A sikru to the rescue of a skaikru ☼ Thalia

A Sikru to the rescue of a Skaikru

feat. Thalia

River. La petite Zoey. C'était de belles rencontres Skaikru que faisaient Sekhmet à Camp Jaha. Même si au début, elle n'osait pas trop sortir de sa tente, voilà qu'elle ne voulait plus y retourner. Parce qu'en plus, ils repartaient demain pour Polis afin de partir bientôt pour l'Ouest. Alors la Sikru voulait encore en profiter un peu. Il commençait à faire un peu nuit, mais Camp Jaha semblait encore très actif. Par contre, Sekhmet avait un peu faim. Elle ne savait pas vers qui se tourner pour demander à manger. Mais elle avait aperçu un groupe de terrien partir vers la forêt plus tôt. Peut être étaient-ils revenus de leur chasse ?

Sekhmet repéra finalement Marek, en plein milieu de Camp Jaha. La Sikru ne tarda pas à le retrouver. Et apparemment il avait prévu que la seconde le rejoigne puisqu'il lui tendit une assiette. La fille des mers eut des étoiles dans les yeux, et remercia le maitre d'armes. Elle était contente, et en plus elle avait super faim! Sekhmet commença alors à manger, jusqu'à finalement remarquer une Skaikru blonde, qui semblait essayer de se frayer un chemin pour attraper une assiette de nourriture. Elle n'y arriva pas vraiment avec tous les sauvages qui se poussaient vers le feu. Sekhmet eut un peu de peine pour elle. Alors elle laissa son assiette à Marek, lui disant qu'elle reviendrait vite. Pour ensuite se faufiler dans la foule et réussir à sortir avec une nouvelle assiette pleine en moins de deux ! Sekhmet s'approcha finalement de la blonde plus grande qu'elle, et lui tendit l'assiette. « Et du gibier pour une Skaikru! » C'était dit dans un grand sourire rassurant.

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A Sikru to the rescure of a Skaikru

J'étais restée enfermée toute la journée, comme une véritable hérmite. Plantée devant mon écran pendant un nombre incalculable d’heures (en réalité, j’avais arrêtée de compter au bout des deux premières), je m’étais à nouveau plongée dans les programmes du Camp Jaha et le renforcement de la sécurité. Ce truc devenait vraiment une obsession et il allait falloir que je bouge un peu mon petit minois hors de cette salle quasi obscure. Surtout que ce n’était pas de cette façon que j’allais faire de nouvelles connaissances, et surtout des amis. De ce côté là, c’était sacrément mal parti, d’ailleurs. Les gens allaient finir par penser que j’étais une asociale sans coeur alors qu’en fait, ce n’était pas du tout le cas. C’était juste que… Et bien j’avais une réaction assez différente des autres en ce qui concernait mon deuil et notre arrivée sur Terre. Bien sûr, je trouvais ça génial de pouvoir marcher pieds nus dans l’herbe, ou encore se prendre un arbre en pleine troche (enfin, ça c’était quand même pas si génial que ça, mais vu que ça ne nous était jamais arrivé, même si ça nous faisait mal, on trouvait quand même ça cool au fond de nous, avouez le). Mais j’aurais tout de même aimée partager ça avec ma mère, mine de rien. Je ne pouvais pas m’empêcher d’y penser, en fait. Elle aurait été tellement surexcitée de voir tout ça, mais malheureusement, elle n’en avait plus l’occasion. Et elle ne l’aurait plus jamais.

J’avais quand même finie par sortir de mon petit trou de souris, quand la nuit commençait à tomber. Et c’était parce qu’en réalité, j’étais morte de faim et que je commençais à sentir l’odeur de la nourriture sur le feu. Une odeur totalement exquise, et des repas cent fois meilleurs que ce que nous pouvions avoir sur l’Arche. C’était d’ailleurs une raison de plus pour moi pour apprécier autant la Terre. Les sensations, c’était carrément le top ici, sérieusement, les écrivains de l’époque n’exagéraient pas du tout dans leur foutu livres. D’ailleurs, je trouvais même que leur descriptions n’étaient pas assez complètes, et que même avec toute la volonté du monde, ça ne le serait jamais. Certaines choses que l’on pouvait voir ou ressentir ici étaient tout simplement indescriptibles, il faudrait carrément inventer un nouveau dictionnaire complet des mots pour espérer s’en rapprocher un peu plus.

