Stay with the commander ▬ Lexa [Flash Back]

   

Juste après que Jaha fut emmené ailleurs, un Grounder me mit un sac sur la tête. J'ignorais où ils m'emmenait. Je me contentait juste d'avancer. Qu'allait-ils faire de moi ? Ça, je l'ignorais Jaha, lui allait transmettre un message au camp mais moi, je ne leur étais d'aucunes utilités. Je continuais d'avancer jusqu'à que le Grounder qui me tenait s'arrête pour m'enlever le sac qui me cachait la vue. Je me trouvais dans une tente. Une tente bien plus grande que celle que l'on trouve au camp des Sky People. Elle disposait de matériaux médicaux. J'en conclus que je me trouvais dans une sorte d'infirmerie. Ils étaient éparpillés un peu partout sur une longue table qui se trouvait au centre. Ces matériaux ne semblait pas aussi sophistiquer que les nôtres. A vue d’œil, leur médecine n'avait pas l'air très efficace.
Seulement deux Grounders étaient présents. Celui qui m'avait emmené jusqu'ici et un autre qui était déjà là. Cet autre Grounder ressemblait beaucoup à celui qui s'était fait passé pour le commandant. Par rapport à leur physique, longs cheveux tenus en tresse, barbe et tatouages sur le visage. C'est leur yeux qui m'ont permis de les distinguer. Celui là avait les yeux bleus alors que ceux de l'autre étaient noirs.

Brusquement le Grounder aux cheveux longs me détacha les liens qui entouraient mes mains pour ensuite m'attraper le bras droit. Une douleur fit face. Ma mutilation m'était complètement sorti de la tête. En même temps, j'étais plus préoccupé à ce qu'il allait être de mon sort. Le Grounder m'enleva le bandage que la fausse petite Grounder nous avais donné. Il nettoya ensuite la plaie qui me fit un mal de chien. Je n'y étais pas aller de main morte lorsque j'ai tenté de mettre fin à mes jours. Je sentis une douleur bien plus grande lorsqu'il me recousu. Et pour ne pas hurler je me mordillait la lèvre. C'est fou comme c'était douloureux. Si nous sommes en paix un jour, il faudrait leur apprendre à fabriquer de l'anesthésiant. Ça leur éviterait bien des souffrances.
Lorsque le Grounder médecin eut finit, il chuchota des mots que je ne comprit pas à l'autre Grounder. Il lui répondit en un hochement de tête puis sortit. Je ne comprenais pas pourquoi ils m'avaient soigner. Et si vraiment ils souhaitaient me tuer, ils l'auraient déjà fait.

Quelques minutes plus tard le Grounder revint. Il n'était pas seul mais accompagné de la commandante ! Elle était différente quelques heures plus tôt. C'était parce qu'elle avait rajouter des peintures sur son visage. Lui donnant plus l'air d'une Commandante. Maintenant, qu'allait-elle faire de moi ainsi que de mon peuple ?

(c) badwolf.

   

Les intrus avaient été  jugés. Ca avait été rapide, et elle avait du reconnaître que plus petit des deux hommes, celui qui avait la peau pale –bien qu’un peu sale – avait attiré son attention et son respect. Il savait ce qu’il disait, ce qu’il faisait, et il semblait être purement sincère dans son envie de paix. L’autre avait été battu lourdement avant d’être renvoyé sans eau jusqu'à l’endroit où les envahisseurs du ciel avaient posés leurs affaires. Où ils avaient atterris et s’etaient installés.  Le premier pour l’heure restait avec eux, elle voulait lui parler, elle voulait en apprendre plus sur lui et sur ses idées de paix, et c’était pour cela qu’il avait eu le droit d’aller se faire soigner dans les tentes médicales.  Elle espérait qu’il survive. Il avait l’air fort, il serait encore en vie dans quelques heures voir même quelques temps, ses soigneurs s’occupaient de lui. Elle avait donné l’ordre qu’il soit traité comme l’un des leurs, et par conséquence, il devait l’avoir été.

Quelques affaires réglées, elle se dirigea vers la tente en question, parée de sa cape de commandante et des tatouages usuels qu’elle portait pour la rendre plus forte, plus… comment dire, dirigeante. Il s’agissait de ses peintures de guerres, mais elle la faisaient paraître plus vieille et parfois il était nécessaire qu’elle ne fasse pas son age.  

Elle rentra dans la tente où l’homme était la, avec sa plaie soignée et elle se rapprocha de lui.  « Drein daun! »  Ce furent ses premières paroles, et puis elle réalisa qu’il ne comprenait probablement pas.  «  Bois. » Elle lui désignait ainsi une choppe d’eau fraiche qu’elle lui tendait. Il fallait qu’il s’hydrate un peu, ils avaient beaucoup de choses à dire maintenant, il y’avait tant de conversations à tenir.

 «  Peux tu marcher ? »  Ses mots n’étaient pas forcement emplis de bons sentiments, mais elle ne parlait pas non plus froidement, elle parlait juste. C’était tout ce qui comptait. Elle ne mettait que très rarement des émotions dans ce qu’elle avait à dire de toute façon. «  J’aimerais m’entretenir avec toi. » Car la vérité était la elle voulait lui parler de son peuple. Mais elle ne voulais pas l’effrayer un peu trop. Déjà que leurs premiers moments n’avaient pas été sous la meilleure augure. . «  Ton ami a été renvoyé à votre campement. » C’était un bon début non ?


(c) badwolf.

   

Elle était là. La femme qui s'était fait passer pour une Grounder innocente. Ce qu'elle n'était sûrement pas. J'espérais qu'elle me dirait pourquoi j'étais encore là.

« Drein daun! »

Je ne comprit pas ses mots. Je ne comprenais pas également pourquoi ils parlaient une autre langue que l'Anglais. Après tous nous avions atterri sur le continent s 'appelant autrefois « Amérique ». Peut être me l'expliquerais t-elle ? Du moins si elle le savait. Je lui fit un signe de tête pour le faire comprendre mon incompréhension. Elle comprit.

«  Bois. »

Je n'avais pas remarqué qu'elle tenais un récipient entre ses mains. A me poser des questions, j'en avais oublier ma soif. Je lui prit finalement cette gourde des mains, sans lui arracher mais mon geste fut assez brusque. En quelques secondes, j'avais bu la totalité de ce que contenait la gourde. C'était bel et bien de l'eau fraîche. Une eau délicieuse, très différente de l'eau que l'ont pouvait trouver sur l'Arche.

« Merci commandante.»

Elle était beaucoup plus douce avec moi qu'avec Jaha. Parce qu'il avait essayer de la tuer ? Je ne pense pas, il devait y avoir autre raison.

