The sun saying goodbye to the snow ☀ Uriel

The sun saying goodbye to the snow

Sekhmet voulait qu'Uriel se rende compte de l'état dans laquelle elle la mettait. C'était inhabituelle pour la Sikru comme situation et sensation. Alors la petite guerrière avait amené la main de la grande blonde pour qu'elle puisse entendre son cœur, et la façon dont il battait. Peut être qu'Uriel aurait pu prendre peur avec ce geste. Mais apparemment, ce n'était pas le cas. Et Sekhmet ne pu s'empêcher un soupire de soulagement en voyant que la blonde ne fuyait pas. Non, bien au contraire. Uriel se dévoilait elle aussi, à l'aide de mots. Elle ressentait la même chose que Sekhmet, et... Un sourire bien plus grand que les précédents s'afficha sur les lèvres de la Sikru. Parce que ça voulait dire tellement de choses pour les deux guerrières. « Je trouve aussi que ce n'est pas désagréable. » C'était bien plus que cela, c'était aussi dur à pouvoir expliquer...

En tout cas, la main d'Uriel finit par remonter jusqu'à la joue de Sekhmet. Et la Sikru ne bougea pas les siennes le temps de quelques instants. Elle se contenta d'observer le visage de la Skjeran, et d'écouter ses mots. Des mots qui ramenait un peu la jeune guerrière sur terre, dans la tente d'Uriel. Son sourire et son regard se fit plus triste. « Pour l'instant je suis là. » Et mieux valait qu'elles profitent du moment présent n'est ce pas ? Parce que Sekhmet ne voulait pas penser au passé et au futur. Non, elle le ferait plus tard. Et la fille des mers était bien déterminée à ce que la fille des neiges n'y pense plus non plus. Alors d'un mouvement, Sekhmet poussa les épaules d'Uriel de façon à ce qu'elle reprenne sa position allongée du début, et la brune vint s'installer au dessus d'elle, rapprochant son visage de l'oreille de la blonde. « C'est ce qui compte le plus, non ? »

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Sekhmet & Uriel.

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l y eut plus de mots qui furent échangés cette fois. Les langues finissaient par se délier, un peu. La Skjeran garda son sourire béa sur les lèvres lorsque Sekhmet affirma qu'elle ne trouvait pas la situation désagréable. C'était rassurant de savoir ça, rassurant de savoir qu'elle n'était pas la seule dans son petit délire. En soit, ce n'était même pas un délire. Elles étaient ensemble là-dedans et c'était rassurant. Depuis quelques jours, c'était Uriel qui avait rassuré Sekhmet. Qui lui avait dit que tout irait bien concernant Neith ou leur retour à Kalawen mais, cette fois-ci, les rôles étaient inversés.
Alors qu'Uriel s'apprêtait à répliquer, elle se retrouva les deux épaules plaquées contre le lit. Les sourcils de la guerrière blonde s'haussèrent en sentant Sekhmet se mettre à califourchon sur elle. La blonde voulut protester mais voilà que la Sikru se penchait vers elle pour murmurer à son oreille. Uriel fut prise d'un frisson. Un frisson qui lui parcourut tout le corps et qui lui cloua littéralement le bec. Elle resta silencieusement et immobile quelques secondes de plus avant d'attraper le visage de Sekhmet entre ses mains.

- Tu as raison.. Profitons du temps qui nous ait offert.

Ca avait été comme une illumination pour la Skjeran. C'est vrai ça ? Le temps qu'elles avaient ensemble leur était compté alors pourquoi gâcher une seconde de plus à être loin l'une de l'autre ? C'était inutile. Uriel n'était pas du genre à agir de cette manière, non. Elle était plutôt réservée la plus part du temps mais.. Sekhmet, ce n'était plus une simple connaissance, non. C'était bien plus que ça. Elle se redressa alors légèrement, elle tenait toujours le visage de la Sikru entre ses mains et elle l'embrassa doucement. Comme le baiser qu'elle avait déposer sur le bout du nez de la brune quelques instants plus tôt, c'était un baiser d'une douceur qu'on aurait pas pu soupçonner chez Uriel.