J’étais donc sortie du bâtiment principal (et en fait le seul) du Camp Jaha, et essayais de me frayer un chemin pour avoir un bout de nourriture. Et oui, je dois bien l’avouer, j’avais complètement oubliée que les Natifs étaient là. Si ma mémoire ne m’avait pas fait autant défaut, je serais certainement partie me chercher mon repas en avance, parce que c’était impossible de passer. Sérieusement, pourquoi est ce qu’ils étaient aussi grands? Et puis, ils ne baissaient jamais les yeux? Même quand j’essayais de les pousser pour me frayer un chemin, je n’arrivais même pas à les faire bouger de quelques millimètres. Il allait peut être falloir que je me mette à faire un peu de sport. Et puis, des cours de self défense ne me feraient pas de mal non plus, soit dit en passant. De ce côté là, j’étais vraiment une fille. Heureusement pour moi, une jeune femme eut la gentillesse de venir à mon secours. j’entendis d’abord sa voix qui s’adressait à moi, puis l’assiette remplie qu’elle me tendait avec un grand sourire. Je lui pris alors l’assiette des mains, laissant un soupire de soulagement m’échapper, puis je relevais mes yeux vers elle avant de lui adresser un grand sourire. « Merci beaucoup! J’ai bien crus que je n’allais jamais y arriver. » Je passais mon commentaire intérieur sur le fait que les Natifs étaient certainement booster à je ne sais quelle substance illicite, qui ne l’était certainement pas pour eux. Sérieusement, je n’avais pas vraiment envie de blesser ma sauveuse, même en voulant tenter de l’humour. J’avais l’impression que le leur devait être totalement différent du mien, et je ne devais pas me tromper. Je pris alors une bouchée de mon repas et fermais les yeux en sentant exploser les saveurs dans ma bouche. Il n’y avait rien de plus divin. « La première chose que j’adore sur Terre, c’est bien la bouffe. » Tentative de conversation! J’espérais qu’elle n’était pas trop raté, j’avais vraiment envie de me lier d’amitié avec une Native, et de lui poser tout un tas de questions qui me trottaient dans la tête depuis un bout de temps. Je trouvais juste leur culture fascinante par le fait qu’elle était totalement différente de la nôtre. Et puis, cette jeune brune avait l’air gentille, en plus, j’étais impatiente de la connaître.

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La Skaikru semblait ravie! Alors Sekhmet était satisfaite. Elle aimait bien aider les personnes en difficulté. Surtout que ça n'arrivait pas souvent, puisque généralement les personnes qu'elles côtoient savent se débrouiller seuls. Du coup, même si c’était pas quelque chose d’extraordinaire, ça suffisait à la Sikru pour être joyeuse. Elle fit d'ailleurs un beau sourire à la blonde suite à son remerciement. « L'avantage d'être petit. » Oh oui, pour un avantage, ça l'était! Grâce à sa taille, ce n'était pas compliqué pour Sekhmet de se faufiler dans des endroits de foules comme ça. La Skaikru n'était pas beaucoup plus grande. Un peu plus, mais pas énormément. Si on comparait avec Neith, la Skaikru était petite! Alors peut être que si elle comprenait la technique, elle pourrait aussi se faufiler partout ? Peut être bien oui!

Il y eut ensuite un rire de Sekhmet. La blonde était amusante dans la façon de s'exprimer. Pas comme la petite Zoey ou River. Là, c'était différent. C'était comme si la nourriture était quelque chose qui la fascinait. Mais... En se répétant la phrase de la Skaikru dans la tête, Sekhmet se rendit compte qu'elle avait dit "sur terre". Ça réveilla alors la curiosité de la fille des mers, qui fixait maintenant la blonde. « La nourriture de l'espace n'était pas bonne ? » C'était ce que comprenait Sekhmet. Oh d'ailleurs, la petite brune ne s'était même pas présentée... Elle ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Pourtant elle l'avait fait plusieurs fois aujourd'hui. C'était peut être la fatigue. Alors la jeune guerrière attendit un peu avant de le faire.