«  Peux tu marcher ?  J’aimerais m’entretenir avec toi. »

J'étais épuisé mais je le pouvais. Si elle me demandait cela, c'était pour m'emmener dans un autre endroit. Bien meilleur que celui ci qui avait une odeur de sang. Il me restait suffisamment de forces pour cela. De quoi souhaitait-elle me parler ? Je le saurais dans les minutes qui suivent. Et si tout se passait bien, je ferais en sorte de lui parler de mon idée de paix. Car pour le peu que j'ai vu, ces gens ne sont pas des barbares. Ils sont juste différents de nous. Puis j'aimerais aussi connaître tant de choses sur eux. Après tout ils sont nés sur Terre.

« Je le peux. Ce serait avec plaisir que je m'entretiendrais avec vous. »

Au fond, je savais que nous cherchions la même chose. Que nos deux peuples se connaissent un peu mieux. D'en apprendre d'avantage sans pour autant à aller jusqu'à se battre. Nous pourrions allez jusqu'à la paix et pour ça, je devais faire quelque chose.

«  Ton ami a été renvoyé à votre campement.»  

Ce qui voulait dire que Jaha n'était pas mort. Ce fut un soulagement d'entendre ceci. Mais je cru me souvenir qu'elle avait parler d'un message à transmettre. Et quel était ce message ? Je devais lui demander.

« C'est un soulagement de l'apprendre. Mais, je crois me souvenir que vous aviez parler de transmettre un message à notre campement. Sans d’indiscrétion, quel était ce message ? »

J'espérais que je n'allais pas trop vite. Car après tout, pourquoi me répondrait-elle puisque je ne suis pas l'un des leurs. J'étais juste le prisonnier.

(c) badwolf.

   

Il finit enfin par boire et elle aurait pu esquisser un sourire, non, elle le fit, mais mentalement. Son apparence à elle, ne changeait vraiment jamais. Toujours froide, toujours le commandeur prêt a tout pour en decoudre, pour ne rien montrer de ce qu’elle ressentait. Elle fut néanmoins soulagée qu’il boive et lui fasse confiance pour ça, il semblait avoir apprécié, et elle le fixa quelques instants de plus, hochant la tête doucement alors qu’il la remerciait.  Et sans plus attendre elle passa a des choses plus serieuses. Maintenant qu’il avait bu, qu’il avait été soigné par eux, il voyait qu’ils ne lui voulaient pas de mal n’est ce pas ? Bien sur, c’était provisoire, selon ce qui sortait de cette conversation il finirait par mourir lui aussi, comme les autres personnes de son peuple, les envahisseurs.  

« Je le peux. Ce serait avec plaisir que je m'entretiendrais avec vous. »  Ses yeux s’adoucirent et elle realisa une fois de plus qu’elle avait vraiment fait le bon choix en choisissant de l’epargner. Au fond, elle les avait epargné tous les deux, mais, lui c’était different, il n’éavait pas été battu, il ne deviendrait pas un symbole. La douleur, il se l’était infligé tout seul.   «  Alors suis moi. » Elle n’attendit pas spécialement plus pour s’appreter à faire demi tour et sortir de la tente. Bien qu’elle patienta tout de même qu’il se leve et soit prêt à faire de meme. Parlant pendant ce délai de son compagnon, le denomé Jaha pour qui il avait été prêt à se sacrifier.

Ami auquel il semblait tenir, et pour le quel il s’inquietait un peu. La question ne la surprit finalement pas tant que ça, et elle lui repondit sur son ton usuel, un peu las et dénué d’émotions. «  Il doit prevenir ton peuple qu’ils ont deux jours pour partir sans quoi nous attaquerons. » Elle était sure d’elle, les autres clans venaient déjà repondre à l’appel pour les aider mais ne serait-ce que le triku parviendrait à venir à bout des quelques hommes du ciel et leurs armes a feu. «  Ta bravoure leur a gagné le temps de pouvoir partir pour d’autres territoires. » Où iraient ils ? Ce n’était plus son problème, certains clans les accepteraient peut être sur leurs terres, bien que celles-ci soient peut être moins acceuillantes.

Nonchalement, elle se rapprocha de la sortie de la tente, en soulevant les pans pour le laisser passer. Il n’était plus attaché, et il pouvait s’enfuir si il le voulait, mais elle supposait qu’il ne le ferait pas. Du coin de l’œil elle pouvait voir ses gardes du corps qui la regardaient sans comprendre, elle les avait prevenu, elle voulait lui parler seule à seule, à cet homme qui l’intriguait. «  Tu étais vraiment prêt à mourir pour ton ami. Il doit être important pour toi. »


(c) badwolf.

   

Nous marchions, elle et moi. Je ne savais pas où elle m'emmenait, ma conscience souhaitait que ce soit dans un endroit tranquille. Un endroit où les Grounders arrêteraient de me dévisager comme si j'avais la peste. J'eus  l'impression d'être coupable d'une chose que je n'avais pas faite. D'avoir tuer 18 des leurs. Dont je n'étais pas au courant avant que l'on m'enferme dans ce cachot. J'ignorais d'ailleurs qui était le tireur et je ferais en sorte de régler ce problème à mon retour. Du moins si ils me laissaient repartir. J'anticiperais les évènements. Comme je le fais toujours. La commandante finit par répondre à ma question, ce qui m'étonna.

«  Il doit prévenir ton peuple qu’ils ont deux jours pour partir sans quoi nous attaquerons. »

Je ne m'attendais pas ça. Je pensais juste que Jaha allait les prévenir qu'ils me détenait, rien de plus. Pourquoi nous attaquer ? Certes l'un des nôtres avait tuer des leurs mais ce n'était pas une raison pour nous menacer pour qu'ont s'en aille. Puis où irions nous ? Nous ne connaissons rien de la Terre. De plus le reste des 100 avait disparu. Et nous ne pouvions pas les abandonner à leur sort. Connaissant Abby, elle ne partirait pas. Et si j'étais à sa place je ne partirais pas non plus. Peut être, la commandante entendrait raison si je lui parlais. Il fallait trouver une solution.

« Pourquoi veux-tu que mon peuple s'en aille ? Pourquoi veux-tu nous attaquer ? Pourquoi tous nous punir alors qu'un seul est coupable. »

Je voulais savoir le pourquoi du comment. Était-elle autant sans cœur ? Devais-je lui parler des enfants disparus ? Car c'était peut être elle qui les détenait.

