Parker Montgomery - When she was just a girl she expected the world

And for the first time I could feel the rain on my skin
Age du personnage: 17 ans ﹅Allégeance : Clarke et Bellamy en temps normal. Jasper pour le moment.﹅Metier : Aucun ﹅Camps: Les 100

Descriptions

Parle moi de toi -

Je suis née sur l'Arche d'un couple de travailleurs sans rien de particulier. Avec un père mécanicien et une mère informaticienne je ne faisais pas partie des privilégiés mais je ne manquais de rien. Mes parents étaient aimants et me considéraient comme leur petite merveille personnelle. La seule enfant qu'ils pouvaient avoir selon la loi et ils ont toujours été très respectueux des règles. C'est donc dans cet esprit qu'ils m'ont élevés, en m'apprenant que sans règle nous n'étions pas des êtres civilisés. Ils étaient aussi stricts que les lois de l'Arche mais ils m'entouraient d'amour. J'ai donc eu une enfance tranquille et banale. J'étudiais à l'école, je jouais avec mes amis pendant des heures ou je me perdais dans mes lectures qui me montraient des univers bien différents du mien. J'étais une petite fille joyeuse, souriante et sociable qui ne s'ennuyait jamais. Un rien suffisait à attiser ma curiosité et mon imagination débordante qui m'emportait souvent bien loin de la réalité. Mes rêveries m'amenaient toujours au delà des limites de l'Arche et de ses murs gris pour me conduire jusqu'à la Terre et ses couleurs que j'imaginais éclatantes. J'essayais d'imaginer ce qu'aurait été la vie sur la planète bleue sans cette troisième guerre mondiale qui avait laissé ce monde irradié. Et dans mes rêves je pouvais sentir le vent jouer avec mes cheveux, voir de vrais arbres et pas juste des dessins, respirer le parfum des fleurs, entendre les bruits de la nature et non pas les moteurs et le système de ventilation. Je goûtais à la liberté d'une vie loin des douze stations et de leurs règles. Douce utopie.

Comme je l'ai dit j'ai eu une enfance tranquille. Peut-être trop. C'est probablement pour ça que mon adolescence a été l'exact opposé de mon enfance. Je m'étais lassée d'explorer les moindres recoins des parties autorisées de l'Arche en prétendant être sur la Terre et mes lectures ne faisaient qu'attiser mes envies d'aventures. Si quand j'étais une enfant je ne m'ennuyais jamais ce n'était plus le cas désormais bien au contraire. Et plus le temps passait plus je m'ennuyais. Tourner entre ses murs gris, tous semblables aux autres, me donnait l'impression d'être un tigre enfermé dans une cage. Il paraît qu'avant, à l'époque où les hommes marchaient encore sur la Terre, certains d'entre eux rêvaient de partir dans des fusées ou des navettes spatiales. Ce rêve m'avait toujours laissé perplexe, même petite fille moi qui ne rêvait que d'une chose : pouvoir aller sur Terre. Mais désormais il me semblait complètement stupide. Il n'y avait rien à faire dans l'espace à part attendre, en espérant vivre assez longtemps pour poser un pied sur le sol ferme. Mais attendre sans rien faire d'autre que survivre n'est pas vivre. Et moi je voulais vivre ! Je voulais me sentir vivante, être libre, pouvoir étancher cette soif d'aventures qui me rongeait et non pas dépérir dans cette boîte de conserve flottante en attendant que le temps passe. Et pourtant, comme une fleur privée de la lumière du soleil, je m'étiolais lentement à mesure la lassitude rongeait mon cœur.