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J’étais plutôt contente d’avoir enfin l’occasion de discuter avec une Native. Il était vrai que depuis que j’étais arrivée sur Terre avec le reste de l’Arche, je ne m’étais pas vraiment mêlée à la foule. Il s’était passé tellement de choses en si peu de temps… Et puis, la mort de ma mère ne m’avait pas vraiment aidée, surtout quand je m’étais rendue compte qu’elle était inutile. Elle s’était sacrifiée pour moi, pour que je puisse vivre, alors qu’elle aurait put être avec moi. Ce n’était pas vraiment quelque chose qui pouvait superbement bien me remonter le moral. Mais bon, je commençais petit à petit à me reprendre en main, surtout parce que je savais que mes parents n’auraient pas du tout appréciés mon comportement et qu’ils auraient préférés que je profite de la vie, ce qui pouvait se comprendre. Du coup, j’avais laissée mes mauvais souvenirs derrière moi et je me contentais de profiter de l’instant, avec le sourire bien entendu, s’il vous plaît! en plus, on m’avait toujours dis que mon sourire était ce qui faisait mon charme, pas que j’en crois un seul mot bien sûr, mais pourquoi pas? « Faudrait-il encore savoir se faufiler partout… Je pense que c’est un talent que je n’ai pas. » En même temps, il faut dire que sur l’Arche, je n’avais pas vraiment dut l’occasion de m’entraîner sur ce point. Tout était tellement réglementé là haut, il fallait faire la queue pour pratiquement tout, presque même pour se balader dans les différents couloirs quand il y avait du monde. Et puis, il fallait dire que je n’étais pas très souple comme fille non plus, ce qui n’aidait pas des masses. Être assise devant un écran toute la journée n’aidait pas vraiment à devenir sportive. Il faudrait que je pense à me trouver un coach sur Terre, ce serait pas mal.

La conversation dériva ensuite sur la nourriture. Il fallait dire que celle sur Terre était cent fois meilleur que tout ce que j’avais bien pus manger sur l’Arche. A chaque repas, j’avais l’impression de redécouvrir les saveurs, que mon palais avait été endormit tout le temps que je m’étais trouvée dans l’espace, et je trouvais absolument tout délicieux ici. Même l’eau avait un goût particulier, c’est pour dire. Arriver sur Terre, c’était comme naître une deuxième fois. On redécouvrait tout, les couleurs, les odeurs, les saveurs, le touché du vent, tout. Je comprenais maintenant les auteurs et leur descriptions de plusieurs paragraphes entiers sur les couchés de soleil ou sur les madeleines. « Disons qu’elle n’avait pas de saveur. Tout était cultivé sous serre, avec de la lumière artificielle, et c’était aussi génétiquement modifié, pour contrôler le taux de fibres et de nutriments. Tout ça c’était fait pour éviter le gâchis et… Ben la saveur, on s’en fichait pas mal en fait, parce qu’on savait pas ce que c’était. » Je me doutais bien que je devais un peu lui parler chinois à cet instant, mais je ne savais pas comment l’expliquer autrement, en réalité. Je ne savais pas ce que les Natifs connaissaient, ni ce qu’ils ignoraient. Cette jeune femme était la première de son peuple à qui j’avais l’occasion de parler, et d’ailleurs, je me ferais un véritable plaisir de lui apprendre des choses sur notre vie dans l’espace, mais aussi d’apprendre la culture de son peuple. Après tout, l’Arche avait fonctionné de cette façon il y a plusieurs décennies. C’était plusieurs peuples qui se réunissaient en un seul pour s’entraider, pour apprendre les uns des autres, et se protéger mutuellement. C’était notre part d’humanité la plus profonde qui reprenait surface, et mine de rien, c’était quelque chose de particulièrement beau.

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Les Skaikru n'étaient pas habitués à se faufiler dans des foules comme celles-ci. C'était dommage, parce que c'était très pratique parfois. Ca pouvait être dangereux aussi. Mais une fois habituée, le risque n'était plus un problème. Alors Sekhmet eut un petit sourire suite à la remarque de la blonde. « Si tu n'essaye pas, tu ne peux pas savoir. Avec un bon apprentissage, tu pourras le faire! » La Sikru conseillait des choses qu'elle ne devrait peut être pas conseiller. Imaginons que la Skaikru tente de le faire un jour, et qu'elle échoue. Elle risquerait peut être d'avoir des problèmes par les supérieurs Skaikru ? « Enfin faut faire attention quand même. » Parce que si il y avait une histoire comme la promesse du petit doigt de la petite Zoey, Sekhmet s'en voudrait que les Skaikru coupent un membre à la blonde pour ça !