«  Ta bravoure leur a gagné le temps de pouvoir partir pour d’autres territoires. »

De quel bravoure parlait-elle ? Je n'avais pas été brave, j'avais juste fait ce que je devais faire. J’espérais qu'Abby ne partirait pas. Qu'elle ne laisserait pas tomber les jeunes, perdus quelque part. Qu'elle ne laisserait pas sa fille. Car oui sa fille faisait parti de ces disparus. Nous verrons bien. De là où j'étais je ne pouvais rien faire. Du moins si, parler avec la commandante. Lui faire comprendre que nous ne sommes pas une menace. Je ne répondit pas à la Grounder. Simplement parce qu' elle avait tord.

Nous étions arrivé devant une tente, très grande. Elle devait être à la commandante. La Grounder me fit rentrer en premier. Ça ne semblait ne pas lui faire peur que je sois détaché. Toute personne aurait prit ses jambes à son coup pour s'enfuir mais je ne devais pas le faire. Déjà parce qu'une armée de Grounders m'arrêterais, mais aussi parce que je devais la convaincre d'arrêter ce qu'elle contait faire. Elle me rejoignit à l'intérieur, sans gardes. Dieu merci, elle avait lu dans mes pensées. Je n'aurais pas à supporté ces regards pleines de haines. La commandante, elle ne me regardait pas de la sorte. Son regard était froid oui mais différent des autres. Je m'installa vers le fond de sa tente. Attendant ce qu'elle voulait  me dire.

«  Tu étais vraiment prêt à mourir pour ton ami. Il doit être important pour toi. »

Jaha était devenu un véritable ami. C'était un homme qui avait tant fait pour moi, pour nous. Sur l'Arche, nous nous entendions pas sur tout mais notre relation s'est améliorer au fil du temps. J'admirais beaucoup cet homme.

« Je croyais que cet homme était mort avant d'être enfermé ici. Qu'il l'était en nous ramenant sur Terre. J'avais une dette envers lui. »

Que pouvait t-elle comprendre à cela ? Puisqu'elle allait tous anéantir. Nous qui avions eu tant de mal à retourner sur cette Terre.

HRP:

(c) badwolf.

   

Elle ne voulait pas rester dans cette tente qui sentait la mort par moment. Il y’avait ce malaise qu’elle ressentait quand les guérisseurs la fixaient un peu trop, quand les terriens la regardaient avec trop d’insistance. Nyko le guérisseur avait perdu des amis dans le carnage que le délinquant avait fait, et ils ne comprenaient pas tous pourquoi elle voulait épargner la vie de cet homme venu lui aussi du ciel. Pourquoi elle leur laissait deux jours plutôt que de raser entièrement leur camps de fortune. Tous les terriens ne comprenaient pas, mais elle était Heda, et en tant que telle elle ne pouvait permettre que l’on discute ses choix. Alors elle allait discuter à l’éccart avec ce Marcus Kane, et elle allait en apprendre d’avantage sur ce peuple qui venait de s’ecraser sur leur territoire.

« Pourquoi veux-tu que mon peuple s'en aille ? Pourquoi veux-tu nous attaquer ? Pourquoi tous nous punir alors qu'un seul est coupable. »  Elle fronça les sourcils, puis elle laissa son air froid usuel reprendre le dessus, tandis qu’elle marchait vers sa tente à elle. «  Il n’y’a pas que ça. » Se pouvait il qu’il ne sache pas tout ? Se pouvait il qu’il soit venu négocier la paix sans savoir réellement ce qu’il en était de tout ça. A bien y réfléchir peut être que les adultes nouvellement descendus ignoraient tout de ce que leurs enfants avaient fait. Elle ouvrit les pans de la tente. «  Ignores tu réellement tout ce qui s’est passé avant ça ? Avant que vos gros vaisseaux ne viennent s’écraser sur notre territoire après que vos enfants aient commencés à semer l’enfer. » Anya était morte dans un cercle de feu. Elle ne le pardonnerait jamais aux skaikru.  Ca ne l’empechait pas de trouver cet homme un peu admirable, et de vouloir en apprendre plus sur lui.

Elle rentra dans la tente, et enchaina sur ce qu’il était, sur sa bravoure. Ce faisant elle fit signe aux gardes de rester dehors, consciente qu’elle pourrait se protéger si elle le devait. «  Installe toi. »  Elle n’insisterait pas non plus si il voulait rester debout et elle finit par lui parler de son ami qu’il avait voulu protéger. « Je croyais que cet homme était mort avant d'être enfermé ici. Qu'il l'était en nous ramenant sur Terre. J'avais une dette envers lui. »   Elle fronça les sourcils, en s’appuyant sur le rebord d’une table. «  Pourquoi avoir autant cherché à descendre sur Terre ? » Ca, elle aimerait le savoir, le comprendre. Ca lui permettrait peut être d’en savoir d’avantage sur ces envahisseurs (malgré eux). «  Pourquoi ici ? »
(c) badwolf.

   

La commandante écoutait ce que je disais. Peut être qu'elle n'était pas du même avis mais elle écoutait. Jusqu'à maintenant, je pensais qu'elle  chercherait à me tuer mais au contraire. Elle voulait en savoir plus sur moi ainsi sur mon peuple. C'était comme nous, nous voulions les connaitre. Et je suis sûr que cela aurait pu se produire si il n'y avait pas eu le massacre. Qui était selon moi, accidentelle. Lorsque nous étions près de sa tente, la commandante m'apprit quelque chose.

«  Il n’y’a pas que ça. »

Je ne comprenais pas où elle voulait en venir puisque nous n'avions rien fait d'autre. A moins qu'elle parlait des 100 ? Je pense qu'ont nous l'aurait dit. De olus j'avais interrogé deux des 100 Bellamy Blake ainsi et John Murphy. Dans leur réponses, aucuns d'eux ne m'avait mentionné une chose qu'ils aurait pu faire aux Grounders. Peut être aussi que je n'avait pas poser  les bonnes questions. Car ce que je voulais savoir était le nombre des Grounders, leur façons de combattre ainsi que ce genres d'informations. Je ne m'étais pas vraiment préoccupé sur le pourquoi de l'attaque de ces nées-Terre.

«  Ignores tu réellement tout ce qui s’est passé avant ça ? Avant que vos gros vaisseaux ne viennent s’écraser sur notre territoire après que vos enfants aient commencés à semer l’enfer. »  

Elle confirma ce que je me demandais. C'était bien les 100 qui avait semé la pagaille. Mais qu'avaient-ils faits ? Les avait-elle tuer pour se venger ? Pour se mettre la Terre à dos, il fallait vraiment avoir fait pire qu'un massacre. Mais quoi ?

