Everything is not black and white, nuances prevail - Luka

Le sang restait sur ses mains, elle avait l’impression qu’il n’en disparaissait pas et elle savait que c’était psychologique, mais il était la le sang, et il ne disparaissait pas, il ne disparaitrait plus maintenant. Elle avait fait ce qu’elle n’avait jamais vraiment fait, elle avait du sang sur les mains, et elle ne valait pas mieux que les autres. Et pourtant elle aurait pu s’elever au dessus de tous les moutons, elle aurait pu s’elever au dessus des chiens en rages. Maintenant elle n’était qu’une parmi tant d’autres, et sous l’impulsion d’un psychotrope elle avait fait des choses qu’elle regretterait toute sa vie durant. Elle ne se souvenait pas de tout. Elle se rappelait du coup de poing qu’elle avait prit, de la part d’un des skaikru qui n’était pas très content de ce qui s’était passé, puis quelqu’un, une voix douce, elle ne se rappelait pas vraiment qui, lui avait expliqué. Elle avait planté son couteau dans le corps d’une des vieilles archéennes, et elle… avait fait ça de bon cœur, plus ou moins. Puis le reste des jours étaient passés dans les regrets. Elle avait reçu des coups un peu. Pas plus que d’habitue, un peu moins même peut être. Elle avait toujours cette lueur perdue dans les yeux qui ne disparaissait pas.

Des pas se firent entendre dans la caverne, et une belle brune se rapprochait avec une bassine d’eau chaude qu’elle posa au milieu de la pièce. Pour Lily probablement. Pour les blessés peut être ? Pour soigner ceux qui pouvaient être soignés pour qu’ils soient pire encore le lendemain ? Pour qu’ils soient propres un peu ? Pollux en aurait besoin, les autres aussi, mais elle, elle ne bougea pas, restant dans son coin des grottes, assise, un bras replié autour de ses genoux, l’air pensif, l’air hagard. Perdue. Triste ? Desesperée. Ça, ça ne changeait pas. Et si elle fuyait les autres regards, elle croisa celui de la tortionnaire, qui n’avait rien cette fois de la femme bouc. Satan.  Et ce fut elle le choix, la proie du jour, le jeu. C’était lassant. C’était divertissant au fond. Ça passait juste le temps en attendant sa mort. Et si ce matin elle avait pu boire un peu d’eau claire, plus propre, et manger un maigre morceau de viande, elle savait qu’elle aurait du le refuser. Charles avait insisté. Elle avait cédé. Et désormais c’était un nouveau gobelet en face d’elle à l’odeur de l’eau chaude, avec des herbes étranges à l’interieur. «  Je te manquais déjà ? »  C’était même pas vraiment dit sur un ton mesquin. Juste las, très las. Elle haussa les épaules. «  Je me demande quel jeu tu me reserves aujourd’hui. »  Et elle parlait Luka, parce qu’elle faisait bien ça finalement. Mais en signe de bonne volonté, ou d’envie suicidaire peut être. Elle attrapa le verre et en but une longue gorgée. Le gout était médiocre, mais la chaleur faisait du bien un peu.