River, et la petite Zoey avaient apprit certaines choses à la Sikru concernant la vie dans l'espace des Skaikru. Maintenant c'était cette blonde qui en apprenait à Sekhmet. C'était énormément intéressant. Même si ça restait un peu triste quand même. La jeune guerrière n'aurait jamais voulu vivre là-haut. Parce que être enfermée, ne pas avoir le droit à des frères et sœurs, manger de la fausse nourriture, et ne pas être autorisé à l'erreur, ç'aurait été quelque chose dont Sekhmet aurait eu beaucoup de mal à supporter. Heureusement qu'elle était née sur Terre. Heureusement qu'elle était née Sikru aussi. Enfin, elle l'était plus devenue qu'autre chose, mais ça, c'était qu'un détail qui ne comptait pas vraiment. « Je vois. Mais maintenant que tu es là, tu pourras goûter tout plein de choses ! » Comme le poisson par exemple! Finalement, la seconde Sikru décida de se présenter. « Ai Laik Sekhmet Kom Sikru ! Tu t'appelle comment toi ? » Après tout, elle n'avait aucune raison de ne pas le demander.

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Les Natifs avaient un mode de vie bien différent du nôtre. Je m’en étais très rapidement rendue compte en arrivant sur Terre. Et la cause de ce mode de vie différent était déjà causé en grande partit par rapport au fait que nous avions une technologie plus avancée que la leur. Mais ça n’allait pas seulement là. Leur culture aussi était différente. Je ne dirais pas plus brutale pour autant, peut être à la rigueur un peu plus sévère, et encore. Sur l’Arche, on pouvait se faire envoyer à la dérive pour pas grand chose. Au final, nous n’étions pas tellement différents les uns des autres, on avait juste apprit à vivre en fonction de notre environnement. Et le leur consistait en partie à savoir se faufiler dans une foule pour avoir de la nourriture. Je laissais un rire m’échapper en reprenant un bout de mon repas. D’ailleurs, je ne savais même pas ce que c’était. En tout cas, j’étais certaine que j’allais appréciée cette jeune femme. « Tu sais, j’ai atterris sur Terre à bord d’un vaisseau qui n’est normalement pas fait pour ça, la prudence, c’est pas vraiment dans mes gènes. » Voir pas du tout d’ailleurs. J’étais une fille impulsive, qui faisait les choses sans réfléchir, et je tenais ça de mon père. D’ailleurs quelques fois, ma mère n’hésitait pas à nous remettre à l’ordre, autant son mari que sa fille, ce qui était assez drôle en réalité. Avec mon père, c’était bien la seule femme que l’ont craignait, même plus que le Chancelier ou les membres de la Garde. Mettre un Santiago en colère, ce n’était jamais très bon signe.

Parler de ma vie sur l’Arche, c’était quelque chose que j’adorais faire, tout comme en apprendre un peu plus sur la culture des Natifs de la Terre. Depuis toute petite, je m’étais toujours demandée s’il y avait eut des survivants du Cataclysme sans que l’Arche ne soit forcément au courant. Et j’ai été ravie de découvrir que c’était le cas en posant le pied sur Terre. Enfin, pas tout de suite, j’avoue. Les choses n’étaient pas vraiment joyeuses à notre arrivée, c’était le cas de le dire, et le fait que nos peuples soient en guerre… Ce n’était pas vraiment ce qu’il y avait de mieux pour nous remonter le moral et nous permettre d’oublier les épreuves que nous venions de traverser. En tout cas, pour ma part, ça ne m’aidait pas vraiment. Mais maintenant que les choses étaient à peu près réglés, c’était différent. Je me concentrais en grande partie sur mon travail, et quand j’avais l’occasion comme maintenant de discuter avec une Native, je le faisais avec grand plaisir. Après, je me doutais bien que tous les Natifs ne devaient pas être aussi accueillant que cette petite brune, mais bon, on ne pouvait pas tout avoir non plus. Et puis, tous les gens de notre peuple n’étaient pas forcément tendres avec eux non plus. « Et j’ai hâte de faire ça! Comme goûter des fruits, aussi, il parait que c’est délicieux. » Après, pour nous tout était délicieux, c’était bien ça le problème! Ça allait être compliqué pour nous de ce décider sur quel plat serait notre préféré. C’est alors que la brune se présenta. Et si j’avais bien tout comprit, son prénom était Sekhmet. Ce qui était un prénom carrément original pour moi, qui avait héritée d’un nom de la Grèce Antique. Je lui souris alors, tenant mon assiette d’une main, et tendant l’autre vers elle. « Ai lek Thalia nom Skaikru. En espérant que ça se dit comme ça, je me suis pas encore inscrite aux cours de Natif. » Bien sûr, je blaguais. En fait, je ne pensais même pas qu’il y avait des cours pour apprendre cette langue. Ce qui était bien dommage, ce serait fun de pouvoir l’apprendre!