« De quoi parlez vous ? Qu'ont-ils fait pour provoquer la colère de votre peuple ? »  

J’espérais que ce qu'elle me dirait ne serait rien de grave. Mais ne valait mieux pas espérer. Parce qu'elle était vraiment en colère contre nous. Malgré le calme dont elle faisait preuve face à moi. Avec seulement le massacre sur les épaules, une paix aurait pu avoir lieu. Mais qu'en serait-il lorsque j'apprendrais le désastre qu'ont fait les 100 ? Je ne devais pas baisser les bras.

Elle me demanda de m'installer dans la tente dans laquelle nous nous trouvions. Ce que je fit automatiquement pour me placer à l'arrière. La conversation avait prit une autre tournure. Nous parlions désormais de Jaha et de l'amitié que je lui portais. Pour ensuite parler de notre venue sur Terre.

«  Pourquoi avoir autant cherché à descendre sur Terre ? »  

"Pour ne pas pourrir dans l'espace" aurait été une bonne réponse mais je changea immédiatement d'idée. Il y avait tellement de réponses à cette question. Chaque archéens souhaitait retourner sur Terre. C'était le rêve de tous. Puis la vie sur l'Arche n'était pas simple. Pour la survie de l'espèce humaine nous faisions des choses désastreuses. En parti ceux qui faisait parti du conseil. Dont moi. Puis, les systèmes de vie s'était casser en nous laissant peu d'oxygènes. Je ne connaissait pas cette commandante mais elle méritait de savoir pourquoi nous étions sur ses territoires.

« Nous n'avions presque plus d'air sur notre vaisseau. C'est pour cela que nous avions fait tout notre possible pour retourner sur Terre. Nous devions survivre. »

Je n'en dis pas plus. Les détails ne l'intéresserait sûrement pas puis elle n'y aurait rien comprit. Il fallait qu'elle comprenne que nous devions vivre. Pour ce que nos ancêtres avait bâtis afin de nous sauver du Cataclysme. Pour ce qu'ils aient fait ne soit pas réduit à néant.

«  Pourquoi ici ? »  

Car nous pensions que c'est là que nos ancêtres vivaient. Vers la capitale de ce qui s’appelait  les États Unis. Puis nous avions quelques informations sur le lieu mis à part que d'autres avaient survécus.

« Nous voulions suivre le chemin de nos ancêtres. Et aussi parce que nous possédions des informations sur le lieu. Comme la base militaire qui se trouve non loin d'ici. Mais jamais nous aurions pensé que des être humains étaient encore là. Nous croyons être les derniers de la race humaine. »

Je me rendit compte que j'en avais peut être trop dit. Par rapport à la base militaire. Mais à mon avis, elle connaissait son existence. Elle et son peuple n'avait probablement jamais touché aux armes pour une raison que j'ignorais. Mes mots l'avait-elle convaincue ? Ou bien ça ne lui avait fait ni chaud ni froid ?

HRP:

(c) badwolf.

   

Ils allaient en avoir des choses à dire Kane et Lexa, pour parler de ce qui avait été et de ce qui allait être. Pour parler de l’hypothèse d’une alliance. Quoi qu’il en soit Kane ne semblait pas savoir tout ce qui s’était passé et elle fronça les sourcils. Ses questions à lui, étaient légitimes et elle avait choisi de lui faire confiance, de croire qu’il ne le savait vraiment pas. Alors elle s’installa a son tour dans la tente, en saisissant une cruche d’eau pour s’en remplir un verre.

«  Ils nous ont envahis. » Ou plutôt, ils avaient atterris la, sur un territoire qui etiat le leur. Mais ceci, était une autre histoire, elle reconnaissait qu’ils n’auraient peut être pas du tirer la première lance, mais ils avaient été clairs, ils leur avaient donné des raisons de partir, des occasions. «  Ils ont tirés sur nos représentants lors d’un meeting de paix. »   Anya lui avait raconté lors qu’elle lui avait fait les rapports, et le soulagement de Lexa n’avait eu d’égal que sa colère. Ces envahisseurs avaient non seulement détruit trois villages dont deux qui appartenaient aux trigeda, ils avaient en plus annulé un meeting de paix. «  Sans oublier les trois fusées qu’ils ont lancées, et les trois villages qu’elles ont détruits. » Petit a petit elle lui lâchait les morceaux de ce qui s’était passé avant son arrivé. «  Ensuite il y’a eu la guerre, et je ne saurais leur en vouloir de crimes qui se sont produits dés lors. »  Du moins, pas si ils faisaient la paix. Sinon, la guerre continuerait encore, jusqu'à ce qu’il n’y’ait plus un seul délinquant du ciel. «  Mais le cercle de feu et les bombes n’étaient pas des façons fair-play de combattre. Nous leur avions laissé l’occasion de s’enfuir, ils les ont refusés. »  

Finalement, elle lui avait quasiment tout dit. Et peut être qu’il comprendrait pourquoi il y’avait une telle guerre, qu’il comprendrait qu’en l’état des choses, le simple fait de leur laisser deux jours pour rentrer chez eux, ou pour partir plus loin, ailleurs. Peut être vers la Dead zone, ou plus profondément vers l’Ouest et le Sud, était un don qu’elle leur faisait. Grace à lui. A sa dévotion. A son sacrifice. Selon, elle lui offrirait un cheval pour lui permettre de rejoindre son peuple. Si ils décidaient d’ecouter la raison et de partir.  

Ils verraient bien. Elle avait d’autres questions sur l’heure, Jaha, les Archéens, et leurs raisons de descendre sur terre. « Nous n'avions presque plus d'air sur notre vaisseau. C'est pour cela que nous avions fait tout notre possible pour retourner sur Terre. Nous devions survivre. »  Le moins que l’on puisse dire c’était qu’au moins il était honnête. Il lui répondait ce qui semblait être vrai, et il n’utilisait pas de moyens détournés. «  Je vois. »   elle fronça les sourcils, et bu doucement. «  La terre est finalement tout aussi dangereuse que l’Espace où vous étiez. » La question du lieu se posa ensuite, elle avait décidé de ne pas spécialement épiloguer. Ils n’avaient plus eu de ressources, alors ils étaient venu envahir un ailleurs. C’était presque aussi simple que ça. Quant au fait qu’ils soient ici, sur le territoire des trigedakru, elle en restait perplexe mais quelque chose sorti de son discours, qui lui fit relever la tête intéressée. «  La Base de Mount Weather est une zone maudite. » La… Il aurait probablement des questions.

(c) badwolf.

   

La commandante sembla croire mon ignorance. Ce que j'apprécia vraiment. Depuis le début, elle avait été très clémente avec moi. Je ne savais pas pourquoi d'ailleurs. Ni pourquoi elle m'avait choisi moi et non Jaha. Qu'avais-je que lui n'avait pas ? Enfin bon, j'attendais toujours qu'elle m'explique pourquoi nous étions en guerre. Je la regardais se servir à boire tout en restant calme.