Elle n’avait pas vraiment d’émotions dans le ton Luka, parce que ça ne servait à rien de haïr cette femme. Pour le moment elle leur faisait mal oui, mais au fond… La douleur, ils l’avaient toujours connu. Sur l’Arche elle était mentale, ici elle était un peu des deux, c’était du pareil au même. Ça la dérangeait même plus Luka, elle savait ce qu’elle avait fait, elle avait planté répétitivement un couteau dans la chair tendre d’une femme un peu plus âgée qu’elle. qui aurait pu être Lily. La ça l’aurait dérangé. Elle était devenue égoïste dans ces grottes. Elle l’avait peut être toujours été en fait. Egoïste. Défaitiste. Elle n’était pas quelqu’un de bien au fond, et elle ne le serait jamais, elle le serait juste encore moins si elle finissait par mourir. C’était pour ça qu’elle avait bu aussi, et elle était déçue que ça ne soit pas un poison, elle était déjà de ne pas sentir sa gorge bruler, non, c’était pire encore, c’était presque doux et ça apaisait ses angoisses. Un peu étrange ouais. C’était agréable. Elle se demandait si c’était encore une drogue, si elle allait dormir pendant qu’on abuserait de son corps. Et puis, elle s’en fichait, plus rien ne pourrait la heurter maintenant, ou simplement des choses qu’elle ne voulait pas voir se réaliser. La femme sortit des plaquettes d’herbes d’une bourse avant de la lui tendre, et Luka a nouveau ne se questionna pas. Elle avait passé le stade de la prudence. Elle ne l’avait jamais vraiment été, et pouvait on l’être quand on avait peur de mourir ? Alors elle croqua, puis suçota elle aussi. C’était doux. Sucré. Un peu comme ces vestiges de bonbons qu’ils s’echangeaient parfois sur l’arche. « C’est pas mauvais. Merci. » Elle continuait son jeu au fond, elle continuait à être Luka, et à essayer de converser. Tant pis. Et l’odeur de viande la fit arquer un sourcil, mais elle n’en parla pas.

« Tu sais, il y’a de vieilles civilisations dans les quelles on raconte que se nourrir chez ses hôtes protege des mauvais traitements et des trahisons. Je suppose que ce n’est pas la règle ici. » Et elle la fixa quelques instants avant de reprendre. « Luka. Je m’appelle Luka. Tu ne vas pas me regarder en chien de faïence tout de même. Après tout ce que nous avons vécu tu peux me dire ton nom. »

Luka pouvait être assez insupportable quand elle s’y mettait. Elle pouvait défier les individus qui avaient pourtant l’avantage sur elle, parce qu’elle ne comprenait pas leurs manières de faire, elle pouvait poser des questions et parler sans s’arrêter, elle pouvait être dure à suivre, oui. Et le fait qu’il y’ait la barrière de la langue peut être entre elle et sa tortionnaire, ne la forcerait pas à se taire. Parce qu’aujourd’hui, en face d’elle la femme aux os, sans ses os fétiches était la, et ne semblait pas lui vouloir un mal autre que psychologique. C’était toujours ainsi cela dit, toujours psychologique, quand les autres venaient pour des souffrances plus physiques, et les yeux de Luka brillaient un peu plus pendant qu’elle suçotait le sucre qui lui donnait un peu plus de force peut être ? Les mots vinrent enfin. La professeur fixa la brune, et les écouta bien. Time Le temps. Swim. Rain. Le temps nage dans la pluie ? Non, ce n’était probablement pas ce que la femme voulait dire, mais c’était peut être imagé. Peut être que c’était pour dire que le temps n’était qu’une goutte d’eau, ou quelque chose du genre ? Luka fronça les sourcils, elle réfléchissait, trop peut être, mais elle réfléchissait. « Le temps. » C’était trop clairement, et elle aurait aimé pouvoir mieux étudier leur langage, mais elle se doutait que peut être, la femme avait fait exprès d’employer des mots trop compliqués pour elle. Non. Rien n’était trop compliqué pour Luka. « J’ai tout le temps que tu pourra m’offrir. » De toute façon, elle ne perd rien à tenter de comprendre. Et quand la femme se présenta ou du moins ce que Luka supposa être une présentation. Gonabreaker. Celle qui casse peut être ? Elle fronça les sourcils encore, la brune, et fixa longuement, avant de hocher la tête. « Tu brises les armes à feu ? Tu brises les armes ? Tu aimes ça ? » Et elle pouvait être très bornée Luka, ne pas lâcher l’affaire. « As tu un nom ? Je suppose que la Femme au masque ça n’est pas suffisant ? Autant craindre la personne que tu es plutôt que l’image que tu renvoie non ? »