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La réponse de la Skaikru blonde concernant la prudence fit rire Sekhmet. Parce qu'elle aussi n'était pas très prudente. Même si avec l'enseignement de Neith, elle faisait des efforts pour ne plus l'être ! Elle était d'ailleurs en bonne voie. Il le fallait. Sinon, elle n'arriverait jamais à survivre à sa première bataille si elle ne faisait attention à rien. « Tant mieux ! De toute façon si tu sais te battre, ça devrait aller. » Encore fallait-il qu'elle sache se battre. Parce que parfois, y'avait vraiment de grosses brutes. Heureusement, Sekhmet n'avait jamais vraiment eu de problèmes. Le regard assassin de Neith en était certainement pour beaucoup.

La nourriture était désormais au centre de la conversation. C'était curieux qu'un Skaikru connaisse peu de choses dans ce domaine. Un peu triste aussi. Mais ils se rattraperaient maintenant. S'ils allaient un peu dans chaque clan, ils trouveraient sûrement leur bonheur. Notamment cette Skaikru blonde qui semblait fascinée par ça. Par les fruits aussi apparemment. Une seconde... La Skaikru n'avait jamais mangée de fruits ?! « Il faut absolument que tu goûte ! Il y'a des fruits vraiment vraiment délicieux ! » Dommage que Sekhmet n'en ait pas là. « Tu devrais aller à Polis. T'y trouverais ton bonheur. » C'était une certitude ça!

La Skaikru s'appelait donc Thalia. Sekhmet lui sourit, mais fut un peu surprise par la main tendue. Elle n'avait pas vraiment l'habitude. Mais cela ne l'empêcha pas de la serrer avec enthousiasme. « Ravie de te rencontrer Thalia Kom Skaikru. » Sekhmet relâcha ensuite la main avant d'hausser les sourcils, ne comprenant pas la blague de la blonde. « Qu'est ce que c'est des cours de Natif ? J'en ai jamais entendu parler. » Elle savait qu'eux, terriens, étaient renommés natifs par les Skaikru. Mais elle ne se souvenait pas qu'ils enseignaient des choses en particulier.

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La prudence n’était pas quelque chose d’inée chez nous, le Peuple du Ciel. Bien sûr, lorsque nous étions sur l’Arche, nous faisions attention de respecter la loi, mais en fait, c’était tellement devenue une habitude que nous n’y faisions même plus attention. Nous n’avions pas l’habitude de regarder dernière nous pour voir si quelqu’un nous suivait, ou encore d’être prudent envers les inconnus qui venaient nous parler sans raison. Ce n’était tout simplement pas dans nos gènes, parce que sur l’Arche, nous n’avions pas à nous soucier de tout ça. Sur l’Arche, on se connaissait à peu près tous, et nous nous faisions tous confiance, parce que de toute manière, nous n’avions pas tellement le choix. Il faut dire qu’il n’y avait que dans le cadre sentimental qu’on pouvait se faire entuber, pas pour le reste. Et c’est une habitude qu’on apprenait tous à changer depuis que nous étions sur Terre, chacun à notre rythme. Autant le dire, de ce côté là, j’étais quand même sacrément à la bourre. « Ben en fait… Je sais pas me battre. Mes parents voulaient que je fasse partie de la Garde, mais c’était pas tellement mon truc, peut être que j’aurais du au final. » Et j’aurais certainement du le faire, ça m’aurait bien aidé. Mais me battre, apprendre à tirer sur des gens… C’était pas vraiment mon truc. J’étais une personne pacifiste, et relativement contre la violence tant que cette dernière n’était pas nécéssaire. Après, il est vrai que je ne serais pas vraiment contre un cours de self défense. Puis si le prof est canon, c’est un plus. Je soupirais intérieurement. Quelques fois, j’en avais vraiment marre de moi. Et de mes pensées idiotes. Mais j’étais une fille, et en plus j’étais blonde, je ne pouvais pas aller contre ma propre nature.

La nourriture. Sur l’Arche, ce n’était pas vraiment le sujet de conversation le plus abordé. En même temps, on mangeait tout le temps la même chose, et puis ça n’avait pas de goût particulier, tout se ressemblait. Pour nous, ce n’était tout simplement pas quelque chose d’intéressant, mais juste un truc utile et indispensable pour notre survie. C’était toujours le cas d’ailleurs, mais la nourriture sur Terre avait quelque chose de bien différent. Elle avait du goût, une odeur, quelque chose de plus attrayant. Comme la plupart des choses que l’on pouvait trouver sur Terre d’ailleurs. Ici, même l’air était différent, et il y avait du vent, des arbres, des animaux… Je crois bien que je ne me lasserais jamais de tout ce que l’on pouvait trouver ici. C’était juste un endroit fabuleux. Enfin, si on excluait les Hommes des Montagnes et les Sauvages bien entendu. Après tout, le monde parfait n’existe pas. « J’en doute pas une seule seconde! Polis, c’est votre capitale, c’est ça? C’est là bas que vit votre Commandant? » Commandant que je n’avais d’ailleurs jamais vue. Tout ce que je savais de cette personne était qu’elle était une femme, s’appelant Lexa et qu’elle était plutôt jeune. Voir très jeune si j’écoutais certaines personnes. Mais bon, à mon avis très rares devaient être les Natifs qui vivaient jusqu’à soixante dix ans. En fait, je n’en savais rien, peut être que ce n’était pas si rare que ça, mais leur vie ne devait pas être facile tous les jours. On avait quand même eut de la chance nous tous d’être nés sur l’Arche.

Les présentations, j’avais essayée de parler la langue des Natifs. Enfin, les deux seuls mots que je connaissais en réalité. Ce qui était bien dommage, j’aimerais bien savoir parler cette langue, je la trouvais fascinante, et puis, elle sonnait plutôt bien à l’oreille de mon avis. Ça changeait de notre anglais vieux de plusieurs siècles. Je laissais un rire m’échapper à la question de Sekhmet. Les Grounders ne devaient certainement pas avoir le même humour que nous. Et puis, il faut bien le dire, j’avais aussi mon humour bien à moi alors ce n’était pas vraiment le meilleur pour arranger les choses. Même parmi mon peuple, ça arrivait très souvent que les personnes ne comprennent pas le sens de mes blagues, à mon plus grand désarroi. Je devais certainement être un cas désespéré. « C’était une blague, ça n’existe pas. Mais s’il y avait des cours pour apprendre à parler votre langue, je pense que je serais l’une des premières à m’inscrire. » Voir peut être même la seule. on avait beau dire que nos deux peuples s’étaient alliés, il y avait toujours cette méfiance qui était présente dans l’air. Même si certains d’entre nous s’entendaient très bien, d’autres n’étaient pas forcément pour ce genre d’union, et le faisait bien sentir par leur comportement. Ce qui était bien dommage, mine de rien.

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La Skaikru blonde ne savait pas se battre. C'était compréhensible d'un certain côté. Tous le monde ne savait pas se battre, même chez les terriens. Et Sekhmet ne la jugerait pas pour ça. Surtout que la Sikru n'était pas forcément très forte. C'était souvent Neith qui la sortait de situations compliquées. Bien qu'heureusement, Sekhmet s'était débrouillée toute seule lorsqu'elle était à Sérön, avec l'ordre de surveiller la cité. « Je comprends ! C'est bien aussi de pas se battre. Au moins il n'y a pas de risques comme ça. » Pas de risques de mourir au combat. « Si tu n'es pas une guerrière, c'est quoi ton rôle dans ton peuple ? » Peut être était-ce trop personnel ? Mais non, ce n'était pas personnel ! Et puis, ce n'était pas comme si Sekhmet avait peur de demander quelque chose de trop indiscret.

Alors quand elles parlèrent de nourriture, la fille des mers conseilla à la fille du ciel d'aller à Polis. Parce que c'était grand, c'était rempli de monde, et il y avait de quoi bien se nourrir ! Que ce soit en viande, en fruit, en poisson, ou en d'autres choses, il y avait de tout. En même temps, c'était un peu l'endroit central de coalition. Chaque clan ramenait des choses de chez eux, alors c'était normal qu'on trouve de tout là-bas. Ensuite, Thalia posa une question à laquelle Sekhmet hocha la tête, souriante. « C'est bien ça ! D'ailleurs la grande Heda doit être dans les parages. » La Sikru chercha du regard la commandante en question. Sauf qu'elle ne la trouva pas. Elle était certainement très occupée, comme toujours.

Oh. Sekhmet se sentait un peu stupide sur le coup. Bien sûr que ce qu'avait dit Thalia était une blague. Et la petite guerrière se mit à rire avec elle. Avant de comprendre plus sérieusement ce qu'avait tenté de lui dire la Skaikru blonde. Elle parlait d'apprendre le Trigedasleng ! Leur langue d'origine. Alors Sekhmet sourit, en voyant l'envie qu'avait cette Skaikru à vouloir apprendre leur langue. « Sais-tu lire ? Je pourrais essayer de te trouver un livre qui apprendrait notre langage ! » A la base, ces livres étaient destinés à apprendre le gonasleng, mais ça revenait au même au final.

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J’étais loin d’être une guerruère, c’était le cas de le dire. J’avais toujours été contre la violence en même temps, et c’était d’ailleurs pour ça que j’avais catégoriquement refusée de devenir Garde. J’aurais bien été incapable de maîtriser les délinquants de l’Arche tout en sachant que je risquais de leur faire du mal. Malheureusement, maintenant que nous étions sur Terre, le fait que je ne sache pas des masses me défendre était une faiblesse. Et je pouvais aussi y laisser ma peau. Bon, d’accord, il y avait très peu de chance pour que cela arrive, mais sérieusement, avec la chance que j’avais, les chances n’étaient pas si minces que cela au final. J’avais déjà pensée à aller voir un Garde pour lui demander de me donner des cours, mais seulement très vaguement pour être honnête. L’idée m’était seulement passée par la tête, mais après ma discussion avec cette jeune femme… Et bien j’allais certainement courir à la recherche d’un Garde qui m’apprendrait à me battre. Est-ce que j’avais la trouille? Oui, certainement un peu, même si je ne l’avouerais jamais. Et je n’étais pas totalement d’accord avec Sekhmet sur le fait qu’il n’y ait pas de risques de ne pas savoir se battre. Si un peuple se mettait soudainement à attaquer le mien et l’envahir… Pour me défendre et bien… Je n’allais pas durer très longtemps, c’était clair. Je laissais tout de même un sourire effleurer mes lèvres en guise de réponse. « Je suis informaticienne. Je m’occupe des machines… En gros, je les modifies pour qu’elles fonctionnent correctement. » Ce n’était pas tout à fait ça en réalité, mais je ne savais pas tellement comment expliquer mon métier à cette petite Native. Eux qui ne connaissaient pas les machines, si je commençais à lui parler de codes et de programmes, j’allais rapidement la perdre, c’était certain.

Polis. Cette ville si mystérieuse dans laquelle je n’avais encore jamais mis les pieds. J’en avais entendue parlé, bien sûr, plusieurs fois même. D’après ce que j’avais entendue dire, la ville était magnifique et pleine de vie. Simple, mais attrayante à la fois. Sans artifices, mais splendide à sa manière. J’avais hâte d’avoir l’occasion d’y mettre les pieds un jour. Je pensais qu’il n’y avait rien de tel pour se plonger au coeur de la culture des terriens. Et ça devait être tout à fait fascinant. Rien que le fait de me rendre dans l’un de leur village me remplirait de joie pour être tout à fait honnête. Et puis, discuter avec cette jeune femme était aussi très instructif, en plus d’être un bon moment à partager ensembles. « Tu lui as déjà parlé? Comment elle est? » Oui oui, j’étais curieuse, extrêmement curieuse. Et je mourrais d’envie d’avoir une conversation avec la Commandante. Malheureusement, je savais très bien que ça m’était impossible. Je n’étais pas assez importante au sein de mon peuple pour pouvoir disposer de cet honneur. Je regardais aussi autour de moi, mais en vain. De toute façon, je ne savais même pas à quoi elle ressemblait alors… Ça ne servait pas à grand chose, il faut bien l’avouer. Ça ne servait même à rien du tout mis à part me rendre compte que la nuit était tombée bien vite. Le ciel était déjà totalement noir, et je venais à peine de le remarquer. Est ce que ça faisait si longtemps que nous étions en train de discuter? Visiblement oui!