«  Ils nous ont envahis. » Mais pourquoi étais-ce si dérangeant que nous soyons prêts d'eux ? Si ce n'est que ça, nous pouvons trouver un moyen d'entente. Mais si ce n'était que ça, les choses aurait été beaucoup plus simple.

«  Ils ont tirés sur nos représentants lors d’un meeting de paix. Sans oublier les trois fusées qu’ils ont lancées, et les trois villages qu’elles ont détruits. » Un meeting de paix ? Pourquoi aurait-ils gâcher la seul opportunité qui aurait été le mieux pour tous ? Les fusées ?! Je m'en souviens qu'Abby et Jaha en avait vu juste avant l'élimination de la section 17 mais je n'aurais jamais cru que ce seraitt les 100. J'aurais dû croire Abby. Cela m'aurait évité d'éliminer des innocents ainsi d'avoir laissé brûler des villages pour rien. Elle fit une légère pause, j'en profita pour en placer une.

« Pourquoi aurait-ils fait ça ? Sachant que c'était la seule opportunité qu'ils avaient pour être en paix ? » Je la croyais mais c'était assez étrange. Soit les 100 avaient été stupides ou bien quelque chose avait provoqué ceci. « Je suis sincèrement désolé pour vos villages. Ont-ils survécus ?  Nos jeunes voulait juste nous montrer qu'ils étaient vie pour éviter un massacre qui a finalement eu lieu. Ils n'avaient pas conscience de ce qu'ils faisait. » Serait-elle de nouveau compréhensible ? Je ne le pense pas.

Elle mentionna ensuite la guerre. Produite à cause de tous ça. Cela était de notre faute. Après tout, nous avions envoyer des délinquants. Et rester calme avait été trop difficile pour eux. Nous aurions peut être dû envoyer des volontaires au lieu de jeunes délinquants ?

«  Mais le cercle de feu et les bombes n’étaient pas des façons fair-play de combattre. Nous leur avions laissé l’occasion de s’enfuir, ils les ont refusés. » C'est vrai qu'ils auraient dû partir puisqu'ils sont probablement morts maintenant. « Les avais vous tuer en guise de vengeance ? » Mes mots avaient été hésitants. Et elle ne répondit pas de suite, occupée à boire l'eau qu'elle venait de se servir.

Plus la conversation continuait et plus elle devenait intéressante. Je répondais à chacune de ses questions, elle semblait vraiment curieuse à notre sujet. Ce qui était normal. Je la regardais et c'est fou comme elle était jeune. Elle devait avoir la vingtaine, voir moins. Et elle dirigeait déjà. Peut être que plus tard je lui demanderais comment a-t-elle fait pour être déjà commandante. Sur l'Arche, il fallait avoir un certain âge ainsi qu'une certaine expérience.

«  La Base de Mount Weather est une zone maudite. » Juste avant, nous parlions de l'Arche, de la Terre jusqu'à qu'elle évoque ce mystérieux endroit. Qui avait une intonation qui m'était familière. Ah oui ! Je me souvint que c'était là où nous devions envoyer les jeunes pour leur survie mais ils avait atterri au mauvais endroit. Une zone maudite ? Je ne comprit pas. « Une base militaire ? Une zone maudite ? Vous dites ceci à cause des radiations ? » Peut être que cet endroit été avait très endommagé par le cataclysme ? Me préviendrait -t-elle ?

(c) badwolf.

   


« Pourquoi aurait-ils fait ça ? Sachant que c'était la seule opportunité qu'ils avaient pour être en paix ? » Aux mots de Kane, Lexa réprima un soupir, et fronça les sourcils. Bien entendu, il ne pouvait pas comprendre. Il ne pouvait pas savoir ce que ça faisait de voir des gens courir vers elle, la peau brulée, leurs enfants morts dans les bras. Il ne pouvait pas imaginer ce que cela faisait d’avoir uni douze tribus pour enfin faire cesser les guerres, et a final recevoir la visite d’être armés inégalement qui les envahissaient, les attaquaient. Il ne pouvait pas comprendre. Et même si il avait l’air intelligent, elle supposait qu’il y’avait des choses qu’ils ne pouvaient pas comparer. « Pourquoi auraient ils fait ça ? Vous avez envoyés sur terre des jeunes gens apeurés, pour la plupart des anciens délinquants, croyiez vous vraiment que c’était une bonne chose à faire. » Elle ne le jugeait pas, elle attendait juste, une fois de plus, de sa part une réponse sincère. Et elle savait qu’elle en aurait.

Quand il enchaina, en lui demandant pour les villages, en excusant presque le comportement des enfants, elle se raidit, et résista à l’envie de se relever, crispant sa main sur le verre qu’elle tenait, qu’elle reposa. « Ils n’ont pas survécus. Les villages sont détruits, et nos hommes sont en train de les reconstruire. » Elle n’allait pas parler du morceau de l’Arche qui s’était ecrasé sur Klin, non… Pas encore. Pour l’heure ils parlaient de la guerre que les enfants avaient causés, ils parlaient de ce qui s’était passé. « Quel massacre ? » Elle était curieuse cela dit. Il avait évoqué un massacre, un massacre sur l’Arche dans leur vaisseau dans le ciel ? Elle voulait savoir. Mais il avait le droit de ne pas lui répondre. Il n’était pas spécialement son prisonnier. Enfin, si il l’attaquait ou autre, c’était sur que les choses se passeraient différemment, mais étrangement elle était sure qu’il n’allait rien faire contre elle. Même si leurs avis pouvaient être différents.


« Les avez vous tué en guise de vengeance ? » Elle ne se raidit même plus. La question était la. Necessaire et sincère. Elle y repondit sur un ton naturel. « Qui parle de vengeance ? Il s’agissait, il s’agit toujours d’une guerre qu’ils ont déclaré. Nous leur avons donné un ultimatum, ils avaient la chance d’epargner leurs vies, ils ont préferés se terrer dans leur demi vaisseau, et ils se sont défendu comme des soldats desesperés quand nous avons attaqués. » Elle eut une pensée pour Anya qu’elle avait envoyé à la mort. « La guerre ne laisse souvent guère le choix, mais rappelez vous d’une chose, cette guerre, ils l’ont choisit parce qu’ils étaient trop bornés pour battre en retraite. » Le sous entendu était la, elle espérait que maintenant la retraite se fasse, car si l’escouade d’Anya et de Tristan était une minime partie des forces terriennes, maintenant des renforts affluaient des douze clans.