C’était un défi pour Luka maintenant, de savoir ce que disait la femme, et ce qu’elle voulait dire. C’était un défi maintenant et Luka clairement avait un peu besoin de ça, des défis, des choses pour rester saine d’esprit face à tout ce qui arrivait. Bien sur, en plus de tout il y’avait les gens, Juda, Lily, Charles. Elle restait mieux grâce à eux, elle restait un peu moins folle peut être. Mais il y’avait aussi son esprit qu’elle avait besoin d’aiguiser, et elle essayait d’user de ce dont elle avait toujours connu, pour en savoir plus sur ce peuple qui les prenait comme des proies. Et si la femme en face d’elle n’avait pas l’air décidée à parler, elle le fit finalement, lui donnant probablement la signification du mot Gona. Guerrier ? Garde ? C’était quelque chose comme ça, et les yeux de Luka s’ecarquillerent quelques instants. Et puis elle fronça les sourcils. « Merci. » Merci pour l’explication, merci de ne pas la laisser douter plus longtemps. Dans sa tête elle cherchait déjà les évolutions phonétiques qui en étaient arrivées à ce que Gona devienne guerrier, ça l’occupait au moins. Ca l’occuperait quelques temps. « Alors tu les brises ? Comme une espèce d’executrice ? » Elle aurait pu deviner qu’elle était quelque chose comme ça, a moins que ça ne soit moins littéral, et qu’elle soit un professeur pour ces guerriers la ? Elle ne savait pas trop sur le coup Luka. C’était une question pour plus tard, elle verrait.

Et finalement vint une autre réponse qu’elle n’aurait pas cru avoir. « Hati. » Elle répéta le prénom comme si c’était une victoire peut être, et elle attrapa un des fruits secs qui lui proposait la femme. Si elle avait a manger, elle en profitait un peu, et puis elle regardait quand même pour voir si les autres avaient droit au même traitement, curieuse. Curieuse aussi des raisons pour les quelles la femme qui l’avait tatouée n’etait pas la aujourd’hui. Elle lui demanderait peut être plus tard. Elle verrait. « Pourquoi sommes nous vos ennemis ? »

Elle resterait toujours, Luka, cette femme qui voulait comprendre, celle qui voulait voir au delà ce qui était visible, celle qui voulait savoir l’explication des choses, même de celles qui n’en avaient pas. Et la elle voulait comprendre, alors elle continuait de parler, de poser des questions. Parce qu’elle était Luka, et que construire et déconstruire des langages au fond, c’était quelque chose qui ne la dérangeait pas. Parce qu’elle avait l’intelligence et les bagages requis pour le faire, et qu’elle n’hésitait pas à se servir de ce que la nature lui avait donné. Son cerveau, ses connaissance. Elle comprendrait un jour, tout ce qu’ils disaient ces êtres des grottes, pas si primitifs que ça. Elle comprendrait un jour, et si l’exécutrice ne semblait pas vouloir être prête à leur parler, elle trouverait quelqu’un qui le ferait peut être. La femme aux yeux clairs peut être ? Elle essayerait oui. Clairement. Si elle avait l’occasion de revoir un jour celle qui l’avait marqué. Oh, elle ne doutait pas la revoir il y’avait un lien. Elle ne savait pas quoi mais il y’avait un lien.

Une autre question vint, s’echappant des lèvres de Luka, et la femme ne répondît que par le silence. Ne comprenait elle pas ? Elle ne se laisserait pas abattre la professeur aux yeux clairs. « Notre peuple, a t’il offensé le votre ? » A nouveau elle essayait de comprendre un peu. Elle persistait. Elle croqua un fruit, et la femme sembla appeler autre chose en silence. Elle était obéit, et si elle n’était pas chef elle avait néanmoins l’ascendant sur les guerriers qui étaient la. Exécutrice. Avaient ils peur d’elle ou bien obéissaient ils volontairement ?