A la suite de notre conversation, je me rendis compte que les Natifs et nous n’avions pas forcément le même genre d’humour. Du coup je me sentais assez idiote sur le coup. Enfin, déjà que de base j’avais du mal à faire rire quelqu’un avec mes blagues pourries… Si même les Natifs ne les trouvaient pas drôle, c’était que j’avais vraiment un humour merdique. Merci papa! De ce côté là, j’aurais nettement mieux fait d’hériter du côté frigide de ma mère, mais bon, on ne choisit pas ce genre de choses. « Oui oui, je sais lire! » Je trouvais cette question étrange. En fait sur l’Arche tout le monde savait lire, vu que nous devions tous suivre les cours à l’école jusqu’à notre majorité. Enfin, pour ceux qui ne finissaient pas en prison entre deux en tout cas. Je savais lire depuis… Et bien, je ne m’en souvenais même pas exactement pour être honnête. « Ça existe ce genre de livres? Je pensais que vous appreniez plus par l’oral, en fait… » Et d’ailleurs, je trouvais ça nettement mieux que de se retrouver dans une salle de classe à devoir prendre des notes et apprendre des formules de mathématiques par coeur pour au final ne jamais s’en resservir. J’avais jamais aimé les maths, et pourtant, j’avais toujours réussis à avoir une moyenne excellente dans cette matière, tout simplement parce que je n’avais pas vraiment le choix si je voulais devenir informaticienne. Et maintenant… Et bien, j’avais oubliée la plupart des formules pour dériver une fonction.

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A Sikru to the rescue of a Skaikru

feat. Thalia

Informaticienne. Alors là, c'était un métier que Sekhmet n'avait jamais entendu de sa vie. Elle écarquilla un peu les yeux, ne comprenant pas à quoi ça pouvait servir d'être informaticienne. Et de quelles sortes de machines parlait-elle ? Probablement en rapport avec leur technologie avancée. C'était vraiment intriguant, de ne pas comprendre. Alors la Sikru se gratta la tête, toujours aussi curieuse. « Quelles machines ? Ça sert à quoi de les modifier ? C'est un métier important pour un Skaikru ? » Ce peuple venu du ciel était vraiment intéressant. Vraiment différents d'eux aussi. Ils fascinaient drôlement la petite Sikru !

La réaction de Thalia au sujet de la grande Heda surprit la fille des mers. Elle pensait que tout le monde connaissait leur grande chef. Apparemment non. « Je lui ai parlé quelques fois, mais pas toute seule. C'est plutôt ma Keryonsi qui lui parle souvent ! » Sekhmet commença ensuite à bouger ses mains pour décrire la grande Heda. « Heda est grande, mais elle est super jeune. Elle porte souvent des peintures de guerre sur le visage, et une grande cape rouge. » Mentalement, Sekhmet ne saurait pas comment la décrire. Elle sait qu'elle semble sans cœur, mais depuis qu'elle a apprit qu'elle faisait des câlins à la petite Zoey, elle ne sait plus trop quoi en penser. En tout cas, elle sait que tous les clans la respecte parce qu'elle peut s'avérer sévère !

Concernant sa proposition, Sekhmet était sincère à vouloir aider au mieux une Skaikru à connaitre leur langue. Et elle était ravie que Thalia sache lire. Peut être que quelqu'un pouvait lui apprendre oralement comment le Trigedasleng fonctionne. Mais pour cela, il faudrait qu'elle quitte très certainement Camp Jaha. « A la base ça n'existe pas, non. Mais des personnes ont eu l'idée de les écrire eux même ! Pour que ceux qui savent lire puisse apprendre votre langue. » Après comme elle l'avait pensée plus tôt, la Skaikru pouvait l'apprendre en allant dans l'un des clans. « Si cette méthode ne te plait pas, tu peux toujours l'apprendre verbalement en allant dans un clan ! Ou bien même à Polis. » Polis serait certainement le plus simple pour un Skaikru.

Codage par Jibunnie sur NEVER-UTOPIA

Sujet: Re: A sikru to the rescue of a skaikru ☼ Thalia

» Thalia - The 100
» What want the councillor kom Skaikru to the councillor kom Azgeda ? -Clarke
» Je fais pire que mieux ! ¤ Thalia
» Marek, kom sikru ! Nice kom meet yu !
» Thalya, ambassadrice des Sikru (en cours)