La question sur la montagne la surprit. Mais c’est également avec calme qu’elle reprit la parole. « Nous ne craignons plus les radiations. » Se levant, elle sortit quelques papiers sur les quels un conteur, ou un dessinateur avait representé les hommes en combinaison, sortant de la montagne. « Ces hommes sortent de la montagne, pendant qu’ils diffusent un brouillard brulant, puis ils prennent des gens. » Elle se rassit. « Et il y’a les Ripa. » Il serait curieux non ?

(c) badwolf.

   

J'eus l'impression que ma question était stupide. Du moins jusqu'au soupir de la commandante. L'atmosphère était devenue pesante depuis quelques minutes. Sûrement parce que nous n'étions pas d'accord sur tout. Ce qui n'était pas très étonnant.

« Pourquoi auraient ils fait ça ? Vous avez envoyés sur terre des jeunes gens apeurés, pour la plupart des anciens délinquants, croyiez vous vraiment que c’était une bonne chose à faire. » Elle marqua un point. Nous avions commis une erreur et nous le savions. Mais comment aurions pu nous savoir ce qu'il se passerait ? Ses mots avaient réussi à m'irriter. Et une grimace s'était dresser sur mon visage.  « Ces enfants n'étaient pas sensé survivre. La Terre n'était pas sensé être habitable. Et vous, n'étiez pas sensé être ici. » Les envoyés sur Terre avait été notre dernier espoir. Puis si ils n'auraient pas survécu, ça n'aurait pas été une grande perte. « Nous pensions tout savoir alors que nous ne savions rien. »

J'étais profondément désolé pour les villages brûlés. Et je ne devais pas pas être le seul. Car les 100 n'aurait pas fait un tel geste si ils avaient su ce que cela provoquerait. Et le fait d'être des délinquants ne changeait rien. « Ils n’ont pas survécus. Les villages sont détruits, et nos hommes sont en train de les reconstruire. » J'aurais préféré qu'elle évoque des survivants. Mais elle ne le fit pas. « Au lieu de nous chassez. Pourquoi ne pas nous laisser vous aider ?» De cette façon nous pourrions peut être nous racheter auprès des Grounders. Cela serait tellement plus facile si nous étions en paix.

Sans m'en rendre compte, j'avais évoqué ce qu'il s'était passé sur l'Arche. L'élimination de la section 17. Cela s'était passé le même jour que les fusées. Des remords étaient revenus. Car j'avais indirectement tué des personnes qui s'était sacrifié pour rien. En plus c'était moi qui avait insisté pour que cela se fasse. Et même qu' Abby était convaincue que cette élimination était une erreur. « Quel massacre ? » J'aurais pu ne rien dire à la commandante. Mais je lui devais bien ça. « Enfin ce n'était pas vraiment un massacre. Mais une diminution de la population. Nous avons éliminer 320 personnes pour que l'Arche ait plus de temps. » Vivre dans l'espace avait plus d'inconvénients que d'avantages. « Seulement, ils sont morts pour rien. » Encore heureux que c'était des volontaires car si nous avions fait ce que nous aurions dû. Ma conscience n'aurait pas été très tranquille.

De nouveau entrain de parler des enfants. Elle répondit à ce que je me demandais. Mais son message n'était pas clair. Et je ne préférais ne pas insister sur ça. Continuant d'écouter ce qu'elle me disait. Notre échange se faisait de nouveau sur la guerre.  « La guerre ne laisse souvent guère le choix, mais rappelez vous d’une chose, cette guerre, ils l’ont choisit parce qu’ils étaient trop bornés pour battre en retraite. » Ils tenaient ça de l'Arche. D'être bornés. Et je doutais fort que nous aussi, partions. « Cette guerre aurait pu être éviter. Si vous leur aviez donné de meilleurs choix. » Peut être qu'elle n'aurait tout de même pas pu être évité ?

Pourquoi me parlait-elle soudainement du Mont Weather ? Qui avait selon moi pas sa place dans cette conversation. Je croyais que c'était par rapport aux radiations mais en fait non. Les radiations n'était plus un problème. Pour personne. Alors que j'attendais qu'elle m'en dise plus. Elle sortit des dessins qu'elle me montra. C'était des hommes en combinaison et armés. « Ces hommes sortent de la montagne, pendant qu’ils diffusent un brouillard brulant, puis ils prennent des gens. » Ils étaient très différents des Grounders. « Vous n'êtes pas seuls ? » Je pensais qu'a part nous, il n'y avait que les Grounder. « Puis pourquoi porte -t-ils des combinaisons ? Un brouillard brûlant ? » Mes questions s'enchainaient. Ma curiosité avait prit le dessus. «  Pourquoi prendre des gens ? » J'étais tellement intrigué que j'en avais même oublié ma fatigue. Je m'assis près de la commandante. Attendant qu'elle m'en dise plus.  « Et il y’a les Ripa. » Les Ripa ? Encore une autre espèce ? Et dire que je pensais que notre seul problème était les Grounders. « Qu'est ce que c'est que les Ripa ? Sont-ils vos ennemis ? » Notre entretien était devenu beaucoup plus intéressant depuis l'évocation de ce Mont Weather.
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« Ces enfants n'étaient pas sensé survivre. La Terre n'était pas sensé être habitable. Et vous, n'étiez pas sensé être ici. » Quelque chose se crispa en Lexa, quand elle l’entendit parler. Ils avaient été prêt à sacrifier des enfants et … Et pourtant, elle comprenait son geste, leur geste. C’étiat en sacrifier quelques uns, pour sauver le plus grand nombre, une décision que prenaient souvent les chefs, malgré la culpalité qui les suivraient à jamais. Elle hocha alors la tête sans répondre. « Nous pensions tout savoir alors que nous ne savions rien. » Quelques secondes, le silence s’insinua, jusqu'à ce que plus calmement elle réponde. « Et pourtant nous y sommes. Nos peuples ont survécus à ce qui a été, et maintenant nous continuons encore à survivre à tout ce que l’humanité et la nature peuvent nous lâcher. » Ce n’était pas spécialement une menace, mais elle lui faisait juste comprendre, qu’ils étaient la avant, et qu’ils seraient probablement la après.

Cependant, il était plus agréable de parler avec lui. Il comprenait, et semblait desolé. Il semblait également mettre un pieds dans la route de la paix, et si dans le fond, l’envie d’accepter une alliance était forte elle savait que ça ne serait pas facile. « Au lieu de nous chasser. Pourquoi ne pas nous laisser vous aider ? » Sa tête se redressa, les mâchoires crispées, le regard doux et dur à la fois. « Une alliance aurait pu être envisageable. Avant le carnage de TonDC. » Et voilà qu’elle évoquait enfin le point le plus important de cette conversation.