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Il se passait tellement de choses à l'intérieur de cette tente. Des choses auxquelles Sekhmet n'avait jamais pensée possible. Au début, elle avait juste cru que ses adieux avec Uriel aurait été rapide. Elle n'avait jamais pensée qu'il se passerait tout ça. Et peut être que lorsqu'elle sortirait de la tente, Sekhmet regretterait tout. Non, elle ne regretterait rien. Elle ne pouvait pas regretter d'être heureuse, et elle n'était pas obligée d'en parler. Ce qu'elle faisait avec Uriel, c'était personnelle, et personne n'était obligée de savoir. Même pas Neith. Parce qu'après tout, tant que ça ne causait pas d'ennuis au clan des mers, Sekhmet ne commettait pas une erreur. Ou si elle en commettait une, elle s'en rendrait compte plus tard. Mais pas maintenant. Maintenant, elle profitait d'être avec une fille qui faisait battre son cœur plus que la normale.

Et Uriel semblait d'accord pour ne pas penser à un autre moment que celui qui se produisait. Sekhmet ne perdit pas son sourire. Parce que la Skjeran n'envoya pas balader la Sikru, suite à ce changement de position. Elle aurait pu. Mais dans le fond, la fille des mers n'avait pas envisagé une seconde que ça puisse se produire. Pas avec ce qu'elles s'étaient dévoilées un peu plus tôt. Et... Cette fois ci, ce n'était pas Sekhmet qui prit l'initiative de faire bouger les choses. Parce qu'après qu'Uriel ait prit son visage entre ses mains, elle l'embrassa. C'était doux et pas si inattendu. Mais c'était tellement nouveau et plaisant. Sekhmet sentait son cœur lui faire la fête à l'intérieur. Surtout que ça réveilla en elle, une fougue sans nom. Et la Sikru ne tarda pas à le montrer à la Skjeran, en accentuant un peu plus leur baiser tandis qu'elle clouait un peu plus Uriel contre les fourrures.

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Sekhmet & Uriel.

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st-ce qu'Uriel avait eut peur l'espace de quelques instants que Sekhmet la repousse ? Evidemment. Ce qu'elle venait de faire n'était pas anodin. Non pas que le reste des gestes qu'elles avaient eut l'une pour l'autres jusqu'à présent étaient des gestes anodins mais disons qu'elles passaient à présent à un autre niveau. Un autre niveau de proximité et d'intimité. Ca ne dérangeait pas Uriel, pas le moins du monde mais elle ne voulait pas brusquer Sekhmet, elle ne voulait pas aller trop vite dans ses gestes et c'était la principale raison qui la poussait à agir avec toute la douceur du monde. Et si Uriel agissait avec douceur, ce n'était pas vraiment le cas de Sekhmet. Elle n'était pas brusque non mais une fougue insoupçonnée commençait à naître en elle. Ca faisait sourire Uriel et la blonde laissait plus ou moins la jeune Sikru prendre le contrôle de la situation. Parce que, mine de rien, Uriel n'avait jamais vraiment été avec une fois, non. Elle les avait toujours regardé d'un oeil plus ou moins intéressée mais elle n'avait jamais pris le temps de s'attacher à quelqu'un. Jusqu'à présent, la Skjeran avait jugé ce genre de choses superflues mais, depuis sa rencontre avec Sekhmet, elle envisageait les choses sous un angle totalement différent.

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Tout s'était passé vite. Même très vite. Sekhmet n'avait pas su s'arrêter alors que peut être elle aurait du. Mais pourquoi l'aurait-elle fait ? Ce n'était pas comme si c'était un simple amusant ce qui se passait entre elles. La Sikru ressentait des choses très fortes pour Uriel. Et la seule personne qui aurait pu réellement l'arrêter n'était autre qu'Uriel elle même. Ou peut être une maman Neith qui débarquerait de nulle part. Mais aucune de ces deux choses se produit. Au grand plaisir de Sekhmet, qui n'aurait pas appréciée d'être stoppée dans l'un des plus beaux moments de sa vie. Surtout dans un moment où c'était elle qui contrôlait tout. Et rien de plus n'aurait pu faire plus plaisir à la fille des mers. Elle s'était donné le défi d'aider Uriel à s'endormir. Et c'était bien ce que Sekhmet comptait faire, dans cette tente, où personne ne serait là pour gâcher leur moment.

[ Ellipse jusqu'à au levé du soleil avec les petits oiseaux qui chantonnent ❤ ]

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Sekhmet & Uriel.

