Ai laik Udÿr ~ Skjeran

Udÿr a toujours été fort. Autant physiquement que mentalement car né d'une prophétesse et d'un forgeron, la vie ne lui a pas semblé aussi simple à supporter. Il a apprit à distinguer l'âme du corps. Quand il était petit, sa mère le promenait partout où elle allait, où elle voulait et il appréciait la vie tranquille d'Ubonn, village où il est né, même si des fois, le fait que la magie des prophétesses s'imposait à lui sans le vouloir, ça n'était pas moins désagréable pour le jeune homme. Il était avide de connaissances. Mais comme beaucoup le savait les prophéties étaient le plus souvent fondées chez les Skjeran. Sa mère avait prédit que sa vie changerait à tout jamais et c'est ce qui arriva.

Udÿr n'eut pas le temps d'apprécier sa jeunesse qu'il fut aussitôt propulsé très jeunes dans les rangs de l'armée du roi. Il arrivait à peine à tenir son épée en main, alors se défendre et tuer avec, c'était pas dans ses prédispositions. Mais ça le devait et il accepta son destin. Ayant confiance en les prophéties. Au fil de chaque hiver passé, il se forgea et devint plus robuste et endurant. Son esprit était comme l'ancre d'un bateau. Les flots étant ses pensées les plus noires, il apprit à naviguer parmi elles. Il se forgea un mental d'acier et comme l'avait prédit sa mère autrefois, il connut une certaine renommée. Il devint fidèle et aimant de son peuple, son clan. N'ayant plus ses parents pour en constater, il avait tissé un lien d'amitié profonde avec le roi Raegar qui était pour ainsi dire devenu un semblant de famille pour lui. Il lui était dévoué. Jusqu'à même l'entrée en guerre des Skjeran pour la destruction de leur pire ennemie, la montagne, il fut gradué au rang de Maître d'armes. Lui qui avait appris en si peu de temps à manier la plupart des armes Skjeran. Il voulait l'enseigner et préparer les jeunes recrues à l'inévitable de ce monde, la guerre. Et c'est ce qu'il fit. Tout ce que Udÿr veut, il l'obtient. Peu importe la manière et la durée qu'il faudra pour l'avoir, il sait être patient mais quand il a quelque chose en tête, il ne l'a pas ailleurs comme on dit. C'est pourquoi il est si imprévisible parfois. Dans le silence, il guette. Dans l'obscurité, il perçoit. Il voit des choses que beaucoup d'autres ne croirait pas voir. Alors oui, peut-être est-ce un héritage de sa mère, prophétesse mais tout ce qu'il sait, lui, c'est que les dieux lui ont donné le pouvoir de tout surmonter et d'arriver à ses fins. Vous pouvez le croire fou, mais il est aussi raisonnable que peu l'être un homme ordinaire sous ses traits durcies par le temps.

Il est un très bon allié sur qui compter, mais est aussi un redoutable ennemi qu'il ne faudrait pas énerver.

Bellamy fait de sublimes tartes aux pommes on le sait tous. A quand la prochaine recette ?   Je suis une femelle trikru à la base