Elle l’ecouta ensuite, lui parler du massacre qu’ils avaient fait dans l’arche, et si elle garda le silence elle ne pouvait que comprendre. Le camps échéant elle aurait probablement du faire les même choix qu’eux. A part qu’il n’y’aurait peut être pas été question de volontaires. Non, elle se contenta d’hocher la tête, préférant revenir à leur discussion sur la guerre. Sur les choix qu’ils avaient laissés aux enfants. Et si Kane semblait vouloir défendre son peuple – ce qu’elle comprenait, - elle n’était pas décidée à le laisser continuer dans cette voie la. Elle rajouta donc simplement. « Cette guerre aurait pu être évitée si ils avaient fait le bon. » Il y’en avait des territoires innocupés où ils auraient pu s’installer. Mais non, il avait fallu qu’ils refusent de partir, qu’ils agissent comme des enfants gatés qui avaient toujours ce qu’ils désiraient. Elle se crispa d’avantage.

Et resta assez concentrée quand il évoqua la montagne et la base militaire, se lançant sur l’evocation de Mount Weather. Des combinaisons, des radiations. « Pourquoi portent ils des combinaisons ? Un brouillard brulant ? Pourquoi prendre des gens ? » Il y’avait trop de questions de la part de Kane, mais elle le laissa tout finir avant de lui répondre sur un ton calme. « Pour nous attaquer, les gens de la montagne lancent des brumes acides. Une tente simple, permet de nous en protéger. Quand a leurs combinaisons, je suppose, nous supposons que c’est parce qu’eux, ils n’arrivent pas à résister aux radiations. Vous le pouvez, nous le pouvons, leurs métabolismes eux, ne le peuvent pas. Certains d’entre nous en ont vu bruler en plein air. » Il y’avait tant à dire sur la montagne. Elle continua de répondre à ses questions. « Les Ripa. Ce sont des guerriers qui disparaissent de chez nous, et qui reviennent changés. Violents. Canibales. »


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Je me justifiais auprès de la commandante. Souhaitant qu'elle comprenne nos actes. Nous n'avions pas envoyés ces enfants par plaisir de les tuer. Au contraire, nous leur avions donnés une seconde chance. Une chance qu'ils n'aurait peut être pas pu avoir sur l'Arche. Un silence s'était instauré après mes explications. Jusqu'à que la commandante finisse par le briser. « Et pourtant nous y sommes. Nos peuples ont survécus à ce qui a été, et maintenant nous continuons encore à survivre à tout ce que l’humanité et la nature peuvent nous lâcher. » Je ne comprenais pas comment les ancêtres des Grounders avaient fait pour survivre à ce Cataclysme sans s'être enfuis. Peut être avaient-ils trouvé un refuge lorsque ça s'était passé ? Je voulais en savoir plus sur l'histoire des Grounders mais je préférais ne pas insister. Après tout, nous étions encore ennemis.

Je voulais lui faire entendre raison, à la commandante. Si elle nous acceptait, les massacre cesserait une bonne fois pour toute. Mais elle et ses Grounders étaient poursuivis par la rancune.  « Une alliance aurait pu être envisageable. Avant le carnage de TonDC. » Même si ce carnage n'aurait pas eu lieu, il y aurait eu une autre raison pour empêcher cette alliance. Je soupira mais ce n'était pas pour autant que je lâcherais l'affaire. « Et si ce massacre n'aurait pas eu lieu ? Aurais-vous vraiment envisager la paix ? » Ma perspicacité ne devait pas prendre le dessus car sinon la paix ne se ferait jamais.
La discussion était beaucoup plus délicate au moment où les sacrifiés de la section 17 furent évoqué. Mais heureusement la commandante écoutait sans pour autant insisté sur le sujet. Quand à la guerre des 100 et des Grounders, elle aurait peut être pu être évité si ils avaient prit la décision de partir. « Cette guerre aurait pu être évitée si ils avaient fait le bon. » Je les comprenais, les 100 d'être rester. Car où aurait-ils pu aller ? Même si la Terre est grande, partir n'aurait pas été consciencieux.  « Ils étaient seuls, livrés à eux même. Comprenez qu'ils ne voulaient pas risquer de s'aventurer dans des lieux inconnus. » Je les défendais oui, même si je ne savais pas pourquoi ils étaient restés mais cette suggestion me paraissait être crédible.

Ses dessins et ses évocations sur le Mont Weather m'avait rendu curieux. Si curieux que je l'avais accabler de questions. Elle avait commencer à en parler, elle devait finir. « Pour nous attaquer, les gens de la montagne lancent des brumes acides. Une tente simple, permet de nous en protéger. Quand a leurs combinaisons, je suppose, nous supposons que c’est parce qu’eux, ils n’arrivent pas à résister aux radiations. Vous le pouvez, nous le pouvons, leurs métabolismes eux, ne le peuvent pas. Certains d’entre nous en ont vu bruler en plein air. » Ses mots eut pour effet de me raidir. Laissant quelques secondes de silence, je repartais avec mes questions. « Que leur avais vous fait ? » Cela faisait un moment que j'avais arrêté de me retenir. Mais à vrai dire, ceci ne me concernait pas. Puis elle répondit à ce qu'était les Ripas. « Les Ripa. Ce sont des guerriers qui disparaissent de chez nous, et qui reviennent changés. Violents. Canibales. » C'était donc ça leurs noms. J'en avais croisé deux, peu après mon arrivé sur Terre. Mais je ne savais pas que c'était autrefois des Grounders. Et lorsqu'elle parla de cannibalisme. J'eus un frisson. C'était à vrai dire effrayant. « Comment pourraient-ils changés vos guerriers ? »  Car oui comment ? Les Grounders avaient plutôt l'air d'être loyaux à leur commandant.

Et c'est là que je compris que j'avais eu des préjugés sur les Grounders. Je les avais soupçonnés d'avoir le reste des 100 disparus. Mais après les éclaircissements que m'avait fourni la commandante, je comprit qu'ils s'étaient peut être fait capturés, par ces hommes de la montagne. « Ils ont sûrement les 100...» Je l'avais murmuré tout fixant le dessin que m'avait fourni la Grounder, plus tôt.

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HRP:

« Et si ce massacre n'aurait pas eu lieu ? Aurais-vous vraiment envisager la paix ? » Le regard de Lexa se figea un peu dans le vide, et elle serra la mâchoire, elle n’appréciait pas que l’on juge son peuple d’une telle manière. Et pourtant, Kane lui avait semblé être quelqu’un d’assez intelligent pour comprendre et ne pas juger autant. Et pourtant oui… il était la, se permettant de juger sur ce qu’il ne comprenait pas. Un peuple qui n’était pas le sien, et que le sien avait fait souffrir. Elle reprit, doucement, sans tenter de le juger d’avantage, pour ne pas tomber dans un tel cycle. « Nous ne proposons pas de paix que nous ne désirons pas tenir. » Comment pouvait il se permettre de juger ce qui était, ce qui aurait pu être. Ses enfants avaient foirés, eux, ils n’avaient trahis personne, ils n’avaient attaqués personnes…

Et la conversation continuait, revenant toujours à ces enfants, que Kane défendait. Elle secoua la tête. « Ils l’ont fait pourtant. Ils ont tentés de s’enfoncer d’avantage dans la forêt. » Elle soupira, vaguement, gardant son air impassible. Et elle enchaina, en lui parlant de la montagne, de ces gens qui craignaient les radiations, alors que Kane lui demandait ce qu’ils leur avaient fait ? Elle le fixa doucement. « Que leur avez vous fait ? » Ses yeux se posèrent sur l’homme. « Pourquoi leur aurions nous fait quelque chose ? La légende raconte qu’a leur première sortie, ils ont tentés l’invasion, avant de fondre, mon peuple les a repoussé comme il devait le faire. » Elle ne cilla pas en racontant cela, et parla ensuite des faucheurs. Ces … hommes et ces femmes qui disparaissaient pour revenir emplis de soif de sang. Elle n’était pas dupe, elle se doutait qu’il se passait quelque chose dans la montagne, qui justifiait cela.

« Comment pourraient ils changer vos guerriers ? » Elle resta silencieuse. Cette question elle se l’était posée des centaines et des centaines de fois. Et finalement elle se rassit. « Je ne sais pas. Ils le font voilà tout. Nous n’avons jamais pu nous approcher, et ceux qui en croisent ne sont plus la pour en parler. » Si ils avaient les cent comme Kane venait de le murmurer, c’était éventuellement une idée pour une alliance. A condition qu’ils payent pour le massacre qui venait d’avoir lieu.

Elle laissa les mots s’inserer un peu dans leurs esprits, avant de reccomencer à parler. « Si ils ont vos enfants, ils ont également mon peuple. Livrez nous l’assassin de TonDC et une alliance serait envisageable. » Ou du moins une paix. Parce qu’elle ne pensait pas qu’ils arrivent à s’entendre sur une alliance qui leur soit profitable, à eux, Terriens.


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La façon dont je perçu les choses ne semblait pas plaire à la commandante. Cela pouvait se comprendre assez facilement. Peut être étais-ce à cause du léger changement de comportement de la part de celle-ci ? Du moins, cela ne prouvait rien. Car malgré les apparences, rien ne semblait atteindre la terrienne. Elle ne montrait rien. Rien qui ne puisse définir ceux à quoi elle pensait. Finalement, son titre de commandant, elle le méritait. Je l'avais mal discerner, sans doutes à cause de sa jeunesse. Cela m'avait plus ou moins trompé. «Nous ne proposons pas de paix que nous ne désirons pas tenir.» Mais ses mots secs confirma mes doutes. La tournure de ma question ne lui avait pas plu. Comme quoi il faut parfois ne rien dire malgré la tentation. « Mon but n'était pas de remettre en cause votre franchise. » Une fois de plus, j'avais mal interprété les choses. Mais cela était normal non ? Ce n'était pas comme si nous les connaissions, ces terriens.

Encore une fois, les 100 furent mentionnés. Et si cet entretien aurait dû avoir un nom, ça n'aurait pas été difficile à trouver. Mais cela n'empêchait que la commandante des terriens, leur en voulait, à ces enfants. Et qu'elle n'oublierait pas aussi facilement. Car malgré mes arguments, elle arrivait toujours à les contredire. Comme si elle n'écoutait pas ce que je lui disais. Néanmoins, la commandante me ramena à la réalité avec cette autre chose, qu'était le Mont Weather. Je me leva, ne supportant pas d'être assis trop longtemps. Sentant les yeux de la commandante se posés en ma direction. « Pourquoi leur aurions nous fait quelque chose ? La légende raconte qu’a leur première sortie, ils ont tentés l’invasion, avant de fondre, mon peuple les a repoussé comme il devait le faire. » Donc les terriens avaient agis comme ils l'avaient fait avec nous ? C'était un peu confus. Cela faisait que peu de temps depuis notre arrivés sur Terre et il fallait assimilé tant de choses. « J'ai cru comprendre que ce sont eux qui vous ont repoussés. » L'entêtement n'était pas une bonne chose mais c'était plus fort que moi.

Alors que je lui demanda comment faisait la montagne pour changer ses hommes, elle ne répondit pas de suite. Soit cette question lui avait été demandé des tas de fois. Soit elle ne connaissait pas la réponse. Peut être bien que c'était les deux. La commandante se rassit. Elle aussi n'arrivait pas à tenir en place. « Je ne sais pas. Ils le font voilà tout. Nous n’avons jamais pu nous approcher, et ceux qui en croisent ne sont plus la pour en parler. » Encore une autre possibilité, d'allier nos forces. Avec nos deux peuples réunis, nous pourrions venir à bout des ces Ripas. Nous, avec notre technologie et nos armes à feu puis les terriens avec leurs connaissances et leur armes blanches. Mais j'attendrais le bon moment pour parler de ceci.

Quoi qu'il en soit. Alliance ou pas. J'avais une idée de où pouvait se trouver les 100. Certainement que la chancelière n'abandonnerait pas sa fille et encore moins quand je lui aurait dévoilé qu'ils sont emprisonnés dans la montagne. Selon moi, c'était le bon moment pour proposer une quelconque alliance. Puis j'avais quelques arguments en tête, espérant que la commandante écoute. Seulement, elle me devança.  « Si ils ont vos enfants, ils ont également mon peuple. Livrez nous l’assassin de TonDC et une alliance serait envisageable. » J'eus un sourire. Un vrai sourire. Je n'aurais sans doutes pas dû réagir de la sorte mais l'alliance était envisageable. C'est tout ce qui comptait. Mais en restant concentré sur ce qu'elle venait de dire, je compris qu'un sacrifice allait avoir lieu. Car si le garçon lui était livré, elle ne l'épargnerait sans doutes pas. Songeant à tous ça, je lui demanda. « Et si nous refusons ? Que se passera t-il ? » Elle nous tuerait sans doutes jusqu'au dernier mais je préférais tout de même demander. « Cela pourrait être considérer, mais vous devez nous laisser du temps. » Le temps de convaincre la chancelière que ce sacrifice était leur seules chances de survivre et de retrouver les 100.


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