Un plateau arriva, avec des animaux nains, visiblement rôtis. Elle avait lu sur les façons de cuisiner de l’ancienne époque, comment aurait elle pu ne pas lire la dessus, mais elle était curieuse, et elle montra les deux sortes d’animaux. « Quels animaux ? » C’était la curiosité plus qu’autre chose. « Que mangent ils eux ? » Et elle désigna les autres d’un mouvement de main. Elle savait qu’elle devait s’en foutre, mais dans tout ça, il y’avait des gens qu’elle aurait preferé nourrir, elle n’avait pas été une très grande mangeuse sur l’Arche, elle avait toujours préférée la boisson, et … Oh, tant pis. Doucement elle se saisit d’un petit oiseau et attendit de voir comment la femme s’y prenait pour manger ça. C’était sauvage.

Le jour où Luka ne poserait plus de questions, serait le jour où elle serait enfin arrivée a l’ultime conclusion de sa vie. Malheureusement pour elle et pour les personnes sujettes à ses interrogations, elle n’y était pas encore. Pour l’heure ainsi, Luka se retrouvait à questionner la femme aux yeux sombres, l’executrice, la brisseuse de guerriers, en essayant de la faire parler, et de comprendre par quelques mots pourquoi ils étaient la. Ça ne marchait pas bien. Et même si elle avait eu quelques choses. Quelques mots. Quelques explications dans un langage maladroit. Et de la nourriture aussi. Ce n’était pas rien. Et Luka continuait d’essayer de comprendre, mais sa dernière question amena de la colère, et Luka comprit. Elle n’était pas stupide – loin de la - et la haine dans les yeux de la femme en face d’elle était suffisante. Le peuple de Luka – elle haïssait ce mot, ce pronom, ce n’était pas SON peuple, elle les haïssait, meme si elle continuait à vouloir souffrir pour eux - les avait offensé. Etait –ce les enfants ? Etait-ce les autres stations de l’Arche qui avaient fait du mal a peine arrivé ? Avaient ils sortis leurs armes et tirés sans réfléchir comme l’aurait fait ce stupide garde si Luka ne l’en avait pas empeché ? « Je suis navrée. Je sais que ça ne vaut rien, mais je suis navrée. Le peuple du Ciel est stupide et destructeur. » Et elle pensait ses mots, s’en fichait de savoir si on pouvait l’entendre, s’en fichait que l’on pense qu’elle sympathisait avec les ennemis. Elle aimait savoir les raisons derrière les souffrances, derrière les tortures, et contrairement à ce que pensaient certains, Luka était persuadée qu’ils n’étaient pas si sauvages, qu’ils avaient des raisons d’agir ainsi. Elle ne pensait pas néanmoins que la femme les lui dirait. Alors peut être les trouverait elle plus tard, peut être un jour aurait elle enfin la réponse. Peut être devrait elle demander à la femme aux yeux clairs qui semblaient prendre elle aussi plaisir à la torturer ?