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e chant d'un oiseau se faisait entendre dans le lointain et le soleil était déjà levé malgré l'heure encore très matinale. Uriel était enroulé dans les fourrures qui servaient de couverture. Elle mit quelques secondes avant de réussir à entrouvrir un oeil. Elle observa quelques secondes le plafond avant de tourner la tête d'une manière précipité. Est-ce que Sekhmet était encore là ? Est-ce que toute la soirée de la veille n'avait été qu'un rêve ? Mais non, elle la vit. Paisiblement endormies, les fourrures remontées jusqu'au nez. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la Skjeran qui glissa dans le lit jusqu'à atteindre Sekhmet afin de déposer un baiser sur son front. Uriel ne savait pas à quelle heure la Sikru devait quitter la ville mais elle savait que le clan ne partirait jamais sans leur seconde alors elle ne s'inquiétait pas vraiment de ça. Elles avaient probablement encore un peu de temps.

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C'était compliqué pour Sekhmet d'ouvrir les yeux. Elle pouvait entendre de loin, de très loin, des chantonnements d'oiseau, mais ce n'était pas suffisant pour la réveiller entièrement. Disons qu'elle avait peu dormi durant la nuit et que bon sang, ce que la fourrure couverture était douce. Non, rien ni personne n'arriverait plus jamais à réveiller Sekhmet de son sommeil. Quoi que si. La Sikru ouvrit les yeux d'un coup, et c'est affolé qu'elle se releva dans une position assise. Elle observa à droite à gauche le temps de se remémorer d'où elle était et... La vue d'Uriel la calma légèrement. Sekhmet se souvint soudainement de tout, et elle se mit un peu à rougir en observant la Skjeran. Cela ne dura pas longtemps, parce que la fille des mers s'affola de nouveau. « Les cornes ont sonnées ? Le Kraken n'est pas parti j'espère ?! » Parce qu'il faisait tout de même un peu jour, et que Sekhmet avait tellement bien dormi qu'elle aurait pu ne rien entendre.

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Sekhmet & Uriel.

A

lors qu'Uriel venait tout juste de déposer un baiser sur le front de Sekhmet, voilà que cette dernière se redressait d'un coup en demandant si les cornes avaient sonné et si le Kraken était partit sans elle. La blonde l'observa quelques secondes, surprises avant de rire légèrement. Elle passa alors une main distraite dans le dos nu de la Sikru. Uriel faisait des cercles du bout du doigt d'un air paresseux.

- Non, il est encore tôt. Personne n'est partis. Et, de toute façon, je doute que ton clan ou même Neith parte sans toi d'ici.

Uriel se redressa légèrement de manière à se tourner sur le côté. Elle avait posé sa tête sur sa main et continuait de faire des cercles dans le dos de Sekhmet. Contrairement à la veille, Uriel était beaucoup plus reposée mais aussi posée, détendue. C'était la première fois depuis bien longtemps qu'Uriel se sentait si bien, c'était aussi la première fois qu'elle avait si bien dormis, même si la nuit avait été courte. Et même si il ne le restait encore que très peu de temps aux deux jeunes femmes, Uriel était incroyablement calme. Elle était comme persuadée, qu'à présent, Sekhmet et elle se reverraient. C'était comme si elles étaient liés pour toujours.

- On a encore un peu de temps.

La Skjeran avait murmuré, un peu comme la veille mais cette fois-ci, c'était plutôt sur le ton du secret. Comme si personne d'autres ne devaient savoir qu'elles avaient encore un peu de temps à passer ensemble à part elles.

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Le temps d'un instant, Sekhmet avait vraiment eu peur que les siens l'aient oubliée. Sachant que la Sikru avait quelques soucis avec Neith, il se pourrait que la Keryonsi n'ait pas fait attention à savoir si sa seconde était bien à bord. Même si la fille des mers doutait que sa chef l'oublie malgré les quelques conversation qu'elles avaient eu. En tout cas Uriel rassura Sekhmet en lui disant qu'il était encore tôt, et que personne n'était parti en l'oubliant. La seconde sourit à la garde, qui s'amusait à lui faire des cercles dans le dos. Et puis s'il était encore tôt, la fille des mers n'avait plus besoin de s'inquiéter n'est-ce pas ? Enfin... tant qu'elle n'entendait pas les cornes sonner. « Probablement. » Mais tant qu'elle ne les entendait pas, Sekhmet pouvait encore profiter de ses derniers instants avec Uriel. D'après la Skjeran, elles avaient encore un peu de temps. Et Sekhmet remerciait les petits oiseaux de l'avoir réveillé, pour qu'elle puisse apprécier les quelques minutes qui restait.

Alors Sekhmet se rallongea dans les bras d'Uriel, le sourire sur les lèvres. « Tu a meilleure mine. » Et la Sikru espérait que ce soit grâce à elle. Puis même si ce n'était pas grâce à elle, mais suite au sommeil qu'elle avait retrouvée, cela faisait plaisir à la fille des mers. Parce qu'Uriel était encore plus jolie lorsqu'elle était en forme. Surtout que la seconde n'avait jamais réellement eu l’occasion de voir la garde en pleine forme. Sachant qu'elles s'étaient rencontrées durant le champ de bataille... Mais un jour, elles se reverraient dans de meilleures conditions. Pour que Sekhmet puisse encore plus admirer la beauté de la fille du nord. « Dommage, tu n'as pas pu voir mon magnifique tatouage à la hanche. » Promis, Sekhmet ne cherchait pas à défier Uriel. De toute façon, elle ne pouvait pas vraiment la défier, sachant que ce tatouage en question était caché par le bandage de sa blessure au flanc. Mais maintenant qu'elle y pensait... Peut être qu'Uriel aussi avait des tatouages cachés sous ses bandages ! C'était frustrant de ne pas savoir, et comme d'habitude le visage de Sekhmet était un peu trop expressif.

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Sekhmet & Uriel.

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apidement, les paroles d'Uriel réussirent à rassurer Sekhmet et la guerrière Sikru vint retrouver sa place dans les bras de la blonde ce qui fit sourire cette dernière. Elle aimait bien sentir Sekhmet contre elle, elle aimait aussi particulièrement son odeur. Parce que oui, Sekhmet sentait bon. C'était une odeur qu'Uriel ne connaissait pas, peut-être un parfum Sikru ? C'était étrange mais en tout cas, Uriel adorait cette odeur. Elle garda son sourire sur les lèvres lorsque Sekhmet lui fit remarquer qu'elle avait meilleure mine. Uriel la serra légèrement contre elle.

- Il semblerait que tu aies sus me redonner un teint éclatant.

Elle se sentait mieux, beaucoup mieux. Et ce n'était peut-être pas grâce à Sekhmet, Uriel ne savait pas. Mais elle aimait penser que la présence de la Sikru l'avait aidé à guérir un peu plus cette nuit. Elle serait sur pied très rapidement, c'était certain à présent. Elle haussa ensuite les sourcils en entendant la réflexion de Sekhmet concernant un tatouage qu'elle aurait. La fille des mers avaient un tatouage ? A la hanche en plus ? Il devait être caché par les bandages. Uriel haussa les épaules légèrement tandis qu'elle recommençait à faire des petits cercles sur l'épaule dénudée de Sekhmet qui se trouvait à présent à porté de mains.

- Les Sikru ont donc des tatouages ? Et il ressemble à quoi ? Nous, les Skjeran, nous n'avons pas souvent de tatouages mais plus des cicatrices.

C'était le côté Skjeran d'Uriel qui ressortait un peu. Cette tendance à vanter les mérites de ce clan guerrier. Ce clan qui aime faire la guerre et qui aime surtout montrer ses cicatrices et autres blessures de guerre. Uriel n'avait jamais vraiment aimé exposer ses cicatrices, non. Mais elle devait bien avouer que la cicatrice qui lui recouvrait intégralement le flan gauche en avait impressionné plus d'un. Elle faisait au moins une 30aine de centimètres de long et elle était encore bien visible malgré les années qu'elle avait. Le loup qui avait mordu Uriel n'y était pas allé de main morte.

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Plus Uriel la faisait se sentir bien, moins Sekhmet n'aurait envie de partir. Et le temps d'un instant, la petite Sikru souhaita rester dans les bras de la Skjeran toute sa vie. Comme si c'était là qu'était sa place. Bien qu'elle ne le soit pas, ça c'était malheureusement certain. Sekhmet savait où était sa place, et bientôt elle devrait y retourner. Mais... Oh. La fille des mers sentit une petite pression du corps de la fille des neiges contre le sien, et c'était assez pour qu'elle ne pense plus à autre chose en rapport avec elles. Surtout lorsqu'Uriel supposa que c'était Sekhmet qui lui avair redonnée un teint éclatant. La jeune guerrière lui répondit par un sourire fière, tandis qu'elle caressait maintenant la joue de sa sauveuse. « J'aimerais prendre soin de toi à chaque fois que tu ne vas pas bien. » Sekhmet savait que c'était quelque chose d'impossible, mais elle avait le droit de rêver encore un peu ? Puis qui sait, peut être qu'un jour ce serait possible.

Visiblement, Sekhmet attira la curiosité d'Uriel avec l'évocation de son tatouage caché. « Bien sûr que les Sikru ont des tatouages ! » A quoi ressemblait le sien ? Et bien c'était un très joli poignard, un peu comme ceux que la petite Sikru possédait. Mais ça, la guerrière blonde ne le saurait jamais de la bouche de la terrienne de Sérön. Alors Sekhmet lui tira la langue d'un air taquin. « Peut être aura tu la possibilité de le découvrir un autre jour. » Mais Sekhmet reprit un minimum de sérieux après l'évocation des cicatrices de la Skjeran. Et sans trop attendre, la fille des mers laissa glisser l'une de ses mains jusqu'au flanc de la fille des neiges, malgré qu'elle laisse ses yeux dans ceux d'Uriel. « Comme celle ci ? » Sekhmet n'était pas certaine qu'il s'agissait du bon côté, où elle avait aperçu cette cicatrice durant la nuit, surtout qu'une bonne partie avait été caché également sous le bandage de la blonde. « C'est à cause des guerres ? » Ou à cause d'autre chose ?

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Sekhmet & Uriel.

A

chaque fois qu'un son sortait de la bouche de Sekhmet, Uriel avait l'impression que c'était pour lui faire un compliment ou alors pour lui dire quelque chose d'incroyablement gentil ou même.. Mignon ? C'était étrange cette sensation d'être dorloté et choyé mais c'était loin d'être désagréable. Uriel aussi, elle avait envie de prendre soin de Sekhmet lorsqu'elle n'allait pas bien. Être là lorsqu'elle était triste ou alors être présente pour l'apaiser lorsqu'elle était en colère. Malheureusement, les responsabilités des deux jeunes femmes les empêchaient de faire ce genre de chose. Elle esquissa alors un léger sourire.

- Ce serait bien, oui. Ce serait bien qu'on puisse prendre soin l'une de l'autre.

Les Sikru avaient donc des tatouages. Est-ce qu'ils fonctionnaient de la même manière que ceux des Trikru ? Uriel n'y connaissait pas grand chose en coutumes Sikru, elle devait bien l'avouer. Elle fronça alors légèrement les sourcils, perplexe. Est-ce que les tatouages servaient à représenter le nombre de victimes faites sur le champ de bataille ? Elle n'en savait rien et elle n'osa pas réellement poser la question. Elle se contentait d'hocher la tête poliment.

- Un autre jour, je l'espère.

Encore une fois, les deux jeunes femmes témoignaient à haute voix leur envie de se revoir, un jour. Uriel aurait réellement aimé que Polis et Sérön soient à seulement quelques jours de marche mais ce n'était pas le cas. Mieux valait penser à autre chose. D'ailleurs, elle frémit légèrement en sentant la main de Sekhmet venir frôler son flan gauche où se trouvait une de ses cicatrice. Elle hocha la tête face à la question de la Sikru.

- Non. Ce n'est pas une cicatrice de guerre. Je l'ai eus à l'âge de 13 ans, lors d'un hiver plutôt froid. Je me suis perdue dans le blizzard et un loup a essayé de me dévorer. Je ne me suis pas laissé faire mais il a réussit à emporter un bout de moi avec lui.

Finalement.. La question concernant le tatouage de la brune lui brûlait les lèvres. Uriel ne put se retenir de poser la question plus longtemps.

- Ton tatouage, il représente quoi ? C'est pour la guerre aussi, comme les Trikru ?

