. « Ca s’annonce compliqué. » C’était presque un sourire dans ses mots alors qu’elle disait ça. « Les gens de mon peuple ne pratiquent pas tant le dialogue, tu as du t’en rendre compte. » Et certains n’avaient pas tendance à accueillir les différences avec les bras ouvert. Il suffisait de voir comment certains étaient traités. Les skaikru notamment. Clarke en était bien au courant après tout. Alors Lexa ne rajouta rien la dessus pour le moment. Et elle écouta la blonde qui parlait de sortes de groupes de travail où les gens parleraient entre eux. Ca lui semblait bizarre, et peut être qu’elle ne comprenait pas tout oui. Elle fronça les sourcils un peu perplexe alors, posant son regard lourd de curiosité sur celle qui était plus que son amie. « Ca pourrait l’être oui. Il faudrait que tu m’explique d’avantage, je ne suis pas sure de tout saisir. » Parler avec Clarke, ça n’était jamais dérangeant bien au contraire, même si elle devait reconnaître qu’elle aurait preferé passer du temps à parler d’autre chose, ou juste à la serrer dans ses bras – elle chassa cette pensée absurde de sa tête aussi vite qu’elle était venue.

« Tu as encore beaucoup de chefs de clans à rencontrer aujourd’hui ? » Elle paru songeuse quelques instants Lexa. « On pourrait continuer d’en parler. » Et une moue plus agréable se dressa sur son visage alors qu’elle tendait à nouveau la main vers Clarke. « Non, j’en ai finis pour aujourd’hui. Mon temps est le tien si tu es libre. » Ce n’était pas une déclaration. Mais ça restait tout de même une sentence agréable… ?
Revenir en haut Aller en bas
Mon avatar c'est :
Eliza Taylor
Bravoure :
4687
Clarke Griffin
Clarke Griffin
100
100
MessageSujet: Re: you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa   you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa Icon_minitimeSam 14 Nov - 15:54

« Après le banquet certains clans commenceront à rentrer chez eux. » Elle baissa le regard, Clarke. Elle le savait. La grande bataille était terminée et il y avait des affaires plus importantes qui devaient se régler sur les terres de chacun. Bientôt, Lexa s’en irait également et tout ce que la fille du Ciel aurait comme voisin, ça serait la charmante compagnie d’Indra. Non pas qu’elle voyait en mal la présence du général de guerre, mais Clarke avait une préférence chez les membres du Trigeda. Pour autant, ce n’était pas le moment de se plaindre à ce sujet – ceci était à faire dans l’intimité d’une tente bien connue. Pour autant, il lui fallut quelques secondes pour chasser la moue qui s’était installée sur ses lèvres, alors qu’elle jouait un peu avec les doigts de son bras blessé. Clarke savait ce qu’il en était, elle le comprenait sans mal, maintenant qu’elle était habituée aux coutumes des terriens. Si les anciens faucheurs s’avéraient être trop faible… Elle poussa un soupir, préférant ne pas y réfléchir. Les soigneurs ne faisaient pas tous ces efforts pour voir leurs miraculés morts d’épuisement. La réhabilitation prendrait du temps, comme pour ceux qui avaient été dans les cages. Si ceux-ci n’avaient pas une addiction à la drogue, il n’en restait pas moins que beaucoup souffraient de malnutrition et de carences importantes. Elle espérait que ceux-ci soient remis en état pour le banquet, mais elle ne se faisait pas beaucoup d’illusion.

« Les gens de mon peuple ne pratiquent pas tant le dialogue, tu as du t’en rendre compte. » Clarke hocha la tête, sourit faiblement. Oui, elle s’en était rendue compte, qu’il fallait élever la voix, ne pas se laisser intimider pour se faire entendre. Ca ne serait pas évident : ne serait-ce que pour Lincoln et son chemin de croix, elle savait que les autres traverseraient les mêmes épreuves. C’était pour ça que c’était important. L’union faisait la force, le trigeda en était l’exemple même. Si ça valait pour une alliance de clans, ça l’était aussi pour quelques individus isolés. Et Lexa ne sembla pas renier l’hypothèse que Clarke venait de lui proposer. C’était une manière de commencer, qui arracha un sourire à la blonde. Sourire qui voulut se prolonger sur ses lèvres, mais qu’elle fit disparaitre du mieux possible. Il fallait qu’elle soit un minimum crédible, bien qu’elle ne tromperait pas la principale intéressée. « Non, j’en ai finis pour aujourd’hui. Mon temps est le tien si tu es libre. » Elle tut le ‘avec plaisir’ qui manqua de lui échapper. A la place, quelque chose de chaleureux brilla dans son regard, tandis qu’elle annonçait aux soigneurs qu’elle les abandonnait pour ce soir. Ils avaient bien pris le tour de main et elle ne servait déjà plus à grande chose. Elle leur rappela de ne pas en faire de trop, quand même : eux aussi avaient bien mérité leur repos. Sur ces mots, elle adressa un mince sourire à Lexa avant de prendre sa main. La perspective de se retrouver à deux était plus que tentante. S’ils faisaient partie des victorieux, ils avaient bien le droit de célébrer un minimum, non ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa   you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
you were blue on my heart, i was red on your skin ▬ Lexa
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» To a clear blue sky, just close your eyes and wave goodbye
» hot skin, cold blood ▬ Feyn
» Let me go ! [PV Lexa]
» bryan | home is where the heart is
» Brother by heart. - Feat. Marek.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Red Sands :: HORS RPG :: Archives RP - V1-
Sauter vers: