On a toujours une histoire de femme morte sinon c'est pas trés drole.
I. Naissance d'un guerrier Dans
les grandes plaines d’Anor, un enfant pleure dans des linges humides, un animal muté se rapproche de lui et lui donne un coup de tête, le faisant pleurer d’avantage. Il ne lui veut pas de mal, il veut juste qu’il soit heureux, mais ne sait comment s’occuper de lui. L’animal rugit. Une lance se plante non loin d’eux, et arrive une femme, qui se saisit de l’enfant, et le prend dans ses bras. Il sera son fils, se nommera Aegis, et elle s’occupera de lui comme si il lui était légitime. La femme se nomme
Morwën elle est herboriste et guérisseuse pour le village et tout le clan, et si elle a le cœur sur la main, elle comble avec cet enfant cette solitude qui se prend souvent d’elle. Et cet orphelin des plaines, à de quoi grandir heureux. Personne ne sait qui sont ses parents, personne ne sait qui il est vraiment, mais il est fils de Morwën la soigneuse, et au fond c’est tout ce qui compte.
Alors Aegis grandit dans le village d’Anor, et si il s’interesse aux arts de la chasse, il apprend néanmoins avec sa mère tout ce qui lui est utile, tout ce qu’elle juge bon de lui apprendre. Alors il apprend à la fois les herbes qui tuent, celles qui soignent, et le maniement du javelot et de l’épée. C’est un bon garçon, toujours prêt à rendre service, et il apprécie les enseignements qu’on lui dispense, quels qu’ils soient. Il accepte tout. Il aime les moments où on lui apprend à lire, à parler le Trigedasleng et le gonasleng aussi, et il prend avec soin des notes pour l’avenir
dans un petit carnet en cuir que sa mère lui a offert.
Alors qu’il a 11 ans il est reçu à Grima par le chef du clan, et il se voit attribuer la voix du guerrier. Il en est très fier, et passe des années à s’entrainer avec
Sigurd un excellent maitre d’armes. A 14 ans, il passe le rite comme les autres pour devenir guerrier, et l’enseignement de sa mère lui permet d’être en forme pendant les dix jours précedent son combat. Quand il revient à Anor, guerrier accompli portant la fourrure de l’ours noir sur ses épaules, il ne connaît pas de plus grande fierté. A 14 ans, il s'illustre à la lutte lors d'une des fêtes de Grima.
Quelques années plus tard, il épouse
Korre, une des jeunes femmes avec qui il s’entrainait jadis. Ils vivent heureux. Et Si elle refuse d’apporter des enfants dans ce monde, il se promet de lui en faire un meilleur. C’est pour cela qu’il continue de combattre, qu’elle continue aussi.
II. Déchéance d'un homme Sa vie est presque calme, avec Korre ils sont des guerriers émérites qui respectent leurs chefs, et quand les combats finissent ils rentrent dans leur maison dans les alentours d’Anor, où ils vivent heureux. Le malheur frappe un peu avant que la coalition ne se mette à exister, quand elle n’est encore qu’un mythe auquel de rares esprits veulent croire, et lors d’une bataile contre les demodrakhos Korre est tuée. C’est un coup de hache en plein torse qui lui vole l’amour de sa vie. Son cœur se brise. Et il reste hagard sur le champs de bataille. Ca sera son dernier combat. Contrairement au gros des troupes, il ne rentre pas tout de suite chez lui, et au milieu des morts et des tombés au combat, il tombe sur un jeune garçon qui semble avoir tout juste 8 ans. Peut être un messager, peut être un enfant perdu. En tout cas il décide de le récupérer, et le soigne du mieux qu’il peut. L’enfant n’a pas de nom il lui en donne un lui, et décide de le ramener avec lui.
A part qu’il ne rentrera à Anor que pour récupérer quelques affaires à lui, et laissant sa maison à des gens qui en ont d’avantage besoin, il part, avec le gamin sous le bras, sa peau d’ours, l’épée de Korre et la sienne. Dés lors, il promènera de village en village, offrant ses talents de soigneur, apprenant à l’enfant ce qu’il sait des plantes, et des arts de la guerre, et en faisant son apprenti. C’est un bon guérisseur, un homme appréciable, qui de village en village au sein du roamada, et plus tard quand la coalition nait encore, au sein de chaque clan où il est le bienvenue, offre sa sagesse et prodigue des soins. C’est une bonne personne. Il tend à continuer de le montrer, à continuer de l’être.
III. Heroïsmes récents Si il promene de village en village avec son apprenti, ça ne l’empeche pas de venir participer à la bataille contre la montagne avec le reste de son clan.
il reste très fidèle à Imladris son chef et c’est quelque chose qui ne changera pas. Alors il est resté en arrière pour soigner les skaikru et les autres membres de la coalition blessé, et il a fait ce qu’il fallait faire. Puis il a reprit ses errances, s’arretant dans quelques villages. Apprenant ce qu’il se passait à l’Ouest c’est vers la bas qu’il a décidé d’aller, rejoignant le gros de la coalition et rejoignant alors l’effort de guerre. Cette fois si il laisse son apprenti avec les soigneurs, et il part pour de bon au combat. Les choses sont graves, et il est d’avantage nécessaire d’avoir des guerriers que des sauveteurs. Les soins viendront plus tard.
& aussi Il respecte énormement Lexa, en tant que femme, en tant que guerriere, en tant que commandeur et en tant qu'être humain. Pour lui la coalition est une grande chose, une bonne chose. Il n'apprécie pas vraiment les clans trop belliqueux, ou du moins les dirigeants qui le sont, mais il est pour qu'il n'y'ait aucune distinction, et les skaikru sont comprit dans cette generalité. Les armes à feu et la technologie le laissent indifférent.
EQUIPEMENT
Il possède deux épées courtes, l'une était à lui, l'autre à sa femme; une peau d'ours noir; et un sac dans le quel il range les herbes qu'il ceuille et où il garde des potions.
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