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Maintenant que les deux femmes étaient si proches, il serait difficile pour Uriel de se débarrasser de Sekhmet. Parce qu’il se trouvait que la petite Sikru était vraiment attachée à la Skjeran. Certes, elles se connaissaient depuis peu de temps. Depuis la dernière bataille. Mais elles avaient tellement passées de temps ensemble de la bataille à aujourd’hui, que le temps n’était plus qu’un détail parmi tant d’autres. Puis avec la nuit qu’elles avaient passées, elles étaient encore plus proches désormais. Et même si les choses s’étaient déroulées autrement, cela n’aurait pas empêché Sekhmet d’être autant au petit soin avec Uriel. Alors la jeune guerrière sourit à s’imaginer prendre constamment soin de la guerrière blonde, et pareil inversement. « Je prendrais toujours soin de toi. Même si je ne suis pas là physiquement. » Bien que Sekhmet soit habituellement intentionnée par son entourage, cette fois ci, c’était différent. C’était même un peu rêver de dire de tels mots alors que la fille des mers savait que ce n’était pas vraiment possible. Mais la jeune guerrière pouvait se le permettre encore quelques minutes. Tant qu’elle était encore dans cette tente aux côtés de sa guerrière du nord.

L’histoire de la cicatrice au flanc d’Uriel fut ensuite révélée, même que Sekhmet sentit une légère réaction de la fille des neiges lorsqu’elle laissa traîner ses doigts sur cette blessure de longtemps. Ce n’est pas pour ça que la Sikru les retira. Au contraire, voilà qu’elle se mit doucement à caresser le bout de cicatrice. C’était une histoire impressionnante. Uriel était impressionnante. Dès son plus jeune âge. Sekhmet admirait beaucoup la guerrière à ses côtés. « Waw. C’est encore plus admirable que si tu l’avais eu lors d’une guerre. Tu ne cesse de m’épater Uriel Kom Skjeran. Je ne sais pas si j’aurais survécu à ta place. » Peut être qu’elle aurait survécu Sekhmet, mais… Probablement que Neith ou Altaïr l’aurait sorti d’affaire ! Comme ils l’avaient fait lors de l’attaque de barbares sur Séron.

Concernant son tatouage, Sekhmet ne pouvait qu’espérer qu’Uriel puisse le voir un jour. Il était beau, et il rendait fière la Sikru. Parce qu’après tout, les tatouages qui se trouvaient à cet endroit ne voulait dire qu’une chose. Uriel posa la question à ce sujet au bon moment. Sekhmet étendit un grand sourire. « C’est ma récompense pour avoir réussi l’épreuve pour devenir guerrier. Tous les guerriers Sikru ont un tatouage à la hanche. » Et les Skjeran, avaient-ils une récompense lorsqu’ils devenaient guerrier ? « Dans ton clan aussi vous recevez quelque chose lorsque vous devenez guerriers ? » Elle n’y connaissait pratiquement rien aux coutumes du nord, Sekhmet. Et peut être qu’elle s’en voulait un peu pour ça.

HRP:

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Sekhmet & Uriel.

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st-ce que Sekhmet sous-entendait que les deux jeunes femmes allaient correspondre par courrier ? Faire parvenir une lettre à Polis n'était pas bien compliqué mais jusqu'à Sérön ? Uriel n'était pas certaine que sa lettre atteindrait la jeune Sikru un jour et quand bien même.. Devoir recourir au service d'un messager pour ça, ça paraissait bien compliqué à la Skjeran. Les messagers avaient des messages bien plus importants à livrer que des échanges entre deux jeunes femmes. Uriel battit des cils quelques instants pour chasser ces idées de son esprit. Ce n'était pas le moment de penser à ça mais elle était comme ça Uriel. Elle s'inquiétait souvent pour le futur.

- J'espère vraiment rendre ça possible, un jour. Qu'on puisse prendre soin l'une de l'autre sans être embêté par la distance. Il va falloir qu'on se montre patiente.

Oui, la patience allait être très important dans tout ça. Parce que Sekhmet et Uriel n'étaient pas prêtes de pouvoir prétendre vivre au même endroit ou ne serait-ce dans la même région.
Les doigts de Sekhmet continuaient de traîner sur la cicatrice d'Uriel qui se retenait de se tortiller dans tout les sens. La sensation des doigts sur la cicatrice étaient assez étrange mais ça la chatouillait plus ou moins. Elle se concentra tout de même sur les yeux de Sekhmet qui semblait complètement ébahit par l'exploit qu'était le fait de battre un loup, seule et étant jeune. Uriel avait toujours été modeste concernant cette histoire, elle avait évité la mort de justesse après tout.

- On est pas tous capable des même choses Sekhmet mais on a tous un moyen de briller d'une certaine manière. Je suis sûre que tu nages beaucoup mieux que moi par exemple !