Mais l'ennui n'était pas le seul responsable de ma lente asphyxie. Il y avait aussi ces règles oppressantes, cette dictature écrasante qui m'enfermait dans un carcan serré. Si serré qu'il m'étranglait et m'amenait inéluctablement vers une mort certaine. Je ne vivais pas réellement. Pas plus qu'un animal élevé pour se reproduire avant d'être conduit à l'abattoir. Ceci étant exactement ce qui se passait sur l'Arche. Nous n'étions que des générations de transitions devant survivre pour assurer la survie de l'espèce humaine, sans réellement vivre. Mais comment vivre quand chacun de nos gestes est dicté par quelqu'un d'autre? Quand le seul but de notre existence se résume à avoir un unique enfant et à s'assurer qu'il respecte bien les règles à son tour? Quand nos désirs personnels n'ont aucune importance car seule la survie de l'espèce à tout prix compte? Étions nous encore réellement des humains ou juste des incubateurs sur pattes? Les règles de l'Arche étaient tellement nombreuses qu'il n'y avait plus de place pour la liberté individuelle. Nous étions traité au même titre que des animaux dont le principal besoin est de faire perdurer l'espèce le plus longtemps possible. Dans notre cas encore un siècle pour que la Terre ne soit plus irradiée et donc de nouveau habitable. Évidemment je voulais moi aussi que les hommes puissent de nouveau marcher sur le sol. Tout plutôt que continuer d'exister prisonnier de ces murs de métal. Mais je voulais aussi pouvoir faire mes propres choix, m'affirmer en tant qu'individu et ne pas être qu'un mouton de plus dans ce troupeau. Alors comme beaucoup je n'ai vu qu'un seul recours : la rébellion.

Oh bien sûr au début ce n'était pas grand chose. Juste des paroles fort peu aimables murmurées dans le dos des gardes lorsque j'étais sûre qu'ils étaient assez loin pour ne pas m'entendre. Et cette simple chose suffisait à me donner l'impression que je ne courbais pas l'échine devant les lois de l'Arche. Petit à petit je prenais de l'assurance et je me moquais ouvertement des gardes, les provoquant sans cesse et m'amusant à leur dépend. Ce petit jeu entre nous me remplissait d'une obscure satisfaction et me tirait de l'ennui qui rodait toujours en moi. Le frisson de l'interdit arrivait à l'éloigner mais jamais bien longtemps. Rapidement ce ne fut pas assez et je multipliais les altercations jusqu'à me retrouver en détention provisoire. Ce n'était pas quelque chose d'inhabituel bien au contraire. Rares étaient les adolescents qui atteignaient l'âge adulte sans faire un tour en détention provisoire. C'était même presque devenu un rite de passage. Mais ce détail était loin d'apaiser la déconvenue de mes parents. Lors de ma sortie ils m'exprimèrent longuement leur déception et leur colère en me faisant la morale pendant des heures. Mais je n'arrêtai pas pour autant bien au contraire. Aux provocations et aux moqueries des gardes s'ajoutèrent les fêtes adolescentes endiablées où l'alcool de contrebande coulait à flots. Mes parents auraient été horrifiées s'ils avaient su, eux qui étaient si respectueux des règles. Mais la douce chaleur de l'alcool, encore plus douce car elle était interdite, me donnait l'impression que la vie coincée entre ces parois de métal n'était pas si terrible. Et c'est à une de ses soirées que les choses ont commencé à dégénérer.

Un soir où on avait un peu trop bu l'un de nous a soufflé que ce serait amusant de s'introduire dans une des zones interdites de l'Arche et de laisser une trace de notre passage. Dans nos logiques enivrées il n'y avait rien de mieux pour se sentir vivant que de briser les règles d'une société trop stricte qui nous écraser sous le poids de ses lois. Nous étions quatre ou cinq à dire que nous allions le faire. Mais plusieurs semaines plus tard aucun de nous n'avait eu le courage d'enfreindre réellement la loi avec quelque chose de bien plus grave que des manquements au respect et quelques verres d'alcool de contrebande. Et finalement un soir je me suis lancée. J'ai traversé les couloirs de l'Arche bien après le couvre feu en évitant les quelques gardes qui patrouillaient à cette heure là pour me glisser discrètement dans un endroit où je n'étais pas censée me trouver. J'ai eu le temps de taguer un arbre rapidement et au moment où j'allais faire demi tour et rentrer dans ma chambre avec un grand sourire exalté aux lèvres je me retrouvai nez à nez avec un garde. Et voilà comment je me suis retrouvée dans la Sky box avec un casier orné d'un « Non respect du couvre feu, dégradation des lieux et infraction dans un endroit interdit. ». Bien sûr rien de tout ça ne m'aurait valu la peine capitale. Mais en attendant mes dix huit ans j'étais prisonnière dans une pièce étroite alors que je n'avais voulu que la liberté.

J'attendais impatiemment ma majorité pour pouvoir enfin quitter ces quatre murs gris qui semblaient se resserrer sur moi à mesure que le temps passait. Puis un jour, sans que personne ne donne aucune explication je fus tirée de ma cellule et des gardes me mirent un bracelet au poignet avant de me pousser brusquement dans un vaisseau avec d'autres prisonniers tous aussi inquiets que moi. Est-ce que le chancelier avait pris la décision de tous nous tuer ? Est-ce que le conseil avait décidé que notre jeune âge n'était plus une raison suffisante pour ne pas appliquer la peine capitale ? Pour la première fois depuis des années je n'avais qu'une envie me blottir contre ma mère. Je regrettais soudain de m'être autant éloignés d'eux. J'ignorais si j'allais pouvoir les revoir un jour pour m'excuser du mal que je leur avais fait. Je regardais autour de moi avec angoisse pour essayer d'obtenir un indice sur notre destination mais je ne voyais que d'autres prisonniers me renvoyant mon regard apeuré. Certains pleuraient, d'autres étaient évanouis mais pour la plupart nous étions silencieux et aussi pâle que la mort que je devinais certaine au bout du voyage. La Terre... Quelle nouvelle folie était-ce donc là ? Tout le monde savait que la Terre était irradiée pour encore un siècle. Mais visiblement le conseil voulait se débarrasser de nous à tout prix et ce prétexte n'était que pour faire passer la pilule auprès des habitants de l'Arche. Ils nous envoyaient droit vers les portes de l'Enfer en prétendant nous amener sur le chemin du pardon.

Mais finalement cette mission suicide n'en était pas une. Car on pouvait vivre sur Terre bien que personne ne comprenait pourquoi. Mais au fond ça n'avait pas réellement d'importance. Nous étions à la maison. Tous mes rêves d'enfants sur la planète étaient bien loin de rendre justice à la beauté des paysages qui s'offraient devant nos yeux. J'avais envie de tout explorer, de tout découvrir. La liberté était là, à portée de main. Enfin. Au diable le chancelier et ses ordres. Il nous avait envoyé sur Terre en sachant qu'on risquait tous de mourir alors il n'avait plus aucune autorité sur moi. Aussi quand Bellamy nous ordonna de retirer nos bracelets je le fis sans me poser de questions. Tant pis si le conseil nous croyait tous morts. C'est ce qu'ils avaient voulu de toute manière. Et je voulais la vie que nous promettait Bellamy. Cette vie sans lois et sans gardes. Mais ça n'avait rien à voir avec ce que j'avais imaginé. Nous n'étions pas seuls ici et visiblement nous n'étions pas les bienvenus. Poser le pied sur cette Terre avait été comme poser le pied sur un champ de bataille. Notre arrivée avait été perçue comme une déclaration de guerre et nous étions forcés de se battre pour nos vies. Je ne comprenais pas pourquoi les Grounders voulaient notre mort. Une guerre avait déjà failli détruire toute vie sur Terre alors pourquoi ne pas trouver un terrain d'entente ? Mais il semblait que pour eux il n'y avait pas d'autre alternative que de voir notre sang imbiber le sol et nos corps sans vie. Je ne voulais pas mourir. Alors je m'accrochais à la vie comme une désespérée, n'hésitant pas à prendre les armes moi qui n'avait frappé quelqu'un de toute ma vie. Je ne savais pas me battre mais on me donna quand même une arme à feu. Je ne savais pas combien de fois nous nous étions opposés aux Grounders. Mais le dernier affrontement fut le pire de tous. Je me souviens des hurlements qui déchiraient le silence, des balles qui sifflaient près de mes oreilles, des bombes qui explosaient sous les pieds des Grounders. Je me rappelle de la peur que nous ressentions tous, du désespoir qui était clairement perceptible et de cette certitude que nous allions tous mourir. Mais finalement notre dernier recours s'avéra payant grâce à la déflagration créée par Jasper et Raven. Cette victoire aurait du me réjouir. Nous avions gagné la guerre. Mais au vu des squelettes calcinés, impossible à différencier et qui pouvaient être ceux de Grounders autant que ceux des nôtres je ne me sentais pas victorieuse. Le soulagement d'être en vie était aussi fort que le dégoût qui m'envahissait à la vue des traces de cette guerre. Mais cette vue fut rapidement masquée par une fumée opaque qui nous fit tomber endormi les uns après les autres.

Je me réveillai dans une pièce immaculée de la même couleur que les vêtements que je portais désormais. Je n'avais quitté les murs gris de l'Arche que pour me retrouver prisonnière de ceux blancs d'un endroit inconnu. Je m'empressai de me lever et d'aller voir par le hublot sur la porte. Mais je ne vis rien à part un autre adolescent dans la même situation que moi de l'autre côté du couloir qui possédait la même expression effrayée que celle que j'arborais. J'eus beau m'acharner sur la poignée de la porte celle ci ne s'ouvrit pas. Me voilà à nouveau prisonnière et je détestais ça. Comme un tigre en cage je tournais en rond dans cette pièce immaculée. Puis finalement, après ce qui me parut être une éternité, quelqu'un vint ouvrir la porte de ma cellule. Deux hommes vinrent me chercher et me sortirent de cette pièce sans répondre à mes questions paniquées. Et puis finalement j'ai eu droit à des explications ainsi que des vêtements. Pour la première fois depuis qu'on avait atterri sur Terre j'étais propre. C'était une sensation divine. On me permit aussi de manger à ma faim et je me régalai de ces saveurs inconnues. Le chocolat restait de loin ma préférée mais je ne me lassais pas de découvrir de nouveaux plats. Comme tous mes compagnons de galère je considérai cet endroit comme un havre de paix après tout ce que nous avions vécu sur Terre. Mais cette impression ne perdura pas. Nous ne pouvions pas sortir. Nous étions enfermés dans une cage dorée mais une cage quand même. Mes nombreuses tentatives de me faufiler dehors furent toutes soldées par un échec. Je détestais être enfermée mais je ne pouvais rien faire contre ça. Le béton de ces murs me gardait captive aussi efficacement que l'avait le métal des parois de l'Arche. Au final je n'avais fait qu'échanger une prison pour une autre. Le vrai visage des Mountain men se révéla enfin et la situation se révéla bien pire que tout ce que j'avais pu imaginer. J'ai suivi le mouvement de rébellion et j'étais avec les autres lors du massacre. J'ai fait couler le sang moi aussi et cette fois je l'ai vu tâcher mes mains. D'une certaine façon c'était bien pire que de tirer sur quelqu'un. Dans mes cauchemar je voyais le sang couler sur mes mains, je revoyais cette scène. Et depuis je me terrais dans une des familles qui nous venait en aide. J'ai entendu dire que Clarke avait fait une alliance avec les Grounders pour nous sortir de là. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Je n'avais qu'une hâte : qu'ils arrivent et nous libère de cet enfer.

ARMES - CAPACITES - SIGNES PARTICULIERS

Et sinon moi c'est Adrastée ; j'ai 22 ans et j'ai connu le forum par la seule et l'unique : Maya . C'que j'en penses c'est ici et puis le code d'activation est le suivant Bellamy aime faire des tartes aux pommes !

Bienvenue sur Red Sands

J'aime beaucoup ta fiche et ton perso \o/ et dis dis ? C'est un penis qu'elle a taggué ? /BAFF/

Maintenant quelques liens utiles

→ Premièrement, en tant que bon membre validé, tu dois aller recenser ton avatar ainsi que ton métier/Role sans quoi nous risquons de les oublier, et vous pourriez vous faire voler votre tête et votre job ! Ça sera balot quand même

→ Ensuite, plus amusant peut être les fiches de liens ainsi que les demandes de RP ; demandes diverses.

→ Et enfin, pour vous comme pour nous, les achats et les les top sites