Elle verrait. Pour l’heure arrivaient des plats, et Luka s’intéressa à savoir ce qu’elle allait manger. Des animaux dont elle croyait comprendre certains noms, - elle arqua un sourcil à l’évocation de chauve souris mais pas une moue de dégout au contraire, elle était vraiment intéressée.- C’était appétissant. Elle devait l’avouer. Même elle qui n’avait pas été très portée sur la nourriture pouvait reconnaître que ça sentait bon, surtout après les jours et les jours de privation. Cependant, elle était Luka, elle était curieuse, elle savait que certaines personnes de l’arche – une pensée pour Juda – aimaient énormément la nourriture, et elle voulait savoir si ils avaient le droit eux aussi à manger. Elle n’était pas dupe. Cette femme qui semblait la chef du petit groupe ne venait pas lui parler et manger avec elle par hasard, elle voulait quelque chose. Et qu’il s’agisse d’un rien de conversation, ou peut être d’une nouvelle torture dont Luka réaliserait la portée plus tard, rien n’était innocent, rien n’était anodin. Un regard lui permit de voir que les autres avaient de la nourriture, et si elle envia les fruits plutôt que la viande, elle se contenta de hocher la tête. « Merci. Pour eux. Pour moi. » Et peut être la haïrait on de remercier leurs geôliers une fois de plus. Peut être la haïrait on de rester civilisée. Tant pis. Finalement elle croqua dans un petit oiseau, et eut un sourire devant le gout grillé. C’était bon. elle devait le reconnaître. Et si elle ne savait pas ce que la femme avait prévu pour la suite de leur « entrevue » elle était décidée à en profiter quand même. Alors elle prit son temps, avant de se saisir de ce qui ressemblait à une chauve souris. Elle aurait aimé en voir des vivantes, ces petits animaux étaient mignons de manière générale. Elle le supposait du moins.

Non Luka n’aimait pas son peuple, et si ça se ressentait dans les paroles qu’elle disait elle savait qu’elle en paierait le prix peut être, dans le futur. Elle verrait bien. Elle n’allait pas vivre longtemps maintenant – ça ne venait jamais assez tot la mort pourtant - Tant pis. Tant mieux ? Oh elle n’en savait rien, mais visiblement la femme était rendue curieuse par ses quelques paroles, et si elle ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire, elle essayait de prendre le temps de déchiffrer. Kru. Le peuple. Une négation aussi peut être. Ne pas tenir son peuple ? « Hodness ? » Ca ressemblait un peu à tenir, ça ressemblait un peu à s’arreter ? Elle ne savait pas trop. Elle voulait trouver pourtant, et elle fixa longuement la femme, en cherchant des réponses. « Est ce que je ne tiens pas mon peuple ? Non, je n’ai rien aucune emprise sur eux, je ne suis qu’un professeur. » Elle secoua la tête. « Ce n’est pas ta question n’est ce pas ? Que veux tu savoir ? » Et un simple mot pouvait lui poser tant de soucis finalement peut être, c’était déroutant. Elle finirait néanmoins par trouver dusse t’elle y passer des longues minutes.

La nourriture aidait. Elle remercia la femme malgé tout. On ne la changerait pas. Et tandis qu’elle attrapait un autre oiseau pour le croquer, profitant de la chaleur de la viande, et du gout fumé qui était si délicieux, elle laissa le silence se prendre d’elles un peu. Il y’eut une autre question, et à nouveau un mot lui semblait bizarre. « goufa ? » Ses yeux se plissèrent. Elle comprenait le reste assez aisément. « Pourquoi sommes nous venus sur Terre ? Non. Pourquoi avons nous envoyé les cent ? » Elle haussa les épaules. « Qui suis-je pour parler des décisions du conseil. » Il y’avait une lassitude dans sa voix. « L’oxygène manquait, le conseil a prit la décision d’envoyer des prisonniers mineurs voir si la Terre était viable. ils faisaient un peu d’une pierre deux coups. Ils épargnaient de l’oxygène la haut, et ils avaient des volontaires qui ne l’étaient pas vraiment, pour préparer la descente qui devait se faire dans quelques années. Personne n’était au courant, Tu te doutes bien que ça n’aurait pas été une décision des plus appréciés. Ils ont envoyés des jeunes qui n’avaient pas le choix, des criminels aussi, parce qu’ils étaient incapables de prendre des décisions de s’envoyer eux même. » Et peut être qu’elle parlait beaucoup Luka. Tant pis. « Je pense qu’ils espéraient que la Terre ne soit pas viable, que les enfants crèvent et que personne n’en entendent plus jamais parlé. Ça n’a pas très bien marché. » Elle haussa les épaules après ça. « Je parle beaucoup, et je ne sais pas si tu comprends tout. Je ne sais meme pas si c’était ta vrai question. »