C'était même certain que la Sikru nageait mieux que la blonde. Les lacs gelés du nord n'étaient pas vraiment le meilleur endroit où apprendre à nager. Pour apprendre à nager en Skjeran, il ne fallait pas être trop frileux. C'était d'ailleurs le problème de beaucoup de guerriers : Ils ne savaient pas nager.
Revint ensuite sur le tapis le sujet des tatouages de guerrier. Qu'est-ce qui pouvait bien habiller la hanche de Sekhmet ? Uriel était curieuse. Elle avait tout un tas de question concernant cette coutume. C'était plutôt cool d'avoir un tatouage pour marquer le fait de devenir un guerrier.

- Est-ce que chaque tatouage est spécifique au guerrier ? Et toi, c'est quoi ton tatouage du coup ?

Uriel voulait savoir. Elle voulait vraiment savoir quel tatouage avait la brune. La question que Sekhmet posa par la suite fit remonter tout un tas de souvenirs en tête à Uriel. La blonde repensa à la première fois qu'elle avait reçu la marque. Ca n'était pas vraiment un bon souvenir, plutôt un mauvais même. Recevoir sa première marque n'était pas une partie de plaisir. Uriel haussa les épaules.

- Non, on ne reçoit pas de tatouage lorsqu'on devient un guerrier. C'est plutôt lorsqu'on tue pour la première fois, on reçoit une marque.

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Sekhmet n'avait pas réellement de mots pour définir la relation qu'elle avait avec Uriel. Mais d'après ce que lui disait la blonde, c'était quelque chose de fort et qui durerait. En tout cas, la brune espérait que ça durerait. Parce que tout était possible... Surtout si elles ne se revoyaient pas. Mais la Sikru était certaine qu'elles se reverraient. Elle ignorait quand, et dans quelles conditions, mais elles se reverraient. « Je saurais être patiente. » Normalement. Mais ce n'était pas comme si il s'agissait de n'importe qui. Sekhmet ressentait des choses fortes pour Uriel. Et même si elle savait que ce n'était pas bien, rien ni personne ne lui ferait changer ça. Enfin si... Mais pour l'instant non. Sekhmet ne voulait pas penser à ça. Alors la Sikru se concentra sur l'histoire de la Skjeran, qui était vraiment épatante et impressionnante. Et voyant qu'Uriel bougeait un peu trop à cause des caresses, Sekhmet arrêta son geste, tout en laissant tomber sa main sur le lit. Peut être que la guerrière blonde préfèrerait ça. Elle serait moins déconcentrée dans ce qu'elle racontait. Et une fois de plus, Uriel arrivait à trouver les mots pour rassurer Sekhmet. La fille des mers sourit un peu. « Je suis une grande nageuse, ça c'est sûre ! » En temps que Sikru, heureusement qu'elle savait bien nager. Et peut être que si Uriel le voulait, Sekhmet pourrait lui apprendre ! Peut être.

Pour le moment elles discutaient de tatouage et de leurs significations. Uriel posa une question à propos des tatouages que possédait les guerriers Sikru. « Tout le monde fait ce qu'il veut, je suppose. » En tout cas Sekhmet avait choisit le sien ! Elle avait prit un poignard, pour faire comme Neith avec son trident. Mais ce qu'elle avait, elle ne le dirait pas à Uriel, tant que celle ci le découvrait pas elle même. « Je te garde la surprise ! » Oui, Sekhmet voulait garder le suspense encore quelques temps. Cependant, ça intéressait Sekhmet de savoir ce que les Skjeran recevait en guise de récompense lorsqu'ils devaient guerrier. Et la réponse fut étonnante. Le clan des neiges n'avait pas de récompense en devenant guerrier, ils avaient des récompenses lorsqu'ils tuaient des gens. Enfin apparemment récompense n'était pas le bon mot. Puisqu'ils se faisaient marqués. « Des marques... ? Mais... » Et d'un mouvement super agile, Sekhmet se retrouva derrière Uriel, où elle pouvait maintenant voir le dos de sa guerrière blonde. « Mais c'est de la torture ! » Ces marques, la fille des mers ne les avait pas vu plus tôt, mais maintenant elle les voyait. Et elles étaient si nombreuses... Heureusement qu'Uriel était maintenant la garde de la grande Heda, parce que sinon Sekhmet l'aurait kidnappée dans le Sud pour la protéger de ces coutumes du nord.

Sujet: Re: The sun saying goodbye to the snow ☀ Uriel

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